XXe siècle

in L’Histoire, territoire de la mémoire ?

Sentiers du chemin : XXe siècle – XXIe siècle

Films dans la base

  • Bons baisers du bled

    Linda Bendali, 2021

    Linda Bendali s’inspire de sa propre histoire pour raconter avec tendresse les migrations saisonnières des familles d’immigrés au Maroc, en Algérie ou en Tunisie : un «  retour aux origines  » pour les parents, un «  univers inconnu  » pour les enfants.

  • Sur les traces de Frantz Fanon

    Mehdi Lallaoui, 2021

    Qui était Frantz Fanon, l’auteur des «  Damnés de la terre  » et de «  Peau noire, masques blancs  », ce penseur et psychiatre panafricain engagé dans les luttes anti-colonialistes  ? 60 ans après sa disparition, ce documentaire télévisé part sur ses traces aux côtés de ceux qui l’ont côtoyé, pour redécouvrir cet homme d’exception.

  • Parti du cinéma (Le)

    Pauline Gallinari, Maxime Grember, 2021

    De sa création en 1920 jusqu’au début des années 1980, le PCF a développé une intense activité cinématographique, sans équivalent dans les autres formations politiques, en impulsant la production, la réalisation et la distribution de centaines de films pour diffuser et défendre ses idées. À partir de films extraits des collections de Ciné-Archives, Pauline Gallinari et Maxime Grember nous racontent avec ce documentaire l’épopée cinématographique du PCF.

  • 69, année… pandémique

    Sylvie Deleule, 2020

    On présente souvent la période du COVID 19 comme inédite, pourtant il y a cinquante et un an, la grippe de Hong Kong partait de Chine pour se propager sur la planète  ; une pandémie meurtrière, qui en quelques mois causait un million de morts. A travers des archives, des témoignages de ceux qui ont vécu la maladie de près et des entretiens avec des experts belges, suisses et français, ce film raconte l’histoire folle d’une amnésie collective et nous tend un miroir sur ce que nous vivons aujourd’hui.

  • Hommes (Des)

    Lucas Belvaux, 2020

    Ils ont été appelés en Algérie au moment des «  événements  » en 1960. Rentrés en France, ils se sont tus, ils ont vécu leurs vies. Mais parfois il suffit de presque rien, d’une journée d’anniversaire, d’un cadeau qui tient dans la poche, pour que quarante ans plus tard, le passé fasse irruption dans la vie de ceux qui ont cru pouvoir le nier.

  • Colette

    Anthony Giacchino, 2020

    Ce documentaire retrace le poignant pèlerinage de Colette Marin-Catherine, ancienne résistante, dans les pas de son frère Jean-Pierre, mort le 22 mars 1945 dans le camp de concentration de Mittelbau-Dora, en Allemagne.

  • Ziyara

    Simone Bitton, 2020

    Dans ce documentaire, Simone Bitton s’intéresse aux traces que les Juifs marocains ont laissées dans le pays après avoir accompli leur «  alaia  », c’est-à-dire leur retour en Israël.

  • Souffle de Martha (Le)

    François Perlier, 2020

    Martha Desrumaux est une figure de la classe ouvrière . La petite ouvrière du textile née à la toute fin du 19°siècle à Comines a fait de sa vie un combat pour la justice et l’égalité homme femme. Gréviste, résistante, déportée, députée elle a fait progresser la cause des ouvriers et des ouvrières. Oubliée elle était un peu sortie de l’histoire officielle. Le documentaire «  le souffle de Martha  » de François Perlier, lui rend justice.

  • Travail, salaire, profit

    Gérard Mordillat, Bertrand Rothé, 2020

    La série documentaire «  Travail, salaire, profit  » nous entraîne dans les arcanes de l’économie mondiale, bien souvent trop opaque pour en saisir tous les tenants et les aboutissants. Gérard Mordillat et Bertrand Rothé interrogent 21 chercheurs d’Europe, des États-Unis, de Chine et d’Afrique sur les concepts fondamentaux de l’économie : le travail, l’emploi, le salaire, le capital, le profit et le marché.

  • Calamity Jane & Delphine Seyrig, A Story

    Babette Mangolte, 2020

    Delphine Seyrig avait projeté de réaliser un film sur Calamity Jane et sur les lettres que celle-ci envoyait à sa fille, dans lesquelles transparaissent sa sensibilité et son regard sur la vie. La lecture de cette correspondance ouvre la voie à une réflexion personnelle sur le féminisme et la maternité.

  • Visages de la victoire (Les)

    Lyèce Boukhitine, 2020

    Ce film est le portrait de la mère du réalisateur et de trois autres femmes d’immigrés, venues du Maghreb et arrivées en France dans les années 50 et 60. Elles, qui n’ont pas choisi leur mari, qui n’ont pas choisi d’immigrer et qui n’ont pas choisi d’avoir beaucoup d’enfants, comment ont-elles tenu ? Comment ont-elles été les exutoires d’hommes souvent frustrés et méprisés, en réussissant pourtant à donner de l’amour ?

  • Sankara n’est pas mort

    Lucie Viver, 2020

    Au Burkina Faso, après l’insurrection populaire d’octobre 2014, Bikontine, un jeune poète, décide de partir à la rencontre de ses concitoyens le long de l’unique voie ferrée du pays. Du Sud au Nord, de villes en villages, d’espoirs en désillusions, il met à l’épreuve son rôle de poète face aux réalités d’une société en pleine transformation et révèle en chemin l’héritage politique toujours vivace d’un ancien président : Thomas Sankara.

  • El Año del Descubrimiento

    Luis López Carrasco, 2020

    En 1992, dix ans après la victoire du parti ouvrier de Felipe Gonzalez, l’Espagne donne l’image d’un pays civilisé, moderne et dynamique. Cependant, dans la ville de Carthagène, située dans le sud-est du pays, émeutes et manifestations s’achèvent par l’incendie de la préfecture régionale à l’aide de cocktails molotov. Cet événement, annoncé dès le début de «  El año del descubrimiento  », constitue le point d’ancrage de discussions filmées de nos jours dans un café. Il y est question de conditions de travail, d’addictions, de pollution, du multiculturalisme espagnol, de la période franquiste, etc.

  • Enfants maudits (Les)

    Cyril Denvers, 2019

    Des lettres écrites au début des années 1900, miraculeusement retrouvées, exhument un fait indigne de la République Française : pendant plus d’un siècle, en plein cœur de Paris des milliers d’enfants ont vécu un calvaire dans les geôles de la Petite Roquette, le pénitencier des enfants aujourd’hui disparu. Ces mots jetés du fond des cellules, témoignent des destins de jeunes détenus, de leurs identités, des maltraitances endurées. Alors que pour l’essentiel, ils étaient innocents. De nos jours de jeunes comédiens se saisissent de leurs écrits pour devenir leurs portes voix, ressusciter leurs âmes, et reconstituer sous forme de fiction documentaire leur vécu carcéral.

  • Cuba, la révolution et le monde

    Mike Gold, Delphine Jaudeau, 2019

    Réalisé par Delphine Jaudeau et Mick Gold Une coproduction Brook Lapping / Temps noir / ARTE France / BBC avec la collaboration de ICI Radio-Canada et ICI RDI, Sky ARTE HD, NRK, SVT, National Geographic et National Geographic Latin America Distribution internationale : ARTE France 2 x 52′ – 2019 Cuba, la révolution et le monde raconte l’incroyable aventure historique et diplomatique qu’a été la Révolution cubaine de son avènement jusqu’à aujourd’hui, de la bouche même de ceux qui l’ont vécue, soutenue ou combattue. Dirigeants, ministres, membres des services de renseignement, diplomates cubains, américains, russes, en dévoilent les coulisses et les négociations secrètes et racontent, à l’occasion du 60e anniversaire de la Révolution cubaine, comment une petite île des Caraïbes n’a eu de cesse de bousculer l’ordre mondial établi.

  • Rwanda, un génocide en héritage

    André Versaille, 2019

    En 1994, le génocide des Tutsi par les extrémistes Hutu a déchiré le Rwanda, laissant derrière lui des traumatismes indélébiles. Aujourd’hui, à l’heure où l’État prône la réconciliation nationale à marche forcée, une nouvelle génération arrive à l’âge adulte. Ils sont fils ou filles de victimes ou de génocidaires, ils partagent les mêmes bancs d’école, et ont grandi dans l’ombre des silences de leurs parents. Ils nous livrent le poids de cet héritage.

  • Roman de la colère (Le)

    Priscilla Pizzato, 2019

    Roman de l’indignation et de la révolte, Les raisins de la colère a fait scandale lors de sa parution en 1939. 80 ans plus tard, les thèmes abordés sont plus que jamais d’actualité : travail, justice, ravage du capitalisme, financiarisation de l’économie, accueil des migrants… Extraits du roman et de films, archives audio et vidéo de Steinbeck, paroles d’historiens, d’économistes et d’écrivains, le film invitera à une analyse d’un livre culte devenu prophétique.

  • Santiago, Italia

    Nanni Moretti, 2019

    Après le coup d’État militaire du général Pinochet de septembre 1973, l’ambassade d’Italie à Santiago (Chili) a accueilli des centaines de demandeurs d’asile. À travers des témoignages, le documentaire de Nanni Moretti raconte cette période durant laquelle de nombreuses vies ont pu être sauvées grâce à quelques diplomates italiens.

  • Algérie, la guerre des appelés

    Thierry De Lestrade, Sylvie Gilman, 2019

    Printemps 1956. Le gouvernement français décide d’envoyer massivement les appelés du contingent en Algérie. Deux millions de jeunes Français traversent ainsi la Méditerranée pour une opération de maintien de l’ordre qui va vite se révéler un effroyable bourbier. Sans expérience, ces tout jeunes hommes sont confrontés à de terribles dilemmes moraux. Leur insouciance va peu à peu se consumer dans une entreprise dont personne ne connaissait le but. Après des décennies de silence, à l’heure du bilan de leur vie, ils libèrent leur parole et se souviennent.

  • Monde normal (Le)

    Hélène Risser, 2019

    Dans ce documentaire, la journaliste Hélène Risser revient dans l’hôpital psychiatrique où travaillaient ses parents, près de Strasbourg. Elle s’interroge sur l’exercice de la contrainte dans les établissements d’aujourd’hui. Enfant, Hélène Risser était gardée par une nounou atypique : une patiente de l’hôpital psychiatrique dans lequel travaillaient ses parents, celui d’Ernstein près de Strasbourg. Devenue adulte et mère à son tour, la journaliste s’interroge sur cette démarche. Dans son documentaire Le monde normal, elle revient sur son enfance, dans les années 1970, entourée de patients et questionne le regard de notre société sur la maladie mentale.

  • Gandhi, de l’homme à l’icône

    Mathilde Damoisel, 2019

    Mohandas Gandhi, icône planétaire, s’est imposé comme l’un des leaders de la non-violence et le symbole de l’indépendance de l’Inde. Quelles ont été les stratégies de Gandhi pour incarner cette lutte  ? Comment a-t-il fait de son propre corps (qu’il n’hésita pas à mettre en scène et en danger au travers de grèves de la faim) et de son image les armes majeures d’une guerre de communication mondiale, en Inde, en Europe et jusqu’aux Etats-Unis  ? Enquête sur ce qui perdure aujourd’hui du mythe Gandhi, ce qu’il continue à inspirer, ses échecs et la façon dont, finalement, il a été trahi.

  • 1919-1920, Après la guerre, l’impossible oubli

    Gabriel le Bomin, 2019

    La France sort meurtrie de la Première Guerre mondiale : des millions de morts et de disparus, des milliers d’invalides et de nombreux villages rayés de la carte. Vient alors le temps de la reconstruction. Comment les Français vont-ils affronter cette délicate sortie de guerre et tenter de gagner la paix  ? Comment la société va-t-elle réintégrer les soldats abîmés par les tranchées  ? Comment l’État va-t-il donner un sens au sacrifice du million et demi d’hommes morts au combat  ? De l’armistice au premier hommage au soldat inconnu, le 11 novembre 1920, ce film tout en archives colorisées raconte la reconstruction d’un pays après le traumatisme de 1914-1918.

  • Charlotte Perriand, pionnière de l’art de vivre

    Stéphane Ghez, 2019

    Femme libre et engagée, elle a dessiné des meubles révolutionnaires devenus aujourd’hui des icônes du design contemporain. De ses combats avec l’avant-garde et Le Corbusier dans les années 1930, à sa découverte du Japon, ce film nous fait entrer dans l’intimité d’une militante de la modernité, d’une pionnière de l’art d’habiter.

  • Monsieur Deligny, vagabond efficace

    Richard Copans, 2019

    La vie de Fernand Deligny, éducateur célèbre, et son désir de cinéma croisent l’accueil d’enfants autistes. Si on le connaît pour deux films Le Moindre Geste et Ce Gamin, là, il n’a cessé durant 40 ans d’articuler ses expériences de vie avec des essais cinématographiques au cours desquels Francois Truffaut sera l’un de ses compagnons de route. De l’hôpital d’Armentières en 1940 au hameau de Graniers, Deligny invente des lieux de vie qui permettent aux enfants et adolescents d’échapper à l’enfermement. Il crée du collectif et du réseau, et invente un atelier permanent de recherche sur ce qui fait l’humain au–delà du langage.

  • Sigmund Freud, un Juif sans Dieu

    David Teboul, 2019

    Sigmund Freud, raconté comme un homme réel… un adolescent amoureux, un père, un touriste, un homme qui, chaque soir passe 3 heures à écrire des lettres. Bien différents de la succession de concepts que l’on présente habituellement.

  • Funérailles d’État

    Sergeï Loznitsa, 2019

    Le cinéaste ukrainien Sergei Loznitsa donne à contempler la nature du totalitarisme avec ce montage fascinant d’archives de l’enterrement de Staline, en 1953.

  • À Mansourah, tu nous as séparés

    Dorothée-Myriam Kellou, 2019

    De retour à Mansourah, son village natal, Malek collecte avec sa fille Dorothée-Myriam une mémoire historique que la plupart des jeunes ignorent. Pendant la guerre d’Algérie, 2,35 millions de personnes ont été déplacées par l’armée française et regroupées dans des camps. Dans le village, fille et père interrogent ce silence.

  • Bartoli, le dessin pour mémoire

    Vincent Marie, 2019

    Dans une lettre adressée à Josep Bartoli, le cinéaste historien Vincent Marie interroge la mémoire des images. Il convoque les témoignages des membres de la famille de l’artiste catalan (sa veuve, son neveu), des historiens (Geneviève Dreyfus-Armand, Antoine De Baecque), d’auteurs (Aurel, Antonio Altarriba)… pour décrypter les dessins et raconter l’épisode tragique de la Retirada.

  • Au garage à Ducos

    Florence d’Arthuys, 2019

    En Nouvelle Calédonie, dans les années 50, tout était à faire, à construire, à créer, à développer. Un pays au bout du monde, perdu au milieu du Pacifique, plein de promesses et de richesses. Les «  bâtisseurs  » sont arrivés en masse et de tous horizons pour contribuer à l’essor et à la modernisation de l’île. C’est avec beaucoup d’émotion et de fierté que certains d’entre eux nous racontent leur histoire.

  • The Wasp and the weather

    Robin Vanbesien, 2019

    L’ancien club des jeunes de Rzoezie avait été fondé dans les années 70 par des jeunes gens d’ascendance marocaine et amazighe à Mechelen, en Belgique : certains d’entre eux écrivaient de la poésie. Auteurs originaux et poètes contemporains discutent ici de ces poèmes, analysant l’écho qu’ils peuvent avoir dans le climat social et politique actuel.

  • Canción sin nombre

    Melina León, 2019

    Pérou, au plus fort de la crise politique des années 1980. Georgina attend son premier enfant. Sans ressources, elle répond à l’annonce d’une clinique qui propose des soins gratuits aux femmes enceintes. Mais après l’accouchement, on refuse de lui dire où est son bébé. Déterminée à retrouver sa fille, elle sollicite l’aide du journaliste Pedro Campos qui accepte de mener l’enquête.

  • Lettre à G - Repenser notre société avec André Gorz

    Charline Guillaume, Julien Tortora, Victor Tortora, Pierre-Jean Perrin, 2019

    Film consacré à André Gorz, l’un des intellectuels les plus stimulants du XXIe siècle. Disciple de Sartre, très influencé par Ivan Illich, il fut tout à la fois philosophe, journaliste engagé, critique économique, penseur de l’autonomie et pionnier de l’écologie politique en France.

  • Heures heureuses (Les)

    Martine Deyres, 2019

    Entre 1939 et 1945, plus de 40 000 internés sont morts dans les hôpitaux psychiatriques français. Un seul lieu échappe à cette hécatombe, l’asile d’un village isolé du centre de la France : Saint-Alban-sur-Limagnole. Soignants, religieuses et malades travaillent durant ces années noires côte-à-côte à la survie de tous pour tous, avec la complicité des villageois. À partir de cette période fondatrice, le film explore la façon dont la lutte contre l’oppresseur allemand se transforme, au fil des années, en lutte contre toute forme d’oppression et d’enfermement.

  • Heimat is a space in time

    Thomas Heise, 2019

    Thomas Heise évoque son histoire familiale au travers les bouleversements de l’Allemagne du XXe siècle. Le film sillonne le paysage allemand pour en restituer son essence intime. Dans le contexte d’un pays autrefois divisé, puis réunifié, la narration de l’histoire de la famille du cinéaste s’apparente à une recherche de références géographiques et topographiques. Toute l’histoire de l’Allemagne est retracée à travers la perspective d’un pays, la RDA, qui n’existe plus. Un essai historique puissant et un tour de force cinématographique unique.

  • Paysage ordinaire

    Damien Monnier, 2019

    Entre 1958 et 2018, l’évolution d’un espace et d’un territoire dans le Morbihan Le documentaire montre des hommes et des femmes revenant sur des lieux qu’ils ont connus. Il nous expose des explications sur les évolutions des technologies qui ont changé les manières de travailler dans le milieu agricole. Il retrace ainsi les évolutions techniques, agricoles et humaines dans le Morbihan.

  • Lunes rousses (Les)

    Tülin Özdemir, 2019

    Tülin Özdemir raconte l’histoire de sa tante Tüncay, arrachée à son village d’Anatolie, à 9 ans pour rejoindre sa sœur en Belgique et s’occuper de ses neveux et nièces. À l’adolescence, un mariage arrangé et une grossesse précoce propulsent brusquement Tüncay dans une vie de femme soumise à une réalité qu’elle n’a pas eu le temps de penser. La violence de cette réalité se heurte à ses rêves et tout implose…

  • Plogoff, mon amour. Mémoire d’une lutte

    Laure Dominique Agniel, 2018

    Plogoff, petit bourg tranquille, situé à quelques jets de dolmens de la pointe du Raz, semblait être le lieu idéal pour offrir aux Bretons leur première centrale nucléaire. C’était sans compter sur la capacité de résistance de la population. Dès l’annonce du projet, en décembre 1974, un petit groupe entre en lutte. Ils créent un Comité de défense de Plogoff…

  • Aventure théâtrale, trente ans de décentralisation (Une)

    Daniel Cling, 2018

    En cette année des 70ans de la décentralisation dramatique, ce film témoigne, par la présence de plusieurs de ses fondateurs, d’un désir quasi forcené d’apporter le spectacle vivant à ceux qui en étaient éloignés, exclus. Portée par des comédiennes et des comédiens, des metteurs en scène, des techniciens, des auteurs, du public, des élus, la décentralisation théâtrale fut pionnière et plurielle, vivante et populaire. En allant à la rencontre de ceux qui ont consacré une partie de leur vie à la faire exister, le film raconte les trente premières années de cette histoire unique.

  • Grève des mineurs de 1963, merci papa !

    Rémi Bénichou, 2018

    Pendant l’hiver 1963, les mineurs de charbon français mènent la plus grande grève nationale de leur histoire. Les actions de solidarité se multiplient pour aider les « gueules noires », qui réclament une augmentation de salaire, une 4e semaine de congés payés et 40 heures de travail au lieu de 48. A la troisième semaine du conflit, les dons ne suffisent plus à soutenir les 180 000 familles de mineurs en grève. Pour mettre leurs enfants à l’abri des privations, les Français répondent massivement à l’appel des organisations laïques ou religieuses : pendant les vacances de Pâques, 23 000 enfants sont accueillis dans des familles inconnues. Cinq d’entre eux racontent cette épopée.

  • ONU : la bataille de De Gaulle, 1944-1945

    Philippe Saada, 2018

    Ce documentaire revient sur la lutte diplomatique, serrée, intense et difficile que le général de Gaulle, alors chef du gouvernement provisoire, appuyé par ses diplomates et un certain nombre de personnalités, a conduite pour obtenir que la France obtienne un siège de représentant permanent au conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies.

  • Rwanda : portraits du pardon

    Joel Karekezi, 2018

    Vingt-cinq après le génocide, le concept de «  pardon  » reste au centre de la politique de réunification du Rwanda. Les génocidaires hutu doivent l’obtenir de leurs victimes tutsi en échange de leur grâce ou d’une remise de peine. Un processus que le réalisateur rwandais Joël Karekezi, lui-même rescapé, raconte dans ce documentaire.

  • Liu Xiaobo, l’homme qui a défié Pékin

    Pierre Haski, 2018

    L’auteur et Prix Nobel Liu Xiaobo est plus connu pour sa chaise vide à Stockholm lors de la remise de son Nobel de littérature en 2010 que pour ses écrits engagés et poétiques qui lui ont valu un emprisonnement de près de 15 ans. Pierre Haski nous présente cet écrivain qui a été l’un des acteurs majeurs de la révolution de Tienanmen et de la liberté alors revendiquée par une jeunesse chinoise très vite muselée. A travers le portrait d’un homme se dessine la Chine d’aujourd’hui, avec ses contradictions et son émancipation contenue.

  • Cuba, un aller et un retour

    Frédéric Compain, 2018

    En 1959, la Caravane de la liberté commandée par Fidel Castro traversait Cuba sur 1000 kilomètres et achevait de renverser le régime du Général Batista. 57 ans plus tard les cendres du Comandante ont refait le parcours en sens inverse. Près de deux ans après sa mort, nous reprenons ce même périple à la rencontre de Cubains qui racontent l’épopée, le travail de deuil, les espoirs, les frustrations et les profondes mutations de l’île et de ses habitants. Un aller-retour La Havane-Santiago. Un va-et-vient entre passé et présent.

  • Bobby Kennedy, le rêve brisé de l’Amérique

    Patrick Jeudy, 2018

    Ce documentaire débute le jour de l’assassinat du Président Kennedy, pour s’achever près de cinq ans plus tard, le soir de la mort de son frère Bobby, à l’Hôtel Ambassador. Il revient sur ces quatre années pendant lesquelles Bobby Kennedy va voler de ses propres ailes en politique, et qui vont laisser une marque indélébile dans la politique américaine, faite à la fois d’espoir et d’une amère désillusion. Retour sur la quête utopique, naïve sans doute mais profondément engagée, du frère cadet de JFK, qui finit lui aussi par en mourir, assassiné à ton tour. Des images d’archives inédites brossent le portrait unique de Bobby Kennedy.

  • Maurice Papon, les leçons d’un procès

    Stéphane Bihan, 2018

    En 1998 s’ouvrait à Bordeaux un procès exceptionnel. Celui de Maurice Papon, ancien haut fonctionnaire de Vichy et ancien ministre de la Vème République, accusé de complicité de crime contre l’humanité.

  • BlacKkKlansman : J’ai infiltré le Ku Klux Klan

    Spike Lee, 2018

    Ce biopic s’inspire d’une histoire vraie d’infiltration policière du Ku Klux Klan effectuée par Ron Stallworth, qui a consigné le récit de cette aventure en 2014 dans le livre Black Klansman.

  • Centrale, une histoire de l’anticommunisme ? (La)

    Bertrand Delais, 2018

    Au sortir de la guerre, Georges Albertini, ancien secrétaire général d’un des principaux partis collaborationnistes, fonde, grâce à l’appui financier de quelques amis hauts placés, une revue consacrée à l’étude du communisme. Celle-ci va devenir la couverture d’une intense activité de propagande anticommuniste. La «  Centrale  », mélange d’officine patronale et d’agence de renseignement, va mener une lutte sans relâche à l’encontre du PCF, et prendre du galon jusqu’à atteindre la sphère d’influence des hommes politiques les plus hauts placés de la Vème République.

  • Cannes 1939, le Festival n’aura pas lieu

    Julien Ouguergouz, 2018

    Initialement prévue du 1er au 20 septembre 1939, pour contrer les dérives totalitaires de la Mostra de Venise, la première édition du Festival de Cannes est brusquement annulée, suite à l’invasion de la Pologne par les troupes allemandes. C’est sur ce «  non-événement  » que revient ce documentaire.

  • Enfants de Denouval (Les)

    Sylvia Aubertin, 2018

    À l’issue la dernière guerre mondiale, de nombreux enfants juifs, filles et fils de déportés, ont été accueillis dans des Maisons d’enfants mises en place par la Commission Centrale de l’Enfance. Le Manoir de Denouval, à Andrésy, fut l’une de ces Maisons d’enfants. Le film révèle cette extraordinaire expérience de vie.

  • Amour rêvé (Un)

    Arthur Gillet, 2018

    Enfant, Arthur est fasciné par l’histoire d’amour idyllique de ses grands-parents : une belle Congolaise mariée à un colon belge. Mais peu de temps après le décès de sa grand-mère, le jeune réalisateur découvre des archives familiales qui bousculent ses souvenirs d’enfance.

  • Tombeaux sans noms

    Rithy Panh, 2018

    Dans ce documentaire, le cinéaste franco-cambodgien Rithy Panh évoque la force et la douleur de l’exil, entre rupture, bannissement et renaissance, des films mélancoliques, d’une profonde humanité.

  • Je vois rouge

    Bojina Panayotova, 2018

    Après 25 ans passés en France, Bojina retourne en Bulgarie, une question en tête : et si sa famille avait collaboré avec la police politique du régime communiste  ? Elle engage alors ses parents dans une enquête périlleuse. Elle doit découvrir la vérité, coûte que coûte.

  • Harry Gruyaert, photographe

    Gerrit Messiaen, 2018

    Un documentaire sur le photographe belge Harry Gruyaert, pionnier de la photographie couleur.

  • Yukiko

    Young Sun Noh, 2018

    Pendant que le Japon occupait la Corée, une femme japonaise s’est rendue à Séoul, pour rejoindre son amant coréen. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, elle a mis au monde une fille, à Pyongyang, puis elle a dû fuir. Elle est rentrée au Japon, seule. Je rêve de cette femme, cette étrangère, ma grand-mère inconnue disparue sur l’île d’Okinawa, sans nom, sans visage, isolée entre deux pays, à la fois proches et lointains. Je rêve de ma mère, seule sur une île sud-coréenne, si loin de moi aussi.

  • Miséricorde de la jungle (La)

    Joel Karekezi, 2018

    1998, région du Kivu, à la frontière entre le Congo et le Rwanda. Alors que la deuxième guerre du Congo fait rage, le sergent Xavier, héros de guerre rwandais, et le jeune soldat Faustin perdent la trace de leur bataillon. Ils se retrouvent alors isolés et sans ressources pour faire face à la jungle la plus vaste, la plus dense, et la plus hostile du continent. Éprouvés par la faim, la soif et la maladie, ils devront faire face à leurs propres tourments, et à ceux d’un territoire ravagé par la violence.

  • On nous appelait Beurettes

    Bouchera Azzouz, 2018

    On nous appelait Beurettes est un portrait de la première génération de femmes d’origine maghrébine nées en France après la guerre d’Algérie. À travers les témoignages de Mina, de Aourdia, de Dalila et celui de la réalisatrice elle-même, le film retrace l’histoire méconnue de ces femmes qui ont été les premières à affronter la question de la double identité, et, comme femmes, à trouver les chemins de leur émancipation entre les traditions familiales et les préjugés de la société d’accueil. Thématique

  • France de l’entre-deux-guerres (La)

    Romain Icard, 2018

    1919. Après quatre ans de voyage au bout de l’enfer, les Français revivent. Ils sont nos ancêtres, nos grands-parents, nos parents, tous unis par un même soulagement, un même espoir. Les familles se retrouvent, les femmes s’affranchissent, le pays se reconstruit et s’urbanise. Tous pénètrent dans le XXe siècle avec confiance et rêvent d’une paix éternelle. Personne ne se doute que les Années folles ne seront qu’une parenthèse enchantée, de courte durée.

  • Hôpital à fleur de peau (L’)

    Cyril Denvers, Pierre Duyckaerts, 2018

    L’hôpital flambant neuf de Gonesse dans le Val-d’Oise compte 2 500 salariés. Il est, comme la plupart des institutions de santé publique en France, au bord du gouffre financier. Son personnel arrive au point de rupture.

  • La Vème République, au cœur du pouvoir

    Gabriel le Bomin, 2018

    La Ve République a soixante ans. Soixante années marquées par des batailles politiques, des conflits sociaux, des interventions militaires et des vagues de terrorisme. Du général de Gaulle à Emmanuel Macron, les huit présidents ont affronté des crises similaires. Chacun y a fait face dans son style, mais avec la même Constitution. Comment ont-ils usé des pouvoirs à leur disposition  ? Anciens présidents et Premiers ministres racontent pour la première fois comment ces crises se vivent «  au cœur du pouvoir  ».

  • André Dang, un combat calédonien

    Jean-Michel Rodrigo, 2018

    Un portrait d’André Dang, homme d’affaires proche des indépendantistes kanak, qui dirige l’une de plus grandes mines de nickel de Nouvelle-Calédonie.

  • Simone et André Schwarz-Bart, la mémoire en partage

    Camille Clavel, 2018

    Le nom de Simone Schwarz-Bart est pour toujours lié à celui de son mari, André Schwarz-Bart, lauréat en 1959 du prix Goncourt pour son roman Le dernier des Justes. Leur histoire est celle de la rencontre improbable entre le monde juif et le monde antillais. Ensemble, ils ont bâti une œuvre, tantôt à ­quatre mains, tantôt à deux. Assise dans la­ lumineuse maison antillaise qui fut la leur, Simone Schwarz-Bart fait le ­portrait de son mari, raconte leurs liens, les ­résonnances viscérales de ­leurs histoires, fait entendre leurs textes. La ­musique qui l’accompagne tout au long du ­film a été composée par leur fils, le saxophoniste Jacques Schwarz-Bart.

  • Révoltés (Les)

    Jacques Kébadian, Michel Andrieu, 2018

    Michel Andrieu et Jacques Kebadian nous plongent au cœur des évènements de Mai 68. A travers un film d’aujourd’hui, ils nous font revivre la colère des ouvriers, des étudiants et des jeunes opposés à la morale et au pouvoir en place.

  • Fahavalo, Madagascar, 1947

    Marie-Clémence Paes, 2018

    À Madagascar en 1947, les rebelles insurgés contre le système colonial sont appelés fahavalo, « ennemis » de la France. Les derniers témoins évoquent leurs longs mois de résistance dans la forêt, armés seulement de sagaies et de talismans.

  • Ma mamie fait de la résistance

    Hélène Amétis, 2018

    Née dans une famille de militants communistes, Colette Guyomarch avait 18 ans lorsque la Seconde Guerre mondiale s’est déclarée. Elle s’est alors engagée dans la Résistance sans se poser de questions. Elle a plus de 90 ans lorsque sa petite-fille lui demande de raconter ses souvenirs.

  • Je suis Martin Luther King

    Michael Hamilton, John Barbisan, 2018

    Ce film revient sur le destin du leader de la lutte pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis, tué il y a tout juste cinquante ans.

  • Vietnam

    Ken Burns, Lynn Novick, 2017

    À travers les destins de soldats vietnamiens, américains, de leurs proches, et des récits politiques et militaires, Ken Burns propose une vision globale et renouvelée de ce conflit dévastateur. Son film retrace aussi une époque – la fin du colonialisme et l’émergence de nouvelles formes de contestation –, sans oublier d’évoquer la musique qui a accompagné ces trois décennies noires. Une série événement sur la «  sale guerre  ».

  • Naissance d’une nation, naissance d’une contestation

    Bestor Cram, 2017

    Le long-métrage de DW Griffith, « Naissance d’une nation », a ouvert la voie à des techniques qui ont transformé le cinéma américain  ; il est aussi le premier film de propagande anti-Noirs. Ce documentaire le replace dans son contexte historique du début du siècle dernier et en décrypte les effets dévastateurs.

  • Albatros, les Russes blancs à Paris

    Alexandre Moix, 2017

    En février 1920, des professionnels du cinéma russes fidèles à l’aristocratie fuient leur pays et se réfugient à Montreuil pour y prendre un nouveau départ.

  • Épopée des gueules noires (L’)

    Fabien Béziat, Hugues Nancy, 2017

    La France a depuis 2004 définitivement tourné le dos à l’extraction de la houille. Jugée peu rentable et trop polluante, elle a été remplacée par le pétrole, le nucléaire et les énergies renouvelables. Pourtant, cet or noir a énormément compté dans l’histoire industrielle française. Pour parvenir à fournir les millions de tonnes de charbon nécessaires à l’essor économique et industriel des entreprises françaises, des centaines de milliers de mineurs ont bravé pendant près de deux siècles le danger, la peur, le noir, la chaleur, les coups de grisou et la silicose.

  • Demons in paradise

    Jude Ratnam, 2017

    Sri Lanka, 1983. Jude Ratman a cinq ans. Il fuit à bord d’un train rouge les massacres perpétrés contre les Tamouls par le gouvernement pro-cinghalais de Sri Lanka. Aujourd’hui, réalisateur, Jude parcourt à nouveau son pays du sud au nord.

  • Remnants (The)

    Riccardo Russo, Paolo Barberi, 2017

    Entre 1964 et 1973, pendant la guerre du Vietnam, l’armée de l’air américaine a largué plus de deux millions de tonnes de bombes sur le Laos au cours de 580 000 missions, en faisant le pays le plus lourdement bombardé de l’histoire, alors qu’il n’a officiellement pris part à aucune guerre. Quarante ans plus tard la vie des gens reste marquée par l’omniprésence de ces restes de guerre, que l’on retrouve dans les champs cultivés, dans les villages et même dans les villes.

  • Quatre sœurs (Les)

    Claude Lanzmann, 2017

    Les récits de survie de quatre femmes réchappées de la destruction nazie. Paula Biren, Ruth Elias, Ada Lichtman, Hanna Marton, quatre noms et prénoms de femmes juives, témoins et survivantes de la plus folle et de la plus impitoyable barbarie, et qui, pour cette seule raison, mais beaucoup d’autres encore, méritent d’être inscrites à tout jamais dans la mémoire des hommes. Ce qu’elles ont en commun, outre l’horreur spécifique dont chacune a été l’objet, c’est l’intelligence, une intelligence tranchante, aigüe, charnelle, qui récuse tous les faux-semblants, les mauvaises raisons, en un mot l’idéalisme. Filmées par Claude Lanzmann pendant la préparation de ce qui deviendra Shoah, chacune de ces quatre femmes extraordinaires méritait un film en soi, prenant la mesure de leur trempe exceptionnelle, et révélant par leur récit saisissant quatre chapitres mal connus de l’extermination.

  • Envers d’une histoire (L’)

    Mila Turajlic, 2017

    Une porte condamnée dans un appartement de Belgrade révèle l’histoire d’une famille et d’un pays dans la tourmente. Tandis que la réalisatrice entame une conversation avec sa mère, le portrait intime cède la place à son parcours de révolutionnaire, à son combat contre les fantômes qui hantent la Serbie, dix ans après la révolution démocratique et la chute de Slobodan Milošević.

  • Au nom du père, du fils et des esprits

    Dorothée Tromparent, Emmanuel Desbouiges, 2017

    Un an après les Accords de Matignon, Jean-Marie Tjibaou était assassiné à Ouvéa. Vingt-neuf ans après ce drame, Emmanuel Tjibaou, l’un de ses fils, réinterroge le passé, son passé. Hanté par la mort de son père, il explore les archives, interroge ceux qui l’ont côtoyé et dévoile une part de ses souvenirs d’enfance.

  • Résistantes - Tes cheveux démélés cachent une guerre de sept ans

    Fatima Sissani, 2017

    Eveline, Zoulikha, Alice. C’est le regard croisé de trois femmes engagées au côté du FLN sur la colonisation et la guerre d’indépendance algérienne. Elles connaîtront la clandestinité, la prison, la torture, l’hôpital psychiatrique. C’est au crépuscule de leur vie qu’elles choisissent de témoigner, après des décennies de silence.

  • Figures de l’ombre (Les)

    Theodore Melfi, 2017

    Le destin extraordinaire des trois scientifiques afro-américaines qui ont permis aux Etats-Unis de prendre la tête de la conquête spatiale, grâce à la mise en orbite de l’astronaute John Glenn. Maintenues dans l’ombre de leurs collègues masculins et dans celle d’un pays en proie à de profondes inégalités, leur histoire longtemps restée méconnue est enfin portée à l’écran.

  • Telenovela errante (La)

    Raúl Ruiz, Valeria Sarmiento, 2017

    La Telenovela errante livre un commentaire satirique acerbe sur la situation politique, économique et sociale du Chili qui se glisse dans des fictions imbriquées jouant sur les conventions, les clichés et une imagerie kitsch.

  • Mort se mérite (La)

    Nicolas Drolc, 2017

    Ce documentaire dresse un portrait intime de Serge Livrozet, figure de la contre-culture française des années 70, ancien plombier, ancien perceur de coffres forts, fondateur avec Michel Foucault du Comité d’Action des Prisonniers, écrivain autodidacte et militant anarchiste.

  • Chanson politique de Colette Magny (La)

    Yves-Marie Mahé, 2017

    Colette Magny a, très tôt, refusé la carrière dans le show-business que sa voix lui offrait. Elle choisit l’engagement politique et la recherche musicale. Blues, free jazz, collage, anti-poésie, voix parlée, chanson-enquête, musique contemporaine…

  • Mémoire de missionnaires

    Delphine Wil, 2017

    Ce documentaire raconte la colonisation belge au Congo sous un angle inédit, celui de l’évangélisation.

  • Camille Senon, la dame du pays rouge

    François Perlier, 2017

    À l’âge de vingt ans, Camille Senon échappe miraculeusement au massacre d’Oradour sur Glane. Plus tard, elle s’engage dans la lutte sociale avec la CGT et devient une responsable syndicale importante, une porteuse de mémoire et une féministe intransigeante. Alors qu’elle mène ses derniers combats, le réalisateur la suit pas à pas retraçant son parcours de luttes politiques et intimes, et offre une réflexion pleine d’enseignements sur la notion d’engagement.

  • Retour en Algérie

    Emmanuel Audrain, 2017

    La Guerre d’Algérie – dont ils n’ont pu parler – a bouleversé leur jeunesse. À 65 ans, quand ils ont eu la possibilité de toucher leur «  retraite du combattant  », Rémi, Georges, Stanislas, Gilles et les autres… ont choisi de ne pas garder cet argent pour eux-mêmes. «  Cet argent, nous le collectons et le reversons, pour des projets solidaires… En Algérie.  ». Ils sont aujourd’hui plusieurs dizaines à les suivre. Eux, qui s’étaient tus si longtemps, voilà qu’ils parlent…

  • Trieste, Yugoslavia

    Alessio Bozzer, 2017

    Durant la moitié des années 50, «  Piazza Ponterosso  », dans le centre de Trieste, devient une destination de shopping légendaire et favorite pour les citoyens de Yougoslavie. Durant les années 70 et 80, un objet convoité symbolise cette légende : le «  cowboika  » (blue-jeans)…

  • Chaque mur est une porte

    Elitza Gueorguieva, 2017

    Puisant dans les VHS des émissions de sa mère à la télévision nationale bulgare, la réalisatrice livre une chronique à la fois pop et profonde de la révolution – peut-être trop – douce de 1989.

  • Burning out. Dans le ventre de l’hôpital

    Jérôme Le Maire, 2016

    Quatorze salles et plus de 80 opérations par jour. C’est à l’hôpital Saint-Louis, l’un des plus grands établissements de santé de Paris, que le réalisateur a posé sa caméra. Après deux ans passés dans les couloirs et dans le bloc opératoire, il signe un documentaire qui dénonce les conditions de travail souvent extrêmes des soignants.

  • Justice pour Martin Luther King, à la poursuite de James Earl Ray

    Michael de Carlo, 2016

    4 avril 1968, le pasteur Martin Luther King est assassiné à Memphis. Alors qu’il avait reçu le prix Nobel de la paix pour son combat pour la défense des droits de l’homme, sa mort marque et bouleverse profondément la société américaine. Découvrez la traque et la chasse à l’homme menée par le FBI pour trouver James Earl Ray, son meurtrier.

  • Garçons Ramponeau (Les)

    Patrice Spadoni, 2016

    Ce documentaire nous fait partager lʼhistoire dʼune amitié qui lie depuis plus de 70 ans trois anciens enfants du quartier populaire de Belleville, à Paris, tous trois élèves dans la même école, rue Ramponeau. Le film alterne entretiens, scènes tournées dans les lieux du passé, et une riche illustration cinématographique et photographique.

  • Vie contre l’oubli (Une)

    Kita Bauchet, 2016

    André Dartevelle, journaliste et réalisateur belge, a construit pendant plus de 40 ans une œuvre «  en résistance  », donnant inlassablement la parole aux opprimés. Témoin des conflits du monde, attaché aux questions de société en Belgique et plus généralement au travail de mémoire, il aura mis en lumière les grands combats sociaux et politiques de son temps. À travers son témoignage et celui de ses collaborateurs, il revient avec force sur les moments clés de notre histoire contemporaine.

  • Colonies fascistes

    Loredana Bianconi, 2016

    Des années 1930 à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’aventure coloniale de l’Italie fasciste racontée par ceux qui l’ont vécue. Un documentaire intimiste et émouvant.

  • Choix imposible (Le)

    Patrick Séraudie, 2016

    Portrait de la communauté portugaise du bassin de Brive, ce documentaire s’attache à saisir la variété et la complexité des situations, de la première génération arrivée en France pendant les trente glorieuses jusqu’à ses descendants, elle aussi tiraillée entre deux pays.

  • El Patio

    Elvira Diaz, 2016

    Le Cimetière Général de Santiago du Chili est un immense jardin fleuri, où les fossoyeurs ont appris à cohabiter paisiblement avec la mort. Pourtant, les blessures de 1973 sont encore ouvertes. Sous la terre, de nombreux «  N.N.  » (anonymes), victimes de la répression de Pinochet, reposent encore en secret, ensevelis clandestinement par les fossoyeurs réquisitionnés. Pendant 40 ans, ces derniers ont gardé leurs souvenirs tourmentés pour eux-mêmes. Mais aujourd’hui, au crépuscule de leur vie, ils ont choisi de partager leur histoire.

  • Là où poussent les coquelicots

    Vincent Marie, 2016

    D’où viennent les images de la Première Guerre mondiale qui hantent notre imaginaire ? Voir la Grande Guerre, ne plus se contenter de la raconter, mais la montrer et l’incarner : voilà ce que propose aujourd’hui la bande dessinée. En interrogeant l’archive et l’histoire, les auteurs présents dans ce film dialoguent avec la profondeur du temps.

  • I am not your Negro

    Raoul Peck, 2016

    À travers les propos et les écrits de l’écrivain noir américain James Baldwin, Raoul Peck propose un film qui revisite les luttes sociales et politiques des Afro-Américains au cours de ces dernières décennies. Une réflexion intime sur la société américaine, en écho à la réalité française. Les mots de James Baldwin sont lus par JoeyStarr dans la version française et par Samuel L. Jackson dans la version américaine.

  • Assignés à résistance

    Dominique Albaret, Peuple et Culture Corrèze, 2016

    Film d’entretiens avec d’anciens résistants du plateau des étangs (situé à l’est de Tulle).

  • Sociale (La)

    Gilles Perret, 2016

    Il y a 70 ans, les ordonnances promulguant les champs d’application de la sécurité sociale étaient votées par le Gouvernement provisoire de la République. Le principal bâtisseur de cet édifice des plus humaniste qui soit se nommait Ambroise Croizat. La Sociale dresse en parallèle le portrait d’un homme, l’histoire d’une longue lutte vers la dignité et le portrait d’une institution incarnée par ses acteurs du quotidien.

  • Picasso, naissance de l’icône

    Hopi Lebel, 2015

    Centré sur la figure publique de Picasso, ce documentaire raconte comment Picasso participa à l’écriture de sa propre légende jusqu’à y englober sa vie privée, l’homme et l’artiste ne faisant plus qu’un. Génie, artiste engage et précurseur, inventeur de l’art moderne, séducteur, patriarche : l’image de Pablo Picasso n’a cessé d’évoluer depuis son arrivée à Paris au début du XXe siècle.

  • Entre Deux Mai – 1968-1981 les artistes et la politique

    Philippe Pouchain, Yves Riou, 2015

    Le bouillonnement artistique de l’après-68 : des aspirations libertaires à l’avènement de la politique-spectacle, retour sur deux décennies qui ont fait bouger la société française.

  • Rue des sœurs noires

    Aïcha Thiam, 2015

    Une enquête à Anvers sur l’histoire familiale de négociants en diamants mène une jeune réalisatrice sénégalaise à des questionnements sur les migrations d’aujourd’hui.

  • Jeunesse allemande (Une)

    Jean-Gabriel Périot, 2015

    La Fraction Armée Rouge (RAF), organisation terroriste d’extrême gauche, également surnommée «  la bande à Baader  » ou «  groupe Baader-Meinhof  », opère en Allemagne dans les années 70. Ses membres, qui croient en la force de l’image, expriment pourtant d’abord leur militantisme dans des actions artistiques, médiatiques et cinématographiques. Mais devant l’échec de leur portée, ils se radicalisent dans une lutte armée, jusqu’à commettre des attentats meurtriers qui contribueront au climat de violence sociale et politique durant «  les années de plomb  ».

  • Sous le nuage d’Hiroshima

    Bertrand Collard, 2015

    Le 6 août 1945, à 8 h 15, un éclair lumineux embrase le ciel d’Hiroshima. Une gigantesque colonne de fumée s’élève au-dessus de la ville. La première bombe nucléaire de l’Histoire vient d’être larguée sur la plus grande métropole de l’ouest du Japon. Ce documentaire inédit montre cette tragédie de l’intérieur en s’appuyant sur des photos prises ce jour-là.

  • Roland Barthes - 1915-1980 : le théâtre du langage

    Thierry Thomas, 2015

    Grâce à de nombreuses archives, la romancière et essayiste Chantal Thomas et son frère Thierry Thomas tracent un portrait éminemment sensible de l’auteur de Mythologies.

  • Chemins arides (Les)

    Arnaud Khayadjanian, 2015

    Les chemins arides, c’est l’histoire d’une marche à travers l’Anatolie. Arnaud Khayadjanian entame un périple en Turquie, sur la terre de ses ancêtres, rescapés du génocide arménien. À partir d’un tableau, de ses rencontres et de témoignages familiaux, il explore la situation méconnue des Justes, ces anonymes qui ont sauvé des vies en 1915.

  • Montagne magique (La)

    Anca Damian, 2015

    Polonais réfugié à Paris dans les années 60, la vie aventureuse de Adam Jacek Winkler prend un tournant radical dans les années 80. Se rêvant chevalier du 20ème siècle, Jacek quitte la France pour combattre les soviétiques aux côtés du commandant Massoud en Afghanistan.

  • Impression d’une guerre (L’)

    Camilo Restrepo, 2015

    La Colombie est confrontée depuis plus de 70 ans à un conflit armé interne, dont les contours ont, au fil des ans, largement perdu de leur netteté. La violence et la barbarie ont fini par imprégner tous les aspects de la vie quotidienne, laissant dans les rues ses traces ténues. «  L’impression d’une guerre  » donne à voir quelques une de ces marques, volontaires ou accidentelles, ostensibles, fugaces ou dissimulées. Souvent signes de lutte contre l’oubli, l’indifférence et l’impunité.

  • No news from home

    Patrick Zocco, 2015

    Dans une mer tumultueuse, No News from Home dévoile un Manhattan post 11 septembre et entre en résonance avec le dernier plan du film de Chantal Akerman News from Home, filmé lui en 1977. La confrontation entre la radicalité de la composition sonore et l’image hypnotique d’un New York mutilé, suscite un climat anxiogène.

  • Little Bob, Rockin’ Class Hero

    Gilbert Carsoux, Laurent Jézéquel, 2015

    Un rockumentaire sur Little Bob, héros populaire et rocker mythique. Il y a 50 ans Roberto Piazza, ouvrier immigré italien, commençait à jouer du rock en France… Aujourd’hui il est toujours là, devenu un mythe vivant. I

  • Trêve

    Myriam El Hajj, 2015

    Riad et ses amis, anciens combattants de la guerre civile, ne vivent plus qu’à travers la passion des fusils et des parties de chasse. En faisant leur portrait, Myriam El Hajj tente de remonter aux origines de la violence. Pour comprendre comment sa génération pourra sortir du cercle vicieux de la guerre.

  • Festins imaginaires

    Anne Georget, 2015

    Festins imaginaires part à la quête de documents inouïs : des carnets de recettes de cuisine rédigés dans les camps nazis, au Goulag et dans les camps japonais pendant la Deuxième Guerre mondiale. Rapportés des quatre coins du monde, ils sont soumis à la réflexion de philosophes, d’historiens, de psychanalystes, de neurologues. En quoi l’écriture de ces recettes a-t-elle pu constituer, à la lettre, une nourriture pour la chair et pour l’âme  ?

  • Supplication (La)

    Pol Cruchten, 2015

    Ce film ne parle pas de Tchernobyl, mais du monde de Tchernobyl dont nous ne connaissons presque rien. Des témoignages subsistent : des scientifiques, des enseignants, des journaliste, des couples, des enfants,… Ils évoquent ce que furent leur quotidien, et puis la catastrophe.

  • Event (The)

    Sergeï Loznitsa, 2015

    En août 1991, le putsch raté de la ligne dure du parti communiste contre Gorbatchev précipite la chute de l’URSS. De cet ébranlement fatal du régime soviétique, Sergei Loznitsa se fait le chroniqueur inactuel dans une puissante fresque en found footage. «  L’événement  » qui détermine le titre de son film désigne deux choses : d’une part, le fait historique, sa trace dans la mémoire collective et le récit national russes  ; d’autre part, le travail de re-montage d’images d’archives qui confère à ces actualités d’alors une saisissante lecture du présent.

  • Histoire de fou (Une)

    Robert Guédiguian, 2015

    Robert Guédiguian croise les conséquences du génocide arménien sur la vie d’une famille déracinée en France et le parcours d’un homme victime d’un attentat de l’Armée de Libération de l’Arménie qui va chercher à comprendre avant de juger.

  • Arbre (L’)

    Hakob Melkonyan, 2015

    Hakob Melkonyan évoque l’histoire de sa grand-mère, Azniv Martirosyan, seule survivante de sa famille du génocide arménien, en 1915. Le film est centré sur l’histoire et le point de vue des enfants, dont elle fut l’une des rares rescapées. Paroles et archives présentent la manière dont les autorités turques ont planifié le massacre d’un million et demi d’Arméniens, dont 300 000 enfants.

  • Jeunesse parisienne en résistance (Une)

    Mourad Laffitte, Laurence Karsznia, 2015

    Ce documentaire aborde l’espoir et la détermination de toute une jeunesse parisienne avide de faire vivre les valeurs humaines au-delà de toute barbarie  ; le parcours «  héroïque  » de ces jeunes, souvent étrangers, entrés en résistance dans les FTP-MOI et dont beaucoup connurent le sort tragique des arrestations, de la torture, des exécutions ou de la déportation.

  • Howard Zinn - Une histoire populaire américaine. Premier volet : Du pain et des roses

    Olivier Azam, Daniel Mermet, 2015

    Tant que les lapins n’ont pas d’historiens, l’histoire est racontée par les chasseurs. Du pain et des roses est le premier long métrage d’une trilogie qui va parcourir l’histoire populaire des États-Unis de Christophe Colomb à nos jours, à travers l’histoire personnelle extraordinaire de Howard Zinn, historien des lapins…

  • Grand Budapest Hotel (The)

    Wes Anderson, 2014

    Pendant l’entre-deux guerres, le légendaire concierge d’un grand hôtel et son jeune protégé se retrouvent impliqués dans une histoire mêlant le vol d’un tableau de la Renaissance, la bataille pour une énorme fortune familiale, et le lent puis soudain bouleversement qui transforme l’Europe en cette première moitié de XXème siècle.

  • Familles en guerre

    Suzanne Chupin, 2014

    Au début du XXème siècle, la famille française semble «  figée  » dans une époque en noir et blanc, aussi mystérieuse et muette que le nom des combattants gravés dans la pierre des monuments. La première guerre mondiale va modifier les équilibres et laisser son empreinte durablement dans les familles. À travers trois récits, des fragments de vie qui nous autorisent une entrée précieuse dans l’intime tout en irriguant l’histoire collective, ce film rend compte des bouleversements qu’a provoqués cette guerre au sein de la structure familiale.

  • Concerning violence

    Göran Olsson, 2014

    Au travers des textes de Franz Fanon, ce documentaire met en image des archives de plusieurs entretiens, retraçant ainsi l’histoire des peuples africains et de leurs luttes pour la liberté et l’indépendance. La modernité du parti pris esthétique de Concerning Violence offre au public une nouvelle analyse des mécanismes du colonialisme, permettant ainsi une autre lecture des origines des conflits actuels.

  • Or rouge (L’)

    Philippe Baron, 2014

    Juin 1944. Les armées alliées débarquent en Normandie. Dans leurs soutes et leurs frigos, des dizaines de milliers de litres de sang humain. Pour la première fois de l’histoire, une extraordinaire chaîne logistique permet à des centaines de milliers de dons de sang effectués à New York et Londres d’être transfusés une semaine plus tard à des soldats sur des plages normandes. En partant de cet épisode méconnu du Débarquement, ce film propose un éclairage original sur un aspect des conflits de la première moitié du 20e siècle : les enjeux du sang et de la transfusion sanguine.

  • Cette guerre et nous

    Béatrice Dubell, 2014

    Au printemps 2012, cinquante ans après la signature des accords d’Evian, une exposition sur les engagements d’avocats lyonnais met en lumière des pages oubliées de la guerre de libération algérienne qui se sont jouées dans l’Hexagone. Des visiteurs d’âges divers s’expriment longuement et avec émotion, traduisant des mémoires antagonistes de la période : appelés, descendants de l’immigration algérienne, rapatriés, harkis ou désignés comme tels, leurs familles… La diversité de leurs récits compose une vue d’ensemble, reflétant l’état actuel des mémoires et des représentations de cette guerre.

  • Après le brouillard

    Luis Ortas, 2014

    Une histoire de résilience… Celle de Siegfried Meir, déporté enfant à Auschwitz, où il perd la trace de son père et assiste à la mort de sa mère. Un républicain espagnol le prend sous son aile et, à la Libération, lui permet de se reconstruire de multiples vies. Animé d’une rage de vivre étonnante, il devient à Paris un chanteur à succès proche de Georges Moustaki. Mais il sera dépassé par la vogue des yé-yé, et on le retrouvera roi de la nuit à Ibiza, styliste de renom, restaurateur, sculpteur, avant qu’il perde tout.

  • Gran vuelo (El)

    Carolina Astudillo Muñoz, 2014

    Aux premiers temps de la dictature franquiste, Clara Pueyo Jornet, fervente militante du parti communiste, s’évade de la prison barcelonaise des Corts par l’entrée principale. Dès lors, elle disparaît sans laisser de trace, cherchant à échapper à la rigidité de son parti…

  • Drôle de guerre d’Alan Turing (La)

    Denis van Waerebeke, 2014

    1945 : 2 ans de guerre et quelques millions de morts évités grâce à un seul homme… Alan Turing. Mathématicien, héros longtemps oublié, ce pionnier a abordé avec succès des domaines aussi variés que la logique, le cryptage, la biologie. C’est son histoire qui nous est contée dans ce documentaire.

  • Rien n’oblige à répéter l’histoire

    Stéphane Gérard, 2014

    Les émeutes de Stonewall, symbole de la libération homosexuelle, ont eu lieu dans le New York de 1969. En 2012, quarante-trois ans plus tard, ce documentaire s’intéresse aux spécificités de la communauté née de cet événement et tente de comprendre comment celle-ci parvient à transmettre et faire perdurer le vaste projet de transformation à l’origine de ce mouvement.

  • Loin des bombes

    Chloé Glotin, 2014

    Port stratégique durant la seconde guerre mondiale, Saint-Nazaire va subir des bombardements alliés dès 1941. La situation de ses habitants devient vite difficile, et mettre les enfants à l’abri est une priorité. 70 ans plus tard, plusieurs d’entre eux racontent…

  • Nom des 86 (Le)

    Emmanuel Heyd, Raphael Toledano, 2014

    86 juifs sélectionnés au camp d’Auschwitz sont déportés à l’été 1943 au camp de Natzweiler-Struthof où une chambre à gaz a été spécialement aménagée pour les tuer, afin de constituer une collection de squelettes juifs. Comment ce sinistre projet a-t-il vu le jour  ? Que sont devenus les 86 juifs gazés pour cette collection anatomique  ? Sur les lieux du crime, experts, témoins et acteurs de la mémoire font le récit d’un des plus tragiques épisodes de la Seconde Guerre mondiale, emblématique de la Shoah et des dérives de la science sous le nazisme, tout en questionnant la difficile mémoire du crime et ses implications éthiques.

  • Edgar Morin, chronique d’un regard

    Olivier Bohler, Céline Gailleurd, 2014

    Paris, à la tombée de la nuit. Les murs de la ville s’animent de projections immenses. Des films russes, allemands ou français des années 1930, comme une mélodie profonde et lointaine, hantent les souvenirs d’Edgar Morin, ses premières émotions de spectateur. Tout en arpentant les rues, les conférences et les musées, en France et à l’étranger, le philosophe revient sur la place essentielle que l’étude du cinéma a joué dans sa vie et dans sa formation d’intellectuel, jusqu’à la réalisation en 1960, avec Jean Rouch, du film «  Chronique d’un été  ». Grâce à l’utilisation, pour la première fois, du son direct sur les caméras, ce film bouleversa l’histoire du cinéma, tant documentaire que de fiction.

  • Privatizações: a Distopia do Capital

    Silvio Tendler, 2014

    Panorama d’une époque marquée par le démantèlement croissant de l’État brésilien : la vente d’actifs publics au secteur privé et les politiques de privatisation traduites en faits et chiffres. Le film est une leçon sur l’histoire récente du Brésil.

  • Jimmy’s hall

    Ken Loach, 2014

    1932. Après un exil de dix ans, Jimmy rentre au pays. L’Irlande qu’il retrouve s’est dotée d’un nouveau gouvernement. Tous les espoirs sont permis… Jimmy décide de rouvrir le Hall, un foyer ouvert à tous où l’on se retrouve pour danser, étudier, ou discuter. À nouveau, le succès est immédiat. Mais l’influence grandissante de ses idées progressistes ne sont toujours pas du goût de l’église ou des propriétaires terriens.

  • C’était un mardi 11

    Rafaël Gutierrez Pereira, 2014

    11 septembre 1973, le président socialiste Salvador Allende est renversé par un coup d’Etat militaire ; assassinats, prison, torture et exil marqueront cette époque sombre de l’histoire du Chili. Le film recueille l’expérience particulière et unique d’une dizaine de personnes qui racontent «  leur  » 11 septembre.

  • Ceux qui se levèrent avant le jour

    Raphaël Cartier, Clémence Davigo, Jean-Cédric Lazare, Franck Galbrun, Samuel Deléron, 2014

    Lorsque Franco prend les armes contre la jeune république espagnole en 1936, on ne soupçonne pas encore, sur la Montagne limousine, les conséquences que cet événement lointain aura pour notre territoire. «  Ceux qui se levèrent avant le jour  », comme les nommera plus tard Rol-Tanguy, partiront combattre le fascisme sur le front de la Catalogne. Après la défaite de 1939, ce sera au tour des républicains espagnols de traverser les Pyrénées pour trouver refuge. Femmes, enfants et personnes âgées seront accueillis dans des conditions souvent précaires

  • Faussaires de l’histoire (Les)

    Michael Prazan, Valérie Igounet, 2014

    Grâce à l’expertise de personnalités et d’historiens, d’archives méconnues et souvent inédites, ce documentaire se penche sur l’évolution des différents courants antisémites qui sont passés de la négation du génocide des Juifs d’Europe à la déstabilisation d’Israël.

  • À mots couverts

    Violaine Baraduc, Alexandre Westphal, 2014

    Dans l’enceinte de la prison centrale de Kigali, huit femmes incarcérées témoignent. Vingt ans après le génocide perpétré contre les Tutsis rwandais, Immaculée et ses codétenues racontent leur participation à la violence, retracent leur itinéraire meurtrier et se confient.

  • Dames de la colline (Les)

    Chloé Henry-Biabaud, 2014

    En 1994, on les a «  tuées  ». Aujourd’hui les rescapées de Rutonde vivent toujours sur leur colline, à l’est du Rwanda. Uniques survivantes de leur famille, bafouées jusqu’au plus profond de leur intimité, les jeunes filles sont devenues des femmes, et les mères des grands-mères. Accompagnées par une psychothérapeute franco-rwandaise, elles ont laissé la vie regagner peu à peu leur quotidien.

  • Sept jours à Kigali, la semaine où le Rwanda a basculé

    Mehdi Bâ, Jeremy Frey, 2014

    En 1994 débutait à Kigali le dernier génocide du XXe siècle. Témoins à l’appui, Mehdi Ba et Jeremy Frey reconstituent presque heure par heure les sept premiers jours de cette tragédie rwandaise.

  • 1971

    Johanna Hamilton, 2014

    Un groupe de jeunes militants pacifistes s’est attaqué à la puissance du FBI, aux premières écoutes illégales et à la violation de la vie privée justifiées par la guerre du Vietnam. Ce documentaire est l’histoire inédite d’un casse qui présente des similitudes étonnantes avec les débats actuels autour de la protection des données privées et de la surveillance d’État.

  • Silence et la douleur (Le)

    Patrick Séraudie, 2014

    À Tulle le 9 juin 1944, 99 hommes sont pendus aux balcons de la ville et 149, déportés. Ce crime est perpétré par des éléments de la 2ème division blindée SS Das Reich. Le lendemain, cette même division massacre le village d’Oradour-sur-Glane. Si Oradour est ancré dans la mémoire collective, la situation est toute autre à Tulle. Pour tenter d’en comprendre les raisons, il faut aujourd’hui revenir sur le déroulement des exactions en convoquant les témoins, en recherchant les traces et en décryptant les lieux du drame. A Tulle, une «  chape de plomb  » s’est abattue. Elle était au cœur même des évènements, fruit de la volonté des SS et n’a cessé de se développer. Le silence et la douleur comme un poison inoculé, un effet durable par-delà les blessures.

  • Balles du 14 juilet 1953 (Les)

    Daniel Kupferstein, 2014

    Sait-on que pendant quelques années après la Libération, à côté du défilé militaire, il y avait un défilé populaire pour célébrer la Révolution Française  ? On sait encore moins que lors du défilé du 14 juillet 1953 en l’honneur de la Révolution, la police parisienne a chargé un cortège de manifestants algériens. Sept personnes ont été tuées et une centaine de manifestants ont été blessés. Cette histoire est quasiment inconnue. Le film est l’histoire d’une longue enquête contre l’amnésie.

  • Qui a tué Jaurès ?

    Philippe Tourancheau, 2014

    Alternant séquences de fiction et interventions d’historiens, le film se déroule sous la forme d’une enquête policière, proche de celle qui fut menée après la mort de Jaurès, pour faire vivre au spectateur cette dernière journée fatidique, et l’inexorable déclenchement de la guerre.

  • Comment nous avons construit le métro de Moscou

    Xavier Villetard, 2014

    Au début des années 30, les ouvriers du métro, chapeautés par des brigades d’écrivains, sont chargés d’écrire en temps réel « l’histoire du métro de Moscou ». Sur la base de ces écrits restés en partie inédits, le film raconte la construction des premières lignes du plus beau métro du monde à la lumière de cette « grande utopie littéraire » laminée par les purges des années 1937-38.

  • Fusillés pour l’exemple

    Aude Chopplet, Raphaël Cartier, François-Xavier Drouet, 2014

    Pendant la guerre, une dizaine de soldats originaires du Limousin ont été exécutés par l’armée française. À Saint-Martin-Château, Royère-de-Vassivière et Seilhac, des habitants cherchent à retracer l’histoire de ces hommes et militent pour leur réhabilitation collective.

  • Poilus venus d’ailleurs (Les)

    Mehdi Lallaoui, 2014

    Ce document restitue à l’aide d’archives audiovisuelles, l’histoire et le rôle majeur des dizaines de milliers de coloniaux issus de l"Empire et de volontaires étrangers venus combattre sous le drapeau français en 1914-1918.

  • Il Treno va a Mosca

    Federico Ferrone, Michele Manzolini, 2013

    Dans le village d’Alfonsine, pas loin de Bologne, en 1957, le parti communiste est au pouvoir avec environ 90% des voix. Sauro et ses amis, après avoir vécu la Seconde Guerre mondiale, rêvent d’un monde d’égalité, de paix et d’amitié : ils rêvent de l’Union soviétique. Un jour l’occasion se présente : visiter l’Union soviétique lors du Festival mondial de la jeunesse et des étudiants de Moscou. Sauro et ses amis partent avec leur caméra 8mm filmer le grand voyage. Mais que se passe-t-il quand la réalité ne correspond pas à l’utopie  ?

  • Paris, années folles - de Montmartre à Montparnasse

    Fabien Béziat, 2013

    Au lendemain de la Première Guerre mondiale, un élan extraordinaire s’empare des Français, qui veulent un monde tourné vers la joie de vivre, le progrès social, la fête. Ce rêve porte un nom : Paris. La capitale française incarne à elle seule les Années folles et son rayonnement culturel est mondial. On y vient de tous les continents. Hemingway, Gershwin, Man Ray, Henry Miller, Fitzgerald, Joséphine Baker, Maurice Chevalier… ils sont nombreux à avoir forgé le mythe de la Ville Lumière. Deux quartiers vont incarner plus particulièrement ce bouillonnement artistique : Montmartre et Montparnasse…

  • Yeux de Bacuri (Les)

    Maria de Medeiros, 2013

    Le film entre dans le cadre d’un projet de récupération de la mémoire historique des années noires de la dictature du milieu des années 1960 à la fin des années 1980. Ce documentaire nous plonge dans la douleur de la mémoire d’une famille brésilienne, de trois générations de femmes, dont Denise qui vit à Rome et sa fille Eduarda, installée aux Pays-Bas.

  • Révolution école 1918 - 1939

    Joanna Grudzinska, 2013

    Au lendemain de la Première Guerre mondiale, des pédagogues d’un nouveau genre forment le projet révolutionnaire de changer le monde en faisant évoluer l’école. Une plongée dans le mouvement de l’Éducation nouvelle, florissant dans les années 1920, puis balayé par le totalitarisme. Tour d’horizon d’un héritage pourtant bien vivant.

  • Je n’oublierai jamais

    Mariam Chachia, 2013

    La grand-mère de la réalisatrice, une des dernières mémoires vivantes des cent mille Allemands du Caucase victimes du régime soviétique durant la seconde guerre mondiale, raconte son histoire…

  • Europe des écrivains : Juan Goytisolo, Manuel Rivas et Bernardo Atxaga

    Carmen Castillo, 2013

    Pour évoquer la réalité complexe et changeante de l’Espagne et de ses fortes régions, on a croisé les regards de trois écrivains mondialement connus, et ayant chacun obtenu le prix national de littérature espagnole.

  • Garçons de Rollin (Les)

    Claude Ventura, 2013

    Claude Ventura part sur les traces des fantômes qui hantent encore le lycée Rollin. Il y a ceux qui, déjà résistants, passent de la photo de classe à la photo anthropométrique, avant les pelotons d’exécution. D’autres entrent dans la milice ou la Waffen-SS. Et puis il y a dans les classes ces chaises vides au lendemain des rafles…

  • Y volveré

    Elvira Diaz, 2013

    Ancien réfugié politique chilien, Porfirio, non-voyant depuis un accident lié à son engagement, revient au Chili pour la première fois après 30 ans d’exil en France. Filmé par sa nièce et guidé par sa fille, il part, espérant trouver une confirmation à son parcours.

  • Quand Sisyphe se révolte. Albert Camus aujourd’hui

    Abraham Ségal, 2013

    Quand Sisyphe se révolte est une investigation documentaire, tournée en Algérie, en France et en Grèce. Elle va du mythe grec de Sisyphe revu par Albert Camus et ses résonances actuelles à l’appel de Camus pour une juste révolte, qui exclut le meurtre.

  • White earth

    James Christian Jensen, 2013

    Un regard inattendu sur un boom pétrolier américain.

  • Os dias com ele

    Maria Clara Escobar, 2013

    Une jeune cinéaste s’immerge dans le passé presque inconnu de son père, intellectuel brésilien fait prisonnier et torturé pendant la dictature civile-militaire. Le film nous entraîne à travers les découvertes et frustrations qu’elle a suivies pour accéder à la mémoire d’un homme et d’une partie de l’histoire qui sont rarement exposées ainsi.

  • Setenta

    Emília Silveira, 2013

    Quarante ans après la libération de 70 prisonniers politiques, arrêtés suite à la séquestration de l’ambassadeur suisse au Brésil, en 1970, Setenta donne la parole à 18 d’entre eux. Qui sont-ils  ? Que sont-ils devenus après avoir été détenus, torturés et exilés  ?

  • Promesse de Franco (La)

    Marc Weymuller, 2013

    Au nord de l’Espagne, en plein cœur de l’Aragon : des maisons en ruine, des façades éventrées et des rues qui se perdent parmi les décombres. Ce sont les restes de l’ancien village de Belchite qui fut le théâtre, durant la guerre civile espagnole, de très violents combats. À quelques centaines de mètres de là, on trouve le «  nouveau  » village, construit dans les années cinquante, sur l’ordre de Franco. Les deux villages vivent ainsi, côte à côte, dans la coexistence énigmatique du passé et du présent.

  • Stone river (The)

    Giovanni Donfrancesco, 2013

    L’histoire de la carrière de granite et de la ville de Barre dans le 
Vermont, racontée à travers la lecture des récits intimes d’immigrés européens du passé par les habitants d’aujourd’hui.

  • Rwanda, l’enquête manipulée

    Philippe Lorsignol, 2013

    Le juge antiterroriste Bruguière a-t-il manipulé son instruction sur l’assassinat du président rwandais Habyarimana en 1994 ? La raison d’État a-t-elle étouffé la vérité sur cet attentat qui serait à l’origine de l’effroyable génocide des Tutsis ? Ce sont les questions auxquelles cette enquête tente de répondre après la divulgation d’une expertise qui anéantit les « certitudes » du juge Bruguière.

  • ¡ GARI !

    Nicolas Réglat, 2013

    Espagne, septembre 1973. Cinq membres du M.I.L. (Mouvement Ibérique de Libération) risquent d’être condamnés à mort par la justice franquiste. En France, plusieurs groupes d’activistes décident alors d’unir leurs forces dans un réseau appelé G.A.R.I (Groupes d’Action Révolutionnaire Internationalistes). Ce film retrace une histoire incroyable racontée par ses «  acteurs  » qui ne cuisinent pas que du lapin  !

  • FTP-MOI dans la Résistance (Les)

    Mourad Laffitte, Laurence Karsznia, 2013

    L’histoire de ces antifascistes qui ont trouvé refuge sur notre sol et qui se sont engagés du Front populaire à la Libération, et pour la plupart bien après.

  • Image manquante (L’)

    Rithy Panh, 2013

    Continuant son travail sur le génocide perpétré par les Khmers rouges au Cambodge, Rithy Panh tente cette fois de reconstituer les «  images manquantes  », celles que la propagande révolutionnaire a occultées. Partant de simples figurines en terre cuite, il réalise un documentaire personnel et émouvant.

  • Mademoiselle Kiki et les Montparnos

    Amélie Harrault, 2013

    Interaction entre le film d’animation, la peinture (dessin, photographie, vidéo) et l’esprit documentaire. Situé dans le Montparnasse des années 20, Mademoiselle Kiki et les Montparnos propose un hommage subjectif et libre à cette personnalité insolite, désinvolte et admirée qui a côtoyée certain des plus grands artistes de ce début de siècle.

  • Marche d’après (La) : 30 ans de combat pour l’égalité

    François Hume-Ferkatadji, Lucas Roxo, Jenna Le Bras, 2013

    En décembre 1983, la Marche pour l’égalité et contre le racisme arrivait à Paris. Retour sur les grands enjeux à travers quatre villes où les marcheurs sont passés.

  • 14-18. Refuser la guerre

    Georgette Cuvelier, 2013

    Calomniées et réprimées, la désobéissance militaire et la mutinerie pendant la Première Guerre mondiale s’apparentent à un mythe silencieux. Pourtant, de toute l’Europe, se sont élevées les voix de Français, Allemands, Anglais, Russes qui ont dit non. Ce film, intégralement composé d’archives, relie et décrypte les mots et les actes de ceux qui refusèrent la Grande Guerre.

  • Hélène Berr, une jeune fille dans Paris occupé

    Jérôme Prieur, 2013

    Etudiante brillante et violoniste très douée, Hélène Berr est promise à un bel avenir. Malgré l’Occupation, elle se croit à l’abri parce que française. Le statut des Juifs promulgué par Vichy l’empêche pourtant de passer le concours de l’agrégation d’anglais, mais la jeune fille continue à suivre les cours de la Sorbonne. C’est là qu’elle va tomber amoureuse… Le 7 avril 1942, Hélène commence à écrire son journal intime quelques jours après avoir fêté ses 21 ans.

  • Cicatrice (La). Une famille dans la Grande Guerre

    Laurent Veray, 2013

    Ce documentaire se propose de retracer l’existence d’une famille française durant la guerre de 1914-18, en se fondant sur la correspondance authentique et exceptionnelle que ses membres, dispersés aux quatre coins de la France, entretiennent tout au long du conflit.

  • Opération anthropoïde. L’assassinat de Heydrich

    Jarmila Buzkova, 2013

    Le 27 mai 1942, à Prague, un attentat vise l’un des hommes les plus influents du régime nazi, Reinhard Heydrich, chef des services secrets SS. Au péril de leurs vies, un Tchèque et un Slovaque viennent de réaliser l’un des faits majeurs de l’histoire de la résistance au nazisme.

  • Marches de la liberté (Les)

    Rokhaya Diallo, 2013

    2013 : 30 ans après la Marche Pour l’Egalité et 50 ans après le « rêve » de Martin Luther King, comment les jeunes leaders américains voient-ils la vieille France ?

  • Marche, deux générations (Une)

    Ouafia Kheniche, 2013

    Trente ans après la Marche pour l’égalité, dite aussi Marche des Beurs, France Info a retrouvé cinq marcheurs et les a réunis avec leurs enfants à l’occasion de ce webdocumentaire. Les deux générations reviennent sur la Marche de 1983 et les trois décennies qui ont suivi. Xénophobie, identité, citoyenneté : que reste-t-il de cette marche historique ?

  • Marche (La)

    Nabil Ben Yadir, 2013

    En 1983,dans une France en proie à l’intolérance et aux actes de violence raciale, trois jeunes adolescents et le curé des Minguettes lancent une grande Marche pacifique pour l’égalité et contre le racisme. Ils uniront à leur arrivée plus de 100 000 personnes venues de tous horizons, et donneront à la France son nouveau visage. Ce film de fiction s’empare de cette histoire.

  • Marcheurs, chronique des années beur (Les)

    Samia Chala, 2013

    Qui se souvient de la « Marche des Beurs », de cette improbable poignée de marcheurs « pour l’égalité et contre le racisme » partis sur les routes de France, en octobre 83, dans l’anonymat, pour finir en apothéose à Paris, près de 100 000 personnes à la Bastille, et le Palais de l’Élysée sur la ligne d’arrivée ? Le documentaire raconte la prise de parole des enfants de l’immigration. Leurs échecs, leurs réussites et leur âpre combat jusqu’à aujourd’hui, pour être reconnus comme des Français à part entière.

  • Pays barbare

    Yervant Gianikian, Angela Ricci Lucchi, 2013

    Un film sur le fascisme et le colonialisme. Les réalisateurs sont allés fouiller dans des archives cinématographiques privées et anonymes pour retrouver des photogrammes de l’Éthiopie datant de la période coloniale italienne (1935-36).

  • Populaire

    Régis Roinsard, 2012

    Au printemps 1958, la jeune Rose Pamphyle est promise à une existence de femme au foyer. Elle s’enfuit pour Lisieux, où un certain Louis Échard cherche une secrétaire. Découvrant que la jeune femme tape à la machine à une vitesse folle, Échard décide de faire d’elle une championne de dactylographie…

  • Guerre d’Algérie : la déchirure

    Gabriel le Bomin, 2012

    50 ans après la signature des accords d’Évian, ce documentaire revient sur ces huit années de guerre.

  • Modèle Turing (Le)

    Catherine Bernstein, 2012

    Alan Turing était mathématicien, cryptologue, pionnier de l’informatique, de l’intelligence artificielle et de la morphogénèse en biologie. À l’occasion du centenaire de sa naissance, ce film évoque l’apport de ce scientifique dont les découvertes rayonnent encore de nos jours…

  • Comme des lions de pierre à l’entrée de la nuit

    Olivier Zuchuat, 2012

    Entre 1947 et 1951, plus de 80 000 hommes, femmes et enfants grecs ont été internés sur l’îlot de Makronissos (Grèce) dans des camps de rééducation destinés à lutter «  contre l’expansion du communisme  ». Parmi ces déportés se trouvaient de nombreux écrivains et poètes, dont Yannis Ritsos et Tassos Livaditis. Malgré les privations et les tortures, ces exilés sont parvenus à écrire des poèmes qui décrivent leur (sur)vie dans cet univers concentrationnaire. Ces textes, pour certains enterrés dans le sol du camp, ont été retrouvés. «  Comme des lions de pierre à l’entrée de la nuit  » mêle ces écrits poétiques avec des discours de rééducation politique qui étaient diffusés en permanence dans les haut-parleurs des camps. De longs travellings, tels des mouvements hypnotiques, arpentent les ruines des camps et “se heurtent” aux archives photographiques. Un essai filmé qui ranime la mémoire de ruines oubliées et d’une bataille perdue.

  • 1945. L’ouverture des camps en Allemagne. (Série Mystères d’archives)

    Serge Viallet, 2012

    Ce nouveau de la série Mystères d’archives évoque la découverte des camps de concentration, et le rôle majeur de l’image en cet évènement dramatique.

  • Willy Ronis, une journée à Oradour

    Patrick Séraudie, 2012

    Le 12 Juin 1949, Willy Ronis réalise un reportage photographique à Oradour-sur-Glane à l’occasion d’une caravane de la Paix composée de nombreux artistes et intellectuels.En 2006, le réalisateur de ce documentaire lui demande de ressortir ses négatifs…

  • Capitaine Thomas Sankara

    Christophe Cupelin, 2012

    Capitaine Thomas Sankara dévoile le destin unique du président du Burkina Faso, de son élection en 1983 à son assassinat en 1987. Révolutionnaire, féministe et écologiste, Thomas Sankara a transformé l’un des pays les plus pauvres du monde en défendant la voix des exclus jusqu’à la tribune de l’ONU pour réclamer l’annulation de la dette africaine. Ces archives étonnantes redonnent la parole à ce leader charismatique qui a marqué les consciences bien au-delà de l’Afrique.

  • Troufions

    Thierry Demaizière, 2012

    Parler enfin de la guerre d’Algérie, oser dire ce que l’on a toujours tu, laisser remonter à la surface les souvenirs enfouis… Troufions candides et vulnérables, soixante ans après, ils n’ont pas pu oublier et nous livrent ici leurs blessures de guerre. La mémoire est vive, le courage aussi.

  • Rues de la mémoire

    Carmen Guarini, 2012

    Des dalles posées par les habitants sur les trottoirs des quartiers de Buenos Aires rappellent qu’à tel ou tel endroit des opposants à la dictature ont été séquestrés et assassinés. Le travail de mémoire d’une société dévastée par les disparitions est choisi comme sujet de réflexion d’un atelier de cinéma animé et filmé par Carmen Guarini. Comment la mémoire des vies volées peut-elle s’inscrire dans la géographie urbaine  ? Comment le cinéma peut rendre compte de cette démarche  ?

  • Bismarck est foutu

    Carole Equer-Hamy, Martine Scemama, 2012

    À Cherbourg en 1942, l’arrestation d’une faiseuse d’anges, de ses pourvoyeuses, de ses «  patientes  », mobilise le temps et l’énergie des policiers et des juges dans cette ville la plus occupée de France. Cette traque conduira à la mise à mort de l’avorteuse par une juridiction politique mise en place par Vichy : le Tribunal d’État.

  • Nous filmons le peuple !

    Ania Szczepanska, 2012

    D’un côté des cinéastes, de l’autre, des fonctionnaires de l’État et des représentants du Parti communiste.La partie se déroule en Pologne, entre 1948 et 1989. Les protagonistes sont Wajda, Lozinski, Holland, Zanussi, Bugajski, ceux qui ont fait l’âge d’or du cinéma polonais.Comment des cinéastes formés et financés par l’État, ont-ils réussi à mener une critique ouverte du système communiste jusqu’à filmer la chute d’un régime qu’ils étaient censés servir  ?

  • Daniel Ali, instituteur révolté dans l’Algérie coloniale

    Georges Vérin, Maurice Ferlet, 2012

    Ce film s’attache à mettre en lumière l’histoire de ces hommes et de ces femmes qui, dans les milieux intellectuels, et plus particulièrement dans le monde des instituteurs algériens, ont contribué à libérer l’Algérie.

  • Montreuil-Bellay, un camp tsigane oublié

    Alexandre Fronty, 2012

    Documentaire sur l’histoire d’un camp de concentration dont il ne reste pratiquement plus rien et que la mémoire collective avait volontairement oubliée. A vingt kilomètres au sud de Saumur, près de la petite ville de Montreuil-Bellay, dans le Maine-et-Loire, des milliers de Tsiganes ont été internés entre novembre 1941 et janvier 1945.

  • Mémoires tsiganes, l’autre génocide

    Juliette Jourdan, Idit Bloch, 2012

    Ce documentaire est le premier film documentaire à couvrir sur l’ensemble européen, la tragédie des tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale.

  • Mur de l’Atlantique (Le)

    Jérôme Prieur, 2012

    Le Mur de l’Atlantique recèle un secret bien gardé. Cette muraille gigantesque n’a pas été bâtie directement par les Allemands, mais a fait vivre et même prospérer de nombreuses entreprises françaises…

  • Il est minuit, Paris s’éveille

    Yves Jeuland, 2012

    Gréco, Brel, Barbara, Ferré… le réalisateur rend vie aux cabarets de la rive gauche où tous ces artistes ont débuté leur carrière, juste après la guerre.

  • Cinéphiles de notre temps

    Laurent Chollet, 2012

    La cinéphilie : une histoire d’amitiés et de « bandes », d’influences et de filiations, racontée dans ce film par tous les « passeurs de cinéma » et autres « ciné-fils » qui en furent les artisans et les témoins privilégiés.

  • De Hollywood à Nuremberg – John Ford, Samuel Fuller, George Stevens

    Christian Delage, 2012

    Fondé sur le travail de trois réalisateurs ( John Ford, George Stevens, Samuel Fuller), ce documentaire raconte le déroulement des tournages et interroge le rôle politique de ces productions, pendant la seconde guerre mondiale.

  • Liban, des guerres et des hommes

    Frédéric Laffont, 2012

    Près de quarante années après le début du conflit libanais, en avril 1975, l’histoire de cette guerre reste à raconter. Le fil rouge de ce film : le peuple libanais dans la guerre, son urgence de vivre, ses souffrances et ses rêves, son enracinement dans sa terre. Après plus de trois années de réalisation, les « sans-voix » du Liban, entremêlent leurs récits pour raconter l’histoire à hauteur d’homme.

  • Ce qu’ils savaient, les alliés face à la Shoah

    Virginie Linhart, 2012

    Les informations dont disposaient les Alliés sur l’holocauste pendant la seconde guerre mondiale auraient-elles pu sauver une partie des juifs européens de la folie meurtrière nazie ? Sur la base des révélations issues de documents déclassifiés, le film dévoile les choix et les motivations qui guidèrent Roosevelt, Churchill, Staline et de Gaulle pour sauver le monde du désastre tout en négligeant la question juive.

  • France - Allemagne, une histoire presque commune

    Bertrand Delais, 2012

    Signé il y a bientôt cinquante ans, le traité de l’Elysée a entériné la réconciliation entre la France et l’Allemagne et a fait des ennemis d’hier le pilier de la construction européenne. En s’appuyant sur des images d’archives et des témoignages, ce documentaire retrace un demi-siècle de relations entre les deux pays.

  • Drieu la Rochelle, Aragon, Malraux : d’une guerre à l’autre

    François Caillat, 2012

    Vous voulez la paix pour éviter la guerre, et vous aurez les deux. L’entre-deux-guerres vit dans le dilemme : comment assurer la stabilité politique en Europe face à la menace allemande ? Devra-t-on refaire une nouvelle fois la guerre pour protéger la paix ? Nous suivrons ce dilemme en nous appuyant sur trois figures célèbres : Malraux, Drieu La Rochelle, et Aragon.Trois intellectuels qui sont aussi des hommes d’action. Trois écrivains qui mènent leur plume à la pointe du combat politique.

  • Mémoires de la Retirada

    Marie Chevais, 2012

    Début 1939, la guerre d’Espagne entraîne le départ de milliers de réfugiés républicains qui franchissent la frontière des Pyrénées vers la France, c’est la Retirada. Dans ce film, deux ethnologues du CNRS proposent une analyse ethnologique de la mémoire de cet exode et en étudient les variations et leurs articulations.

  • Chronique d’une cour de récré

    Brahim Fritah, 2012

    Le film s’ins­pire des sou­ve­nirs d’enfance de son auteur, Brahim, 10 ans en 1980 et nous plonge avec ten­dresse dans son quo­ti­dien, entre l’école et les copains, la TV et l’usine, où son père, d’ori­gine maro­caine, est gar­dien. Ancrée dans un contexte économique et social en muta­tion, la fin d’une ère indus­trielle et glo­rieuse mar­quée par une désin­dus­tria­li­sa­tion et des délo­ca­li­sa­tions, cette période est également syno­nyme de trans­for­ma­tions pour le jeune Brahim.

  • Hitler, Mussolini et moi

    Angelo Caperna, 2012

    Journal du guide culturel d’Hitler et de Mussolini lors du voyage officiel du Führer en Italie. L’agent désigné remplit sa mission à contrecoeur, et note tout ce qu’il voit et entend sur un petit calepin…

  • Devil (The)

    Jean-Gabriel Périot, 2012

    Sept minutes d’archives sur les Black Panthers sur fond de musique post-punk.

  • Namibie : le Génocide du IIe Reich

    Anne Poiret, 2012

    Entre 1904 et 1907, en Namibie - aux confins de l’Afrique Australe- pour la première fois, un État a planifié explicitement l’extermination de deux peuples : les Namas et les Héréros. L’Allemagne y a commis son premier génocide, le premier du XXème siècle.

  • Faire quelque chose

    Vincent Goubet, 2012

    Ce documentaire a été conçu comme un portrait – nécessairement subjectif – de la Résistance. L’auteur a cherché à lui donner un visage, par petites touches. Il réunit des récits parcellaires, évoque l’action au quotidien : des distributions clandestines de tracts aux états d’âme avant un sabotage, des premiers attentats antinazis à l’édification d’une organisation nationale, du refus basique de l’inhumain à la proposition d’un projet de société…

  • Công Binh la longue nuit indochinoise

    Lam Lê, 2012

    À la veille de la 2nde Guerre Mondiale, 20 000 Vietnamiens étaient recrutés de force dans l’Indochine française pour venir suppléer dans les usines d’’armement les ouvriers français partis sur le front allemand. Pris à tort pour des soldats, bloqués en France après la défaite de 1940, livrés à la merci des occupants allemands et des patrons collabos, ces ouvriers civils appelés Cong Binh menaient une vie de parias sous l’Occupation. Le film a retrouvé une vingtaine de survivants au Viet Nam et en France.

  • Ils ont filmé les grands ensembles

    Laurence Bazin, Marie-Catherine Delacroix, 2012

    Regard sur la banlieue à travers ceux qui l’ont vécue et qui l’ont filmée : le film est réalisé à partir d’une collecte de films super 8 amateurs.

  • Moudjahida et le parachutiste (La)

    Mehdi Lallaoui, 2012

    Rencontre de deux témoignages atypiques de la guerre d’Algérie. D’un coté une farouche combattante pour l’indépendance de son pays, une femme d’un courage extraordinaire subissant avec ses proches les pires exactions de l’armée française, de l’autre un soldat d’ « élite », parachutiste bardé de décorations qui avoue ses remords d’avoir commis des actes cruels et irréparables sous les ordres d’officiers qui gardaient les mains propres en tolérant, voire encourageant, le pire.

  • 1962, de l’Algérie française à l’Algérie algérienne

    Malek Bensmail, Marie Colonna, 2012

    1962, l’Algérie, territoire français depuis un siècle et demi, connaît sa dernière année de colonisation, après sept années de guerre. Marie Colonna et Malek Bensmaïl, nés tous deux dans l’Algérie indépendante, font revivre les semaines qui séparent le cessez-le-feu du 19 mars 1962 de l’élection de la première Assemblée Nationale Algérienne fin septembre.

  • Raymond Aubrac, reconstruire

    Pascal Convert, Fabien Béziat, 2012

    La vie de Raymond Aubrac, à partir de la libération.

  • Ils ont rejoint le front

    Jean Asselmeyer, 2012

    Un film documentaire sur les Algériens d’origine européenne, communément appelés les pieds noirs, anticolonialistes et partisans de l’indépendance en Algérie.

  • Après le silence. Ce qui n’est pas dit n’existe pas ?

    Vanina Vignal, 2012

    Après le silence parle des effets encore prégnants de la dictature, après la dictature. Un film sur l’abus d’État, sur la peur, sur la transmission du silence, génération après génération. Un film sur la place laissée (malgré tout ce que l’on peut savoir) à des fantômes qui empêchent de vivre le présent.

  • Demonstration, 1.mai in Berlin

    Julie Lacaze, Martin Renard, 2012

    1er mai : une date qui sonne à Berlin comme un appel à la révolte. Mais que se cache-t-il derrière cette colère  ? Demonstration, 1.mai in Berlin se fait le porte-parole d’une génération qui a soif de changement. Ce documentaire aidera à comprendre les émotions qui agitent la jeunesse occidentale d’aujourd’hui ; celle qui occupe la place, défie la police et nourrit l’espoir de vivre dans un monde meilleur.

  • Martinique aux Martiniquais (La). L’Affaire de l’OJAM

    Camille Mauduech, 2012

    Retour sur l’OJAM, Organisation de la Jeunesse Anticolonialiste de la Martinique, qui ont préparé, pendant la guerre d’Algérie, et avec le soutien logistique du FLN, la lutte pour l’indépendance martiniquaise, avant d’être arrêtés en 1963.

  • Voukoum

    François Perlier, 2012

    Un Voukoum, en créole guadeloupéen, c’est un mouvement massif et bruyant, un désordre provoqué sciemment pour provoquer l’éveil politique et artistique des gens de la rue, des vyé nèg (« vieux nègres »). C’est à la fois le tumulte et la révolte. C’est aussi le nom choisi par les membres du mouvement culturel implanté depuis le début des années 80 dans le quartier populaire du « Bas du bourg » à Basse Terre, en Guadeloupe : Mouveman Kiltirel Voukoum.

  • C’est beau la politique vous savez !

    Jean-Jacques Rault, 2011

    Edgard Pisani a les yeux pétillants d’un jeune homme qui a la politique chevillée au corps et mille projets à accomplir. À 93 ans, cet ancien résistant, proche de De Gaulle et Mitterrand, devenu préfet, puis ministre, nous parle amoureusement de l’action publique et du sens de l’État. Une fougueuse leçon de politique et une intégrité qui laisse rêveur dans le contexte politique actuel.

  • Bruxelles - Kigali

    Marie-France Collard, 2011

    À Bruxelles, comme à Kigali, des rescapés du génocide des Tutsis et des massacres des Hutus modérés croisent régulièrement des suspects présumés. À la lumière d’affaires judiciaires en cours, nous suivrons le parcours de rescapés dans leur demande justice.

  • Fire Waltz

    Marc Ménager, Mino Malan, 2011

    Hiver 1917, au fin fond d’une tranchée, se mêlent bruits terrifiants de la guerre et musique improvisée sur des instruments de fortune. Dans ce monde où la folie guette, la « haute hiérarchie » continue à faire parvenir ses ordres comme une mécanique sans conscience.

  • Face cachée de Hiroshima (La)

    Kenichi Watanabe, 2011

    Ce documentaire revient sous un angle inédit sur les faits qui ont entouré les premières explosions atomiques de l’histoire de l’humanité, Hiroshima et Nagasaki.

  • Hommes libres (Les)

    Ismaël Ferroukhi, 2011

    Paris, 1942. Younes, une jeune immigré algérien vit du marché noir et se fait coincer par la police. Le voilà obligé, pour rester libre, d’aller jouer l’espion et le traître à la Mosquée de Paris. ce lieu saint, qui collabore avec les Allemands et les sbires de Pétain, est soupçonné d’être passé du côté des résistants. Ce que va faire Younes peu à peu.

  • Tiniest place (The)

    Tatiana Huezo Sánchez, 2011

    Dans le petit village de Cinquera, les souvenirs de la guerre civile du Salvador sont toujours bien ancrés dans le quotidien. La forêt – protectrice en temps de guerre et espace vital en temps de paix – est un témoin muet, à la fois gardien des traces des douloureux événements passés et leitmotiv de ce panorama visuel impressionnant d’une vie après la guerre.

  • Algérie nouvelle, on y croyait

    Chloé Hunzinger, 2011

    En mars 1962, les accords d’Evian mettent fin à huit années de guerre de décolonisation entre la France et l’Algérie. 900 000 Européens d’Algérie quittent leur terre natale pour se réfugier en France. À contre-courant, des dizaines de milliers d’Européens, surnommés les « Pieds rouges » débarquent en Algérie. Anticolonialistes, parfois militants internationalistes ou tiers-mondistes, ils souhaitaient aider à reconstruire le pays.

  • Black Power Mixtape 1967-1975 (The)

    Göran Olsson, 2011

    Ce documentaire retrace l’évolution du mouvement Black Power de 1967 à 1975 au sein de la communauté noire.

  • Better this world

    Kelly Duane de la Vega, Katie Galloway, 2011

    L’histoire de deux jeunes texans accusés d’avoir tenté un attentat à la bombe lors de la convention républicaine en 2008, qui révèle la paranoïa sécuritaire américaine post-11 septembre.

  • Entre deux feux

    Aline Holcman, 2011

    Par-delà les mésententes, les hommes et les femmes du Vercors ont constitué la matrice de la résistance. Entre soutien forcé et volontaire, ils ont rendu possible l’héroïsme des combattants avant que ne s’abattent sur eux les derniers soubresauts de la guerre  ; ils ont apporté l’espoir, la nourriture, l’humaine chaleur…

  • Changer la vie. Mitterrand 1981-1983

    Serge Moati, 2011

    François Mitterrand, élu président de la République après plus de vingt ans passés dans l’opposition, veut « changer la vie ». Il croit à la suprématie du politique sur l’économique et à ses 110 propositions, ainsi que tout le peuple de gauche derrière lui, pour réaliser ses ambitions.

  • Tchernobyl forever

    Alain de Halleux, 2011

    Vingt-cinq ans après, et alors que la crise au Japon ravive le débat sur l’avenir du nucléaire, enquête sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl et sur ses représentations chez la jeune génération.

  • Serment (Le)

    Peter Kosminsky, 2011

    Le film relate le parcours de deux personnages : Erin, une Londonienne de 18 ans, qui se rend pour la première fois en Israël, et Len, son grand-père, un soldat des forces britanniques de maintien de la paix dans la Palestine des années 1940.

  • Kadhafi, notre meilleur ennemi

    Antoine Vitkine, 2011

    Alors que le long règne de Mouammar Kadhafi a pris fin dans le sang, le documentaire du réalisateur Antoine Vitkine analyse comment l’Occident a pactisé avec lui, sur fond de realpolitik, de pétrole, de terrorisme.

  • Accusé Mendès France

    Laurent Heynemann, 2011

    Printemps 41, un homme se tient debout, face à son destin, devant ses juges : il comparaît devant un tribunal militaire, aux ordres du gouvernement, qui d’avance a décidé de le condamner. Pierre Mendès France, injustement accusé de désertion, va défendre jusqu’au bout son honneur, son nom et plus que tout, les principes républicains auxquels il croit tant.

  • Juin 1940, le piège du Massilia

    Virginie Linhart, 2011

    En juin 1940, alors qu’un débat oppose les partisans d’un armistice avec l’Allemagne et les partisans de la guerre auprès de l’Angleterre, il est finalement décidé que le Parlement, excepté le maréchal Pétain, sera évacué depuis Bordeaux vers l’Afrique du Nord pour y poursuivre la guerre. Le 21 juin, Pierre Mendès France, avec 27 parlementaires, embarque à bord du Massilia et apprend le lendemain en mer que l’armistice a été signé.

  • Rendez-vous chez Lacan

    Gérard Miller, 2011

    Connaissez-vous Lacan, que beaucoup considèrent comme le plus grand psychanalyste depuis Freud ? Au-delà du mythe, des légendes et parfois des anathèmes, ce film de Gérard Miller nous permet de découvrir son œuvre et sa personnalité, grâce aux témoignages de ses patients, de ses élèves, mais également de ses proches.

  • Dans mon quartier, je vis, je meurs

    Marion Lary, 2011

    Palente, berceau notamment du CCPPO puis des groupes Medvedkine (c’était il y a un demi-siècle) est-il toujours en 2010 un quartier clairement identifié, socialement et culturellement remarquable ?

  • Grand bond en arrière (Le)

    Tristan Goasguen, Johanna Lévy, Philippe Fréchou, Yann Manuguerra, 2011

    Quatre Français installés depuis plusieurs années au Venezuela s’interrogent sur le modèle social français après trente ans de néolibéralisme ? Ils interviewent des nombreuses personnalités et hommes politiques sur le sujet : Jean-Luc Mélenchon, Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, Bernard Cassen, Ignacio Ramonet, Stéphane Hessel…

  • Palestro, histoires d’une embuscade

    Rémi Lainé, 2011

    Ce documentaire revient sur l’assassinat, le 18 mai 1956, d’une vingtaine d’appelés français par des maquisards algériens du FLN, sur les hauteurs de Palestro. Réalisé à partir de témoignages français et algériens, ce film présente des documents pour la plupart inédits.

  • Octobre noir

    Aurel, Florence Corre, 2011

    17 octobre 1961 à Paris. Cinq jeunes algériens et trois jeunes français se rassemblent afin de prendre part à la manifestation pacifique, organisée par le Front de Libération Nationale algérien pour contrer le couvre-feu instauré le 5 octobre par le Préfet de police Maurice Papon. La police parisienne a carte blanche… Aurel nous propose un univers de polar aux teintes tendant vers le noir et blanc légèrement teinté pour nous raconter l’histoire de Malek, Saïd, Karim et les autres…

  • Manifeste des 121. Les intellectuels dans la guerre d’Algérie (Le)

    Mehdi Lallaoui, 2011

    Dans ce quatrième volet de la trilogie « En finir avec la guerre », Mehdi Lallaoui rend hommage aux 121 intellectuels qui, en plein cœur du retentissant procès Jeanson, réseau de porteurs de valises, à l’automne 1960, signent un manifeste pour soutenir l’insoumission dans la guerre d’Algérie. Ce manifeste se concluait ainsi : « La cause du peuple algérien, qui contribue de façon décisive à ruiner le système colonial, est la cause de tous les hommes libres ».

  • Vie avec Oradour (Une)

    Patrick Séraudie, 2011

    Le 10 Juin 1944 à Oradour-sur-Glane, Robert Hébras échappe à la mort. « Une vie avec Oradour » retrace son histoire, avec le récit minutieux de cette journée, filmé dans les ruines du village-martyr. Un drame ancré dans notre mémoire collective et qui reste le plus important massacre de civils en France sous occupation allemande.

  • Ici on noie les algériens. 17 octobre 1961

    Yasmina Adi, 2011

    A l’appel du Front de Libération Nationale (F.L.N.), des milliers d’Algériens venus de Paris et de toute la région parisienne, défilent, le 17 octobre 1961, contre le couvre-feu qui leur est imposé. Cette manifestation pacifique sera très sévèrement réprimée par les forces de l’ordre. 50 ans après, la cinéaste met en lumière une vérité encore taboue.

  • Orange et l’huile (L’)

    Stefano Savona, 2010

    Des paysans siciliens presque centenaires nous parlent du jour où ils avaient faim et du jour où ils se sont finalement rassasiés. À la fois testament d’une civilisation disparue et moisson tardive d’histoires enfouies, ces témoignages nous dévoilent les passions individuelles derrière la réalité silencieuse de l’exploitation et de la fatigue : dans les mots imprévisibles des protagonistes se dessine l’aventure héroïque de la subsistance.

  • Hentoù 70. La Bretagne des années 70

    Mathieu Herry, Roland Michon, 2010

    Le titre du film, que l’on pourrait traduire par " Routes 70 " est un clin d’œil aux itinéraires mythiques des routards des années 1960, décrits par Jack Kerouac, chantés par Bob Dylan… Dans ce film, les routes, les chemins sont ceux de femmes et d’hommes qui peu après ont construit leur vie et participé à un élan collectif en Bretagne, avec et autour de leur langue et de leur culture. Il s’agit de rendre compte, à partir de leurs témoignages et d’images de l’époque, de cette transformation incroyable qui a duré plusieurs années, mobilisé des foules entières, multiplié les actions illégales sans sombrer dans la violence et incarné une certaine vision de la démocratie et du pouvoir " régional «  .

  • Dissident du KGB (Le)

    Nicolas Jallot, 2010

    Étrange destin que celui de Viktor Orekhov, officier du KGB épris de littérature et de philosophie, qui va travailler secrètement pour la cause des dissidents communistes. Retour sur les raisons de son engagement et les conditions de sa résistance.

  • Diane Wellington

    Arnaud des Pallières, 2010

    On vient de retrouver Diane Wellington, disparue en 1938 dans le Dakota du Sud…

  • Il nous faut regarder. Libres Itinéraires d’exil de Jordi et José

    François Boutonnet, 2010

    Le film évoque la vie de deux personnages hors du commun, Jordi et José, qui ont connu, enfants, la guerre d’Espagne, la retirada, les camps, l’exil. Ces libres héritiers de la révolution espagnole ont cependant construit dans le sud de la France une vie riche, inventive, altruiste et exemplaire. Malgré l’exil et peut-être même à cause de l’exil…

  • Camp d’Argelès, levez le poing camarades  !

    Felip Solé, 2010

    En février 1939 la Catalogne espagnole est occupée par les troupes fascistes, 465 0000 réfugiés traversent la frontière, c’est la Retirada. Les autorités françaises font bâtir un camp sur la plage d’Argelès sur Mer… Le film évoque l’existence du camp, de sa création en janvier 1939 jusqu’à sa fermeture en septembre 1941.

  • Après la gauche

    Jérémy Forni, 2010

    Qu’est-ce qu’être de gauche aujourd’hui ? « Après la gauche » tente de répondre à cette question unique et essentielle en interrogeant de grandes figures de la pensée contemporaine.

  • Espace d’un homme (L’)

    Hervé Nisic, 2010

    Portrait d’Alexander Grothendieck, un des plus grands mathématiciens contemporains. Génie absolu, homme sans concession, Grothendieck est l’un des premiers écologistes politiques en France.

  • Mai 1940 : les enfants de l’exode

    Patrick Jeudy, 2010

    En mai 1940, face à l’offensive allemande, les populations civiles n’ont d’autre solution que de fuir. Des millions de personnes se retrouvent ainsi sur les routes. C’est cet exode, page méconnue de la Seconde Guerre mondiale, que racontent les enfants d’alors dans un documentaire construit sur des images d’archives.

  • Walter Benjamin. Des histoires d’amitié

    David Wittenberg, 2010

    Un documentaires sur les amis et les correspondances entretenues par Walter Benjamin.

  • … Et de Gaulle créa la Cinquième

    Jean-Paul Fargier, 2010

    Comment Charles de Gaulle passa du titre de dernier Président du Conseil de la Quatrième République à la fonction de premier Président de la Cinquième République…

  • Vies parallèles. Une chronique des années cinquante

    Henry Colomer, 2010

    De son enfance dans les années 1950, Henry Colomer a gardé une somme de souvenirs et de petits objets qu’il met en scène dans ce film très personnel. chronique Délicate d’une époque douce-amère, marquée par les Trente Glorieuses et la Guerre d’Algérie.

  • Dans les branches du Banian

    Shu Aiello, 2010

    « En cette époque où la Nouvelle-Calédonie doit décider de son avenir par referendum, retour sur les instants passés et présents de ce territoire aux nombreuses turbulences. Comment et avec qui se fera la Nouvelle-Calédonie de demain ? Sera-t-elle comme l’avait voulu le leader indépendantiste Jean-Marie Tjibaou la terre « de deux peuples et un seul cœur « ? »

  • Évian 38, la conférence de la peur

    Michel Vuillermet, 2010

    Année 1938, les persécutions exercées par le régime nazi sur des centaines de milliers de citoyens allemands puis autrichiens, en majorité juifs, s’aggravent. Pour faire face à cette situation, Franklin D. Roosevelt convoque les démocraties à se réunir au sein d’un Comité Intergouvernemental pour les Réfugiés. Après 10 jours de négociations, de tractations où les préférences nationales, l’égoïsme des nations et l’impuissance des démocraties se montrent au grand jour, les réfugiés juifs allemands et autrichiens sont renvoyés à leur désespoir.

  • Mon oncle de Kabylie

    Chloé Hunzinger, 2010

    La réalisatrice enquête sur son oncle, un kabyle venu, en 1948, étudier en France avec 3 de ses cousins. En 1962, alors que les trois cousins sont rentrés en Algérie, lui a fait le choix de rester en France.

  • Né sous Z

    Frédérique Pollet Rouyer, 2010

    Un film sur les enfants métis en Indochine «  rapatriés  » en France, arrachés à leur mère après la chute de Saigon.

  • Arbre et la forêt (L’)

    Jacques Martineau, Olivier Ducastel, 2010

    Être homosexuel, être déporté pour celà, et le cacher presque toute une vie… Un film sur le silence et la honte.

  • Pétain, un héros si populaire

    Serge de Sampigny, 2010

    Documentaire qui retrace le parcours de Pétain, de la gloire du héros de Verdun, à la honte du traître de Vichy.

  • Afriques (s), une autre histoire du 20ème siècle

    Alain Ferrari, 2010

    Jalonnée d’images d’archives inédites et de témoignages de personnalités africaines, cette série en quatre volets revient sur cent ans d’histoire du continent noir, à travers la voix de ceux qui, de près ou de loin, ont pris part à son réveil et l’ont fait entrer dans le XXIe siècle.

  • Appel du 18 juin (L’)

    Félix Olivier, 2010

    Un téléfilm qui restitue, au-delà de la légende, les vrais enjeux de l’appel du 18 juin.

  • Compagnons de l’aube (Les)

    Yves Jeuland, 2010

    Juin 1940, un vieux maréchal annonce à la France qu’elle doit cesser le combat. Le pays capitule et s’enfonce dans la nuit de l’occupation. Mais quelques milliers d’hommes et de femmes, combattants de l’espérance, partisans de la France libre, refusent de rendre les armes.

  • Daniel Cordier, la Résistance comme un roman

    Bernard George, 2010

    Mêlant le suspense du récit à l’authenticité du témoignage, ce film inspiré du livre « Alias Caracalla », de Daniel Cordier, nous conduit de Londres sous le Blitz à Paris occupé, en passant par Lyon, capitale de la clandestinité. Dans un aller- retour entre passé et présent, Daniel Cordier partage avec Régis Debray son expérience de Français Libre sur les lieux-mêmes de son engagement…

  • France des camps, 1938-1946 (La)

    Jorge Amat, 2010

    Dès 1938, bien avant d’être vaincue et occupée par les nazis,et jusqu’en 1946, la France a interné ceux qu’elles jugeait « potentiellement » dangereux pour l’État…

  • Raymond Aubrac, les années de guerre

    Pascal Convert, Fabien Béziat, 2010

    La parole est donnée à Raymond Samuel, dit Raymond Aubrac, qui a vu naître le vingtième siècle «  dans le linceul de la grande guerre  » avant de plonger dans l’aventure de la Résistance.

  • Mourir à Charonne, Pourquoi ?

    Daniel Kupferstein, 2010

    Le 8 février 1962, au moment de la dispersion d’une manifestation contre des attentats de l’OAS, la police parisienne charge violemment les manifestants devant le métro Charonne. Il y aura 9 morts.

  • Maurice Audin, la disparition

    François Demerliac, 2010

    A Alger, en juin 1957, Maurice Audin, jeune mathématicien de 25 ans, est arrêté par les parachutistes français. Sa femme, Josette, et ses trois enfants, ne le reverront plus jamais. Ce documentaire entrecroise des témoignages des protagonistes français et algériens

  • Le cinéaste est un athlète, conversations avec Vittorio De Seta

    Vittorio De Seta, Vincent Sorrel, Barbara Vey, 2010

    Avec ce portrait d’un cinéaste à part, il s’agit de saisir l’essentiel du rapport de Vittorio de Seta à ceux qu’il a filmés, les plus humbles, qu’il a portés avec élégance et en couleurs, dès les années 1950, sur le grand écran du Cinémascope.

  • Temps des cafés (Le)

    Yaël Epstein, Grégory Mouret, Marilou Terrien, 2010

    Le temps des cafés retrace l’histoire singulière de ces lieux de retrouvailles et de convivialité qui ont joué un rôle essentiel dans la vie quotidienne des hommes venus du Maghreb pour travailler en France.

  • Voir ce que devient l’ombre

    Matthieu Chatellier, 2010

    Filmé en 2008-2009, le documentaire dévoile le travail de création de Cécile Reims et Fred Deux, jusqu’à la transmission de leurs œuvres aux institutions publiques. À plus de quatre-vingts ans, Fred Deux et Cécile Reims nous livrent une pensée moderne, audacieuse et sans compromis sur le XXe siècle, sur le rôle de la création et sur la vie.

  • Joan Baez - How sweet the sound

    Mary Wharton, 2009

    De ses premiers pas de musicienne à ses plus récents concerts, ce portrait de Joan Baez retrace un demi-siècle de chanson et de combats, grâce aux propos, sobres et lucides, de celle qui fut baptisée «  reine du folk  » alors qu’elle n’avait pas 20 ans, mais aussi aux archives rares de ses premiers concerts, et aux interviews de Bob Dylan, David Crosby ou Jesse Jackson.

  • Deux de la vague

    Emmanuel Laurent, 2009

    Biographies croisées de François Truffaut et Jean-Luc Godard, les deux piliers de la Nouvelle Vague. Grâce aux nombreuses archives existantes alliées à des séquences choisies, ce documentaire retrace l’émergence, l’impact et l’influence toujours palpable de ce mouvement artistique sur le cinéma mondial et nous invite à redécouvrir la richesse esthétique de ce cinéma intemporel.

  • Voix rebelles, récits populaires des Etats-Unis (Des)

    Howard Zinn, Anthony Arnove, Chris Moore, 2009

    Autour du livre de Howard Zinn Une Histoire populaire américaine, les plus grands acteurs hollywoodiens et les grandes stars de la chanson prêtent leurs voix aux rebelles de l’histoire américaine qui luttèrent pour les changements sociaux.

  • Au bout de la nuit

    Patrick Séraudie, 2009

    Mauthausen, un nom qui reste gravé dans la mémoire des hommes… Roger Gouffault n’a que 17 ans lorsqu’il s’engage, en septembre 1941, dans la résistance. Arrêté à la veille de Noël 1942, il est condamné à mort par la Gestapo, puis déporté au camp de Mauthausen et classé «  Nuit et brouillard  ». Un témoignage bouleversant et une extraordinaire leçon de vie.

  • Cambodge 80 projection

    Lucas Vernier, 2009

    Un an après la chute du régime Khmer rouge, l’anthropologue français Jean Ellul retourne dans cet ancien pays qu’il avait quitté dans la précipitation. Le film met en scène la redécouverte de ces images tournées en super 8, vingt ans après leur captation.

  • Dissidents, les artisans de la liberté

    Ruth Zylberman, 2009

    Fondé sur des archives et des témoignages, le récit, articulé autour d’une photo symbolique prise en 1987, du combat pour la liberté des dissidents hongrois, tchèques, polonais, dans l’Europe soviétisée des années 1960 à 1989.

  • Mur à Berlin (Un)

    Patrick Rotman, 2009

    réalisé à l’occasion des 20 ans de la chute du Mur de Berlin, ce film retrace les circonstances de la construction du Mur, ses conséquences mondiales et sa destruction en 1989’

  • Vie après la Shoah (La)

    Francis Gillery, 2009

    Ce film, qui s’inscrit clairement dans l’histoire de l’après Shoah, pose la question du retour à la vie ordinaire des survivants juifs, la reconstruction personnelle, la refondation d’une famille, l’accomplissement dans une vie professionnelle, sur la résilience (concept de Boris Cyrulnik), mais aussi sur le ressentiment et la vengeance.

  • Inconnu, présumé français

    Philippe Rostan, 2009

    Après la défaite de Dien Bien Phu, en 1954, 4500 eurasiens issus des amours entre colonisateurs et colonisés ont été rapatriés en France. Ils évoquent de façon poignante leur déchirure d’enfants écartelés entre deux cultures.

  • Daniel Timsit, l’Algérien

    Nasredine Guenifi, 2009

    Daniel Timsit, né à Alger, en 1928, dans une modeste famille de commerçants judéo-berbères, a participé activement à la guerre d’indépendance de l’Algérie. Dans un documentaire réalisé par Nasredine Guenifi, l’ancien militant s’exprime sur l’évolution de l’Algérie, explique ses engagements et parle de son identité algérienne : «  Je n’ai jamais été un Européen  » déclare-t-il.

  • Après les camps, la vie

    Virginie Linhart, 2009

    Pour la première fois, les survivants des camps d’Auschwitz racontent ce que fut leur vie après les camps. Ils le font à la première personne, accompagnés d’archives personnelles extraites des albums de famille qui égrènent 65 ans d’une vie reconstruite après le génocide.

  • Invictus

    Clint Eastwood, 2009

    1994 - L’élection de Nelson Mandela consacre la fin de l’apartheid, mais l’Afrique du Sud reste une nation profondément divisée sur le plan racial et économique. Pour réconcilier son pays avec lui-même et donner à chaque citoyen un motif de fierté, Mandela fait un pari risqué : présenter la petite équipe sud-africaine de rugby à la Coupe du Monde…

  • Roumanie : une révolution dans l’œil des médias

    Antonio Wagner, 2009

    Effet domino de la chute du mur de Berlin : en décembre 1989, le régime de Ceausescu s’effondrait, dans un nuage d’intox (faux charnier, coup d’État déguisé…) percé à jour dans ce documentaire. Un précis de décryptage des manipulations médiatiques…

  • 16 de Basse-Pointe (Les)

    Camille Mauduech, 2009

    En 1948, en Martinique, dans un climat de grève sur une habitation sucrière, un géreur, blanc créole, est assassiné de 36 coups de coutelas et retrouvé mort dans un champ de cannes de la plantation qu’il administre. En 1951, le procès de 16 coupeurs de canne arrêtés, renvoyé à Bordeaux, ancien port négrier, avec l’assurance d’un verdict exemplaire et sans appel, deviendra le premier procès du colonialisme français aux Antilles, jugé devant “ses pères”.

  • Seules, les pierres ne bougent pas

    Emmanuela Nelli, 2009

    Au Chili des personnes luttent contre la dictature des années 80.Beaucoup d’ouvriers, de femmes et d’étudiants résistaient a l’oppression militaire pour aller vers l’émancipation.

  • Il n’y a pas eu de morts à Tian’anmen

    Comité des Cinéastes Invisibles, 2009

    20 ans après les massacres de Tian’anmen, peut-on encore dire et montrer quelque chose de nouveau ?

  • Français sans histoire (Des)

    Raphaël Pillosio, 2009

    En 1912 la République Française crée des citoyens de seconde zone : « les Nomades ». Les individus catégorisés comme « Nomades » ont été internés dans des camps disséminés dans tout le pays entre 1940 et 1946.

  • Lanterne (La)

    Dominique Maugars, 2009

    Avec l’occupation vient l’idée de «  La Lanterne  », un journal clandestin dont le titre est repris d’un pamphlet d’Henri Rochefort. Roger Convard et André Foussier en sont les moteurs et les animateurs…

  • Oiseaux d’Arabie ( Les)

    David Yon, 2009

    À l’aube de la seconde guerre mondiale, des milliers de réfugiés espagnols traversent les Pyrénées pour fuir l’avance des Franquistes. Antonio Atarès est l’un d’eux : un visage parmi d’autres. Arrivé en France, il est interné au camp du Vernet en Ariège. En mars 1941, il reçoit une lettre de quelqu’un qu’il ne connaît pas, la philosophe Simone Weil. Ces deux destins vont se croiser dans la pénombre de l’Histoire.

  • 48

    Susana De Sousa Dias, 2009

    Les 48 ans de la dictature de Salazar sur le Portugal et ses colonies à travers des archives photos des opposants arrêtés et torturés

  • 1946, automne allemand

    Michael Gaumnitz, 2009

    Les images d’actualités de 1946 montrent une Allemagne dévastée, des villes en ruines, une population affamée grelottant dans des caves. « Bien fait pour eux ! » disent les commentaires des vainqueurs. Stig Dagerman, antinazi de la première heure, rapporte de ce pays un tout autre récit, très accusateur pour les Alliés

  • Sarkolonisation

    Mattlouf, 2009

    Montage parallèle du discours de Sarkozy à Dakar et de « Afrique 50 » de René Vautier

  • Walter, retour en résistance

    Gilles Perret, 2009

    A travers l’histoire de Walter, ancien résistant, ancien déporté haut-savoyard et sur fond de politique actuelle, deux questions se posent tout au long du film :« Qu’avons-nous fait des idéaux du Conseil National de la Résistance ? » et « Résister se conjugue-t-il au présent ? »

  • Femme mitraillette (La)

    Francisco Lopez Ballo, 2009

    « La Femme mitraillette » dresse le portrait de Marcela Rodriguez, une femme au destin écorché par la dictature chilienne.

  • Racines du brouillard (Les)

    Dounia Bovet-Wolteche, 2009

    Axelle est auprès d’Ali qui meurt, dans un hôpital à Paris. En 1954, Ali était condamné à mort par la France à cause de son combat pour l’indépendance algérienne. En 1962, Axelle, à peine arrivée de France, faisait sa connaissance à Alger dans l’euphorie de l’indépendance. Après la mort d’Ali, Axelle retourne en Algérie dans le village où vit encore sa femme. Sur les traces de leur passé commun, elle écoute l’écho des promesses qui résonne encore.

  • Chanson de Nahide (La)

    Berke Bas, 2009

    Lors d’un voyage sur sa terre natale à Ordu au Nord Est de la Turquie, la réalisatrice turque Berke Bas découvre les origines arméniennes de sa grand-mère et le passé de cette ville cosmopolite, un passé tragique qui reste tacite.

  • Face aux fantômes

    Jean-Louis Comolli, 2009

    Sylvie Lindeperg interroge les influences complexes qui ont conduit à la réalisation de Nuit et brouillard et ont pesé sur son destin.

  • Armée du crime (L’)

    Robert Guédiguian, 2009

    Inspiré de l’Affiche rouge, ce film évoque les actes de résistance commis par le groupe Manouchian des FTP-MOI et son arrestation par la police française, groupe composé d’un Arménien, de Juifs d’Europe centrale, de républicains Espagnols, d’Italiens anti-fascistes, tous très jeunes.

  • Revue

    Sergeï Loznitsa, 2008

    Film de montage à base d’actualités cinématographiques soviétiques (scènes de vie quotidienne et films de propagande mélangés), où l’endoctrinement du peuple devient une véritable expérience sensorielle.

  • Barbe bleue

    Jeanne Gailhoustet, 2008

    Le 80 de la rue Morandé est la porte latérale du palais présidentiel de Santiago du Chili. Salvador Allende avait choisi d’en faire l’entrée principale de ses bureaux. Le 11 septembre 1973, alors qu’il avait refusé de se rendre, son corps est évacué par cette porte qui restera murée pendant trente ans. Dans ce petit film, une dizaine de personnes, nées l’année du coup d’état, passent la porte. Un texte raconte l’histoire, celle de la porte étroite, de ses transformations, de son inscription dans le temps.

  • Vassily Nesterenko

    Emanuela Andreoli, Wladimir Tchertkoff, 2008

    Film hommage retraçant la vie d’un des héros de Tchernobyl décédé en 2008, un liquidateur de la première heure qui a abandonné sa carrière de responsable d’un centre de recherche nucléaire pour se consacrer à la protection radiologique des enfants touchés par Tchernobyl.

  • We are all Rwandans

    Deborah Gardner-Paterson, 2008

    Un groupe d’étudiants rwandais a été attaqué après le génocide. On leur a demandé de se séparer entre Hutu et Tutsi. Ils ont refusé. Voici leur histoire.

  • Sous les drapeaux

    Henry Colomer, 2008

    Ce documentaire entraîne le spectateur dans un voyage à travers un pan décisif de l’histoire de l’Europe : celui qui va des prémisses de la Grande Guerre jusqu’au moment où la deuxième est devenue inéluctable (1895-1933). Au cœur de cette exploration, des matériaux singuliers : les étoffes, les tissus qui enveloppent la vie des hommes d’une riche trame symbolique, depuis leur naissance jusqu’à leur mort.

  • Zétwal

    Gilles Elie-Dit-Cosaque, 2008

    Au milieu des années 1970, dans une Martinique empêtrée dans des problèmes sociaux, un homme, Robert Saint-Rose, grand admirateur d’Aimé Césaire, met sur pied un projet insensé : être le premier français dans l’espace. Conviant responsables politiques, scientifiques, personnalités de l’époque, sans oublier, bien sûr, des proches de Robert Saint-Rose, Zétwal retrace cette extraordinaire aventure. Et compose en fin de compte le portrait d’un homme, d’un rêve, d’une société.

  • Robert Badinter : la justice et la vie

    Joël Calmettes, 2008

    Un documentaire sur la vie et les combats de Robert Badinter, alternant séquences tournés sur le vif, images d’archives et entretiens tournés dans l’intimité. Le film révèle la cohérence d’un homme dont les engagements trouvent en partie leurs origines dans le drame d’une jeunesse heureuse brisée par les horreurs de la guerre.

  • Marche des beurs, la marche pour l’égalité (La)

    Fouad Chergui, 2008

    Vingt-cinq ans après la Marche pour l’égalité et contre le racisme, Fouad Chergui de l’association CLAP de Villeurbanne, décide de tourner un documentaire sur cette marche historique.

  • Sous le nom de Melville

    Olivier Bohler, 2008

    Ce documentaire montre comment l’œuvre de Jean-Pierre Melville reflète ses années au sein de l’armée française, durant la Seconde Guerre mondiale.

  • Joseph Epstein, bon pour la légende

    Pascal Convert, 2008

    Un documentaire sur Joseph Epstein, qui dirigea les FTP à Paris et dans sa région. On l’a oublié, et pourtant il fut de ceux qui comptèrent, dans la Résistance.

  • Mystères d’archives : 1969. En direct de la Lune

    Serge Viallet, Julien Gaurichon, Alexandre Auque, 2008

    Le 22 juillet 1969, un homme marche pour la première fois sur la Lune. Plus de 600 millions de téléspectateurs suivent en direct cette fabuleuse aventure sur les écrans. Ce documentaire revient sur cette séquence, et questionne les images.

  • Cameroun, autopsie d’une indépendance

    Valérie Osouf, Gaëlle Le Roy, 2008

    Derrière l’imagerie officielle de l’indépendance du Cameroun, se cache une autre réalité, une guerre qui n’osa jamais dire son nom et fit pourtant plusieurs centaines de milliers de victimes.

  • D’Arusha à Arusha

    Christophe Gargot, 2008

    Depuis novembre 1994, à Arusha (Tanzanie), le Tribunal Pénal International pour le Rwanda est chargé par les Nations Unies de juger les responsables du génocide rwandais. Comment la justice internationale s’exerce-t-elle au-delà de ses fondements politiques  ? Qu’est-ce que juger à l’aune d’une conscience universelle  ? S’appuyant sur les propres archives du Tribunal Pénal International pour le Rwanda, le film met en scène le fonctionnement d’une diplomatie judiciaire.

  • Sidney Poitier, un outsider à Hollywood

    Catherine Arnaud, 2008

    Sidney Poitier est la première star noire hollywoodienne. Le film retrace l’histoire de cet homme qui représenta l’espoir de toute une génération et qui permit de restaurer, par sa seule présence à l’écran, l’image de l’homme noir dans le cinéma américain, au fil de trois décennies (de 1950 à 1980). Le film mêle le récit d’un destin exceptionnel à celui du combat de la communauté afro-américaine pour les droits civiques – qu’elle ait eu la parole ou qu’elle l’ait prise de force… Sidney Poitier : un outsider à Hollywood rend un double hommage à la guerre d’un homme, unique Noir à Hollywood au milieu des Blancs, et à un combat collectif, incarné par des mouvements aussi différents que ceux de Martin Luther King et des Black Panthers, en passant par Malcom X.

  • Autre 8 mai 1945 (L’)

    Yasmina Adi, 2008

    Une enquête sur le 8 mai 1945 en Algérie, jour où les algériens, dans la liesse de la fête de la victoire, ont commencé à manifester leur propre volonté d’indépendance, ouvrant la voie à une terrible répression.

  • Retour sur Ouvéa

    Mehdi Lallaoui, 2008

    Que subsiste-il de la tragédie d’Ouvéa et comment peut-on encore construire un avenir partagé et sans haine, entre indépendantistes et loyalistes ?

  • Françoise Dolto. Le désir de vivre

    Serge Le Péron, 2008

    Nous assistons à travers deux cas traités au travail quotidien d’une femme médecin exceptionnelle, inventrice d’une discipline : la psychanalyse pour enfants…

  • A l’ombre de la montagne

    Danielle Jaeggi, 2008

    Lieu mythique des premiers sanatoriums, Davos n’a pas échappé aux soubresauts de l’Histoire. De la belle époque paisible du début du siècle à la montée du nazisme puis au difficile accommodement avec les grandes puissances de la Deuxième Guerre mondiale, nous découvrons à quel point cet univers, préservé en apparence, se révèle être un modèle réduit d’une Suisse exposée aux pressions extérieures.

  • Ile de Chelo (L’)

    Odette Martinez, Ismaël Cobo, Laetitia Puertas, 2008

    Le film raconte la trajectoire d’une résistante de la guérilla antifranquiste de León-Galice durant et après la guerre civile espagnole (1939-1948) : Consuelo Rodriguez Montes dite «  Chelo  » de son nom de maquisarde.

  • Israël-Palestine : l’emprise des images

    Antonio Wagner, Jérôme Bourdon, 2008

    A l’occasion du 60ème anniversaire de la création de l’état d’Israël, un film sur le conflit le plus médiatique de l’histoire du XXè siècle, qui mobilise toujours autant d’émotion et de passion.

  • Henri Alleg, l’homme de la question

    Christophe Kantcheff, 2008

    Le nom d’Henri Alleg est associé au titre d’un livre : la Question. Il raconte les sévices qu’il a subis alors qu’il était aux mains des militaires français

  • Résolution 819

    Giacomo Battiato, 2008

    Ce film raconte l’histoire du génocide de Srebrenica, et d’un chercheur français, Jacques Calvez, venu trouver les preuves du génocide.

  • An prochain la révolution (L’)

    Frédéric Goldbronn, 2008

    Après Diego et La Maternité d’Elne, Fréderic Godbronn poursuit son travail autour de l’histoire et l’engagement à travers ce portrait de Maurice Rajsfus, enfant juif dont les parents moururent en camp et dont la vie fut révolte et militantisme contre toutes les formes de répression.

  • Gerboise bleue

    Djamel Ouahab, 2008

    Gerboise Bleue raconte l’histoire des vétérans français et des Touaregs algériens victimes des premiers essais atomiques français dans le Sahara de 1960 à 1966.

  • Walpurgis

    Frédéric Choffat, 2008

    Lorsqu’en 1933 Hitler devient Chancelier, le polémiste autrichien Karl Kraus dénonce dans les mois qui suivent, dans un texte de 360 pages, la mise en place de la mécanique de l’horreur nazie.Imaginé comme un essai cinématographique, avec comme figure centrale le comédien José Lillo, WALPURGIS est une mise en forme visuelle et sonore de ce cri

  • Chine est encore loin (La)

    Malek Bensmail, 2008

    Le 1er novembre 1954, près de Ghassira, un petit village perdu dans les Aurès, un couple d’instituteurs français et un caïd algérien sont les premières victimes civiles d’une guerre de sept ans qui mènera à l’indépendance de l’Algérie. Plus de cinquante ans après, Malek Bensmaïl revient dans ce village

  • Choix de mon père (Le)

    Rabah Zanoun, 2008

    En 1959, à Paris, en pleine guerre d’Algérie, un sympathisant du FLN refuse d’assassiner un membre du MNA (Mouvement National Algérien). Se sachant condamné à mort par le FLN pour se refus, cet homme trouve refuge auprès des autorités françaises et s’engage comme Harki.

  • Hunger

    Steve McQueen, 2008

    La grève de l’hygiène et de la faim des prisonniers de l’IRA pour obtenir le statut de prisonniers politiques

  • Terminus Auschwitz (1&2) - Les chemins de fer européens et la Shoah

    Wolfgang Schoen, Frank Gutermuth, 2008

    En deux volets, une analyse des rôles respectifs de la SNCF, des chemins de fer hollandais ainsi que de la compagnie ferroviaire nationale slovaque dans le transport des déportés juifs pendant la seconde guerre mondiale

  • Cuba, entre deux cyclones

    Bernard Mangiante, 2008

    Un panorama de la société cubaine d’aujourd’hui, plus complexe qu’il n’y paraît.

  • Mai 68, les images de la télévision

    Hugues Nancy, 2008

    Avec les images de la télévision, nous suivons au plus près les manifestations étudiantes, l’occupation de la Sorbonne puis des usines, l’intervention du gouvernement et enfin la lente reprise du travail jusqu’aux élections législatives du 30 juin. Pour mieux comprendre les enjeux de la révolte, quatre dossiers dressent un portrait de la société d’avant Mai 68.

  • Mai 68, esprit es-tu là ?

    Karine Bonjour, Philippe Cahn, 2008

    Que reste-t-il de l’esprit de Mai 68 ? À travers les témoignages d’anonymes ou d’inconnus de l’époque, le film dresse le portrait de la société française d’avant les événements et mesure l’impact de la « Révolte de mai » sur la vie de chacun d’eux.

  • Enfants de Mai 68 (Les)

    Isabelle Petitgas, 2008

    Cette série de 8 films s’attache à remettre en perspective les transformations de la société depuis 68, vues à travers le regard de trois générations.

  • 68

    Patrick Rotman, 2008

    De Washington à Saïgon, de Rome à Mexico, de Paris à Prague, une vague de révolte secoue le monde. 68 propose un travelling arrière dans le Vietnam en guerre, Prague en liberté et occupé, Paris en contestation, l’Amérique en rébellion.

  • Montage d’archives INA sur les « événements» de Mai 68 en Limousin

    Dominique Albaret, 2008

    L’INA Atlantique a proposé à Peuple et Culture et Autour du 1er mai de remonter un certain nombre d’images d’actualité régionale muettes, tournées dans le Limousin en 68, en les enrichissant par des commentaires actuels d’acteurs régionaux, retrouvés par Peuple et Culture.

  • Célébration

    Olivier Meyrou, 2007

    Olivier Meyrou filme les dernières semaines de la maison de couture YSL avant le départ de son vieux maître, Yves Saint Laurent, dans ce documentaire traversé par une autre figure, celle de Pierre Bergé.

  • Discorama signé Glaser

    Esther Hoffenberg, 2007

    Un portrait de la productrice/présentatrice pionnière des émissions de télévision consacrées à la chanson de variétés.

  • Birlyant, une histoire tchètchène

    Helen Doyle, 2007

    «  L’artiste tchétchène Birlyant Ramzaeva voit sa vie éclater au moment de la guerre dans son pays. Au cœur du drame : la disparition de son mari, le poète et dramaturge Makkal Sabdullaev. Après avoir créé l’agence de presse électronique Chechen Press, Makkal est enlevé par les forces russes le 24 juillet 2000. On ne l’a jamais revu… L’histoire intime et particulière de Birlyant invite à un regard différent sur le conflit tchétchène, les conséquences de la guerre et le destin tragique d’un peuple.  » Helen Doyle

  • 200 000 fantômes

    Jean-Gabriel Périot, 2007

    Parce que Jean-Gabriel Périot sait très bien qu’entre l’horreur et la façon de la représenter, il existe un gouffre immense, cet humaniste convaincu a voulu témoigner à sa façon de la plus grande catastrophe nucléaire que le monde a connue et raviver ainsi les flammes d’un souvenir honteux. «  Nijuman no borei  » rappelle avec une originalité remarquable la nuit du 6 août 1945, celle qui a vu la destruction d’Hiroshima.

  • Alexandra

    Alexandre Sokourov, 2007

    La république de Tchétchénie de nos jours, dans un campement de régiments russes. Alexandra Nikolaevna vient rendre visite à son petit-fils, l’un des meilleurs officiers de son unité. Elle passe ici quelques jours et découvre un autre monde. Il n’y a, dans ce monde d’hommes, ni femmes, ni chaleur, ni confort.

  • Sonderkommando Auschwitz Birkenau

    Emil Weiss, 2007

    Chargés de faire fonctionner les fours crématoires du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, de très rares déportés des «  Sonderkommandos  » (les «  commandos spéciaux  ») ont pu témoigner, bravant l’anéantissement programmé. Emil Weiss fait résonner à nouveau leurs voix défuntes.

  • Saga des immigrés (La)

    Édouard Mills Affif, Anne Riegel, 2007

    La Saga des immigrés raconte trente ans de présence des immigrés sur le petit écran. Pour relater les histoires croisées de la télévision de l’immigration, les auteurs explorent les archives audiovisuelles, tous genres confondus. Une immersion dans la mémoire qui nous en apprend autant sur les immigrés que sur la France.

  • Fanfaron, fanfaron

    Corneliu Gheorghita, 2007

    Sous le régime communiste roumain, les fanfares des paysans connurent leur heure de gloire. Avec la désindustrialisation, les musiciens retournent dans leur village moldave. La seule chose qui leur reste du passé est leur musique qu’ils jouent lors des mariages, des baptêmes et des enterrements. Elle est leur fierté.

  • Amis des Juifs (Les)

    Bernard Debord, Cédric Gruat, 2007

    A l’aide de témoignages et d’archives, ce documentaire retrace les actes courageux des non juifs qui se sont opposés au décret imposant le port de l’étoile jaune pour les juifs en arborant dans les rues de Paris leur propre étoile, avec diverses inscriptions : « zazou », « swing », « papou », « chrétien »…

  • Moudjahidate

    Alexandra Dols, 2007

    Ce documentaire retrace des engagements de femmes dans les luttes pour l’Indépendance de l’Algérie, au sein du FLN-ALN (Front de Libération Nationale – Armée de Libération Nationale) à travers des récits de vies d’anciennes combattantes.

  • Ennemi intime (L’)

    Florent Émilio Siri, 2007

    Algérie, 1959. Les opérations militaires s’intensifient. Dans les hautes montagnes Kabyles, Terrien, un lieutenant idéaliste, prend le commandement d’une section de l’armée française. Il y rencontre le sergent Dougnac, un militaire désabusé. Leurs différences et la dure réalité du terrain vont vite mettre à l’épreuve les deux hommes. Perdus dans une guerre qui ne dit pas son nom, ils vont découvrir qu’ils n’ont comme pire ennemi qu’eux-mêmes.

  • Épopée de l’or noir (L’)

    Jean-Pierre Beaurenaut, Yves Billon, 2007

    Pour le meilleur et pour le pire, le pét­role a bouleversé les don­nées de l’histoire du monde et les modes de vie des sociétés con­tem­po­raines. Le film raconte cette fab­uleuse épopée plané­taire de plus d’un siè­cle et demi, en 6 épisodes.

  • Ils ont choisi l’Algérie

    Jean Asselmeyer, 2007

    Film consacré à des personnes qui vivaient en Algérie au moment de la guerre de libération.

  • Algérie, histoires à ne pas dire

    Jean-Pierre Lledo, 2007

    Le cinéaste Jean-Pierre Lledo explique les liens entre le déroulement de la guerre d’indépendance algérienne et les problèmes que rencontre l’Algérie aujourd’hui.

  • Mémoires du 8 mai 1945

    Mariem Hamidat, 2007

    Le 8 mai 1945, à Sétif, petite ville de l’Est algérien, on fête l’armistice. Dans le cortège, parmi les drapeaux alliés surgit un drapeau algérien, symbole d’indépendance. La police tire sur la foule. C’est l’émeute. Dans toute la région, la répression menée par l’armée française va faire des milliers de victimes.

  • Mur des oubliés (Le)

    Joseph Gordillo, 2007

    Le film « Le Mur des Oubliés » traite de l’histoire et de l’amnésie de l’Espagne sur les exécutions des Républicains par les Franquistes.

  • Ghiro Ghiro tondo

    Yervant Gianikian, Angela Ricci Lucchi, 2007

    Une collection de jouets d’enfants faits de matériaux divers : bois, fer, papier, étoffe, craie, celluloïd, cire. Le film couvre l’époque qui va de la fin de la première guerre mondiale jusqu’aux années cinquante.

  • Bâmiyân

    Patrick Pleutin, 2007

    La destruction des deux Bouddhas en 2001 a été l’électrochoc qui a donné naissance à ce film, cri pictural en hommage aux sculpteurs du VIIème siècle, au peuple afghan.

  • Coup d’état à Santiago - Les Derniers jours de Salvador Allende

    Michael Trabitzsch, 2007

    C’est dans les premières heures du 11 septembre 1973 que démarre le Coup d’Etat des militaires du Chili, sous le commandement du général Pinochet, contre Salvador Allende, Président de la République élu trois ans auparavant. Avec quelques fidèles collaborateurs, Allende se réfugie à la Moneda, le Palais présidentiel de Santiago de Chile.

  • Pas de quartier

    Karim Samai, 2007

    Ce spectacle contemporain raconte la danse hip hop issue d’une multitude d’influences, et a été enregistré dans le cadre du TOMA, (Théâtre d’Outre-mer en Avignon) en 2007.

  • Pieds-noirs, histoires d’une blessure (Les)

    Gilles Perez, 2007

    Ce documentaire est principalement composé de témoignages personnels et d’archives familiales. L’histoire des Pieds Noirs, c’est, avant tout, celle de l’Algérie française : une histoire de conquête, de colonie créée sur une terre étrangère, par les Pieds Noirs, une population composée de Républicains espagnols, d’Italiens fuyant le fascisme, de Maltais fuyant la pauvreté, ou encore d’ouvriers parisiens.

  • Porteuses de feu (Les)

    Faouzia Fekiri, 2007

    En 1957 à Alger, une cinquantaine de femmes, âgées de seize à vingt ans, sont engagées dans la guérilla urbaine menée par le FLN contre le colonialisme français.

  • Petit blanc à la caméra rouge (Le)

    Richard Hamon, 2007

    Par son retentissement, Afrique 50 a joué un rôle important dans l’émergence des idées anticolonialistes dans la France de l’après-guerre. En retraçant l’histoire mouvementée du tournage du film entre le Sénégal, le Mali et la France, en re-situant Afrique 50 dans le contexte historique et politique de l’époque, Le Petit Blanc à la caméra rouge met en évidence l’importance historique du film de René Vautier.

  • 1937

    Nora Martirosyan, 2007

    En deux chapitres, en deux temps, un même récit. D’une part, 1937, en plein apogée des purges staliniennes à Erevan, en Arménie alors soviétique, année de l’arrestation du père de Nora Dabagian, opposant politique. D’autre part, 2006, le récit circonstancié de cette arrestation par la vieille femme, dénommée affectueusement Baboulia, et très jeune fille alors.

  • He Fengming, chronique d’une femme chinoise

    Wang Bing, 2007

    Une vieille femme, He Fengming, raconte sa vie qui couvre plus de soixante ans de l’histoire de la Chine. Jeune étudiante quand les communistes prennent le pouvoir en 1948, elle rejoint les rangs de la révolution.

  • Algérie tours / détours

    Oriane Brun-Moschetti, Leïla Morouche, 2007

    Départ en Algérie en compagnie de René Vautier, cinéaste militant, considéré là-bas comme le papa du cinéma algérien.

  • Eugène Varlin, un combat

    Nicolas Roehrig, Walid Slim, 2007

  • 1917, la révolution russe

    Paul Jenkins, 2007

    Une évocation inspirée de la révolution d’Octobre - sa genèse, son déroulement, ses conséquences immédiates, mais aussi l’édification de son mythe - qui synthétise avec fluidité et rigueur l’état des connaissances historiques.

  • Rue Santa Fé / Un amour révolutionnaire

    Carmen Castillo, 2007

    Le 5 octobre 1974, les militaires prennent d’assaut la rue Santa Fe, dans les faubourgs de Santiago du Chili. Leur cible est le chef de la résistance, Miguel Enriquez qui va mourir sur ces lieux. Carmen Castillo revient, 30 ans plus tard, à cette endroit où son mari est décédé et où elle a pu s’échapper, ce jour-là, de peu à la torture et à la dictature de Pinochet

  • Une histoire galicienne

    Patrick Séraudie, 2007

    Chonchiña et Francisco se sont rencontrés en 1931. Aujourd’hui, Chonchiña se raconte dans ce film qui évoque le parcours de quelques républicains en lutte contre le fascisme dans les heures les plus sombres d’un conflit préfigurant la seconde guerre mondiale.

  • Hair, Let The Sun Shine in

    Philippe Garrel, Pola Rapaport, 2007

    À l’occasion des 40 ans du « Summer of love », l’INA a édité un DVD comprenant : un documentaire de Pola Rapaport sur la comédie musicale Hair (Hair, Let the Sun Shine in, 54mn 2007) ; un film de Philippe Garrel conçu à partir de sujets tournés en 1966 et 1967 sur le Living Theatre.

  • C’était dans la nuit brune, comme un point sur un i

    Aurélie Ardouin, 2007

    2005. Je lis pour la première fois un petit livre rouge, un manifeste : « Le cinéma s’insurge, États généraux du cinéma n° 1 ».

  • Fils de lip

    Thomas Faverjon, 2007

    À trente ans, l’âge du conflit Lip, le réalisateur revient à Besançon pour tenter de faire le bilan de Lip aujourd’hui en donnant la parole à tous ceux qu’on n’a jamais entendus, « les sans voix », dont ses propres parents qui vécurent la fin du conflit comme un drame douloureux et déchirant.

  • LBO : les insoumis

    Olivier Minh, 2007

    Près de 2000 entreprises et un million de salariés sont concernés en France : le phénomène des LBO, c’est-à-dire le rachat à crédit d’entreprises en bonne santé économique, s’accélère. Face à l’immense puissance de la finance internationale, le combat des salariés victimes de LBO semble perdu d’avance. Pourtant certains d’entre eux résistent de fort belle manière…

  • Momo le doyen

    Laurent Chevallier, 2007

    Ce documentaire fait revivre le véritable roi du swing et de l’improvisation, Momo Wandel Soumah qui était le doyen du jazz africain.

  • René Depestre, retour à Jacmel

    Patrick Cazals, 2006

    En Février 2005, pour la première fois depuis 60 ans, René Depestre est de retour à Jacmel, sa ville natale, inspiratrice de toute son œuvre. L’accueil de la population est à la mesure de l’événement. Il fait ainsi une moisson d’images et de sons pour redonner du souffle à ses futures œuvres. Ce documentaire le suit…

  • Gangsters de la science (Les)

    Jacques Mitsch, 2006

    À partir du début du vingtième siècle, les cas de fraudes scientifiques graves se sont multipliés. Pour la science, ce siècle a marqué la fin de l’innocence. Trois grandes supercheries ont ébranlé le milieu scientifique pendant des décennies et ont marqué ce siècle d’une façon exemplaire, dans des domaines variés : la psychologie avec l’affaire Burt, la génétique avec l’affaire Lyssenko et la préhistoire avec l’affaire Piltdown. Ces trois cas " exemplaires " ont servi de caution ou d’alibi pour justifier une idéologie.

  • Terre révolutionnaire Mexique Sud

    François Caron, 2006

    Le film nous propose une enquête au cœur de la mémoire du monde révolutionnaire du Sud du Mexique. Par la parole du monde paysan humble et celle de «  chroniqueurs  », nous nous immergeons dans l’histoire de la première Révolution moderne qui eut lieu de 1910 à 1920. Mêlant la grande Histoire aux petites histoires individuelles, il s’agit de mettre en lumière la vie d’Emiliano Zapata (Général de l’armée du Sud), la pensée de Ricardo Flores Magon (le théoricien anarchiste de l’insurrection) et le quotidien villageois avant, pendant et après la Révolution.

  • Dernier chien du Rwanda (Le)

    Jens Assur, 2006

    Comme beaucoup de petits garçons, David est fasciné par la guerre. Il fait des maquettes en plastique de véhicules militaires et des jeux de guerre avec ses amis. À l’âge de 24 ans, il devient photographe de guerre et part au Rwanda.

  • Rome plutôt que vous

    Tariq Teguia, 2006

    Durant plus de dix années, l’Algérie a vécu une guerre lente, une guerre sans ligne de front mais ayant causé plus de 100 000 morts. C’est ce désert que Zina et Kamel – deux jeunes algérois tantôt hallucinés et joyeux, tantôt abattus et sereins – voudront sillonner une dernière fois avant de le quitter.

  • Vive l’indépendance du Texas

    Damien Faure, 2006

    Quand j’étais petit, j’ai fait la connaissance de l’homme le plus fort du monde. Il peut tordre une barre en acier avec son cou, soulever d’énormes poids avec la seule force du petit doigt, étouffer l’impact d’une explosion avec ses mains…et cet homme là c’est mon père. Mais il avait fait une guerre, la guerre d’Algérie.

  • Vie des autres (La)

    Florian Henckel Von Donnersmarck, 2006

    Synthèse entre un film politique très documenté et et un drame sentimental palpitant où un espion de la Stasi réalise la vacuité de sa vie et falsifie ses rapports à force d’écouter la voix d’une actrice.

  • Blessures atomiques

    Marc Petitjean, 2006

    La bombe d’Hiroshima aurait permis aux USA d’effectuer des tests sur la population afin de connaître les réelles retombées radioactives, en examinant les victimes tout en refusant de les soigner. La création du laboratoire ABCC en témoigne. À 89 ans, le docteur Shuntarô Hida continue de soigner des survivants de la bombe atomique d’Hiroshima.

  • Trahison (La)

    Philippe Faucon, 2006

    Un regard différent sur la guerre d’Algérie. La caméra de Philippe Faucon montre subtilement les déboires d’un conflit qui dérange, au travers des sentiments des soldats algériens, leurs relations avec les soldats français, le racisme, les trahisons…

  • Traque de l’affiche rouge (La)

    Jorge Amat, 2006

    À la manière d’une enquête documentaire, le film propose une reconstitution historique croisée de la traque du groupe de l’Affiche Rouge à partir des archives judiciaires et policières de l’époque et des archives de combattants.

  • Europe des fronts populaires (L’)

    Laurence Jourdan, 2006

    Le film retrace l’origine et la stratégie des fronts populaires entre 1929 et 1939.

  • Héros fragiles

    Emilio Pacull, 2006

    Le 11 septembre 1973, le gouvernement socialiste Chilien était renversé par un coup d’Etat militaire. Après trente années d’exil en France, Emilio Pacull retourne sur les traces de sa famille qui a participé, aux côtés d’Allende, à la révolution socialiste, et propose un film où se côtoient sans s’opposer l’intime et l’événement Historique, le document d’archive et le sentiment personnel.

  • Harkis

    Alain Tasma, 2006

    1972, le sud de la France, en pleine forêt. Un camp de Harkis entouré de barbelés. Insalubrité, privation de liberté, couvre feu, tutelle administrative et financière infantilisante, travail obligatoire dans les champs constituent leurs conditions de vie. C’est dans ce camp que débarque la famille Benamar, famille qui fera tout pour s’en sortir….

  • Suffering and smiling

    Dan Ollman, 2006

    Le combat de Fela Kuti - chanteur, saxophoniste et militant politique - commence au début des années 1970. Le Nigeria à peine sorti de la guerre du Biafra connaît un véritable boom pétrolier. Les juntes militaires se succèdent, l’élite et les multinationales se partagent alors les bénéfices de la manne pétrolière dans une corruption généralisée.

  • State of fear

    Pamela Yates, Paco de Onis, 2006

    Un pays confronté à une menace terroriste et en quête désespérée de sécurité, entre dans un état de peur. Ce pays, c’est le Pérou.

  • Brahmane du Komintern (Le)

    Vladimir Léon, 2006

    Du Mexique à la Russie, d’Allemagne en Inde, Vladimir Léon part à la recherche d’un formidable aventurier-révolutionnaire-philosophe du Bengale : M. N. Roy.

  • Procès de Nuremberg (Le). Les Nazis face à leurs crimes

    Christian Delage, 2006

    Le 20 novembre 1945 s’ouvrait à Nuremberg le plus grand procès de l’histoire : celui des hommes que les Alliés avaient désignés comme de grands criminels de guerre

  • Petite Espagne (La)

    Sophie Sensier, 2006

    Il existe près du stade de France, à la Plaine Saint-Denis, près de Paris, un quartier où s’installèrent au XXe siècle, par vagues successives, des milliers d’immigrés espagnols

  • Bataille d’Alger (La)

    Yves Boisset, 2006

    Il y a soixante ans, la guerre civile ravageait l’Algérie, l’une des guerres d’indépendance les plus meurtrières de l’histoire du XXème siècle

  • Eut-elle été criminelle…

    Jean-Gabriel Périot, 2006

    France, été 44, à la Libération

  • Résistances ! Autour du 60e anniversaire du programme du Conseil national de la résistance

    alternatives : images !, 2006

    Résistances  ! Autour du 60e anniversaire du programme du Conseil national de la résistance restitue le texte intégral de l’appel solennel à défendre et à actualiser les conquêtes sociales et démocratiques de la Résistance anti-nazie.

  • 1956, la fin du mythe stalinien

    Ast Daniel et Jürgen, 2006

    En 1956, Khrouchtchev provoque une onde de choc en déboulonnant Staline dans son fameux “discours secret”. Ce documentaire retrace la chronologie et analyse les bouleversements de cette année charnière.

  • Mao, une histoire chinoise

    Adrian Maben, 2006

    Portrait de l’homme qui arracha la Chine à sa torpeur moyenâgeuse, mais qui fut aussi l’un des plus grands despotes du XXe siècle.

  • Couleur du sacrifice (La)

    Mourad Boucif, 2006

    La couleur du sacrifice donne la parole à ces hommes venus d’ailleurs qui, pour la plupart enrôlés de force, ont joué un rôle crucial durant la Seconde Guerre Mondiale et notamment lors de la Libération.

  • Marche andalouse (La)

    Patrice Spadoni, 2006

    Documentaire sur la Marche européenne contre le chômage de juin 2002, de Clermont-Ferrand à Séville. Portrait d’un groupe sympathique et truculent de «  marcheurs  », souvent chômeurs ou sans logis, partis à la découverte de l’Andalousie et des mouvements de résistance espagnols.

  • Mystère Malraux (Le)

    Bouyer René-Jean, 2006

    Ce documentaire brosse un portrait intimiste de l’écrivain et de l’homme politique français, André Malraux, trente ans après sa disparition.

  • Chirac

    Patrick Rotman, 2006

    Une histoire politique de la droite française, une histoire de France, une histoire de la Vème république à travers un homme : jacques Chirac qui a été ministre de tous les Présidents de la République, de De gaulle à Mitterrand. Premier documentaire jamais réalisé à la télévision française sur un président en exercice et diffusé sur une chaîne publique.

  • Ile du requin, notre coeur

    Réalisation collective, 2006

    On les nomme Seris, ils s’appellent Comca’acs. Ils ont manqué d’être exterminés plusieurs fois dans l’histoire. Aujourd’hui, on veut construire un complexe touristique marin sur leurs terrains.

  • Lettre scellée du soldat Döblin (La)

    Jürgen Ellinghaus, Hubert Ferry, 2005

    La courte vie de Wolfgang Döblin, mathématicien de génie, fils du célèbre écrivain Alfred Döblin, qui avait fui en 1933 le nazisme. Naturalisé français, Alfred est mobilisé en 1939 et sert comme soldat dans les Ardennes et en Lorraine, tout en continuant ses recherches sur les «  mouvements aléatoires  » en probabilités. Face à la défaite en juin 1940, il préfère se donner la mort, sorte d’acte de résistance. Il a 25 ans. Une lettre de lui, scellée, est découverte en 2000, et révèle l’ampleur de ses découvertes sur ces «  mathématiques du hasard  » que sont les probabilités.

  • Homeland

    Jacqueline Kalimunda, 2005

    La réalisatrice de ce documentaire tente de comprendre le génocide de 1994 au Rwanda, via une confrontation entre la grande histoire, grâce à des archives inédites glanées partout dans le monde et des récits très personnels avec deux générations différentes de Rwandais : ceux qui avaient 20 ans au moment de l’indépendance, et ceux qui avaient 20 ans au moment du génocide.

  • Joyeux Noël

    Christian Carion, 2005

    Ce film a pour sujet la Trêve de Noël de 1914 lors de la Première Guerre mondiale.

  • Récociliation (La) ?

    Marion Stalens, 2005

    Comment réussir à vivre ensemble après un conflit ? C’est pour tenter de répondre à cette question la réalsatrice est partie en Afrique du Sud interroger des témoins…

  • Promeneur du Champ de Mars (Le)

    Robert Guédiguian, 2005

    Ce film raconte l’histoire d’une fin de règne et d’une fin de vie : celle de François Mitterrand.

  • Nuit noire, 17 octobre 1961

    Alain Tasma, 2005

    Le 17 octobre 1961, 30 000 Algériens gagnent le centre de Paris pour une manifestation pacifique, à l’appel du FLN. Dans la soirée, des milliers de personnes sont arrêtées. Dans les jours qui suivent, on repêche des cadavres dans la Seine.

  • Quelques jours en avril

    Raoul Peck, 2005

    A travers le destin de deux frères, Raoul Peck décrypte avec rigueur les mécanismes du génocide rwandais. Tournés sur les lieux même de la tragédie, un film où l’intime croise le politique pour restituer la complexité du réel.

  • A l’époque

    Nadine Buss, 2005

    Convoquant ses souvenirs, Nadine Buss évoque son grand-père allemand, amoureux d’une Française. Ensemble, ils s’installent à Paris avec leur fils, juste après la guerre.

  • Sophie Scholl, les derniers jours

    Marc Rothemund, 2005

    Le portrait d’une jeune résistante allemande face à la machine totalitaire nazie.

  • Déserteurs du Vietnam (Les)

    David Zeiger, 2005

    La guerre du Viêt-nam a été contestée, au sein même de l’armée américaine, par des milliers de soldats. Histoire d’un mouvement oublié, par la voix de quelques-uns de ces vétérans insoumis.

  • Premier Noël dans les tranchées

    Michael Gaumnitz, 2005

    A travers leurs lettres et journaux intimes, la première guerre mondiale du point de vue des simples soldats.

  • Comme un seul homme

    François Chouquet, 2005

    Contre la guerre d’Algérie par les voies de la non-violence.

  • Chili de mon père (Le)

    Carmen Castillo, 2005

    C’est l’histoire d’une espèce d’être humain en voix de disparition. L’histoire d’un « Caballero », un chevalier du Chili qui a aujourd’hui 83 ans

  • Enfer du Pacifique (L’)

    Bouyer René-Jean, 2005

    Un documentaire exclusif d’images d’archives en couleur, consacré à un volet souvent méconnu du second conflit mondial : la guerre dans le Pacifique.

  • 14 récits d’Auschwitz

    Caroline Roulet, 2005

    Cette série inédite de 14 témoignages de juifs arrêtés en France et déportés à Auschwitz retrace l’itinéraire de ces hommes et femmes, marqués à tout jamais et désireux de transmettre la mémoire de la Shoah.

  • Il était une fois en Côte-d’Ivoire

    Julien Suaudeau, 2005

    À la mort du Vieux, le président Félix Houphouët-Boigny en 1993, ils étaient quatre à briguer sa succession en Côte d’Ivoire

  • 200 jours pour refaire le monde

    Jean-Christophe Rosé, 2005

    Première partie : de Yalta à Berlin. Seconde partie : de Berlin à Hiroshima Fin avril 1945.

  • Blessure (La)

    Nicolas Klotz, 2005

    Blandine est blessée sur le tarmac de Roissy lors d’un retour à l’avion où un groupe d’Africains résiste à l’embarquement. Bien qu’elle soit sur le sol français, sa blessure, sa présence, son être sont niés par la police aux frontières à qui elle demande l’asile.

  • Kwassa Kwassa Creuse

    Patrick Watkins, 2005

    Depuis 1997, le lycée professionnel d’Aubusson dans la Creuse, accueille une trentaine de Mahorais. A travers leurs récits, c’est aussi l’histoire coloniale occultée et refoulée que nous redécouvrons…

  • Forever Lénine

    Xavier Villetard, 2005

    L’idée de momifier Lénine appartient à Staline. C’est le premier coup de théâtre d’une idéologie qui s’invente un Dieu vivant. Les aventures de la momie à travers le siècle reflètent le destin de l’Union Soviétique.

  • Guerre des cotons (La)

    Jean-Michel Rodrigo, 2005

    C’est l’histoire de la mondialisation appliquée au coton. Le cas du coton a fait couler beaucoup d’encre depuis le lancement, en 2001, du premier appel des cotonniers ouest africains pour la survie de leur filière, menacée par la concurrence internationale.

  • Fils de l’Itchkérie (Les)

    Florent Marcie, 2005

    Hiver 1996, la Tchétchénie entre dans sa deuxième année de guerre. Un jeune réalisateur français parcourt clandestinement le pays à la rencontre d’un peuple en résistance. Un film symbole témoignant de l’histoire méconnue des Tchétchènes.

  • Mechti, le dernier combat

    Jean-Claude Cheyssial, 2005

    Ce film dresse le portrait de Mohammed Mechti, ancien combattant marocain, engagé à 18 ans dans l’armée française, ayant servi toutes nos guerres depuis 39-45, et qui finit sa vie, ici, à Bordeaux loin des siens.

  • Survivants (Les)

    Patrick Rotman, 2005

    Ce sont quelques survivants, les uns « déportés raciaux », les autres « politiques » et parfois les deux à la fois, Juifs et résistants, résistants et Juifs qui relatent la dernière année, la plus terrible peut-être…

  • Jean Rouch raconte

    Pierre-André Boutang, 2004

    Dans ces entretiens inédits, tournés en 1992, le cinéaste raconte son itinéraire, enfance, apprentissage, le choc de la guerre de 1940, le départ pour l’Afrique, un peu par hasard, et puis la découverte d’un monde inouï, insoupçonné.

  • Closed district

    Pierre-Yves Vandeweerd, 2004

    En 1996, Vandeweerd est à Mankien au Sud-Soudan, pour filmer la guerre civile du pays, dans un acte d’engagement. Il découvre vite une réalité complexe, qui dépasse sa vision d’une lutte entre un gouvernement oppresseur et des minorités opprimées. De retour en Belgique, pris d’un sentiment d’impuissance, le réalisateur décide de ne pas montrer ses images. Depuis, Mankien a été massacré, probablement avec la complicité des sociétés pétrolières occidentales. Les personnes filmées sont pour la plupart mortes… Vandeweerd décide finalement d’en faire un film.

  • Rêve algérien (Un)

    Jean-Pierre Lledo, 2004

    L’auteur du film, exilé algérien en France depuis 1993, demande à Henri Alleg, auteur de La Question de retourner en Algérie pour y retrouver ses anciens compagnons, 40 ans après son départ forcé, suite au coup d’État de 1965, avec l’espoir de ressusciter la fraternité multiethnique dont enfant il a été le témoin, mais qui aujourd’hui semble n’avoir même jamais existé.

  • Nadie se fue

    Collectif, 2004

    En Argentine, suite à l’insurrection de 2001, ont émergé des luttes sociales innovantes, des réalisations alternatives, notamment des expériences d’autogestion et d’organisations horizontales. Beaucoup de travailleurs ont récupéré les entreprises qui les avaient précédemment licenciés, pour en reprendre la production, sous contrôle ouvrier ou sous forme de coopératives améliorées.

  • J’ai serré la main du diable

    Peter Raymont, 2004

    Révélations sur l’action humanitaire pendant la guerre au Rwanda En avril 2004, pour le dixième anniversaire du génocide rwandais, le lieutenant-général Roméo Dallaire revient pour la première fois au Rwanda et affronte les souvenirs qui le hantent depuis une décennie. Mandaté par l’ONU en 1993, Dallaire a assisté, impuissant, au massacre de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants en l’espace de quelques semaines…

  • Lise et Arthur London

    Serge Le Péron, 2004

    Reconstitution documentaire de la vie de ce couple de résistants au nazisme puis au stalinisme

  • Salvador Allende

    Patricio Guzmán, 2004

    «  Je me souviens du 11 septembre 1973, jour sombre où l’Amérique fomenta un coup d’Etat pour abattre la révolution pacifique et démocratique qui se construisait dans mon lointain pays, le Chili, éliminant son président de la République, Salvador Allende, ce «  fils de p..  » comme se plaisait à le dire Richard Nixon.«  P. Guzman

  • Enfants de Russie (Les)

    Jaime Camino, 2004

    Pendant la guerre civile espagnole, des enfants de combattants républicains sont envoyés par leurs parents et pour leur sécurité en URSS.

  • Cécile Rol-Tanguy, une combattante de la liberté

    Patrick Barbéris, 2004

    Cécile Rol-Tanguy, née Le Bihan, est une résistante de la première heure et s’est illustrée avec son époux, dès 1940, dans la lutte pour la libération.

  • Frères de classe

    Christophe Cordier, 2004

    La photo en 1972 d’un ouvrier du Joint français saisissant un CRS par sa vareuse pour hurler sa colère a été utilisée souvent comme symbole. Christophe Cordier met à jour les ressorts cachés de l’image et construit l’histoire particulière de quelques hommes

  • Une troisième voie? - Histoires de gauche (2)

    Virginie Linhart, 2004

    Comment expliquer l’échec de la gauche au début du 21ème siècle ? Qu’est-ce que la gauche peut proposer dans une Europe soumise à la mondialisation et au capitalisme à l’anglo-saxonne ? Peut-elle encore gouverner différemment de la droite ?

  • Prospérité pour tous ? (La) - Histoires de gauche (1)

    Virginie Linhart, 2004

    Virginie Linhart retrace,depuis la révolution de 1917, les étapes qui ont conduit la gauche au pouvoir en Europe à la fin du XXe siècle.

  • Simone Veil, une histoire française

    David Teboul, 2004

    Au travers de ses propres confidences ou de celles de ses proches, ce portrait de Simone Veil révèle la façade profonde d’une femme hantée par le souvenir des mois passés en déportation et de sa mère absente

  • Langue ne ment pas (La)

    Stan Neumann, 2004

    Le journal intime que Victor Klemperer a tenu de 1933 à 1945 est un des témoignages les plus précis et les plus impressionnants sur le destin des Juifs allemands sous le régime nazi.

  • Deux vies d’Eva (Les)

    Esther Hoffenberg, 2004

    De quelle histoire Eva la tourmentée prenait-elle son malheur ? Sa fille Esther n’a d’autre choix, pour comprendre, que d’affronter un passé occulté, traversé par la guerre, la double ou triple identité et la culpabilité.

  • Couperet (Le)

    Constantin Costa-Gavras, 2004

    Bruno Davert est un cadre très supérieur dans une usine de papier. S’étant fait licencier avec quelques centaines de ses collègues pour cause de délocalisation, il est prêt à tout pour retrouver un poste à son niveau, même à tuer ses concurrents.

  • Combat singulier (Un)

    Xavier Villetard, 2004

    Un jour de 1957 il refuse d’obéir à sa hiérarchie qui justifie l’usage de la torture durant la guerre d’Algérie. « Le baroudeur par excellence » bascule alors du côté de la non-violence. Le destin du général Jacques de Bollardière représente un cas unique dans l’histoire contemporaine.

  • Code 68

    Jean-Henry Roger, 2004

    Anne Buridan décide de réaliser un film sur Mai 68. Son petit ami, Blaise, ne la soutient pas, il exècre les gens qui ont participé à cet événement.

  • Tuez-les tous ! - Rwanda : Histoire d’un génocide ″sans importance″

    Raphaël Glucksmann, David Hazan, Pierre Mezerette, 2004

    Que cachaient les termes de «  massacre inter-ethnique  », de «  guerres tribales  » que nous entendions sur toutes les ondes en 1994 …  ? Que se passait-il VRAIMENT au Rwanda  ? Quel a été le rôle des grandes puissances et de la France en particulier dans ce qui fut le dernier génocide du XXème siècle  ?

  • Algérie, d’autres regards

    Raphaël Pillosio, 2004

    Durant la guerre d’Algérie, de jeunes cinéastes français ont réalisé des documentaires qui dénonçaient la nature du conflit mené par leur pays. Depuis, ces films militants n’ont pratiquement jamais été vus. Dans «  Algérie, d’autres regards  », René Vautier, Pierre Clément, Olga Poliakoff et Yann Le Masson reviennent sur les conditions de leur engagement, les méthodes de production et de diffusion de ces œuvres oubliées aujourd’hui.

  • Coopérative des femmes pour la dignité

    Réalisation collective, 2004

    Documentaire réalisé en majorité par des femmes tzeltales qui travaillent dans 17 villages répartis sur trois municipalités. Elles parlent de leur expérience d’organisation pour travailler ensemble dans la dignité.

  • Malentendu colonial (Le)

    Jean-Marie Teno, 2004

    Episode sombre et méconnu, le génocide colonial du peuple Herero fut perpétré par les Allemands en Namibie au début du siècle dernier. Jean-Marie Teno rappelle les faits, dessine le contexte, interroge les conséquences de cette tragédie.

  • Tribulations de M. Sartre et Mme de Beauvoir vers le Caucase (Les)

    Patrick Cazals, 2003

    Ce film est une chronique filmée des voyages insolites et des séjours effectués par Jean-Paul Sartre et Simone De Beauvoir en URSS et à travers le Caucase, en Géorgie et en Arménie, au cours des étés 1963-1965.

  • Il était une fois en France

    Dahmane Bouaziz, 2003

    Au début des années 80, de jeunes étudiants maghrébins posent les premiers jalons du Mouvement Beur. Baignée par la mouvance gauchiste, cette Seconde Génération tente de s’émanciper et de sortir du ghetto social et mental dans lequel elle survit depuis longtemps. Ce mouvement a aujourd’hui 20 ans : quel est son héritage ?

  • Orphelins du Condor (Les)

    Emilio Pacull, 2003

    Une minutieuse enquête qui dessine les portraits croisés de 3 enfants enlevés à leurs parents puis adoptés par d’autres familles lors des dictatures en Amérique du Sud.

  • Algérie, la décennie rouge

    Patrice Barrat, Malek Bensmail, Thierry Leclère, 2003

    Ce film retrace la période comprise entre 1990 et 2002, celle de la guerre civile entre l’Armée et les groupes islamistes intégristes en Algérie avec les témoignages des acteurs principaux des deux côtés du conflit.

  • Resisting Paradise

    Barbara Hammer, 2003

    La réalisatrice décide d’entreprendre une recherche sur la vie de Bonnard et de Matisse durant la seconde guerre mondiale. En découvrant que de nombreux réfugiés avaient séjourné à Cassis pour rejoindre la résistance, elle décide d’interviewer les témoins de l’époque.

  • Retour sur l’Ile Seguin

    Mehdi Lallaoui, 2003

    En 1992, l’usine Renault sur l’Ile Seguin fermait définitivement ses portes.Longtemps «  citadelle ouvrière  » bastion du syndicalisme,aujourd’hui champ de ruine visité par des anciens, nous découvrons toutes les facettes de ce lieu devenu symbole.

  • Bologna Centrale

    Vincent Dieutre, 2003

    Le réalisateur Vincent Dieutre retourne à Bologne où il séjourna vingt ans plus tôt. Entre l’Italie des « années de plomb » et celle de Berlusconi se tissent les liens d’une mémoire fragmentaire, lacunaire et tragique.

  • The Weather underground

    Sam Green, Bill Siegel, 2003

    A l’aube des 70’s, aux Etats-Unis, parallèlement au mouvement des Black Panthers, un poignée d’étudiants blancs issus de la middle-class se mobilise aux côtés du mouvement pour les Civil Rights. Mais très vite, ils décident que le temps de la non violence est révolu.

  • Petite prairie aux bouleaux (La)

    Marceline Loridan, 2003

    Myriam revient à Paris après une longue absence New Yorkaise et retrouve ses anciennes amies qui, comme elle, sont des rescapées d’Auschwitz. Ensemble, elles se rappellent et Myriam décide après soixante ans d’éloignement de se rendre sur le site de Berkinau (la petite prairie aux bouleaux en allemand) - Auschwitz.

  • Rwanda, pour mémoire

    Samba Félix NDiaye, 2003

    À l’initiative de Fest’Africa une dizaine d’écrivains africains se retrouvent en résidence d’écriture à Kigali, quatre ans après le génocide, et brisent ainsi le silence dans lequel les intellectuels africains s’étaient terrés.

  • Avec Ivan

    Philippe Crnogorac, 2003

    C’est le regard intime d’un Français, issu de l’immigration, sur ses origines, sur sa relation toute particulière avec son père. Il y est question d’identité, de déracinement, d’appartenance, de filiation. Interrogations personnelles qui croisent l’histoire tragique de la Yougoslavie.

  • Grand Bazar à Canton

    Bertrand Schmit, 2003

    La tournée des marchés de Gino Vuoso, marchand forain de son état, va l’amener jusqu’à… Canton, pour y réaliser son rêve : dénicher des gadgets « number one » à des prix imbattables. Une chronique marchande et entreprenante, non dénuée d’humour, mêlée à la découverte inattendue d’une Chine éveillée, contrastée, extraordinairement inventive.

  • Hôpital au bord de la crise de nerfs

    Stéphane Mercurio, 2003

    Plongée au cœur de l’institution hospitalière croisant deux niveaux de perception de la crise : d’un côté la direction, de l’autre les soignants en prise directe avec les malades. Entre deux réunions sans fin, discussions, incompréhension et un même discours : l’hôpital est au bord de la rupture.

  • Immeuble, des histoires (Un)

    Emmanuel Laborie, 2003

    93 appartements ont été investis par des candidats au logement social qui ont fait un double pari : celui de vivre dans un quartier en friche, chantier à ciel ouvert, mais aussi celui d’habiter une architecture originale dont la manifestation la plus spectaculaire est la présence de sérigraphies sur la façade.

  • Génie du mal (Le)

    Hélène Chatelain, Iossif Pasternak, 2003

    Le 29 mai 2002, a eu lieu à Moscou la première représentation publique du « Requiem » composé par Alexandre L. Lochkine en 1949. Jamais sa musique n’avait été jouée : celui-ci avait été banni de la communauté des intellectuels, soupçonné d’avoir collaboré avec le KGB et accusé d’avoir dénoncé.

  • Ma mort dans tous ses états

    Roberto Garzelli, 2003

    Réaliser que quoi qu’il arrive, j’allais mourir un jour, ce n’était pas une très bonne nouvelle. À force de me dire que chaque jour pourrait être le dernier, j’en suis arrivé à la conclusion qu’il n’était pas trop tôt pour me préoccuper de mes obsèques.

  • Et les arbres poussent en Kabylie

    Djamila Sahraoui, 2003

    Chronique du quotidien d’une petite ville d’Algérie avec, en toile de fond, l’aménagement et l’embellissement d’un des quartiers par ses habitants.

  • CIA : guerres secrètes

    William Karel, 2003

    De Bush père à Bush junior, de la première guerre du Golfe à la seconde qui s’annonce, du premier attentat contre le World Trade Center en 1993 au 11 septembre 2001, William Karel plonge au cœur du fonctionnement de la CIA et décortique la réalité de son pouvoir.

  • Bonne longueur pour les jambes (La)

    Christian Rouaud, 2003

    C’est l’histoire de Patrick et Nathalie, un couple de « personnes de petite taille », et d’Éric, un autiste dont Patrick est le tuteur depuis 24 ans. Dans notre société « normale » où le geste vers autrui est souvent furtif et chargé de bonne conscience, Patrick et Nathalie présentent l’image dérangeante d’un engagement vital vers l’autre.

  • Madegee, après coups

    Céline Cros, 2003

    En partageant le quotidien de Madegee, les fragments d’une histoire lourde à porter émergent et nous laissent entrevoir le long chemin à parcourir pour retrouver l’estime de soi. Madegee part à la recherche de son corps, de la ré-appropriation, tel un parcours initiatique où le corps reprend son espace, son langage, sa liberté…Comment retrouver son corps après coups ?

  • Jours de grève à Paris Nord

    Jean-Louis Comolli, Ginette Lavigne, 2003

    En décembre 95, il y avait des grèves. Sept ans ont passé. Les jours de décembre se sont éloignés à toute vitesse, point brillant au fond de quel tunnel ? Cinq cheminots sont au coeur du film tourné à l’antenne traction de Paris-Nord. Des luttes d’hier aux luttes d’aujourd’hui, le film sera-t-il passeur de la réflexion ? ;

  • Dernier tango à Buenos Aires

    Angus McQueen, 2003

    Dernier tango à Buenos Aires raconte ce qui arrive aux gens ordinaires quand le capitalisme s’écroule. Loin du cours magistral d’économie, le documentaire explore les conséquences aussi bien matérielles que morales d’une crise vécue au jour le jour.

  • Addio del passato

    Marco Bellocchio, 2003

    A l’occasion du centième anniversaire de la mort de Verdi, Marco Bellochio part sur les traces du musicien originaire de Piacenza.

  • Héroïque cinématographe (L’)

    Laurent Veray, Agnès De Sacy, 2003

    Puisant dans les fonds d’archives européens, ce film reconstitue le journal de guerre fictif de deux opérateurs, un Français et un Allemand, entre 1914 et 1918. Un regard neuf sur d’exceptionnelles images d’archives.

  • Hommes du Labici B. (Les)

    François Chilowicz, 2003

    Un cargo appareille de France, pour livrer du sucre en Algérie. À son bord, 11 marins de 7 nationalités différentes, sous pavillon de complaisance… Les ennuis sont au bout du voyage…

  • Déserteurs de la Wehrmacht (Les)

    Guillaume Dreyfus, 2003

    Ce film raconte l’histoire de plusieurs déserteurs pendant et, surtout, après la guerre, où, dans la société ouest-allemande, ils étaient stigmatisés par un casier judiciaire et considérés jusque dans les années 1980 comme des « traîtres » et des « lâches » .

  • Injury to one (An)

    Travis Wilkerson, 2002

    Ce documentaire reconstitue l’histoire de la ville de Butte dans le Montana, où les intérêts capitalistes dans les mines de cuivre entrèrent directement en conflit avec le mouvement syndical.

  • Laissez-passer

    Bertrand Tavernier, 2002

    A Paris, le 3 mars 1942, sous l’Occupation allemande, deux hommes voient leurs destins se croiser et s’entremêler. D’un côté, Jean-Devaivre, un assistant-metteur en scène, trouve le moyen de camoufler ses activités clandestines de résistant en travaillant pour la Continental, une firme cinématographique allemande dirigée par le Docteur Greven et qui produit des films français depuis 1940. De l’autre, Jean Aurenche, un scénariste-poète, refuse de travailler pour les Allemands et s’engage par la plume dans une lutte héroïque contre l’envahisseur nazi.

  • Mouchoir de mon père (Le)

    Farid Haroud, 2002

    Le réalisateur revient, à partir d’un mouchoir brodé, sur l’histoire de son père, qui fut un harki, emprisonné à la libération de l’Algérie.

  • Harki, un traître mot

    Marie Colonna, 2002

    La guerre d’Algérie s’est terminée en mars 1962 par la signature des Accords d’Évian. Ce film se propose d’interroger l’histoire des supplétifs de cette guerre longtemps sans nom, à travers la révolte de leurs enfants. Parler d’histoire ne sera pas, ici affaire de jugement. Ce sera une affaire de libération. Libérer le passé de son enfermement, briser le mur du silence construit autour d’une guerre, dont les conséquences ne cessent de résonner/raisonner jusqu’à aujourd’hui.

  • Rachida

    Yamina Bachir-Chouikh, 2002

    Rachida,institutrice est abordée par des hommes qui lui demandent de poser une bombe à l’école. Elle refuse et ils lui tirent dessus,la laissant pour morte.Rachida survit et se réfugie dans un village…

  • 140/142 rue Oberkampf- Un immeuble se souvient

    Christian Fruchard, 2002

    Ce film propose une coupe de vie sociale de la capitale et dans l’évolution de la ville à travers l’histoire d’un immeuble parisien de la rue Oberkampf. Locataires et propriétaires ont traversé l’histoire de ce siècle.

  • Saya et Mira, rêves perdus

    Jasna Krajinovic, 2002

    Le lendemain de la guerre en Bosnie, Saya et Mira vivent, comme beaucoup d’autres, dans des maisons qui ne leur appartiennent pas. Saya, orthodoxe, est une femme âgée. La guerre a détruit sa maison. Aujourd’hui réfugiée dans la ville de Brcko, elle vit sous la menace d’une expulsion. Mira, 17 ans, est musulmane. La guerre a fait fuir sa famille de la ville pour se réfugier à la campagne. Toutes deux rêvent de pouvoir un jour retourner chez elles.

  • Frantz Fanon, mémoire d’asile

    Abdenadour Zahzah, Bachir Ridouh, 2002

    Portrait du psychiatre et théoricien révolutionnaire Frantz Fanon.

  • Ligne de vie

    Serge Avédikian, 2002

    Dans un camp de concentration, des bourreaux et des victimes, la présence quotidienne de la mort. Un prisonnier dessine en cachette, un gardien le surprend…

  • Ralliés

    Adila Bennedjai-Zou, Joseph Confavreux, 2002

    Le film retrace l’histoire d’Albert, Ahmed et Miloud, trois membres du corps expéditionnaire français qui, pendant la guerre d’Indochine, ont déserté les rangs de l’armée française pour se rallier au Viêt-Minh.

  • Portrait

    Sergeï Loznitsa, 2002

    Portraits de paysans et d’artisans dans des villages de l’ex-Union soviétique : à l’étable, avec leurs chiens, devant leur maison, dans leur jardin…

  • Génération FLNC - 1 - Les Années romantiques 2 - Les Années de plomb

    Samuel Lajus, 2002

    Ils sont 50, hommes, femmes, militants, anciens militants du FLNC, le Front de libération nationale de la Corse, à avoir accepté de se livrer à visage découvert

  • Gosford Park

    Robert Altman, 2002

    Au début des années trente, une famille d’aristocrates avec à sa tête la maitresse de maison, Lady Sylvia McCordle, organise une partie de chasse au cours de laquelle son mari Sir William McCordle est retrouvé poignardé. Cet assassinat va bouleverser l’ordre établi et révéler la complexité des liens entre les maitres et leurs serviteurs.

  • Histoires d’ARCHITECTURES

    Patrick Séraudie, Michel Toutain, 2002

    Donner à comprendre un bâtiment, rester aussi près que possible de l’architecture, revenir toujours à la subjectivité des choix de l’architecte, telle est la démarche de la collection Histoires d’ARCHITECTURES.

  • 1968, le journal de votre année

    Anne-Marie Astresse, 2002

    Les grands moments de l’année 1968 racontés à partir d’images d’archives des journaux filmés de l’époque : le Vietnam à feu et à sang, la contestation étudiante dans le monde, l’entrée des chars soviétiques dans Prague et aux USA la mort de Martin Luther King et Robert Kennedy…

  • Ma Céline à moi

    Stephan Moszkowicz, 2002

    Céline a 17 ans. Elle vit à Colombes, dans un quartier difficile. Céline prépare un CAP de peinture en bâtiment dans un lycée qui ne compte que seize filles… Pas toujours facile la vie avec les garçons !

  • Marche de la dignité indigène (La)

    Sylvie Kahane, 2002

    Au printemps 2001, une marche sur Mexico est organisée par le mouvement zapatiste dont l’objectif est la prise en compte des droits et de la culture indigène par le gouvernement mexicain. Ce film est une fenêtre ouverte sur cette mouvance populaire qui vient nous parler de terre, de différence, de tolérance et de combativité.

  • Invasions barbares (Les)

    Denys Arcand, 2002

    Sébastien accepte tant bien que mal de revenir à Montréal aider sa mère à soutenir son père gravement malade. Pour adoucir les épreuves de ce dernier, il rameute la joyeuse bande de sa jeunesse.

  • Bloody sunday

    Paul Greengrass, 2002

    Le dimanche 30 janvier 1972, à Derry, en Irlande du Nord, une marche pacifique pour l’égalité des droits entre catholiques et protestants tourne à l’émeute… Cette journée, désormais inscrite dans l’Histoire sous le nom de Bloody Sunday, marque le début de la guerre civile.

  • Good Bye, Lenin !

    Wolfgang Becker, 2002

    Une Allemande de l’Est, mère de famille, tombe dans le coma avant que l’Allemagne ne soit réunifiée. Lorsqu’elle se réveille, après la chute du mur de Berlin, son fils décide de lui masquer la vérité et de continuer à vivre comme si de rien n’était…

  • Mabrouk el Tahir

    Dalia Fathallah, 2002

    À partir d’un tournage étalé sur 18 mois, Dalia Fathallah, jeune réalisatrice libanaise, analyse les chances d’un retour à la paix dans une chronique villageoise où se distinguent de fortes personnalités et une manière d’art de vivre.

  • Mémoire de sauvageons

    Thierry De Lestrade, Sylvie Gilman, 2002

    En 1950, un foyer pour jeunes délinquants est créé à Vitry-sur-seine. Des jeunes qu’il faut aider à se réconcilier avec eux-mêmes, grâce, entre autres, au cinéma. Les jeunes écrivent des histoires et se filment. Images rares d’une expérience unique et périlleuse ! Pendant 30 ans, plus de 300 jeunes sont passés par Vitry. C’est l’histoire de mal partis qui arrivent quelque part.

  • Algérie : paroles de tortionnaires

    Jean-Charles Deniau, 2002

    Sept appelés, officiers, soldats qui participèrent à la guerre d’Algérie et pratiquèrent l’impensable - la torture - témoignent et tentent de se réconcilier avec elles-mêmes.

  • Ennemi intime (L’)

    Patrick Rotman, 2002

    Ce film sur la torture en Algérie retrace dans sa complexité l’histoire de la torture pendant cette guerre. Comment la torture d’État a pu proliférer dans une démocratie avec la complicité et le silence de presque tous.

  • Foyer des hommes discrets (Le)

    Nathalie Joyeux, 2002

    Documentaire sur les résidents d’un foyer de travailleurs immigrés à Romainville.

  • J’ai rêvé d’une grande étendue d’eau

    Laurence Petit-Jouvet, 2002

    Dans sa consultation d’ethnopsychanalyse à l’Hôpital Avicenne de Bobigny, Marie Rose Moro reçoit des familles migrantes, venues d’Afrique, d’Asie, du Moyen Orient et d’ailleurs. Là, les patients peuvent exprimer ce qui leur arrive, sans se couper de leurs croyances, de leurs coutumes, ni de leur histoire. Lieu d’invention autant qu’espace clinique d’exception, ce service a accepté qu’une caméra témoigne du travail sensible qui s’y déroule.

  • Case manquante (La)

    Suzanne Chupin, 2002

    C’est l’histoire de Richard, alors à la DASS à la Réunion dans les années 60 qui a été expédié dans la Creuse.

  • À l’écoute de la police

    Bernard Mangiante, 2002

    Voici les «  très riches heures  » d’un stage expérimental où Charles Rojzman initie à sa méthode de thérapie sociale quinze policiers de terrain, formateurs dans différentes écoles de police. Le but : dépasser le faux débat entre répression et prévention, et faire en sorte que la police, dans les quartiers dits «  sensibles  », ne soit plus perçue comme une «  armée ennemie  » mais comme un service public efficace présent aux côtés des populations les plus fragilisées.

  • Sobibór, 14 octobre 1943, 16 heures

    Claude Lanzmann, 2001

    Un docuentaire sur la révolte des prisonniers du camp d’extermination de Sobibor le 14 octobre 1943, est composé d’un mélange de prises de vues de situation tournées en 2001 et de l’interview de Yehuda Lerner réalisée en 1979.

  • Être ailleurs… Ici

    Evelyne Ragot, 2001

    À travers le parcours et les différents points de vue des membres d’une famille Arménienne qui vit dans le Rhône, le film interroge le sentiment de l’arménité et la question du territoire où s’enracine aujourd’hui l’histoire d’une famille et d’une communauté qui s’est voulue et sentie française mais se comporte aussi en diaspora.

  • Enfants de la dioxine (Les)

    Dierk Ludwig Schaaf, 2001

    Reportage sur l’« Agent Orange », une arme chimique redoutable répandue par les Américains durant la guerre du Vietnam, et ses ravages encore actuels…

  • 17 octobre 1961 : dissimulation d’un massacre

    Daniel Kupferstein, 2001

    Retour sur la censure et les difficultés rencontrées par les journalistes et les historiens à reconstituer les événements du 17 octobre 1961, à Paris.

  • Algérie, la vie toujours

    Djamila Sahraoui, 2001

    En octobre 2000, Djamila Sahraoui confie à son neveu Mourad une caméra, pour rendre compte du quotidien de la cité des Martyrs à Tazmalt, petite ville oubliée et abandonnée de la montagne kabyle. Pendant neuf mois, il va filmer « l’ordinaire » d’un groupe de jeunes décidé à prendre sa vie en main et se mobiliser pour rénover son quartier.

  • 17 rue Bleue

    Chad Chenouga, 2001

    Cinq ans après sa fuite d’Algérie en 1967, Adda vit 17, rue Bleue, à Paris, avec ses deux enfants et ses deux soeurs. Elle entretient une relation amoureuse avec Merlin, son patron qui assure une situation confortable à l’ensemble de la famille. A la mort de celui-ci, leur destin bascule. Adda voit dans la disparition de son amant l’occasion de mettre la main sur une partie de sa fortune.

  • Henri Curiel, itinéraire d’un combattant de la paix et de la liberté.

    , 2001

    La vie et le parcours d’Henri Curiel, militant anti colonialiste.

  • Images oubliées de Germaine Tillion (Les)

    François Gauducheau, 2001

    A 92 ans l’ethnologue et résistante retrouve dans ses archives des clichés pris dans le Massif des Aurès en Algérie, où elle effectua ses premières missions dans les années 30. Ces photos témoignent d’un monde disparu, mais surtout elles éclairent la vie, la pensée et la personnalité de cette femme qui fut un des grands témoins du 20ème siècle.

  • Mémoires incertaines

    Michale Boganim, 2001

    Une jeune femme part sur les traces de son grand-père, homme aux multiples identités.

  • Manu Chao, Giramundo Tour

    François Bergeron, 2001

    En tournée au Pérou, en Bolivie et en Espagne, le chanteur français, originaire de Galice, nous fait part de ses projets et de ses convictions sur les notes de ses chansons endiablées.

  • Jacques Lacan, la psychanalyse réinventée

    Élisabeth Kapnist, 2001

    Par le témoignage d’historiens, de psychanalystes et de philosophes, le documentaire parvient à donner une idée précise de ce que pouvaient être l’enseignement et la pratique de la psychanalyse de Jacques Lacan.

  • Eux et moi. Un ethnologue en Papouasie occidentale

    Stéphane Breton, 2001

    Stéphane Breton, ethnologue, se rend régulièrement chez les Wodani, en Nouvelle Guinée, depuis sept ans pour apprendre leur langue et leurs coutumes. Peu à peu les Wodani se sont accoutumés à sa présence et à ses questions, fort bizarres, mais ses intentions leur demeurent obscures.

  • Lettres de fin d’apartheid

    Catherine Moutout, 2001

    Que reste-t-il de l’apartheid  ? L’Afrique du Sud a certes rompu avec son système raciste en 1994, mais le passé n’est pas aboli : les inégalités sociales et les préjugés ne disparaissent pas si vite.

  • Galleria Umberto I (La)

    Stan Neumann, Richard Copans, 2001

    Construite à Naples entre 1885 et 1892, la monumentale Galleria Umberto I est un passage couvert animé où il fait bon flâner, travailler et s’amuser. Stan Neumann analyse avec brio l’histoire de sa construction et rend compte de l’imbrication complexe des différents régimes de propriété qui régissent, dans un même espace, des relations conflictuelles entre privé et public.

  • Un siècle de progrès sans merci

    Jean Druon, 2001

    Un siècle de progrès sans merci a l’ambition de contribuer à un débat politique qui intéresse ceux et celles qui vivent, pensent et s’activent pour bâtir un monde plus satisfaisant. Essai politique et historique, ce film en six parties tente d’examiner les mécanismes souterrains qui fondent l’histoire.

  • Gabin, gueule d’amour

    Michel Viotte, 2001

    Michel Viotte compose un document en forme de panégyrique, riche d’extraits de films, d’interviews de Gabin et de personnalités qui l’ont côtoyé. Son approche biographique permet d’appréhender l’évolution et la complexité d’une carrière unique en son genre.

  • ABC Africa

    Abbas Kiarostami, 2001

    Abbas Kiarostami filme les orphelins d’Ouganda séparés de leurs parents par le Sida…

  • Maîtres et Esclaves

    Bernard Debord, 2001

    L’histoire se déroule de nos jours, au niger, dans un monde jugé impossible et en un temps supposé révolu : ceux de l’esclavage archaïque.

  • Cinéma dans tous ses états (Le)

    Collectif, 2001

    En association avec Les Cahiers du cinéma et Les Films d’ici, la Société des réalisateurs de films a proposé à des cinéastes du monde entier de témoigner des conséquences de la mondialisation dans leur pays.

  • Filles de nos mères

    Séverine Mathieu, 2001

    Appartenant à trois générations, des femmes de ma famille me laissent les filmer et chercher ce qui est enfoui dans nos relations ; de mères en filles, d’elles à moi.

  • Casting

    Emmanuel Finkiel, 2001

    Entre 1994 et 1998, pour la préparation de deux films Mme Jacques sur la Croisette et Voyages, Emmanuel Finkiel organise un casting « sauvage » de non professionnels au sein de la communauté ashkénaze française.

  • Capitaines d’avril

    Maria de Medeiros, 2000

    Au Portugal, dans la nuit du 24 au 25 Avril 1974, la radio diffuse une chanson interdite : «  Grândola  ». Il pourrait s’agir de l’insoumission d’un journaliste rebelle  ; c’est en fait le signal programmé d’un coup d’état militaire qui changera la face de ce petit pays et le destin d’immenses territoires en Afrique. Au son de la voix du poète José Afonso, les troupes insurgées prennent les casernes. À trois heures du matin elles marcheront sur Lisbonne. Peu après le triste putsch militaire au Chili, la Révolution Portugaise se distingue par le caractère aventureux, mais aussi pacifique et lyrique de son déroulement.

  • Birdwatcher (Le)

    Gabriel Auer, 2000

    En octobre 1975, comme chaque automne avant le début de la migration des oiseaux, le Pays Basque attire un grand nombre de chasseurs. Charles Williamsen, un ornithologue américain, est lui aussi au Pays Basque à ce moment-là, pour des missions d’observation. Il est confondu avec un dangereux terroriste basque et fait échouer, par hasard, l’assassinat de l’un des chasseurs, Rafael Fernandez, un proche du Général Franco. Un étrange ballet s’engage alors entre ces personnages, auxquels s’ajoute Miranda, la fille de Rafael Fernandez, qui s’éprend de Charles Williamsen…

  • Saudade Do Futuro

    Cesar Paes, 2000

    Au rythme des «  repentes  », des rimes et des joutes musicales improvisées, les migrants du Nordeste racontent Saõ Paulo. Ou comment les troubadours nordestins inventent la culture urbaine du futur :«  Avec ou sans complice A Sao Paulo je me sens bien .Nous les paysans métis venons du Nordeste lointain.Sao Paulo te coute ta chemise mais on peut rafler la mise.  »

  • Comme une blessure

    Classe de Terminale service du lycée Marcel Pagnol de Limoges, 2000

    Film sur le monument aux morts de Gentioux

  • Guerre et bâillon

    Classe de 1ère service du lycée Marcel Pagnol de Limoges, 2000

    Comment un acte symbolique et spontané de soutien à une protestation pacifiste de rappelés le 7 mai 1956 à la Villedieu, déclencha les foudres de l’armée et de la justice

  • Marie-Line

    Mehdi Charef, 2000

    Marie-Line est à la tête d’une unité de nettoyage qui travaille de nuit dans un supermarché. Son équipe est uniquement composée de femmes, pour la plupart immigrées et pas toujours en règle.

  • Boys Don’t Cry

    Kimberly Peirce, 2000

    Teena Brandon, une jeune adolescente du Nebraska, assume mal sa condition de fille. Elle déménage à Falls City et devient Brandon, un garçon aux cheveux courts, très vite adopté par une bande de désoeuvrés.

  • Billy Elliot

    Stephen Daldry, 2000

    Angleterre du Nord, 1984. Billy Elliot, jeune garçon de onze ans, devient adepte des cours de ballet alors que ses amis prennent des leçons de boxe et que son père et son frère sont engagés dans la grève des mineurs, Billy se bat de son côté pour faire admettre à son entourage sa passion pour la danse.

  • Daara de Coki (Le)

    Ibrahima Sarr, 2000

    Le Daara de Coki est l’école coranique la plus importante du Sénégal. Le film veut montrer la vie quotidienne des jeunes élèves voués à l’apprentissage du Coran.

  • Ciné cité Bercy

    Anna-Célia Kendall, 2000

    Comment intégrer le programme monumental d’un multiplexe de dix-huit salles sur une friche industrielle en pleine reconversion ? L’architecte Denis Valode, responsable de la rénovation du site, nous invite à parcourir les lieux en sa compagnie.

  • Cathédrale d’Evry (La)

    Bernard Dubois, 2000

    En 1995, Mario Botta réalise la cathédrale de la Résurrection au cœur de la ville nouvelle d’Évry. L’architecte tessinois nous relate les étapes de la construction de ce lieu de culte, tout en observant comment il a évolué depuis.

  • Cité de la musique et le Conservatoire (La)

    Philippe Kimmerling, 2000

    Maquette et dessins permettent à l’architecte Christian de Portzamparc de nous faire une lecture pédagogique de la Cité de la musique et du Conservatoire qu’il a achevés en 1995, sur le site des anciens abattoirs parisiens de La Villette.

  • Homme aux semelles d’or (L’)

    Omar Amiralay, 2000

    Rencontre avec Rafiq Hariri, entrepreneur et milliardaire qui était le leader de l’opposition libanaise après avoir été Premier ministre.

  • François Mitterrand ou le roman du pouvoir

    Patrick Rotman, 2000

    A travers un montage d’archives et d’interviews, ce passionnant documentaire en quatre parties analyse sans complaisance le « roman du pouvoir » d’un homme politique hors du commun.

  • Lucie Aubrac, en plein cœur

    Emmanuel Laborie, 2000

    Depuis son engagement dans la Résistance, Lucie Aubrac n’a eu de cesse de chercher à transmettre son expérience, en sillonnant les lycées et collèges de France. Ce jour-là, elle venait parler aux élèves tailleurs de pierre du lycée Saint-Lambert à Paris.

  • Ma grand-mère s’appelle Bob

    Joëlle Janssen, 2000

    Portrait de la vieillesse à travers la grand-mère de la réalisatrice, et d’elle-même qui cherche à mieux la connaître, afin de l’accompagner dans cette étape de la vie.

  • Glaneurs et la glaneuse (Les)

    Agnès Varda, 2000

    Agnès Varda rencontre ceux qui, pour vivre, ramassent ou récupèrent les «  restes  » des autres : déchets de fin de marchés, objets abandonnés sur les trottoirs…Ceux qu’elle appelle les glaneurs de notre temps.

  • Filles de la sardine (Les)

    Marie Hélia, 2000

    Elles sont encore 500 sardinières à travailler dans la dernière et la plus ancienne conserverie douarnez qui compta plus d’une vingtaine d’usines. Thon, sardine, maquereau, les boîtes défilent : tandis que la caméra observe la routine des chaînes, la cadence et la précision des gestes, jeunes recrues ou ouvrières chevronnées racontent leur quotidien dans ce port de pêche en crise.

  • Millevaches (expérience)

    Pierre Vinour, 2000

    La panique d’un homme de 60 ans en proie au doute, sa fuite éperdue sur les hauteurs du Plateau de Millevaches, et l’expérience de son étrange métamorphose….

  • Carlos Fuentes : Un voyage dans le temps

    Valeria Sarmiento, 1999

    Le 40e anniversaire de la publication du premier roman de Carlos Fuentes est l’occasion de suivre le célèbre auteur dans les lieux qui ont le plus marqué son œuvre.

  • Nantes, mémoires d’escale

    Pierre-François Lebrun, 1999

    Le port de Nantes s’est vidé de toute vie. Reste le halo idéal, formé par les rêves, les images, les souvenirs…

  • Tant que chanteront les constructeurs de navires

    Jan Vromman, 1999

    Un film sous forme de triptyque, dans lequel Jan Vromman raconte la genèse de l’échec d’une lutte ouvrière qui aboutit à la fermeture du chantier naval de Boelwerf, Tamise, en 1997. Le documentariste bruxellois remonte la ligne du temps jusqu’à la création de l’entreprise en 1829.

  • Absentes (Les)

    Catherine Bernstein, 1999

    Sur toutes les jeunes filles d’une même classe, sept élèves ont vu leur destin pris dans la meule de l’histoire. Ce sont les sept Juives de la classe

  • Histoire du siècle, anthologie en images, Vol. 6 (1968-1979) (L’)

    Philippe Grandrieux, 1999

    Ce film fait partie d’une série de 9 films sur l’histoire du siècle, évoquée par l’historien Anthony Rowley, commentaires de René Rémond.

  • Karnaval

    Thomas Vincent, 1999

    A Dunkerque, le carnaval bat son plein nuit et jour. Un soir, Larbi tombe sous le charme de Béa, mariée à Christian, et va tenter de la convaincre de tout larguer avec lui…

  • Diggers de San Francisco (Les)

    Céline Deransart, Alice Gaillard, 1999

    Dès 1965, alors que des milliers de jeunes déferlent sur San Francisco, prêts à lutter contre « l’American Way of life », les Diggers organisent la commune libre de Haigh Ashbury. Avec pour mots d’ordre : « Everything is free » et « Do your own Thing », ils mettent en scène un monde sans argent basé sur l’entraide et l’autogestion.

  • Front et la Forme (Le)

    Jean-Marie Barbe, 1999

    En août 1998 à Lussas, dans le cadre des Etats généraux du film documentaire, Jean-Louis Comolli, Michel Samson et Jean-Marie Barbe ont réuni une quinzaine de documentaristes pour aborder la question de la représentation du Front national. Moments choisis de ces rencontres.

  • Cité des sciences et de l’industrie (La)

    Jean-Marc Gosse, 1999

    Comment métamorphoser une gigantesque friche industrielle - le bâtiment des abattoirs de La Villette à Paris, achevé en 1964 mais jamais mis en service - en musée scientifique, « le plus grand du monde », le musée national des Sciences, des Techniques et des Industries ? Adrien Fainsilber, lauréat du concours en 1979, explique le projet de transformation, crayon en main.

  • Gare Saint-Pancras (La)

    Stan Neumann, Richard Copans, 1999

    Entre 1865 et 1873, à Londres, la Midland Railway fit édifier une gare accompagnée d’un hôtel de voyageurs. Richard Copans complète son analyse par des références aux grands débats architecturaux de l’Angleterre du XIXe siècle.

  • Monsieur contre Madame

    Claudine Bories, 1999

    «  Madame  » et «  Monsieur  » se sont aimés. Et puis, on ne sait comment, leur vie est devenue un enfer. Ils ont décidé de se séparer. Des médiateurs les accueillent. Avec eux, ils vont tenter de briser le mur d’incompréhension et de haine qui les sépare.

  • Doulaye, une saison des pluies

    Henri-François Imbert, 1999

    C’est l’histoire de deux hommes, de deux familles, de deux mondes. Vingt ans après le départ de cet homme pour l’Algérie, puis sa surprenante et mystérieuse disparition, le réalisateur part à sa recherche et à la découverte de l’Afrique.

  • E-clip-se

    Chris Marker, 1999

    Variation sur l’éclipse totale de soleil du 11 août 1999 au jardin des Plantes.

  • Journée d’Andrei Arsenevitch (Une)

    Chris Marker, 1999

    Retrouvailles du réalisateur russe Andreï Tarkovski, exilé à Paris et en fin de vie, avec sa famille retenue depuis cinq ans en URSS. Cette scène éprouvante est entrelacée d’images, plus anciennes, du cinéaste au travail et d’extraits de ses films.

  • Jean Nolle, paysan cinéaste

    Marc Alfieri, 1999

    Devenu inventeur de machines agricoles afin de sortir sa famille de la ruine, Jean Nolle a exporté son savoir là où l’on en a besoin, dans les pays du Tiers Monde.

  • Forte est la terre

    Andrew Orr, Pierre Bourgeois, 1999

    Loin des villes, la campagne vit au jour le jour son inéluctable mutation. En l’espace d’une génération, l’ensemble des repères, des gestes, des comportements familiaux et sociaux ont été bouleversés. Enquête en Bourgogne.

  • Debout ! Une histoire du Mouvement de Libération des Femmes 1970 -1980

    Carole Roussopoulos, 1999

    À travers de nombreuses archives (sonores, photographiques et audiovisuelles), ce film rend hommage aux femmes qui ont créé et porté le mouvement de libération des femmes en France et en Suisse, à leur intelligence, leur audace et leur humour. Il se pose comme un relais entre les pionnières et les nouvelles générations.

  • Boudiaf, un espoir assassiné

    Noël Zuric, Malek Bensmail, 1999

    Après 28 ans d’exil au Maroc, Mohamed Boudiaf, un des chefs historiques du FLN, est rappelé en Algérie pour remplacer le président Chadli, démissionnaire. Le film retrace ses six mois de pouvoir et son assassinat, en juin 1992.

  • Devinière (La)

    Benoît Dervaux, 1999

    Le 18 février 1976, La Devinière, un lieu de psychothérapie institutionnelle, ouvrait ses portes à dix-neuf enfants réputés incurables, refusés par tous… Le mot asile reprend son sens, un espace sans grille ni chimie, où l’on donne le droit de vivre avec sa folie…

  • Diego

    Frédéric Goldbronn, 1999

    La guerre civile espagnole (1936-1939) fut aussi une tentative inédite libertaire. Diego Camacho,l’un des derniers témoins de cette expérience qui a marqué toute sa vie, revient sur ces évènements à travers une sélection de photos.

  • Histoire(s) du cinéma

    Jean-Luc Godard, 1999

    Citant, juxtaposant, triturant, célébrant le 7e art comme une synthèse des six autres, Godard refait le XXe en un vertigineux rébus.

  • Beau comme un camion

    Anthony Cordier, 1999

    Ce film trace l’évolution de la perception du travail intellectuel au sein d’une famille ouvrière, grâce aux études et au choix de l’un de ses enfants.

  • Attentat (L’)

    Simone Bitton, 1999

    Mix d’images filmées sur le vif, au shooting incontrôlé, d’images de JT et d’extraits d’entretiens, ce film est l’histoire de ces familles israéliennes et palestiniennes qui ne se connaissent pas, mais quit ont toutes perdu un enfant dans le même attentat-suicide.

  • 3 frères pour une vie

    Gilles Perret, 1999

    En 1972, les trois frères Bertrand prennent tous les risques en construisant une ferme ultra-moderne dans un petit village Haut Savoyard. Presque 30 ans plus tard, l’exploitation est un véritable succès économique, mais le bilan humain est beaucoup plus sévère. En effet, les trois frères sont restés célibataires et cette période peut se résumer en un seul mot : TRAVAIL.

  • Pierre Bourdieu (Émission : Les grands entretiens du cercle)

    Don Kent, 1998

    Laure Adler interroge Pierre Bourdieu sur la sociologie, dans son bureau du Collège de France.

  • Procès de Berlin : terrorisme iranien condamné

    Jamshid Golmakani, 1998

    Cette enquête-documentaire se base sur les assassinats de quatre dirigeants du Parti Démocratique du Kurdistan d’Iran, en septembre 1992 à Berlin. Le film suit de près, et dans ses moindres détails les tenants et les aboutissements de ces assassinats. En octobre 1993 commence le procès de cinq accusés, d’avoir mené cette action terroriste. Le procès a duré trois an et demi.

  • Jour où la Guinée a dit non (Le)

    Valery Gaillard, 1998

    Le 25 août 1958 au matin, un militaire français se pose à Conakry, Guinée. C’est le Président du Conseil et il s’appelle de Gaulle. Toute la population est venue l’acclamer. Mais l’accueil n’est pas seulement chaleureux : il est bien organisé… Au centre du dispositif, un homme : Sékou Touré un Parti : le Rassemblement Démocratique Africain et une opération politique qui va précipiter en quelques heures un territoire colonisé hors de l’empire français. Ce jour-là, la Guinée a dit non à de Gaulle. Elle en paiera le prix….

  • Gel du printemps (Le) - Prague 1968

    Patrick Rotman, Virginie Linhart, 1998

    Pour la première fois, on voit les images du Printemps de Prague tel qu’il a éclos à partir de janvier 1968, date à laquelle Alexandre Dubcek est élu secrétaire général du parti communiste tchécoslovaque à l’unanimité.

  • Raisins verts (Les)

    Catherine Bernstein, 1998

    Deuxième partie de la trilogie Kassel années 30

  • Ceux qui m’aiment prendront le train

    Patrice Chéreau, 1998

    Un peintre décédé a choisi de se faire enterrer à Limoges. Ses amis, les fauxjetons, ses amants, sa famille naturelle ou non, ses héritiers légitimes ou non, tous prennent le train pour assister à la cérémonie.

  • Mai 68, dix semaines qui ébranlèrent la France

    Patrick Rotman, Virginie Linhart, 1998

    Dans ce documentaire, les réalisateurs ont choisi de raconter comment le pouvoir en place réagit durant les évènements. Que s’est-il passé au sommet de l’État pendant ces semaines cruciales ?

  • Autocritique 68-98

    Marie-Claire Schaeffer, 1998

    La réalisatrice retrouve Martine et Annie, Blaise et Emmanuelle. Des mots aux actes, des paroles de 1968 à leurs positions de 1998, face à la résurgence provoquée du passé dans le petit écran, ils tentent de faire le point.

  • Croquis de mai

    Alain Jomy, 1998

    Montage de dessins à la gouache et à l’encre de Chine, Croquis de Mai illustre un poème du journaliste et écrivain Maurice Clavel dit à l’écran par le comédien Denis Manuel

  • Massoud, l’Afghan

    Christophe De Ponfilly, 1998

    « Afghanistan. Pays lointain, en guerre, dont tout le monde se fout. Lorsque j’ai commencé ce film, il y a 16 ans, j’allais rencontrer des hommes remarquables dont le commandant Massoud.

  • Monde est ma maison (Le)

    Sepideh Farsi, 1998

    Ce film est une enquête sur l’identité en exil, à travers l’exil iranien de cette fin de siècle. Il est un peu l’histoire de tous ceux qui connaissent le déracinement, de tous ceux qui ont un jour tenté de bâtir une maison d’après le souvenir d’une autre maison qu’ils ont laissée derrière eux, dans leur pays.

  • Decazeville, l’énergie de vivre !

    Pascal Foullounoux, Stéphane Rezki, 1998

    La lutte de toute une population qui à travers la fin de la mine et de son bassin minier, premier pourvoyeur d’emplois de la ville, doit se battre pour ne pas subir une « double peine » et conserver ses services publics : commissariat, hôpital, maternité…

  • Buena vista social club

    Wim Wenders, 1998

    Wim Wenders retrouve les membres du groupe de musique cubaine Buena Vista Social Club. Le réalisateur les accompagne dans les rues de La Havane, dans des concerts sur l’île et, finalement, à la grande soirée au Carnegie Hall à New York lorsque les « Super Abuelos » enthousiasment le public.

  • Derniers Mots - Ma sœur Joke

    Johan Van der Keuken, 1998

    Ma soeur Yoke, de 2 ans et demi mon aînée, est morte d’un cancer le 8 août 1997. Huit jours avant sa mort, ma femme Noshka et moi avions eu une longue conversation avec elle que j’ai filmée avec une caméra vidéo digitale.

  • De gré ou de force

    Fabrice Cazeneuve, 1998

    Désireux de fermer l’une de ses filiales sans payer d’indemnités de licenciement, un grand groupe fait appel à un « mercenaire » des ressources humaines, chargé de pousser à bout les employés… jusqu’à ce que démission s’en suive. Une comédie grinçante rythmée comme un thriller.

  • Génération Hip-Hop - Le mouv’ des ZUP

    Jean-Pierre Thorn, 1998

    « Génération Hip Hop ou le Mouv’ des ZUP » nous propulse dans l’univers des banlieues, à travers des groupes de jeunes qui ont fait de la danse urbaine leur moyen d’expression. Le film interroge ce phénomène qui mobilise des dizaines de milliers de participants et contribue, à son niveau, à forger la nouvelle identité française.

  • Cinéma, une histoire de plans (Le)

    Alain Bergala, 1998

    Cette série est une approche vivante de cent ans de cinéma à travers la notion de plan.

  • Immemory

    Chris Marker, 1998

    L’hypothèse de travail était que toute mémoire un peu longue est plus structurée qu’il ne semble. Bienvenue donc dans dans “Mémoire, terre de contrastes” - ou plutôt, comme Chris Marker a choisi de l’appeler, Immémoire : Immemory.

  • Avenir ne tombera pas du ciel (L’)

    Jean-Luc Cohen, 1998

    Huit mois durant, la caméra de Jean-Luc Cohen s’est fait oublier pour restituer les petits moments ordinaires du quotidien d’Emmanuel Poirier, délégué syndical à la SCR, filiale troyenne du groupe Eiffage.

  • île (L’)

    Sylvaine Dampierre, Bernard Gomez, 1998

    Fernand est amoureux de son jardin ouvrier insulaire. Le lopin de terre qu’il affectionne est placé au pied de la « forteresse ouvrière », bâtiments désaffectés de l’usine Renault, dans lesquels il a travaillé toute sa vie.

  • Grands comme le monde

    Denis Gheerbrant, 1998

    Ils s’appellent Hafid ou Faouzi, Joackim ou Oumarou, Dave ou Radwane. Il vivent dans une cité de la région parisienne. Dans ce film, Denis Gheerbrant a voulu donner à comprendre ce qu’on a dans la tête, lorsque l’on est au seuil de l’adolescence.

  • Juillet à Quiberville

    Didier Nion, 1998

    Film tourné au bord de la mer dans un camping «  chez les pauvres en vacances  » : au rythme des journées qui passent, la bagarre de la vie traverse doucement la plage des vacances.

  • Petit Dieter doit voler

    Werner Herzog, 1997

    Un pilote américain survivant de la guerre du Vietnam raconte comment, précisément, objectivement, il a survécu. À travers la jungle, il subit la mousson, les glissements de terrain, la boue, les sangsues, mais rien n’y fait : la nécessité de survivre est trop forte. Entre le récit d’un personnage et la reconstitution opérée par le cinéaste, ce film nous propose un point de vue unique sur une évasion spectaculaire.

  • Pantalon (Le)

    Yves Boisset, 1997

    Depuis octobre 1914, la guerre s’est enlisée dans la boue. Fantassin au 60e Régiment d’infanterie, le Bisontin Lucien Bersot, maréchal-ferrant et jeune père de famille, fait son devoir de citoyen. Il attend impatiemment sa prochaine permission. Mais le destin en a décidé autrement à cause d’un pantalon. Suite à des malentendus sur le fait qu’on lui a distribué un pantalon blanc, et qu’il refusera de porter un pantalon rouge règlementaire, taché de sang, il sera fusillé pour l’exemple.

  • Sous les pieds des femmes

    Rachida Krim, 1997

    En 1958, Aya et Moncef, Algériens, ont participé activement en France à la guerre d’indépendance, sous le commandement d’un responsable FLN, devenu l’amant d’Aya en dépit des risques. En 1996, il leur rend visite : c’est le temps du bilan et des regrets….

  • Vivre l’utopie

    Juan Gamero, Francisco Rios, Mariano Roca, 1997

    Documentaire sur l’Espagne libertaire de 1936 dans lequel une trentaine d’anciens militants témoignent de la réalisation concrète de l’anarchisme par plusieurs millions de personnes en Catalogne et en Aragon.

  • Enfants de la piste (Les)

    Patrick Séraudie, 1997

    Tous les étés, Nexon, un petit village du Limousin, accueille les stages d’initiation de l’Ecole Nationale du Cirque d’Annie Fratellini.

  • Concerto de Mozart (Le)

    Jean-Louis Comolli, 1997

    Michel Portal a fait le projet un peu fou de s’isoler pendant quinze jours dans un château, en compagnie de sept jeunes musiciens, pour prendre le temps et le plaisir de travailler en profondeur le célèbre concerto pour clarinette de Mozart. Jean-Louis Comolli est le témoin de ce défi.

  • Il y a tant de choses encore à raconter

    Omar Amiralay, 1997

    Quelques mois avant la mort du dramaturge syrien Saadallah Wannous, son ami Omar Amiralay lui donne la parole. Le film est un témoignage sur leur génération, celle du conflit israélo-arabe.

  • Ma 6T va crack-er

    Jean-Francois Richet, 1997

    Au cours d’une soirée hip-hop, très attendue par les jeunes d’un quartier, une fusillade éclate. La police intervient, un policier tire. Un mort. Les jeunes du quartier, désorientés, se révoltent…

  • Amour

    Raymond Depardon, 1997

    Des photographies prises dans Paris défilent à l’image, accompagnées de sons de la ville et de la vie quotidienne…Entre repérage cinématographique et réminiscence intime, un court métrage, réalisé en 1997 pour l’exposition « Amours » de la Fondation Cartier.

  • A place called chiapas

    Nettie Wild, 1997

    En 1996, la cinéaste journaliste canadienne Nettie Wild suit avec intérêt le soulèvement des indiens zapatistes pour défendre leur terre.

  • Level five

    Chris Marker, 1997

    L’Histoire interactive, ou comment se prendre au jeu… Laura, en compagnie d’un interlocuteur invisible, doit terminer l’écriture d’un jeu vidéo consacré à la bataille d’Okinawa. Au fur et à mesure que Laura accumule témoignages et documents, ceux-ci commencent à interférer avec sa propre vie…

  • Demain, et encore demain

    Dominique Cabrera, 1997

    Entre le je et le nous, entre l’amour et la psychanalyse, entre sa mère et son fils, une femme d’aujourd’hui. Avec un camescope, pendant presque un an, elle filme la naissance de l’amour, les élections et la dépression, le soleil par la fenêtre, les vacances et les gens dans le métro…

  • Israël-Palestine : une terre deux fois promise

    William Karel, 1997

    À l’aube du 50e anniversaire de l’état d’Israël, se pose la question à laquelle personne ne peut ou ne veut répondre : comment deux peuples vont-ils pouvoir vivre sur une même terre, une terre deux fois promise ?

  • Méditerranée, miroir du monde

    Jean-Denis Bonan, 1997

    Un grand périple dans les ports de la Méditerranée. Cette odyssée moderne permet de faire un état des lieux de cette région berceau de notre civilisation.

  • Des murs ou des oreilles

    Valérie Vanhoutvinck, 1997

    Rencontre exceptionnelle entre une réalisatrice et deux graffeurs belges, ce film en mouvement circule à travers une Europe en pleine évolution.

  • Mémoires d’immigrés

    Yamina Benguigui, 1997

    Reconstituer le passé d’une communauté, en suivant le parcours de quelques-uns de ses membres, et lui éviter la dangereuse tentation d’un repli sur elle-mêmes : tel est le pari de la trilogie « Mémoires d’Immigrés ».

  • Enfants de Summerhill (Les)

    Bernard Kleindienst, 1997

    Summerhill est une école pour enfants de cinq à quinze ans dits « difficiles ». Ce film pose un autre regard sur cette insertion sociale qu’est l’école obligatoire.

  • Frantz Fanon : peau noire, masque blanc

    Isaac Julien, 1996

    Né en 1925 à la Martinique, Fanon est surtout connu pour son dernier livre «  Les Damnés de la terre  ». Personnage emblématique des années 60 et 70, ce jeune homme noir dénonça avec passion le racisme et le colonialisme. Son portrait est ici dressé grâce à des documents d’archives, des entrevues et de scènes reconstituées.

  • À l’Est de la guerre

    Ruth Beckermann, 1996

    À l’occasion d’une exposition itinérante sur les crimes de la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale, présentée dans différentes villes allemandes et autrichiennes, Ruth Beckermann a recueilli les témoignages d’anciens soldats allemands et autrichiens. Un film sans complaisance sur la mémoire et l’oubli.

  • Peine de mort (La) (collection Les grandes batailles de la République)

    Bernard George, 1996

    L’abolition de la peine de mort n’est votée en France qu’en 1981, au terme de longs affrontements entre partisans et adversaires de la peine capitale. Le film retrace les grands moments de ce combat.

  • Simone est si loin

    Amel Kacichaouch, 1996

    Documentaire sur Simone, qui a vécu la majorité de sa vie en Algérie. Sous la menace du terrorisme intégriste, à 83 ans, elle vit à Paris un exil douloureux et nostalgique.

  • Trois hommes pour Harlem

    Christian Gandjbakhch, Patrick Fleouter, 1996

    Mars 1995, les habitants d’East Harlem, dont 40% subsistent grâce aux aides publiques, doivent élire leur député à l’assemblée de l’Etat de New York. Dans ce quartier à majorité portoricain, les réalisateurs suivent les campagnes à rebondissements des trois candidats à la succession du défunt Angelo Del Toro jusqu’au suspense du scrutin.

  • Têtes de papier

    Dusan Hanák, 1996

    Il était une fois la Tchécoslovaquie communiste : « Têtes de papier » dépeint les mécanismes et facettes d’un système idéologique qui s’effondra en 1989, alors que l’aspiration à la liberté des peuples tchèque et slovaque était devenue une force irrépressible.

  • Chronique d’une disparition

    Elia Suleiman, 1996

    Un réalisateur revient en Israel pour faire un film. Il entreprend d’observer la perte d’identité de la population arabe d’Israel

  • Maudite soit la guerre

    Jacques Lefebvre, Catherine Varoqui, 1996

    Le monument aux morts de Gentioux, unique par son inscription pacifiste, traduit la révolte des habitants du Plateau envers une guerre qui, ici plus qu’ailleurs, a décimé la population

  • Oma

    Catherine Bernstein, 1996

    Première partie de la trilogie Kassel

  • Héritages

    Daniel Cling, Pascal Cling, 1996

    Trois rescapés d’Auschwitz racontent de quelle façon et dans quelles circonstances ils ont révélé leur histoire depuis leur retour.

  • Air de famille (Un)

    Cédric Klapisch, 1996

    Toutes les semaines dans la famille Menard, on se réunit au café…mais ce soir, qui est pourtant un jour de fête, un incident va venir troubler les habitudes.

  • Histoire du siècle, anthologie en images, Vol. 7 (1959-1968) (L’)

    Max Whiby, Philippe Grandrieux, 1996

    À partir d’un rigoureux travail d’archives, trois séquences sont proposées : l’état du monde en 1959, le pouvoir naissant de l’image dans les années soixante et enfin l’évocation de la « génération contestation » en 1968.

  • Frontière de nos rêves (La) - Christo et Anani Y.

    Gueorgui Balabanov, 1996

    Ce film évoque avec pudeur et nostalgie l’histoire des destins croisés de Christo et de son frère Anani, de part et d’autre du rideau de fer : une suite d’allers-retours entre New York et la campagne bulgare où Anani essaie de comprendre pourquoi Christo est parti et pas lui.

  • Juha

    Aki Kaurismäki, 1996

    Juha, propriétaire et fermier qui, malgré l’opposition de sa mère, élève la jeune et pauvre Marja et l’épouse. Une histoire d’amour à trois…

  • Joseph Kosma

    Serge Le Péron, 1996

    Ce portrait de Joseph Kosma, compositeur d’origine hongroise, riche en extraits de films et en témoignages de musiciens et de musicologues, retrace la vie de l’auteur des plus belles chansons du cinéma francais.

  • Fabrique de l’Homme Occidental (La)

    Gérald Caillat, Pierre Legendre, Pierre-Olivier Bardet, 1996

    Un prolongement cinématographique de l’œuvre de Pierre Legendre, aux confins de l’histoire du droit, de la psychanalyse et de la sociologie, qui analyse l’avènement de l’homme occidental à travers quelques situations privilégiées.

  • Ballade des sans-papiers (La)

    Raffaele Ventura, Samir Abdallah, 1996

    Ce film est une chronique documentaire du mouvement national des sans papiers depuis l’occupation de l’église Saint-Ambroise à Paris, le 8 mars 1996, jusqu’à l’épreuve de force de l’église Saint-Bernard, en août, en passant par la banlieue parisienne, Toulouse, Lille…

  • Dockers de Liverpool : un récit de morale contemporaine (Les)

    Ken Loach, 1996

    Sous-titré «  Un Récit de morale contemporaine  », ce film retrace la pugnacité et la rigueur des 500 dockers licenciés en 1995 par la Société portuaire de Liverpool. Une lutte ignorée, minorée, trahie, que le cinéaste Ken Loach s’attache à restituer dans son extraordinaire dignité.

  • Marseille contre Marseille

    Jean-Louis Comolli, 1996

    Marseille, élections municipales de 1995. Cinquième episode, en forme de fable politique, d’une saga marseillaise commencée en 1989.

  • Age d’or ? (L’)

    Laurent Hasse, 1996

    Ce film propose un voyage au pays des vieux en partageant le quotidien de Manou, Elfriede et Manouzette qui vivent seules et habitent la même ville de province.

  • Bouillon d’Awara (Le)

    Cesar Paes, 1996

    Le bouillon d’Awara est une sorte de pot-au-feu aux multiples ingrédients. À partir de la recette de cuisine, prise à la fois comme métaphore et comme pratique concrète, le film s’infiltre dans la réalité multiculturelle qui compose la Guyane et apporte un regard neuf sur les questions d’immigration, d’intégration et de métissage.

  • Kipsi

    Philippe Cassard, 1996

    A travers les péripéties d’un petit garçon, parti accompagner une expédition d’approvisionnement de nourriture pour son village au Mali, ce film explique de manière simple la cohabitation entre zones déficitaires et zones agricoles productrices au Sahel.

  • Effet magique (L’)

    Patrick Séraudie, 1996

    Auréolée d’une large part de mystère, la “fée électricité” comme on l’a baptisée bouleverse les habitudes. De records en chantiers spectaculaires, le film retrace un siècle d’histoires et d’anecdotes à la conquête de cette technologie. Aujourd’hui, dans le centre de la France, les gens se souviennent…

  • Moindre des choses (La)

    Nicolas Philibert, 1996

    Nicolas Philibert investit la clinique psychiatrique, hors norme, de La Borde, fondée par Jean Oury dans les années 50.

  • Arrêt de tranche, les trimardeurs du nucléaire

    Catherine Pozzo Di Borgo, 1996

    Ce documentaire met en lumière la précarité d’emploi, pose la question des risques auxquels «  ces trimardeurs du nucléaire  » sont exposés. Une interrogation sur la sûreté des installations nucléaires françaises.

  • Congés payés 1936 (Les)

    Philippe Kohly, 1996

    Le film montre l’évolution des pratiques collectives liées à l’allongement progressif des vacances légales et restitue la notion de travail dans notre société.

  • Chemins de traverse

    Sabrina Malek, Arnaud Soulier, 1996

    Décembre 95 : Réforme de la sécurité sociale, « le Plan Juppé ». Deux jeunes réalisateurs s’engouffrent dans les locaux de la gare d’Austerlitz et accompagnent les acteurs de la grève jusqu’au bout d’une expérience incertaine mais exaltante.

  • Out of the present

    Andrei Ujica, 1995

    En mai 1991, les cosmonautes soviétiques de la mission Ozon, Anatoli Artsebarski et Sergeï Krikalev sont envoyés sur la station orbitale MIR. Tandis que le commandant revient sur terre à la date fixée, c’est-à-dire cinq mois plus tard, Krikalev, contraint par les circonstances politiques, passe près de dix mois à bord…Parti de l’URSS, il revient en Russie…

  • Berlin, premier procès du terrorisme iranien

    Jamshid Golmakani, 1995

    Le film débute par des assassinats de quatre opposants kurdes iraniens, le 17 septembre 1992 à Berlin. Il suit minutieusement le procès d’un Iranien et quatre Libanais, commencé en octobre 1993, présumés coupables des assassinats. Le gouvernement iranien se trouve aussi dans le box des accusés en tant que commanditaire de ces assassinats. Le public découvre pour la première fois le fonctionnement du terrorisme iranien. Et aussi, comment les pays occidentaux cèdent devant le terrorisme iranien pour raison d’État et pour sauvegarder leurs intérêts nationaux.

  • Massacres de Sétif, un certain 8 mai 1945 (Les)

    Mehdi Lallaoui, 1995

    Le 8 mai 1945, jour de la victoire sur le nazisme, est aussi un jour de deuil. A Alger, à la faveur des manifestations pour la victoire, apparaît pour la première fois le drapeau algérien revendiquant ainsi l’indépendance. Mais à Sétif, le porte-drapeau est abattu en tête du cortège et une émeute éclate. Le massacre colonial qui s’ensuit s’étendra à tout le Constantinois.

  • Land and freedom

    Ken Loach, 1995

    Évocation de la guerre d’Espagne, à travers l’histoire d’un vieil homme que sa petite-fille enterre à Liverpool.

  • En avoir (ou pas)

    Laetitia Masson, 1995

    Un jour Bruno rencontre Alice au bar de l’hôtel… Tous deux verront cette rencontre bouleverser leurs vies, jusqu’à l’évidence : ils sont en train de tomber amoureux l’un de l’autre.

  • Etat des lieux

    Jean-Francois Richet, 1995

    Etat des lieux d’une banlieue a travers la vie d’un de ses habitants, Pierre Cephas, qui y vit et y travaille.

  • Brooklyn boogies

    Wayne Wang, 1995

    Les auteurs de « Smoke » se sont tellement plus sur le tournage de ce film qu’ils ont aussitot enchaine avec celui-ci, mis en boite en trois jours et ou chaque participant devait improviser durant dix minutes. C’est donc la chronique d’un quartier de New York par ses habitues.

  • Dany dans tous ses états

    Bernard Nauer, 1995

    À l’occasion du trentième anniversaire de 1968, qu’est devenu Daniel Cohn-Bendit ? Bernard Nauer a accompagné « Dany » pendant 6 mois.

  • Entrée école sortie cinéma

    Jean-Louis Comolli, 1995

    En quatre parties distinctes, la présentation de quatre écoles renommées de cinéma.

  • Lutte des cheminots de l’Aveyron et du Lot (La)

    Michel Raynal, 1995

    « Film souvenir » d’un cheminot immortalisant ses collègues et amis durant les différentes manifestations, assemblées générales et piquets de grève des mouvements sociaux de novembre et décembre 1995.

  • Couleurs de « Jour de fête »(Les)

    Jacques Deschamps, 1995

    Ce documentaire raconte la restauration du chef d’œuvre de Jacques Tati, « Jour de fête ».

  • Ce n’est qu’un début

    collectif B.I.P (Broadcasting Investigation of Propaganda), 1995

    Le mouvement de l’hiver ‘95 vu de l’intérieur par de jeunes étudiants en cinéma. Des A.G aux manifestations, un film témoin sur l’implication des étudiants à la grève de 1995.

  • 8 Mai 1945, une journée particulière

    William Karel, Pierre Miquel, 1995

    Montage d’archives sur tout ce qui s’est passé dans le monde le jour de la signature de l’Armistice.

  • À Bamako les femmes sont belles

    Christiane Succab-Goldman, 1995

    Rencontre sensible et respectueuse des femmes de Bamako et de Ségou qui construisent le Mali. Une vingtaine d’entre elles, de milieu et de niveau d’éducation différents, parlent de leur quotidien et le film fait ressortir la force de chacune.

  • Casque bleu

    Chris Marker, 1995

    Entretien avec François Crémieux, casque bleu dans la poche de Bihac en pleine guerre de Yougoslavie… Il tire de son expérience un bilan lucide et d’une clarté exceptionnelle.

  • 50 ans de sécurité sociale

    Richard Prost, Guy, Dewart, Bernard Gibaud, 1995

    Ce film, construit à partir de nombreux extraits d’archives, explique dans quelles conditions est née la sécurité sociale.

  • Enfant noir (L’)

    Laurent Chevallier, 1995

    Camara Leye a écrit l’Enfant Noir en 1953. En adaptant librement ce livre, j’ai voulu y intégrer la réalité d’un enfant dans l’Afrique d’aujourd’hui. Voyage initiatique d’un jeune villageois, Kouda, qui traverse toute la Guinée pour se rendre à Conakry poursuivre ses études.

  • Et le mot frère et le mot camarade

    René Vautier, 1995

    Les archives de la Résistance « mises en images » avec textes et poèmes de Max Jacob, Robert Desnos, Vercors, Jacques Decour.

  • Gens des baraques (Les)

    Robert Bozzi, 1995

    En 1970, de nombreux bidonvilles encerclaient Paris et Saint-Denis et comptaient une multitude d’immigrés portugais fuyant la misère et la dictature de Salazar. Robert Bozzi y tournait alors un documentaire. 25 ans après, il part à la recherche de certaines personnes filmées, dont un bébé et sa mère…

  • Maison de l’éveil (La)

    Henry Colomer, 1995

    L’école voulue dans les années trente par le pédagogue Célestin Freinet .

  • Tito de retour parmi les Serbes

    Zelimir Zilnik, 1994

    L’apparition d’un comédien déguisé en Maréchal Tito dans les rues de Belgrade, cinq ans après la chute du mur de Berlin, suscite des réactions étonnantes des passants. Avec leur autodérision naturelle, les gens épinglent le faux Tito. Il y’a ceux qui le regrettent, et ceux qui l’accusent. De quoi faire se retourner le maréchal dans sa tombe  ! Un portrait caustique des Serbes et de la Serbie.

  • Animal, des animaux (Un)

    Nicolas Philibert, 1994

    La Galerie de Zoologie du Muséum National d’Histoire Naturelle était fermée au public depuis un quart de siècle, laissant dans la pénombre et dans l’oubli des dizaines de milliers d’animaux naturalisés : mammifères, poissons, reptiles, insectes, batraciens, oiseaux, crustacés… Tourné au cours des travaux de sa rénovation, le film raconte la résurrection de ses étranges pensionnaires.

  • Flaca Alejandra (La)

    Carmen Castillo, Guy Girard, 1994

    Carmen Castillo revient au Chili vingt ans après l’arrestation et la disparition de son camarade Miguel Henrique, dirigeant du MIR (mouvement de résistance), et des aveux sous la torture de la militante Marcia Morino, qui ont provoqué la chute du réseau. Soumise à ses tortionnaires pendant dix-huit ans, Marcia rompt aujourd’hui le silence et demande publiquement pardon de cette trahison.

  • George Stevens : D Day to Berlin

    George Jr. Stevens, 1994

    Tandis que les cameramen placés sous sa direction enregistraient des vues de l’avancée alliée, de la Normandie jusqu’à Berlin, George Stevens a saisià titre personnel et avec une caméra 16mm en couleurs des moments quotidiens ou exceptionnels de cette aventure unique.

  • Étrangers, et nos frères pourtant…

    Claude Collin, Denis Cugnod, 1994

    Francs-Tireurs et partisans de Main d’Oeuvre Immigrée (F.T.P.-M.O.I.) à Lyon et à Grenoble

  • Daniel Guérin (1904 - 1988) - Combat dans le siècle

    Laurent Muhleisen, Patrice Spadoni, 1994

    Documentaire sur le libertaire français Daniel GUÉRIN et les utopies anarchistes, homosexuelles et anticolonialistes qui ont marqué la vie de l’écrivain

  • À la vie, à la mort

    Robert Guédiguian, 1994

    Ode à Marseille à travers l’histoire de quelques personnages du quartier de l’Estaque qui se réunissent tous les soirs dans un cabaret, « le Perroquet bleu ».

  • Esprit Porcelaine (L’)

    Patrick Séraudie, 1994

    L’Esprit Porcelaine présente un groupe de quatorze créateurs complémentaires qui propose une approche différente et novatrice de la porcelaine de Limoges.

  • 29 mai 1968 : De Gaulle disparaît

    Patrick Rotman, Michel Arowns, 1994

    Patrick Rotman consacre ce nouveau numéro des « Brûlures de l’histoire » à la disparition de De Gaulle, le 29 mai 1968, en se demandant s’il s’agissait d’une défaillance ou d’un coup de bluff.

  • Jeune Fille au livre (La)

    Jean-Louis Comolli, 1994

    Spécialement conçu pour l’image, « La Jeune Fille au livre » est un opéra qui raconte la passion destructrice entre un peintre et son modèle. Autour d’une toile, dans les coulisses du marché de l’art, va se jouer un drame philosophico-policier.

  • Georges Delerue

    Jean-Louis Comolli, 1994

    Cet hommage à Georges Delerue est composé de témoignages de réalisateurs qui ont choisi sa musique pour leurs films, et d’extraits du « Mépris », « Tirez sur le pianiste », « Les Deux Anglaises et le continent », « Love »…

  • Marseille en mars

    Jean-Louis Comolli, 1994

    Mars 1993, Marseille, les élections législatives, quatrième film de la Série « Marseille contre Marseille » (1989- 2001) de Jean Louis Comolli et Michel Samson.

  • Age de la performance (L’)

    Carole Poliquin, 1994

    Tourné au Québec, aux Etats-Unis, en Europe et Au Japon, l’âge de la performance questionne la condition humaine dans une société qui a érigé en dogme la productivité et la compétitivité.

  • Mémoire des vivants (La)

    Jean Pradinas, 1994

    Film consacré aux événements du 9 juin 1944 à Tulle, réalisé par Jean Pradinas en 1994 à partir d’entretiens et de témoignages recueillis auprès des familles des victimes.

  • Journal Intime

    Nanni Moretti, 1994

    Nanni Moretti se met en scène et nous invite à partager son jardin secret. A travers les rues de Rome en Vespa, dans la pittoresque île de Lipari au Nord de la Sicile, chez son ami Gerardo et de visites en visites chez une multitudes de médecins, incapables de diagnostiquer le mal mystérieux dont il souffre.

  • Sarajevo Film Festival

    Johan Van der Keuken, 1993

    Un festival de films à Sarajevo sous les balles ou comment rêver encore quand on a tout perdu  ?

  • Between Times

    Marc Karlin, 1993

    Essai sur l’avenir de la gauche britannique, Between Times est un voyage à travers les idées et questions traversant les débats contemporains autour du programme de Tony Blair.

  • Faut-il aimer Mathilde ?

    , 1993

    C’est l’histoire de Mathilde et de ses amours, de ses espoirs, de ses déceptions.

  • Malcom X

    Spike Lee, 1993

    De son enfance à Omaha jusqu’à sa mort à New York en 1965, la vie de Malcolm X, le leader charismatique et controversé des Black Muslims, qui après une jeunesse délinquante combattit jusqu’à sa mort pour l’égalité de ses " frères " noirs américains.

  • Jardin d’Auteurs

    Patrick Séraudie, Michel Toutain, 1993

    Une série de six films sur six parcs du Limousin évoqués dans la littérature.

  • Attention ! les clients sont derrière la porte

    Annie Mercier, 1993

    Une journée chez Tati à Paris, le plus populaire des grands magasins, du rayon mariage au rayon parfumerie, des caisses au vestiaire, de la cantine à la zone de déchargement. Un bouquet d’images tendres, drôles, incongrues parfois, mais jamais indiscrètes, glanées avec la chaleureuse complicité du personnel et des clients.

  • Cinéphile et le Village (Le) : Entretien sur la télévision avec Serge Daney

    Pascal Kané, 1993

    Serge Daney parle de la télévision en France, du rôle social qu’elle joue et de celui qu’elle pourrait jouer, de sa capacité d’accueillir, voire d’intégrer l’« autre » à un système de valeurs dont elle est encore – malgré tout – dépositaire.

  • Damned Daney 2

    Bernard Mantelli, 1993

    Dernier volet d’une collection autour de Serge Daney : Ce que dit Daney sur le rapport cinéma-télévision, puis sur la télévision, est l’objet-même de ce film.

  • Bondy Nord, c’est pas la peine qu’on pleure

    Claudine Bories, 1993

    Bondy Nord semble livrée à tous les maux habituellement invoqués quand on parle de la banlieue : béton, violence, délinquance, chômage et drogue. Claudine Bories a pris le temps de s’y arrêter, de s’y promener et d’interroger ses habitants. Avec elle, découvrons leur formidable espoir d’embellir et de faire revivre leur cité.

  • Conversation Nord-Sud : Daney-Sanbar

    Simone Bitton, Catherine Poitevin, 1993

    Conversations entre Serge Daney et Elias Sanbar, historien, directeur de la « Revue d’etudes palestiniennes ». Un échange entre deux cultures, deux histoires qui se retrouvent dans un même désir de parole.

  • Bled sisters

    Jean-Pierre Thorn, 1993

    « Evasion », un groupe féminin de chant polyphonique de la banlieue de Romans. Dans les tours, les caves de HLM du quartier de la Monnaie, six filles de 18 à 22 ans, issues de plusieurs immigrations se sont formées depuis des années à la dure discipline du chant polyphonique. À travers leur répertoire, elles refusent la fatalité du ghetto et revendiquent leur identité et leur rage de vivre.

  • Chronique d’une abolition

    Stéphane Diss, Michel-Ange Rafoni, 1992

    17 septembre 1981 : conformément à l’engagement du candidat Mitterrand, Robert Badinter, Garde des sceaux, obtient l’abolition de la peine de mort à une large majorité. Une chronique illustrée par des témoignages d’une grande qualité.

  • Douce France

    Mogniss Abdallah, Ken Fero, 1992

    Le mouvement « beur » a une histoire. Enquête nationale, de Rock against police et des rodéos des Minguettes à la double peine et aux retrouvailles communautaires dans un Islam « à la française », en passant par la marche pour l’égalité, Talbot et Vaux-en-Velin.

  • C’était la guerre

    Maurice Failevic, Ahmed Rachedi, 1992

    Un épisode du livre de Carrière La Paix des braves, relatant les aventures d’un appelé du contingent soucieux de rendre une vache à un paysan pour remplacer celle qu’un soldat a tuée par jeu, sert de point de départ à l’histoire d’un village que les Français estiment « contaminé » par les « fellouzes ». Enjeu de deux groupes opposés – les moudjahidines d’un côté et l’armée française de l’autre – ce village devient le cadre d’une guerre psychologique.

  • Mineur de fonds

    Serge Le Péron, 1992

    Histoire singulière d’Augustin Viseux, galibot devenu ingénieur des Houillères du Nord-Pas-de-Calais, à travers un siècle qui a vu l’apogée puis la fin du charbon, au milieu d’un peuple – presqu’une nation – disparu aujourd’hui.

  • Afrique, je te plumerai

    Jean-Marie Teno, 1992

    1991, une trentaine d’années après les indépendances en Afrique, quelques mois après la chute du mur de Berlin et l’effondrement du bloc communiste, de jeunes Africains, au péril de leur vie, descendent dans la rue pour réclamer la démocratie et de meilleures conditions de vie. Le choc entre les jeunes et les forces de l’ordre est terrible.

  • Tito et moi

    Goran Markovic, 1992

    Belgrade, 1954. Deux frères mariés partagent, avec leur famille, un même appartement, sans partager les mêmes convictions politiques. Zoran, 10 ans, est le témoin de ces disputes.

  • Vidéogrammes d’une révolution

    Harun Farocki, Andrei Ujica, 1992

    Décembre 1989 : la révolution roumaine prouve que la maîtrise de l’image permet celle du pouvoir. Jusqu’ici, le film enregistrait l’histoire ; maintenant, le film est une condition de possibilité de l’histoire.

  • Crise (La)

    Coline Serreau, 1992

    Sa femme le quitte. Son patron le vire. C’est la crise pour Victor Barel qui, jusque-là, vivait sur son nuage.

  • Epicerie de ma mère (L’)

    Jean-Marie Barbe, 1992

    Ce film est le portrait d’une épicerie où défile quotidiennement la foule apparemment anonyme des villageois. Écouter ou informer, le rôle central de l’épicerie se dessine au long d’une journée imaginaire rythmée par les allées et venues, les gestes du quotidien et le son incessant du rideau en bois qui annonce l’entrée ou la sortie des clients.

  • Campagne de Provence (La)

    Jean-Louis Comolli, 1992

    De juin 1991 à mars 1992, neuf mois d’une bataille politique violente et angoissante, en Provence, à l’occasion des élections régionales. Troisième film de la Série « Marseille contre Marseille » (1989- 2001) de Jean Louis Comolli et Michel Samson.

  • Chronique d’une banlieue ordinaire

    Dominique Cabrera, 1992

    Avant la destruction des tours HLM du Val Fourré, à Mantes-la-Jolie, certains habitants offrent à travers leurs témoignages, une réflexion sur l’habitat social en banlieue parisienne.

  • Scenes for a Revolution

    Marc Karlin, 1991

    Après une absence de cinq ans, Karlin revient au Nicaragua pour examiner l’histoire du gouvernement sandiniste et les perspectives démocratiques, suite à sa défaite aux élections générales de 1990.

  • Années algériennes (les)

    Benjamin Stora, Philippe Alfonsi, Bernard Favre, Patrick Pesnot, 1991

    Ce documentaire donne la parole à des acteurs anonymes ou peu connus de la Guerre d’Algérie, avec de nombreuses images d’archives.

  • Guerre sans nom (La)

    Patrick Rotman, Bertrand Tavernier, 1991

    Entre 1954 et 1962 prés de trois millions de jeunes Français appelés ou rappelés ont fait une guerre qui ne voulaient pas dire son nom.

  • Djembefola

    Laurent Chevallier, 1991

    Mamady Keita, l’un des grands maîtres de la percussion africaine (un djembefola), rentre au pays, à Balandugu, dans la région de Malinké (Guinée). Émotion des retrouvailles, rencontres mêlées de rires et de larmes, de musique et de danse avec des artistes mais aussi des villageois qui l’ont aidé à devenir cet artiste à la stature internationale.

  • Damned Daney 1

    Bernard Mantelli, 1991

    Rencontre avec Serge Daney portée par le désir d’écouter celui qui reste pour nous l’un des rares encore, à savoir éclairer les images et les sons avec lesquels nous avons vécu (cinéma), vivons (télévision) et vivront (les machines).

  • Jamais à Marseille le chant des oiseaux n’avait été si fraternel

    Stéphane Gatti, 1991

    Interrogé à la fin de l’expérience marseillaise, Gatti se livre à quelques attaques…

  • Outremer

    Brigitte Roüan, 1990

    Suzanne, Madeleine et Marguerite. 3 soeurs d’une grande famille pied-noir issues de la grande bourgeoisie assistent, en Algérie, aux derniers temps des colonies…

  • A la recherche du lieu de ma naissance

    Boris Lehman, 1990

    Le réalisateur Boris Lehman retourne à Lausanne où il est né, à la fin de la guerre, Ie 3 mars 1944. Il y revient 44 ans plus tard.

  • Milou en mai

    Louis Malle, 1990

    Une vieille dame s’éteint dans une grande demeure du Sud-Ouest. Son fils, Milou, qui a soixante ans et qui s’occupe de la propriété, convoque pour l’enterrement toute la famille. Mais nous sommes en mai 1968 et depuis deux semaines Paris est en effervescence.

  • André Chastel, un sentiment de bonheur

    Edgardo Cozarinsky, 1990

    La réflexion sur la puissance des images, à une époque où leur circulation ne cesse de s’accélérer, inscrivent l’historien, André Chastel, au cœur des préoccupations de son temps.

  • Détour Ceausescu

    Chris Marker, 1990

    Le procès du couple Ceausescu, leur exécution, le spectacle en direct de la fin d’un régime totalitaire apparait sur l’écran cathodique. L’histoire se construit entre deux tranches publicitaires à 20h. Critique, Chris Marker, recrée les séquences et insère chaque spot publicitaire à l’intérieur même du document, dénonçant ainsi l’absurdité, la complaisance morbide et le voyeurisme des médias.

  • Berliner ballade

    Chris Marker, 1990

    Après la chute du mur de Berlin, à l’occasion des premières élections libres de RDA en 1990, Chris Marker dresse, sur une commande de la télévision, un portrait de Berlin-Est, alternant images de la ville et témoignages d’artistes dissidents.

  • Ida, Madelon du front de l’Artois

    Yolande Josèphe, 1989

    Sous une tonnelle, une Madelon de 15 ans sert à boire à des poilus, sous le regard d’une vieille dame… qui fut Madelon. Les images nées de ces souvenirs se mêlent à son témoignage.

  • Vie et rien d’autre (La)

    Bertrand Tavernier, 1989

    1920. La seconde manche du suicide européen dont il ne reste à disputer que la belle est achevée depuis 2 ans. La France, détruite sur un quart de son territoire, panse ses plaies dans une fête travailleuse qui a pour décor l’immense chantier de la reconstruction. Partout, les survivants s’activent, s’acharnent à oublier quatre années de cauchemar et y réussissent. Dans ce climat, deux jeunes femmes, d’origines sociales très différentes, poursuivent un même but, retrouver l’homme qu’elles aiment et qui a disparu dans la tourmente.

  • Terre (La)

    Robert Bober, 1989

    Comment se transmet la terre entre générations ? En Lozère et dans le Perche notamment, des familles témoignent de l’influence des pratiques successorales d’ancien régime sur la société rurale. Cette « histoire juridique des paysages » montre comment, par exemple, la disparité entre le nord et le sud a façonné jusqu’à nos jours les paysages, les modes de vie et l’économie…

  • Été de tous les chagrins (L’)

    Serge Moati, 1989

    Algérie, été 1961. François, 11 ans, croit à l’imminence de la fin du monde. Il tente de conjurer le sort par une prière : « Faites que mes parents reviennent. Je suis seul. J’ai peur ».

  • Vent de la Toussaint (Le)

    Gilles Béhat, 1989

    Vétéran de la guerre d’Indochine, un médecin s’expatrie en Kabylie. Il est partagé entre son amour pour la sœur d’un groupe de rebelles et son devoir de patriote.

  • Il était une fois les sept Siméon

    Herz Frank, Vladimir Eisner, 1989

    En 1985, Herz Frank réalise un reportage sur un petit orchestre familial, composé de sept frères doués pour le jazz et fêtés par la nomenklatura russe. Trois ans plus tard, les sept Siméon et leur mère détournent un avion pour s’enfuir à l’Ouest. Ils échouent et les deux survivants, devenus symboles d’indignité nationale, font la Une des journaux. Cette tragédie exemplaire ne pouvait qu’inspirer Herz Frank, cinéaste letton dont le cinéma-vérité est traversé par l’idée dostoïevskienne du châtiment.

  • Tombeau des lucioles (Le)

    Isao Takahata, 1989

    Dans le Japon de la Seconde Guerre mondiale, deux enfants se trouvent livrés à eux-mêmes après la mort de leur mère, suite au bombardement massif à la bombe incendiaire de Kōbe par les États-Unis.

  • Marseille de père en fils : Coup de mistral (Partie2)

    Jean-Louis Comolli, 1989

    « Comme la ville égare le promeneur, explique Jean-Louis Comolli, elle fuit le regard du cinéaste qui a la naïveté de croire qu’elle s’offre à lui, qu’elle l’attend, qu’elle se fige au moment où il dit « moteur ». Deuxième film de la Série « Marseille contre Marseille » (1989- 2001) de Jean Louis Comolli et Michel Samson.

  • Marseille de père en fils : Ombres sur la ville (Partie 1)

    Jean-Louis Comolli, 1989

    La campagne des élections municipales de 1989 à Marseille. Premier film de la Série « Marseille fait son cinéma » (1989- 2001) de Jean Louis Comolli et Michel Samson.

  • De Nuremberg à Nuremberg

    Frédéric Rossif, 1988

    En 1935, à Nuremberg, au congrès du parti nazi, Hitler est acclamé au cri de « Quoi que tu ordonnes, ô fürher, nous l’accomplirons ». En 1945, la défaite des nazis, le suicide de Hitler, la bombe atomique d’Hiroshima puis le jugements des criminels de guerre nazis à Nuremberg concluent ce récit.

  • Citadelle (La)

    Mohamed Chouikh, 1988

    Une journée particulière dans la vie d’un village du Sud Oranais. Une farce tragique sur la solitude des uns et des autres : l’histoire d’une population composée de deux sociétés divisées par des murs. Le personnage central du film est Kadour, un Pierrot lunaire…

  • Engagement (L’)

    Gérard Follin, 1988

    Au début des années 60, les étudiants découvrent le militantisme et l’engagement politique lors de la lutte contre la guerre d’Algérie.

  • Génération

    Patrick Rotman, Daniel Edinger, Hervé Hamon, Jean Lassave, Françoise Prébois, Gilles Nadeau, 1988

    Génération est le feuilleton d’une génération qui a grandi sous la Guerre froide puis la guerre d’Algérie et qui, débordant d’énergie, prête à exploser, fait son entrée dans les années soixante. Cette série de quinze épisodes fait le portrait de celles et ceux qui se sont impliqués dans les luttes d’hier, alternant images d’archives et interviews.

  • Kataev, la classe du maître

    Jean-Louis Comolli, 1988

    Le chef d’orchestre russe Vitali Kataev, professeur au conservatoire de Moscou, est venu au conservatoire de Paris offrir le fruit de son expérience. Jean-Louis Comolli a suivi ces quelques jours de travail.

  • Camps du silence (Les)

    Bernard Mangiante, 1988

    L’histoire des camps du midi de la France est une longue descente aux enfers en février 1939.

  • Histoires d’Amérique : food, family and philosophy

    Chantal Akerman, 1988

    À New York, entre mémoire et oubli, plusieurs personnes livrent leur(s) histoire(s) d’émigrants juifs.

  • Histoire de vent (Une)

    Joris Ivens, Marceline Loridan, 1988

    Un vieil homme, seul sur une dune de sable, attend le vent. Cet homme n’est autre que Joris Ivens lui-même qui se met en scène pour filmer l’invisible.

  • Pont de papier

    Ruth Beckermann, 1987

    Ruth Beckermann, voyageant à travers l’histoire de sa propre famille, raconte en même temps l’histoire des Juifs d’Europe centrale et celle d’une région. De Vienne - la ville où sa grand-mère survécut à la guerre en plongeant dans l’incognito et le mutisme, la ville où sa mère revint après avoir émigré en Israël -, son voyage la conduit aux paysages d’Europe orientale, qui témoignent de la persécution et de la destruction des Juifs.

  • Déchirures algériennes

    Jean Labib, 1987

    Avant-dernière partie d’une série de 6 documentaires sur le général de Gaulle. Réalisée pour la télévision d’après l’oeuvre de Jean Lacouture, ce film analyse la politique algérienne du général de Gaulle, de son arrivée au pouvoir en 1958, jusqu’aux accords d’Evian en 1962.

  • Classified people

    Yolande Zauberman, 1987

    En 1948, en Afrique du Sud, la vie de Robert bascule. Il est « classé » métis pour s’être engagé par erreur dans un bataillon métis pendant la guerre de 1914. Sa femme et ses enfants « restés blancs » le renient. Absurdité et cruauté d’un système qui brisa de nombreuses familles.

  • Marcelle, parole

    Patrick Cazals, 1986

    Ce film avec l’écrivain Marcelle Delpastre tente de traduire en cinémascope son travail littéraire et ses émotions très liés à sa ruralité et à son environnement.

  • Welcome in Vienna (Welcome in Vienna : troisième partie)

    Axel Corti, 1986

    Troisième partie de la trilogie d’Axel Corti autour du sort de réfugiés juifs durant la seconde guerre mondiale.

  • Fin de la guerre d’Algérie (Bloc-notes de François Mauriac)

    Georges Ferraro, 1986

    Sur des images d’archive rappelant les ultimes temps forts de la guerre d’Algérie, Henri VIRLOJEUX lit des articles du « Bloc-notes » consacrés à l’Algérie de 1961 à 1962. François MAURIAC dit son espoir dans les résultats du référendum sur l’autodétermination, il y dénonce la violence meurtrière de l’OAS.

  • Algérie (L’) (Bloc-notes de François Mauriac)

    Georges Ferraro, 1986

    Henri VIRLOJEUX lit des articles du « Bloc-notes » écrits en janvier et février 1960 au plus fort des évènements d’Alger avec les journées des barricades et les déclarations du Général de GAULLE. François MAURIAC exprime toute son admiration pour le Général de GAULLE et sa tristesse devant la déchirure de l’Algérie. Des images d’archives rappellent la violence des faits.

  • Bombardement de Sakiet (Bloc-notes de François Mauriac)

    Marcel Teulade, 1986

    Henri VIRLOJEUX lit des articles du « Bloc-notes » écrits entre février et mars 1958 consacrés à la politique menée par le président du conseil Félix GAILLARD en Afrique du Nord et plus particulièrement dans le conflit algérien.

  • Vous avez dit : Français ?

    René Vautier, 1986

    Réflexion sur la notion de citoyenneté française et l’histoire de l’immigration en France

  • Déclin de l’empire Américain (Le)

    Denys Arcand, 1986

    Les hommes discutent des femmes, les femmes discutent des hommes. De ces deux conversations jaillissent le mensonge d’une époque et la volonté pour chaque protagoniste d’un bonheur individuel sans arrêt bafoué.

  • Nicaragua 4 : Changes

    Marc Karlin, 1985

    Ce film dresse le portrait d’une zone isolée du nord rural du Nicaragua au moment des élections de 1984.

  • Nicaragua 3: In their time

    Marc Karlin, 1985

    Ce documentaire est centré sur le quotidien du travail des journalistes et des photographes de Barricada, la publication officielle du Front sandiniste de libération nationale.

  • Nicaragua 2: Making of a Nation

    Marc Karlin, 1985

    Tourné en 1983-84, ce film documente la période de convalescence du Nicaragua.

  • Nicaragua 1: Voyages

    Marc Karlin, 1985

    En 1978-79, la photographe américaine Susan Meiselas a pris des clichés des deux insurrections ayant conduit au renversement de cinquante ans de dictature par la famille Somoza au Nicaragua. Ces photographies constituent la matière visuelle du film. Accompagnés d’un commentaire épistolaire imaginaire, cinq travellings traversent les photos, exprimant les réflexions de Meiselas sur son rapport à cette histoire dont elle fut témoin.

  • Histoire officielle (L’)

    Luis Puenzo, 1985

    La terrible prise de conscience d’une jeune bourgeoise argentine, professeur d’histoire, sur le drame de son pays.

  • Santa Fé (Welcome in Vienna : deuxième partie)

    Axel Corti, 1985

    Deuxième partie de la trilogie d’Axel Corti autour du sort de réfugiés juifs durant la seconde guerre mondiale.

  • A propos de… l’autre détail

    René Vautier, 1985

    Les tortures effectuées par le lieutenant Le Pen pendant la guerre d’Algérie, son impunité et les procès que risquent ceux qui rappellent cette vérité

  • Matta ‘85

    Chris Marker, 1985

    Portrait de Roberto Matta, dénommé « le dernier surréaliste », déambulant au milieu de ses oeuvres lors de l’exposition qui lui fut consacré au Centre Pompidou en 1985.

  • From Chris to Christo

    Chris Marker, 1985

    Chris Marker a filmé à sa manière l’emballage du Pont-Neuf par Christo en cet été 1985.

  • A.K.

    Chris Marker, 1985

    Le cinéaste japonais Akira Kurosawa est filmé pendant le tournage de son film «  Ran  » par C. Marker. A travers sa façon de travailler, «  A.K.  » est une approche de la personnalité du réalisateur.

  • Quatorze juillet 1939, Au camp de concentration de GURS

    Irène Tenèze, 1984

    Le 14 Juillet 1939, républicains espagnols et brigadistes internationaux, exilés en France, ont fêté le 150ème anniversaire de la Révolution Française dans le camp de concentration de GURS, près de la ville de Pau.

  • Requiem pour un massacre

    Elem Klimov, 1984

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Fliora, jeune garçon d’un village de Biélorussie occupé par les troupes nazies, s’engage, bien que trop jeune, chez les partisans. Il va découvrir l’amour, la fraternité, la souffrance, la guerre

  • Il était une fois en Amérique

    Sergio Leone, 1984

    Il était une fois deux truands juifs, Max et Noodles, liés par un pacte d’éternelle amitié.

  • Mort monumentale (La)

    Olivier Descamps, 1984

    A la fin de la première Guerre Mondiale, la France rend hommage au million et demi d’hommes tués au combat. Entre 1920 et 1925, ce sont 30 000 monuments à la mémoire de ces soldats qui sont érigés. Soixante ans après, le réalisateur nous propose une promenade au coeur de cet univers patriotique qui constitue un phénomène statuaire sans précédent.

  • C’est ça coca !

    Peter Schnall, 1984

    Reportage sur l’occupation d’une usine, celle de l’embouteillage guatémaltèque, succursale de Coca-Cola, à Guatémala.

  • Jour, Pina a demandé (Un)

    Chantal Akerman, 1983

    Pendant cinq semaines, Chantal Akerman a suivi Pina Bausch et ses danseurs du Tanztheater Wuppertal à Venise, Milan, Avignon. Au travers de scènes extraites des spectacles, de séquences de répétition et de préparation, la réalisatrice a cherché à évoquer par l’image l’univers artistique et imaginaire de la chorégraphe allemande.

  • Retour à Vienne

    Ruth Beckermann, Josef Aichholzer, 1983

    Franz West (1909-1985), historien et journaliste communiste autrichien, se souvient de son enfance, qu’il a passé dans l’atmosphère judaïque du 2e arrondissement de Vienne. Il évoque la diversité de la population juive de la Mazzesinsel, son engagement dans le mouvement ouvrier de Vienne la rouge et parle de la montée de l’austro-fascisme et du national-socialisme.

  • Marche pour l’égalité (La) (Émission Mosaïques)

    Tewfik Farès, 1983

    À travers quatre reportages Tewfik Farès consacre l’émission Mosaïque à « La marche pour l’égalité » (ou « Marche des beurs ») partie de Marseille le 15 octobre dernier et qui est arrivée à Paris le 3 décembre.

  • Minguettes 1983 - Paix sociale ou pacification?

    Mogniss Abdallah, 1983

    Le film a été tourné au cœur des événements du printemps et de l’été 1983 aux Minguettes, dans la banlieue lyonnaise. Événements qui donneront naissance à la Marche pour l’égalité et contre le racisme, accueillie à Paris le 3 décembre 1983 par près de 100 000 personnes scandant à l’unisson : « Égalité des droits, justice pour tous !".

  • Biquefarre

    Georges Rouquier, 1983

    A Biquefarre, petit domaine situé près de Farrebique, 40 ans ont presque passé et le monde rural, à grands renforts d’investissements coûteux, a connu de véritables transformations. Acquérir encore et toujours plus de terre est devenu primordial pour rentabiliser les efforts financiers consentis. Justement, Raoul, le propriétaire de Biquefarre souhaite vendre ses 10 ha de terre. Ceux de Farrebique décident alors de se porter acquéreurs…

  • Écoutez May Picqueray

    Bernard Baissat, 1983

    May Picqueray a laissé le souvenir d’une femme intrépide et généreuse. Ennemie de la guerre, elle milita contre l’armée et pour le statut des objecteurs de conscience. Dans ce documentaire de Bernard Baissat, elle raconte sa vie d’anarchiste et d’animatrice du journal «  Le réfractaire  ». Jusqu’au bout elle reste fidèle à son engagement pour la défense de la paix et des libertés individuelles.

  • Anou Banou ou les filles de l’utopie

    Edna Politi, 1983

    Six femmes nées avec le siècle, sont parties en Palestine dans les années vingt, afin de « construire le pays en se construisant elles-mêmes »…

  • Notre siècle

    Artavazd Pelechian, 1982

    Une méditation sur la conquête de l’espace, les mises à feu qui ne vont nulle part, le rêve d’Icare encapsulé par les Russes et les Américains, le visage des cosmonautes déformés par l’accélération, la catastrophe imminente… Pelechian procède à la mise en orbite d’un corps désorienté, pris dans la turbulence de la matière. Là, il n’y a plus rien d’humain, ce n’est plus l’homme dans le cosmos, mais le cosmos dans l’homme.

  • Dieu ne croit plus en nous (Welcome in Vienna : première partie)

    Axel Corti, 1982

    Première partie de la trilogie d’Axel Corti autour du sort de réfugiés juifs durant la seconde guerre mondiale.

  • Guerre d’Algérie : mémoire enfouie d’une génération

    Denis Chegaray, 1982

    Série de trois émissions sur la guerre d’Algérie réalisée à partir de témoignages d’hommes et de femmes qui ont vécu ces événements de façon différente.

  • Sacrifiés (Les)

    Okacha Touita, 1982

    Le film déroule la chronique des évènements mettant en scène, au milieu des années 50, les affrontements armés entre commandos du FLN et messalistes ainsi que la lutte déclenchée contre la police française de Papon qui se livrait alors à une féroce répression contre la communauté algérienne.

  • Malheur des uns… (Le)

    Omar Amiralay, 1982

    Dans le quartier de Chiah, à Beyrouth-Ouest, deux cent cinquante mille musulmans chiites vivent dans la psychose de l’attentat aveugle. L’invivable est mis en scène en tragi-comédie de la folie collective.

  • Mourir à 30 ans

    Romain Goupil, 1982

    Après le suicide de son ami Michel Récanati, Romain Goupil s’interroge sur son passé militant d’extrême gauche, de membre des CAL (Comités d’action lycéens). Il insère au milieu d’images d’assemblées générales et de manifestations tournées en 1968, des documents intimes et des témoignages d’anciens camarades qui participent de ce portrait d’une génération.

  • Bon peuple portugais

    Rui Simões, 1981

    Le film tente de retracer l’histoire du Portugal, du 25 avril 1974 au 25 novembre 1975, à travers les ressentis de l’équipe de tournage dont les membres militants étaient totalement engagés dans le mouvement révolutionnaire en cours.

  • Vacances royales

    Gabriel Auer, 1981

    En 1976, Juan Carlos effectuait une visite officielle en France. A cette occasion, une douzaine d’anarchistes espagnols furent assignés à résidence pendant cinq jours à Belle-Ile-en-Mer. Ils étaient surveillés par 130 CRS. Le réalisateur a combiné la fiction et les interviews des protagonistes pour raconter cet événement plutôt cocasse.

  • Nous étions tous des noms d’arbres

    Armand Gatti, 1981

    Pour filmer la réalité irlandaise, Gatti mise, en 1981, sur le workshop de Derry, une sorte de maison des jeunes dirigée par un personnage haut en couleurs, Paddy Doherty.

  • Junkopia

    Chris Marker, 1981

    Sur la plage d’Emeryville a San Francisco, des artistes non identifiés laissent quelques signes fabriqués avec ce que la mer abandonne.

  • Lorraine, coeur d’acier

    Alban Poirier, Jean Serres, 1981

    La CGT crée une radio libre « pirate » qui aborde les problèmes de la classe ouvrière dans la région.

  • Dossier Plogoff

    François Jacquemain, 1981

    Une enquête sur la résistance de cette petite commune bretonne à l’implantation d’une centrale nucléaire.

  • Ceux qui se souviennent : Tout va très bien… (1936-1939)

    Hubert Knapp, 1981

    Ils avaient 14, 15 ou 18 ans en 1936. Des femmes et des hommes racontent avec une grande émotion leurs souvenirs de cette année-là, et la lutte ouvrière menée dans la joie et le sérieux. Ils évoquent également la guerre d’Espagne et le soutien aux réfugiés, puis la montée du nazisme…

  • Dieux sont tombés sur la tête (Les)

    Jamie Uys, 1980

    Une bouteille de coca-cola, jetée d’un avion, atterrit en plein milieu d’un village bushmen. Ce don des dieux sème la discorde dans la tribu qui n’a de cesse de s’en débarrasser. Un des films les plus charmants et les plus frais du cinéma contemporain.

  • Dix minutes de silence pour John Lennon

    Raymond Depardon, 1980

    Le jour de l’assassinat de John Lennon devant l’immeuble du Dakota, Raymond Depardon est à New York. Le lendemain, à Central Park, il filme en plan séquence les dix minutes de silence à la mémoire de l’artiste.

  • Chronique des années tristes: ils ne vivront pas au pays

    Alain Aubert, 1980

    Film mettant en scène une fille de viticulteur languedocien et un fils d’agriculteur breton. Deux histoires parallèles, la première vit la crise viticole et la guerre du vin en occitanie quand le second subit de plein fouet la crise laitière en Bretagne. Deux histoires similaires qui se soldent par le même résultat : l’exode à Paris. C’est une chronique des luttes, des résistances, mais aussi de l’incompressible exode et de cette prolétarisation rampante qui couvre les années 1960-1970.

  • Dos au mur (Le)

    Jean-Pierre Thorn, 1980

    Six Semaines de grève avec les travailleurs de l’Alsthom Saint-Ouen en octobre 1979. Ce documentaire, qui a suivi la grève au jour le jour et donné la parole aux acteurs du conflit, est considéré aujourd’hui comme l’un des meilleurs documentaire sur une grève ouvrière « filmée de l’intérieur ».

  • Mur, murs

    Agnès Varda, 1980

    Documentaire sur les murals, les murs peints à Los Angeles. Qui les peint ? Qui les paie ? Qui les regarde ? Comment cette ville se révèle – avec ses habitants – par ses murs murmurants.

  • Pull over rouge (Le)

    Michel Drach, 1979

    Christian Ranucci, vingt-deux ans, est déclaré coupable du viol et du meurtre d’une petite fille. Malgré l’absence de preuves irréfutables, les lacunes et les erreurs de l’enquête, il est guillotiné le 28 juillet 1976 à 4h13 dans la cour de la prison des Baumettes. Le film de Michel Drach est l’authentique autopsie d’une affaire judiciaire. Au-delà du cas particulier de Christian Ranucci, il est une excellente leçon de chose sur la faillibilité de la justice des hommes.

  • Jour les témoins disparaitront (Un)

    Frans Buyens, Lydia Chagoll, 1979

    Un groupe de jeunes cinéastes accompagne d’anciens détenus au camp d’extermination d’Auschwitz et découvre l’ampleur de la tragédie. L’univers concentrationnaire est évoqué uniquement par le récit des témoins.

  • Mueda, Memoria e Massacre

    , 1979

    Le 16 juin 1960 à Mueda, au Mozambique, sur ordre du gouverneur portugais, l’armée exécute six cents personnes parmi la population venue assister à la proclamation de l’indépendance du pays. Depuis, la mémoire du massacre est entretenue chaque année sous la forme d’une représentation populaire théâtrale.

  • Coup de sirocco (Le)

    Alexandre Arcady, 1979

    Le Coup de sirocco est une comédie dramatique consacrée à l’exode des Pieds-Noirs à la fin de la guerre d’Algérie. Le film raconte l’arrivée à Paris de la famille Narboni, Français d’Algérie rapatriés en métropole.

  • Hair

    Milos Forman, 1979

    Claude Bukowski, jeune fermier de l’Oklahoma, désire visiter New York avant de partir pour le Vietnam. A Central Park, il se lie d’amitié avec un groupe de hippies. Cette rencontre va bouleverser sa vie.

  • Cocktail Molotov

    Diane Kurys, 1979

    En conflit avec ses parents, Anne quitte le domicile familial pour rejoindre un kibboutz en Israël avec deux amis, Frédéric et Bruno. Durant leur escapade, de la Provence à l’Italie, des échos des «  événements  » de Mai leur parviennent par la presse, la radio ou les rencontres.

  • Cochon qui s’en dédit

    Jean-Louis Le Tacon, 1979

    Ce film est une forme d’exutoire riche de violences et d’excès.

  • My way home (partie 3 de la trilogie Bill Douglas)

    Bill Douglas, 1978

    Jamie vit un moment en orphelinat, comme son frère, puis retourne chez sa grand-mère. Devenu adolescent, il travaille un temps à la mine puis chez un tailleur. Puis il part pour l’Egypte faire son service militaire. Il y rencontre Georges, un jeune homme qui devient son ami et l’aide à s’ouvrir à la vie.

  • Hirbet Hizaa

    Ram Loevy, 1978

    Ce film aborde le sujet tabou de l’expulsion des Palestiniens de leurs terres par l’armée israélienne, en 1948, contre la thèse officielle de leur fuite et de l’abandon de leur territoire

  • Grande lessive (La)

    Jean-Pierre Mocky, 1978

    Un professeur de lettres part en croisade contre les méfaits de la télévision. Il sabote les antennes des parents de ses élèves, provoque des orages qui brouillent la réception des programmes.

  • Brigadier Mikono (Le)

    Jean-michel Humeau, 1978

    L’histoire imaginaire du Brigadier Mikono, CRS et instrument de répression. Une réussite de subversion et d’ironie.

  • Flacky et Camarades - Le Cheval de fer

    Marie-Jo Aiassa, Pierre Gurgand, Aaron Sievers, 1978

    Dans l’équipe, certains tiennent pour la première fois une caméra, pour tenter d’émulsionner avant qu’elle ne disparaisse, l’histoire des houillères. Dans les décombres de béton et de métal emmêlés, la fragilité des images, entre surexposition, flous et filages, fait surgir l’humain comme une apparition…

  • Blue collar

    Paul Schrader, 1978

    Trois ouvriers des usines automobiles Checker à Detroit tentent de s’opposer à l’immobilisme et à la corruption du syndicat.

  • Jungle plate (La)

    Johan Van der Keuken, 1978

    La Waddenzee, Mer des Terres humides, est une région naturelle unique, zone côtière des Pays-Bas, d’Allemagne et du Danemark qui, selon les marées, est tantôt mer, tantôt terre. Johan van der Keuken filme cette «  jungle plate  », sa faune, sa flore et ses habitants. Leur vie a été bouleversée par les développements économiques, techniques et industriels de la région.

  • Geti Tey (La pêche aujourd’hui)

    Samba Félix NDiaye, 1978

    Les bateaux-usines venus de l’étranger menacent le métier des pécheurs côtiers sénégalais qui nourrissent pourtant près de 90% de la population des littoraux.

  • Grands soirs et petits matins

    William Klein, 1978

    Le mois de mai 1968 à Paris par le cinéaste et photographe américain William Klein. La caméra se porte dans les rues du Quartier latin, de la Sorbonne à l’Odéon, tout près des manifestants, enregistrant les débats sur le vif et au jour le jour.

  • Opium et le bâton (L’)

    Ahmed Rachedi, 1977

    Dans un village de montagne en Kabylie, pendant la guerre d’Algérie, la majorité de la population a rallié le mouvement indépendantiste du FLN. Les Français décident de le rayer de la carte.

  • Question (La)

    Laurent Heynemann, 1977

    Adapté du récit d’Henri Alleg, dans La Question, le film fait le récit implacable des séances de torture infligées par les paras de l’armée française lors de la guerre d’Algérie suite à l’arrestation du protagoniste.

  • Fond de l’air est rouge (Le)

    Chris Marker, 1977

    Montage de documents pour la plupart inédits, couvrant dix années capitales de l’histoire mondiale : 1967-1977. Première partie, «  Les mains fragiles : du Vietnam à la mort du Che, Mai 68 et tout ça  ». Deuxième partie, «  Les mains coupées : du printemps de Prague au Programme commun  ».

  • Usines, universités, union

    Collectif & Anonyme, 1976

    Document brut et rare, ce film reflète l’état d’esprit animant les Beaux-Arts en 1968 : manifestations, assemblées générales d’étudiants, ateliers de création d’affiches (la première avait pour slogan : «  U-sines, U-niversités, U-nion  »).

  • Cría cuervos

    Carlos Saura, 1976

    Dans l’Espagne franquiste et bourgeoise cloisonnée dans ses codes et ses interdits, une petite fille, Ana, orpheline est élevée avec ses sœurs par sa tante avec qui elle ne s’entend pas.

  • Entretien avec Claude Levi-Strauss

    Michel Treguer, 1976

    Michel Treguer s’entretient avec Claude Lévi-Strauss, ethnologue, écrivain, professeur au Collège de France sur ses travaux et son approche de l’ethnologie contemporaine.

  • Etnocidio: notas sobre el mezquital

    Paul Leduc, 1976

    Ce documentaire relate une tragédie, celle des Indiens de la vallée du Mezquital, les Otomis, soumis à l’exploitation et au pillage. Constitué d’interviews, le film laisse le plus possible la parole aux victimes. Ceux-ci décrivent les raisons de leur marginalisation : aridité des terres qu’ils cultivent, émigration forcée vers la capitale voire aux États-Unis…

  • Olivier (L’)

    Serge Le Péron, Dominique Villain, Ali Akika, Guy Chapouillié, Danièle Dubroux, Jean Narboni, 1976

    Un groupe de cinéaste tente, par des interviews, d’expliquer le problème palestinien

  • Affiche rouge (L’)

    Frank Cassenti, 1976

    En nous faisant suivre une troupe de comédiens qui se sont rassemblés pour monter un spectacle sur le groupe Manouchian, le réalisateur nous raconte l’histoire des résistants de l’Affiche rouge

  • Harlan county Usa

    Barbara Kopple, 1976

    Une grève de mineurs en 1973, dans le comté de Harlan, Kentucky, qui fut déjà, dans les années trente, le théâtre d’évènements sanglants liés à la répression. Barbara Kopple s’installa sur les lieux et, pendant treize mois, filma tout.

  • Christiane et Monique (LIP V)

    Carole Roussopoulos, 1976

    En 1976, Monique (assistante de publicité) et Christiane (OS) parlent de la difficulté d’être femme dans une usine en lutte (Lip), des problèmes de démocratie interne dans le syndicat et de la finalité du travail dans la situation actuelle.

  • Cécilia (La)

    Jean-Louis Comolli, 1976

    Le premier film de fiction de Jean-Louis Comolli évoque la communauté fondée par l’anarchiste italien Rossi au Brésil, au XIXe siècle.

  • Hannah Arendt (Émission : Un Certain regard)

    Jean-Claude Lubtchansky, 1975

    Hannah Arendt, philosophe américaine d’origine allemande, revient sur des points forts de sa pensée. Elle évoque tour à tour : la Constitution américaine, la notion d’État Nation, l’évolution politique des sociétés contemporaines avec notamment l’affaire du Watergate, la notion de raison d’état, l’avenir du libéralisme, l’existence d’Israël et l’identité juive, le totalitarisme.

  • La Bataille du Chili

    Patricio Guzmán, 1975

    La Bataille du Chili est un document historique exceptionnel tourné pendant les deux dernières années du gouvernement d’Unité populaire de Salvador Allende.

  • Chronique des années de braise

    Mohammed Lakhdar-Hamina, 1975

    Chronique évenementielle de l’histoire de l’Algérie de 1939 a 1954, date du déclenchement de la lutte armée. Le film s’articule autour de deux axes fondamentaux : l’expropriation des terres et la déculturation. Il montre en quoi le 1er novembre 1954 est l’aboutissement de la lutte multiforme du peuple algérien pour résister à la colonisation, depuis ses débuts. Palme d’or, Cannes 1975.

  • Un sac de billes

    Jacques Doillon, 1975

    Sous l’occupation allemande, deux enfants juifs fuient Paris pour gagner le sud de la France, en zone libre.

  • Affaire Huriez (L’)

    Michel Kaptur, Marc Bacot, 1975

    L’histoire d’Yvonne Huriez, mère de sept enfants, mise en prison pour une traite de télévision impayée, et dont le fils, Thierry, s’est suicidé.

  • Autocritique 68-75

    Marie-Claire Schaeffer, 1975

    Trois émissions extraites de la série « Autocritique ».

  • Ghetto Expérimental (Le)

    Jean-Michel Carré, Adam Schmedes, 1975

    Premier film à ce jour sur l’université de Vincennes Paris VIII. Ce film se veut un document sur la signification politique de Vincennes et de l’université en général.

  • Mais qu’est-ce qu’elles veulent ?

    Coline Serreau, 1975

    Une radiographie de la condition nouvelle des femmes. Mais qu’est-ce qu’elles veulent à la fin ?

  • Daguerréotypes

    Agnès Varda, 1975

    A travers leurs témoignages, la vie de quelques commerçants de la rue Daguerre à Paris.

  • Général Idi Amin Dada : autoportrait

    Barbet Schroeder, 1974

    Faux film de propagande à la gloire du dictateur ougandais Amin Dada, ce documentaire nous fait pénétrer au cœur de la machine totalitaire.

  • Albert Camus

    Cécile Clairval Milhaut, 1974

    L’histoire d’Albert Camus.

  • Violons du bal (Les)

    Michel Drach, 1974

    Le réalisateur Michel Drach raconte les problèmes inhérents à son métier : la difficulté de faire un film sur un sujet qui, d’après les producteurs, n’intéressera pas le public. En l’occurrence, il s’agit de son enfance, des visions qu’il eut et des tourments qu’il subit pendant la guerre, alors que sa famille, comme les autres juifs, connaissait l’atroce persécution que l’on sait.

  • Guichets du Louvre (Les)

    Michel Mitrani, 1974

    Un jeune étudiant, averti de l’imminente rafle, se rend dans le quartier Saint-Paul pour tenter de sauver quelques personnes. Il rencontre une jeune fille juive et tente de la sauver en traversant vers la rive gauche.

  • Un simple exemple

    Collectif Cinélutte, 1974

    Histoire de la grève de l’imprimerie Darboy, à Montreuil

  • Comité Giscard

    Collectif Cinélutte, 1974

  • Lucien Lacombe

    Louis Malle, 1974

    Juin 1944. Lucien Lacombe, jeune paysan du Sud-Ouest travaillant à la ville, retourne pour quelques jours chez ses parents. Ne pouvant rejoindre le maquis, il remonte à Paris et finalement se laisse engagé par la Gestapo.

  • Mai 68

    Gudie Lawaetz, 1974

    Entre images d’archives et entretiens directs, une chronique des journées de mai et juin 1968 cinq après les « événements ».

  • Elie Faure ou l’esprit des formes

    François Porcile, 1974

    Portrait d’Elie Faure et introduction à son esthétique, à travers des extraits de ses textes et un ‘musée imaginaire’ rapprochant les plus belles oeuvres de l’histoire humaine (peinture, sculpture, architecture).

  • Edvard Munch

    Peter Watkins, 1974

    « Edvard Munch » est une biographie très subjective des jeunes années du peintre expressionniste norvégien, aux prises avec les conventions de la société puritaine de son temps. Un film considéré par beaucoup comme la meilleure œuvre jamais consacrée à l’acte créatif et à la peinture (« un travail de génie » selon Ingmar Bergman).

  • 1974, une partie de campagne

    Raymond Depardon, 1974

    Ce document d’archive retrace la campagne du candidat Valéry Giscard d’Estaing aux élections présidentielles de 1974. Une fois élu président de la République, celui-ci s’opposera à la diffusion du film jusqu’en 2002…

  • Général de Bollardière et la torture (Le)

    André Gazut, 1974

    L’histoire de ce Général qui s’est opposé à la torture en Algérie. Ce film a été retrouvé par Gilles Barthélemy vidéothécaire, et exhumé du grenier du réalisateur !

  • Il pleut toujours où c’est mouillé

    Jean-Daniel Simon, 1974

    L’approche des élections législatives enfièvre la population d’un petit village du Lot-et-Garonne, où vit André jeune agriculteur qui se refuse à prendre parti. Pour lui et sa femme Marianne les priorités sont ailleurs. La petite exploitation ne rapporte guère : les dettes s’accumulent, le vieux tracteur rend l’âme et les démarches engagées auprès du Crédit Agricole sont vaines. Dans ce cadre comment aborder les moissons qui approchent  ?

  • Avec le sang des autres

    Groupe Medvekine de Sochaux, Bruno Muel, 1974

    Une descente aux enfers : la chaîne chez Peugeot.

  • Deux mémoires (Les)

    Jorge Semprún, 1973

    Les Deux mémoires, «  une enquête sur les mémoires républicaine et franquiste  », selon les mots de Jorge Semprún, se construit autour d’entretiens réalisés en 1972 en France et en Espagne, d’images d’archives de la Guerre civile et d’actualités de la période franquiste.

  • Jusqu’au bout

    Collectif Cinélutte, 1973

    Ce documentaire est consacré à la grève de la faim, dans l’église de Ménilmontant à Paris, de cinquante-six travailleurs tunisiens pour l’obtention de leur carte de travail. Après une séquence montrant le recrutement d’ouvriers en Tunisie même, d’autres travailleurs immigrés témoignent de la dureté de leurs conditions de vie en France. Soulignant la continuité entre combat antiraciste et lutte contre l’exploitation, le film accompagne les grévistes de la faim jusqu’à la victoire, célébrée collectivement en une danse débridée.

  • Rosa Luxembourg

    Marcel Bluwal, 1973

    À l’occasion du centenaire la naissance de Rosa Luxembourg, Marcel Bluwal et Georges Hourdin ont entrepris d’évoquer la vie et l’œuvre de cette femme singulière qui fut l’une des principales figures des luttes révolutionnaires allemandes et, du mouvement ouvrier tout entier.

  • My ain folk ( partie 2 de la trilogie Bill Douglas)

    Bill Douglas, 1973

    La seconde période de l’enfance du cinéaste, où Jamie est recueilli par sa grand-mère paternelle et son oncle. Il continue de vivre dans la solitude, subit la violence et le rejet des adultes.

  • R.A.S.

    Yves Boisset, 1973

    La transformation de jeunes appelés. Une des toutes premières fictions sur la guerre d’Algérie. Un témoignage engagé, un film rare.

  • Folle de Toujane (La)

    René Vautier, Nicole Le Garrec, 1973

    Les itinéraires de deux amis d’enfance, Roger, instituteur, et Gwen, animatrice de radio. Le premier est en Tunisie pour « propager » la culture française. Il assiste aux indépendances tunisienne et algérienne tandis que son amie mène une vie monotone à Paris.

  • Complot (Le)

    René Gainville, 1973

    Le Général Challe est emprisonné à Tulle, en 1962. Afin que la France n’abandonne pas l’Algérie, des activistes de l’O.A.S. tentent de le faire s’évader.

  • Pourquoi Israël

    Claude Lanzmann, 1973

    Ce film constitue, entre autres, une réponse aux anciens compagnons de luttes anticolonialistes, qui se refusaient à comprendre qu’on puisse, ayant voulu l’indépendance de l’Algérie, vouloir la survie d’Israël…

  • Zone interdite

    Ahmed Lallem, 1973

    Le film observe le ferment de la révolte et l’apparition des premiers militants nationalistes dans un village algérien à la veille de la guerre d’indépendance.

  • Adieu colonies

    Georges Bortoli, Henri De Turenne, Jean Bacqué, 1973

    Archives audiovisuelles sur les décolonisations des pays asiatiques et africains

  • Enfants de Marx et de Coca-cola

    Henri De Turenne, Claude De Givray, 1973

    Un montage d’images d’archives retrace les événements de mai 1968 au Quartier latin, la révolte des étudiants et les affrontements avec les CRS, les grèves ouvrières et les manifestations.

  • Ambassade (L’)

    Chris Marker, 1973

    Dans l’ambassade anonyme d’un pays anonyme, des réfugiés politiques vivent les heures et les jours difficiles qui suivent un coup d’état militaire.

  • Kashima paradise

    Yann Le Masson, Benie Deswarte, 1973

    Entre Kashima et Tokyo, se construit vers 1970 l’aéroport de Narita : les paysans refusent de vendre leurs terres et affrontent les gardes mobiles envoyés pour les expulser. Portrait sociologique d’une nation au début des années mille neuf cent soixante-dix.

  • Léon Blum ou la fidélité

    Claude Fayard, 1973

    A travers des documents d’archives et de nombreux témoignages de qui l’a approché, le long de son parcours, ce documentaire dresse un portrait vivant de Léon Blum.

  • Affaire Dominici (L’)

    Claude Bernard-Aubert, 1972

    Le 5 août 1952, la police découvre un triple meurtre qui va choquer la France entière. Après 15 mois d’enquête, un homme de 70 ans fait des aveux puis se rétracte.

  • Guerre du lait (La)

    Guy Chapouillié, Anne Simonet, Claude Bailblé, 1972

    Au printemps 1972, les paysans de l’ouest de la France se mettent en lutte pour imposer une juste rémunération de leur travail, bloquant les coopératives et firmes laitières, déversant les citernes à lait, manifestant devant les préfectures. C’est ce mouvement qu’ont suivi plusieurs militants apprentis-cinéastes, par ailleurs étudiants au département Cinéma de Paris 8 - Vincennes, et comme tels, munis d’une caméra 16mm Eclair-Coutant, d’un Nagra III et de quelques bobines (120m) de film inversible noir et blanc.

  • Winter soldier

    Collectif, 1972

    Des vétérans de la guerre qui ont entre 20 et 27 ans, témoignent des atrocités au nom de la civilisation occidentale qu’ils ont commises au Vietnam. Afin d’apporter un contre-témoignage aux mensonges des médias, 125 d’entre eux, décorés, ni insoumis ni déserteurs, se réunissent à Detroit, en février 1971. Des cinéastes décident de filmer cet événement que les médias boycottent.

  • My Childhood (partie 1 de la trilogie Bill Douglas)

    Bill Douglas, 1972

    Ce premier épisode relate la première étape de la vie d’enfant de Bill Douglas, organisée autour de sa grand-mère maternelle.

  • Mon village un village parmi tant d’autres

    Taïeb Louhichi, 1972

    Taieb Louhichi filme et dénonce les conséquences de la «  saignée de l’émigration  » dans un petit village du sud-tunisien.

  • Guerre d’Algérie (La)

    Yves Courrière, 1972

    Depuis les premières attaques de novembre 1954 à l’indépendance de l’Algérie en 1962, ce film raconte et décrypte le conflit algérien dans la plus stricte vérité historique.

  • Français, si vous saviez

    André Harris, Alain de Sédouy, Jacques Brissot, Luc Favory, 1972

    Film en trois parties pour raconter aux Français un demi-siècle de leur histoire : - En passant par la Lorraine. - Général nous voilà. - Je vous ai compris.

  • Décembre

    Mohammed Lakhdar-Hamina, 1972

    La guerre de Libération nationale. L’Algérie se retrouve à la veille d’importants événements politiques. La question algérienne va être portée à l’ordre du jour des Nations Unies et de grandes manifestations populaires vont avoir lieu. L’histoire se déroule dans les services d’interrogatoire des parachutistes aux mains desquels se trouve un responsable du FLN. La trame va s’articuler entre la recherche des aveux de ce responsable et les problèmes de conscience d’un officier de parachutiste avec, pour toile de fond, la question : « La fin justifie-t-elle les moyens ? ».

  • Vétérans du Vietnam (Les)

    Carole Roussopoulos, 1972

    La parole est donnée à différents vétérans de la guerre du Vietnam pour dénoncer les agissements de l’État américain et le racisme contre les vietnamiens, et plus également contre les noirs.

  • Algérie, 10 ans après. L’Algérie des Algériens (partie 1)

    Ange Casta, Igor Barrère, 1972

    Retour en Algérie, 10 ans après l’indépendance.

  • Noua

    Abdelaziz Tolbi, 1972

    La veille du 1er Novembre 1954 dans un village des Aurès où règne une misère insondable. Contre les pauvres, il y a les administrateurs coloniaux et les Algériens possédants. Noua, amoureuse du fils d’un vieux paysan dépossédé de ses terres, doit être vendue à un riche propriétaire.

  • Livre d’Histoire (Le)

    Li Hastrup, 1972

    Ces six films sur l’histoire mondiale sont destinés aux enfants à partir de la fin du primaire. Ils traitent de l’évolution des rapports de classe et de pouvoir, du Moyen Age à nos jours.

  • Themroc

    Claude Faraldo, 1972

    Themroc, ouvrier paisible, se révolte et entraîne les habitants de son immeuble à revenir à une vie plus primitive.

  • Grador grand vétérinaire

    Guy Olivier, 1972

    Portrait de Pierre Grador, vétérinaire à Uzerche.

  • Avoir vingt ans dans les Aurès

    René Vautier, 1972

    1961. De jeunes soldats bretons se retrouvent dans le Sud Algérien pour participer à la guerre d’Algérie. Tous se mettent à piller, tuer et violer, sauf Noël Fravelière, hostile à cette guerre et qui refuse de se battre. Il est abattu après avoir libéré un prisonnier algérien.

  • Festival panafricain d’Alger (Le)

    William Klein, 1972

    Documentaire sur le festival culturel panafricain à Alger en 1969.

  • Mort d’un homme sandwich

    Robbe de Hert, 1971

    Documentaire critique sur le monde du cyclisme belge, autour du scandale créé par la mort du coureur Jean-Pierre Monseré. Robbe de Hert passe à la moulinette le milieu du cyclisme professionnel (à l’époque le cyclisme professionnel est dominé par la Belgique) et celui du monde politique et des affaires…

  • Kateb Yacine, écrivain public (Émission : Un Certain regard)

    Isidro Romero, 1971

    Charles Haroche et Isidro Romero ont rencontré l’écrivain algérien Kateb Yacine lors d’un passage à Paris en 1971. Ils évoquent avec lui sa vie et son œuvre littéraire. «  Kateb  », en arabe, veut dire écrivain, et selon la tradition, écrivain public, poète anonyme.

  • Johnny s’en va-t-en guerre

    Dalton Trumbo, 1971

    Durant la Première Guerre mondiale, un jeune soldat est blessé par une mine : il a perdu ses bras, ses jambes et toute une partie de son visage. Il ne peut ni parler, ni entendre, ni sentir mais reste conscient. Dans la chambre d’un hôpital, il tente de communiquer et se souvient de son histoire.

  • Sauvez Angela !

    Michel Duverger, 1971

    Le 3 octobre 1971 se tenait à Paris la manifestation pour la libération d’Angela Davis. Ce documentaire revient sur la forte mobilisation du PCF engagé dans la libération d’Angela Davis.

  • Trois-quarts de la vie (Les)

    Groupe Medvekine de Sochaux, 1971

    Les jeunes immigrés de Sochaux démontent le mécanisme de l’exploitation dans leur vie quotidienne telle qu’elle a été organisée par Peugeot

  • Traîneau-échelle (Le)

    Jean-Pierre Thiébaud, 1971

    Poème de Jean-Pierre Thiébaud, illustré par ses photos.

  • Démocratie syndicale (La)

    Miroslav Sebestik, Gilberto Azevedo, Antoine Bonfanti, 1971

    Le film donne la parole à des travailleurs d’horizons très divers : bûcherons, pêcheurs, ouvriers et ouvrières, mineurs, dessinateurs…Ils répondent à une série de questions qui portent sur la pratique syndicale

  • Bonheur dans vingt ans (Le)

    Albert Knobler, 1971

    Le film retrace avec des documents d’archives l’histoire de la Tchécoslovaquie depuis l’entrée des troupes soviétiques, acclamées par toute la population, jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Dubeck.

  • Bof (Anatomie d’un livreur)

    Claude Feraldo, 1971

    L’histoire d’une famille prolétaire et paresseuse à l’origine de l’appellation de la ‘bof génération’.

  • Mourir d’aimer

    André Cayatte, 1971

    1968, Danielle Guenot est professeur dans un lycée de Rouen. Dans l’exaltation encore fraîche du mois de mai passé, Danielle et l’un de ses élèves, Gérard Le Guen, s’aiment. Mourir d’aimer résonne comme l’adieu aux utopies de mai 1968, comme le constat d’une rencontre à jamais manquée entre les générations.

  • Gimme shelter

    Charlotte Zwerin, Albert Maysles, 1971

    Un film légendaire sur la tournée américaine des Stones en 1969, marquée par le meurtre d’un jeune spectateur à Altamont. Un documentaire rare qui enregistre ce double mouvement : le rock en tant qu’utopie communautaire, puis son soudain effondrement.

  • Classe ouvrière va au paradis (La)

    Elio Pétri, 1971

    Un ouvrier communiste et taciturne perd un doigt dans un accident du travail et découvre a cette occasion la solidarité avec ses compagnons d’usine.

  • Fajoux (Les)

    Jean-Dominique Lajoux, 1971

    Portrait de Laurent Girbal et de sa soeur Joséphine, derniers habitants des Fajoux, un hameau isolé de l’Aubrac.

  • Train en marche (Le)

    Chris Marker, 1971

    Portrait d’Alexandre Medvedkine et de son expérience ciné-train transformé en unité de production mobile pour filmer les problèmes de la révolution Russe et du développement économique en 1930.

  • Week-end à Sochaux

    Groupe Medvekine de Sochaux, Bruno Muel, 1971

    Un film écrit, joué et rêvé par le Groupe Medvedkine de Sochaux, composé de jeunes ouvriers travaillant à la chaîne aux usines Peugeot et de techniciens du cinéma.

  • Moindre geste (Le)

    Fernand Deligny, Josée Manenti, Jean-Pierre Daniel, 1971

    Tourné dans les années 1960, «  le Moindre Geste  » suit les chemins de traverse d’Yves, «  débile profond  » . Entre fiction et documentaire, Fernand Deligny et ses proches ont créé plus qu’un film : un projet commun. Hors normes.

  • Family Life

    Ken Loach, 1971

    Janice, une jeune fille de dix-neuf ans vit avec ses parents dans un pavillon de la banlieue londonienne. Ecartelée entre un père absent et une mère dominatrice, elle se réfugie peu à peu dans un mutisme qui la conduit à être internée.

  • Woodstock

    Michael Wadleigh, 1970

    Du 17 au 19 août 1969 eut lieu le plus grand rassemblement musical de l’histoire. Ce qui devait être un festival payant de musique pop se transforma en trois jours de concerts gratuits, triomphe éphémère de la contre-culture. Le film décrit donc non seulement le concert, mais également la préparation, les coulisses, l’arrivée du public, les embouteillages monstres, les réactions de la population locale, la vie dans l’enceinte du festival, la déclaration de zone sinistrée, etc.

  • Genet parle d’Angela Davis

    Carole Roussopoulos, 1970

    Dans le cadre de l’émission «  L’invité du dimanche  », Jean Genet dénonce violemment la politique raciste des États-Unis et manifeste son soutien à Angela Davis, qui vient d’être arrêtée, et aux Black Panthers. Il s’attache à faire passer à l’écran son texte politique plutôt que sa personne. L’émission sera finalement censurée. La réalisatrice embrasse la scène d’un regard ironique. Elle pointe la différence d’attitude entre un Jean Genet terriblement engagé et le comportement de l’équipe télévisuelle pressée de finir l’enregistrement. La cadence et le morcellement des prises télés s’opposent à la fluidité du regard de Carole Roussopoulos . D’un côté une caméra-télé cherchant à donner une vision «  objective  », de l’autre une caméra à l’épaule en empathie avec son personnage et son propos politique.

  • Germaine Tillion ou Notre famille humaine (Émission La Porte ouverte)

    Claude Santelli, 1970

    En 1970, l’ethnologue Germaine Tillion reçoit Claude Santelli chez elle, dans le cadre de l’émission «  La porte ouverte  ». Alors âgée de 63 ans (elle sera centenaire), celle qui a épousé certains des combats les plus importants du XXe siècle et connu personnellement certaines de ses horreurs, décrit son travail d’ethnologue dans les Aurès au travers d’anecdotes merveilleuses. Choisissant avec précaution ses mots, elle prononce un éloge tout en nuances de l’espèce humaine.

  • Caravelle (La)

    René Vautier, 1970

    À cause du souvenir traumatisant de la guerre d’Algérie, une jeune institutrice française, qui enseigne en Tunisie, noue des rapports difficiles avec un orphelin algérien.

  • Etranges étrangers

    Marcel Trillat, 1970

    Dans la nuit du 31 décembre 1969 au 1er janvier 1970, cinq travailleurs noirs meurent asphyxiés dans un foyer à Aubervilliers. Dans le contexte de l’après-68, ce drame va connaître un retentissement national, à la fois politique et médiatique.

  • Eux et nous

    René Vautier, 1970

    Montage de 3 courts métrages de René Vautier : « Les Ajoncs », « Les Trois cousins » et « Techniquement si simple »

  • Domicile conjugal

    François Truffaut, 1970

    Antoine Doinel est marié. Il a en effet épousé Christine, la jeune fille qu’il courtisait dans ‘Baisers volés’.

  • Film-essai sur le barrage de l’Euphrate

    Omar Amiralay, 1970

    Grandeur du chantier et audace des ouvriers : dans le désert, paysans et pasteurs se battent contre la sécheresse. Le barrage, c’est l’avenir.

  • Moisson de My Lai (La)

    Marcel Ophüls, 1970

    Enquête sur le massacre perpétré par l’armée américaine dans le village de My Lai en mars 1968 et ses répercutions aux Etats Unis.

  • Mots ont un sens (Les)

    Chris Marker, 1970

    Portrait de François Maspéro, libraire et éditeur engagé à gauche, symbole et bouc émissaire de 68. Produit par SLON et conçu par Chris Marker, On vous parle… est un magazine de contre-information diffusé dans les circuits parallèles.

  • Lettre à mon ami Pol Cèbe

    Michel Desrois, 1970

    Où le ruban d’une autoroute se met à enregistrer les pensées.

  • 36, Le grand tournant

    Henri De Turenne, 1970

    Ce film consacre l’art du film d’archives : un véritable récit sur le contexte du Front populaire, les causes de sa naissance, son apogée, les difficultés qui ont conduit à sa chute.

  • Easy rider

    Denis Hopper, 1969

    Billy et Wyatt parcourent le sud des Etats-Unis à moto… Un film symbole de la jeunesse américaine de la fin des années 60, devenu film culte…

  • Solo

    Jean-Pierre Mocky, 1969

    Un film violent et audacieux où de jeunes idéalistes s’en prennent à une société qu’ils jugent pourrie par l’argent et le sexe, un film noir et romantique…

  • Lycées de l’an neuf (Les)

    Gilbert Larriaga, 1969

    La directrice du Lycée Lamartine à Paris et divers représentants des associations d’élèves, de parents et de professeurs donnent leur opinion sur les changements intervenus dans l’enseignement secondaire après Mai 68.

  • Art de la turlutte (L’)

    Gérard Pirès, 1969

    « Quelques instants de la vie d’un jeune couple. Lui, joue du saxophone, fait de la moto et du judo. Elle, absente de l’écran, lui parle de suicide. Au centre de leur conversation, l’expérience gauchiste comparée à un acte sexuel qui s’achèvera dans un simulacre d’accident mortel. »

  • Fiancée du pirate (La)

    Nelly Kaplan, 1969

    La vengeance de Marie, orpheline pauvre, contre l’hypocrisie et la médiocrité de tout un village. Film impertinent, qui dénonce dans une veine plus surréaliste que sociale, teintée d’humour noir, les préjugés moraux et la tartuferie des bien-pensants.

  • More

    Barbet Schroeder, 1969

    À Ibiza, un jeune Allemand se laisse entraîner dans la drogue et une passion destructrice.

  • Camarades

    Marin Karmitz, 1969

    Yann, jeune prolétaire de Saint-Nazaire, refuse le confort petit-bourgeois que lui propose sa fiancée et monte à Paris. Il finit par accepter un travail dans une usine, prend conscience de la lutte révolutionnaire et milite dans un groupe d’extrême gauche.

  • Charles mort ou vif

    Alain Tanner, 1969

    Portrait d’un homme qui décide de quitter sa vie confortable de patron bourgeois pour mener une vie retirée auprès d’un couple bohème : là, il retrouve sa liberté de pensée et le goût de vivre.

  • Elise ou la vraie vie

    Michel Drach, 1969

    Une jeune Bordelaise rejoint son frère à Paris où elle trouve un emploi dans la même usine d’automobiles que lui. Là, elle découvre les conditions de travail des ouvriers ; l’amour d’Arezki, un Algérien qui travaille avec elle à la chaîne et se révolte contre le racisme haineux qui divise alors les Français et les Algériens…

  • Gladiateurs (Les)

    Peter Watkins, 1969

    Dans un avenir proche, en Suède, des gladiateurs des temps modernes s’affrontent lors de jeux de massacre télévisés. Dans ce film pacifiste et critique du pouvoir médiatique, il suffit d’appuyer sur un bouton d’ordinateur pour donner la mort. Jusqu’où la manipulation télévisuelle peut-elle aller ?

  • Ian Palach

    Raymond Depardon, 1969

    Le 16 janvier 1969, Jan Palach s’immole par le feu à Prague pour protester contre l’invasion de la Tchécoslovaquie en août 1968… Raymond Depardon réalise son premier court-métrage en filmant l’hommage qui lui est rendu.

  • Eldridge Cleaver, Black Panther

    William Klein, 1969

    Portrait du leader du mouvement noir américain Black Panther.

  • Classe de lutte

    Groupe Medvedkine de Besançon, 1969

    Réponse des ouvriers de la Rhodiaceta de Besançon au film «  A bientôt, j’espère  ». Il suit la création d’une section syndicale CGT dans une usine d’horlogerie par une ouvrière dont c’est le premier travail militant en 1968. On y découvre comment Suzanne réussit à mobiliser les autres femmes de l’entreprise, malgré la méfiance des dirigeants syndicaux et les intimidations du patronat.

  • Chagrin et la pitié (Le) (Chronique d’une ville française sous l’occupation)

    Marcel Ophüls, André Harris, 1969

    Clermont-Ferrand et l’Auvergne, pendant les années 40 à 45, la guerre, la défaite, l’occupation allemande, le départ de l’occupant, la résistance triomphante, la fin de la guerre.

  • Ce n’est qu’un début

    Michel Andrieu, 1968

    Premier film réalisé au cœur des événements, «  Ce n’est qu’un début  » témoigne avec énergie de la première «  nuit des barricades  » au Quartier Latin et tente de relayer, dans l’instant, l’intensité et l’originalité du mouvement naissant de mai 68.

  • Que s’est-il passé en mai ?

    Jean-Paul Savignac, 1968

    Juste après Mai 68, une caméra explore Paris en cherchant les signes qui témoignent des affrontements passés.

  • Libre examen. Chronique de la contestation estudiantine à l’ULB

    Luc de Heusch, 1968

    La contestation des étudiants à l’Université de Bruxelles en mai 1968.

  • Esprit du temps (L’)

    Johan Van der Keuken, 1968

    1968 a été une année de bouleversements. La caméra du cinéaste capte « l’état d’esprit » de cette époque en pleine mutation.

  • Mai 68 - Zoom

    André Harris, Alain de Sédouy, 1968

  • Soulèvement de la jeunesse, Mai 68 (Le)

    Maurice Lemaître, 1968

    Les « événements » de mai et juin 1968 filmés par l’un des principaux animateurs du mouvement lettriste.

  • Société est une fleur carnivore (La)

    Collectif, sous la direction de Guy Chalon, Bernard Gesbert et Gérard Gozlan, 1968

    Documents et témoignages directs dénoncant les violences policières commises au Quartier latin en mai et juin 1968.

  • Rosière de Pessac (La)

    Jean Eustache, 1968

    Depuis 1876, selon les dispositions du testament d’un habitant de Pessac, petite ville de la Gironde, le maire et un jury procèdent chaque année à l’élection d’une Rosière en choisissant, pour ses qualités morales, une jeune fille qui recevra un prix qui fera honneur à la communauté.

  • Je t’aime, je t’aime

    Alain Resnais, 1968

    Claude Ridder, rescapé d’une tentative de suicide, représente un cas qui intéresse les savants. Puisqu’il a vécu entre la vie et la mort, il est le cobaye idéal pour un voyage dans le temps. Claude accepte de se soumettre à l’expérience.

  • Gendarme se marie (Le)

    Jean Girault, 1968

    Le Maréchal des logis-chef Cruchot rencontre, suite à un accident, Josépha, la veuve d’un colonel de gendarmerie. Sous le charme, et pour plaire à la belle, Cruchot fait de nombreux efforts.

  • France mai-juin 1968 pour l’UDR

    Anonyme, 1968

    Accompagné par un commentaire de Michel Droit, ce film de propagande réalisé en vue des élections législatives de juin 1968 retrace l’historique des événements de Mai 68.

  • Erotissimo

    Gérard Pirès, 1968

    C’est un film sur « l’air du temps » en 68, ou comment Mai 68 a influé sur la libération des mœurs… La femme d’un petit patron sur-occupé s’ennuie ; pour tuer le temps, elle décide de devenir une femme « érotique ».

  • Dassault, notre force

    Réalisation collective, 1968

    Le conflit social de mai et juin 1968 aux usines aéronautiques Dassault de Saint-Cloud.

  • CGT en Mai 68 (La)

    Réalisation collective sous la direction de Paul Seban, 1968

    Produit par la CGT, ce film se veut à la fois une chronique du vaste mouvement de grève de Mai 68 et une analyse du rôle de la centrale syndicale durant les « événements ».

  • CCP

    Collectif, sous la direction de Guy Chalon, Bernard Gesbert et Gérard Gozlan, 1968

    Collectif, sous la direction de Guy Chalon, Bernard Gesbert et Gérard Gozlan

  • À travers Saint-Just paralysé

    Roland Gardin, 1968

    Le 24 mai 1968, à l’appel des syndicats, les habitants de Saint-Just-en-Chaussée (Oise) organisent un grand rassemblement sur la place de l’Hôtel de ville.

  • Sigrid

    Atelier de recherche cinématographique (ARC), 1968

    À Berlin-Ouest, à l’occasion de la Manifestation européenne de solidarité avec le Vietnam (17 au 19 février 1968), une étudiante allemande explique le fonctionnement et le but de l’Université critique.

  • Mai 68, la belle ouvrage

    Jean-Luc Magneron, 1968

    Long réquisitoire contre les violences policières, Mai 68, la belle ouvrage confronte scènes d’affrontements filmées sur le vif et entretiens des témoins de l’événement.

  • Être libre

    Réalisation collective sous la direction de Paul Bertault et Claude Jauvert, 1968

    Avignon, été 1968. Le Living Theatre est invité à présenter son nouveau spectacle Paradise Now au Cloître des Carmes. Portée par les récents événements, la troupe entend jouer librement et gratuitement dans la rue.

  • Droit à la parole (Le)

    Atelier de recherche cinématographique (ARC), 1968

    À Paris, en mai 1968, l’Université devient le centre de la parole révolutionnaire. Les étudiants tentent d’élaborer, par-delà les clivages, un dialogue inédit avec les ouvriers en grève.

  • Cléon

    Réalisation collective, 1968

    Cléon, l’une des premières usines à se mettre en grève en Mai 68. Les grévistes de l’usine Renault décrivent le quotidien de l’occupation et débattent de l’accès à la culture et de la reprise du travail.

  • Ciné-tracts

    Anonyme, 1968

    Films de banc-titre réalisés à la prise de vues à partir de documents photographiques de l’actualité nationale et internationale. L’expérience des ciné-tracts a été lancée en mai et juin 1968 à l’initiative du cinéaste Chris Marker.

  • Cheminot à la Sorbonne (Le)

    Fernand Moskowicz, 1968

    En Mai 68, un cheminot gréviste du Sud-Ouest, militant CFDT, découvre la Sorbonne occupée et tente de nouer un dialogue avec des étudiants.

  • Cannes 68

    Selim Sasson, 1968

    À Cannes, le 18 mai 1968, le Comité de défense de la Cinémathèque Française appelle le jury du festival à démissionner et ses organisateurs à interrompre les projections en solidarité avec les étudiants et ouvriers en grève.

  • Baisers volés

    François Truffaut, 1968

    Réformé, Antoine s’empresse d’aller revoir Christine, une jeune fille qu’il aime d’un amour presque sans espoir. Avec l’aide chaleureuse des parents de la jeune fille, il décide de trouver du travail. Tout d’abord veilleur de nuit, il est très vite engagé dans une agence de détectives… Une galerie de portraits piochés dans la France des années soixante.

  • Avignon-sur-scène

    Sylvain Roumette, Pierre Samson, 1968

    Avignon sur scène « n’est pas une chronique du Festival d’Avignon 1968. Il est simplement l’écho de quelques questions qui furent posées au théâtre et à la culture ». Le film se construit sur l’alternance d’extraits de représentations scéniques (Ballet du XXe siècle de Maurice Béjart, Living Théâtre de Julian Beck) et de discussions souvent houleuses autour de la fonction sociale et politique du théâtre.

  • Mister freedom

    William Klein, 1968

    Mister Freedom, membre d’une organisation fasciste américaine, arrive en France pour mettre de l’ordre dans cette nation de 50 millions de « pleurnichards ». Ce justicier international a pour mission de libérer la France…

  • Deux ou trois choses que je sais d’elle

    Jean-Luc Godard, 1968

    « Elle », c’est la région parisienne, ses grands ensembles et le malaise qu’ils drainent… Un constat noir sur la perdition de la société industrielle… Portrait psycho-sociologique d’une jeune femme vivant dans un grand ensemble de banlieue.

  • Barbarella

    Roger Vadim, 1968

    Cette adaptation réussie de la bande dessinée érotico-soft de Jean-Claude Forest réunit toutes les qualités de la fantaisie hallucinée.

  • Bande à Bonnot (La)

    Philippe Fourastié, 1968

    Le film raconte les activités de Jules Bonnot dans les années 1910. Entouré d’associaux et d’idéalistes, il se livre à des faits criminels qui mettent la France dans la tourmente.

  • Direction d’acteur par Jean Renoir (La)

    Gisèle Braunberger, 1968

    Gisèle Braunberger (qui signe aussi la réalisation) se prête ici à un exercice : celui de la direction d’un acteur par Jean Renoir.

  • Deux marseillaises (Les)

    Jean-Louis Comolli, André S. Labarthe, 1968

    À l’occasion de la campagne électorale pour les élections législatives de juin 1968 à Asnières, ce documentaire filme au jour le jour les élections marquées par les événements de Mai 68.

  • Heure des brasiers (L’)

    Fernando Solanas, 1968

    Oeuvre de référence de l’histoire argentine, ce film est aussi un classique du cinéma politique, qui ne cesse d’alimenter la réflexion sur l’ingérence des pays riches et la révolte comme seul moyen de se libérer du joug de l’oppresseur.

  • Black Panthers

    Agnès Varda, 1968

    En 1968, les Black Panthers d’Oakland font des rallyes d’information sur le procès politique d’un de leurs leaders, Huey Newton, afin d’attirer l’attention des Américains et de mobiliser les consciences noires.

  • Charnière (La)

    Antoine Bonfanti, 1968

    La réaction sonore des ouvriers suite à la première projection de A BIENTOT J’ESPERE de Mario Marret et Chris Marker.

  • À bientôt, j’espère

    Chris Marker, Mario Marret, 1968

    En mars 1967, à Besançon, une grève éclate aux établissements Rhodiaceta. Les revendications mises en avant ne concernent plus seulement les salaires ou la sécurité de l’emploi, mais le mode de vie que la société impose à la classe ouvrière.

  • Monterey pop

    Don Alan Pennebaker, 1968

    Un film sur le plus grand festival avant Woodstock.

  • Dossier « Simone de Beauvoir »

    Max Cacopardo, 1967

    Interrogée dans son appartement par madeleine Gobeil et Claude Lanzman, Simone de Beauvoir parle de ses mémoires, de son engagement envers la gauche, de la guerre d’Algérie et du féminisme. Cet entretien a été mené en 1967 pour la télévision de radio-canada.

  • Blow up

    Michelangelo Antonioni, 1967

    Dans un parc de Londres, un jeune photographe surprend ce qu’il croit être un couple d’amoureux. Il découvre sur la pellicule une main tenant un revolver et un corps allongé dans les buisssons…

  • Tante Zita

    Robert Enrico, 1967

    Alors que sa tante adorée se meurt, Anne erre dans les rues de Paris et fait des rencontres insolites, amicales et amoureuses… Un film plein de charme sur le douloureux passage à l’âge adulte…

  • De la mini à la micro. Série dim, dam, dom

    Igor Gourine, 1967

    Dans les rues de Paris, les femmes qui portent la mini-jupe attirent les regards et les commentaires des passants.

  • Chinoise (La)

    Jean-Luc Godard, 1967

    Dans un appartement dont les murs sont recouverts de petits livres rouges, des jeunes gens étudient la pensée marxiste-léniniste. Réalisé un an avant les événements de Mai 68, La Chinoise est considéré comme un film prophétique.

  • Ce jour-là, 26 novembre 1967

    Jacques Krier, Marcel Trillat, Paul Seban, 1967

    Reportage suivant la mobilisation d’un groupe de jeunes militants communistes lillois partis en autobus à Paris le 26 novembre 1967 pour manifester contre la guerre du Vietnam.

  • Au feu les pompiers

    Milos Forman, 1967

    Dans une petite ville de Tchécoslovaquie le bal des pompiers se prépare mais tourne à la catastrophe. Farce provocante de Milos Forman qui utilise le registre de la comédie pour livrer un pamphlet politique et social virulent.

  • Forgerons des Hermaux (Le)

    Jean-Dominique Lajoux, 1967

    Portrait de Jules Cabassut, ancien forgeron du village des Hermaux, en Lozère.

  • Dix-septième parallèle (Le)

    Joris Ivens, Marceline Loridan, 1967

    Vie quotidienne en temps de guerre, sur le dix-septième parallèle, dans la zone « démilitarisée » qui sépare le Nord du Sud Vietnam. Ivens et Marceline Loridan, sa femme, ont vécu pendant deux mois la vie de ces paysans réfugiés dans les caves, cherchant à maintenir les gestes d’une vie normale. Ce film est l’un des plus importants tournés sur la guerre du Vietnam.

  • Playtime

    Jacques Tati, 1967

    Dix ans après Mon Oncle, revoici Monsieur Hulot, perdu dans les dédales d’un Paris ultra-moderne.

  • Loin du vietnam

    Collectif : Jean-Luc Godard, Joris Ivens, William Klein, Claude Lelouch, Chris Marker, Alain Resnais, 1967

    1967, un groupe de cinéastes décide d’affirmer son soutien au peuple vietnamien en lutte contre les USA, le but n’étant pas de réaliser un documentaire sur le Vietnam, mais d’ouvrir une réflexion sur cette guerre impérialiste.

  • Firmin, l’homme des burons

    Jean-Dominique Lajoux, 1966

    En Aubrac, au début du XXe siècle, chaque pâturage avait son buron, sorte de fromagerie où une équipe vivait et travaillait pendant les quatre mois et demi de l’estive. Le film retrace l’histoire de la vie laborieuse de Firmin, l’un des derniers buronniers de l’Aubrac.

  • Chantiers navals : l’expérience de Saint-Nazaire (Cinq colonnes à la une)

    Marcel Trillat, Jean-Pierre Gallo, 1966

    À la faveur des troubles dans les chantiers navals de Port-deBouc, et à propos de la construction du car-ferry «  Provence  », le magazine Cinq colonnes à la une a mené une enquête dans les chantiers navals de Saint-Nazaire. Les ouvriers, les représentants syndicaux, le préfet de l’Atlantique et le directeur général de Chantiers de l’Atlantique donnent tous leur point de vue. Si d’une part, les heures de travail ont diminué (44 heures par semaine en 1966 contre 48 heures en 1964-65), les salaires ont diminué de 12 % en deux ans, il n’y a pas d’emploi pour les femmes, et il reste encore des chômeurs depuis les derniers licenciements. D’autre part, il faut moderniser l’équipement et investir pour supporter la concurrence européenne et japonaise.

  • Elles

    Ahmed Lallem, 1966

    En 1966, quatre années après le début de l’indépendance, des lycéennes algériennes de première et terminale, parlent de leur vie, des difficultés qu’elles rencontrent dans leur désir d’émancipation, de leurs attentes, de leur espérance dans l’avenir de leur pays.

  • Bataille d’Alger (La)

    Gillo Pontecorvo, 1966

    Une reconstitution de la bataille d’Alger de 1957, à l’occasion du soulèvement de la population algérienne musulmane par le FLN contre le pouvoir colonial français, et de la tentative du détachement parachutiste de l’armée française de « pacifier » le secteur.

  • Katia et le crocodile

    Vera Simkova, jan Kucera, 1966

    Katia, petite fille de huit ans, se voit confier par un garçon les étonnants animaux de sa classe qu’il doit garder pendant les vacances. Inconsciente, sa petite sœur libère l’animalerie. Une délirante course-poursuite s’ensuit alors dans tout le quartier…

  • Jean Renoir le patron

    Jacques Rivette, 1966

    Sur les bords de la Marne, en 1966, Jean Renoir et Michel Simon dialoguent autour de la direction d’acteurs. Cette émission est la deuxième d’un tryptique consacré par Jacques Rivette au grand cinéaste.

  • Bombe (La)

    Peter Watkins, 1966

    Une bombe atomique soviétique tombe sur le Kent. Description minutieuse et sobre des effets immédiats et à court terme.

  • Herman Slobbe

    Johan Van der Keuken, 1966

    Au cours du tournage de l’enfant aveugle, Johan Van der Keuken remarque Herman Slobbe auquel il consacre un deuxième film.

  • Fléaux en cadence

    Jean-Dominique Lajoux, 1966

    Exclusivement consacré aux gestes du battage, ce film montre un véritable ballet, cadencé par les frappes des fléaux sur le tapis de seigle recouvrant l’aire à battre.

  • The Railrodder

    Gerald Potterton, 1965

    Le comédien Buster Keaton traverse le Canada d’est en ouest à bord d’une draisine. Faisant preuve de son sens du burlesque légendaire, Keaton se rend ainsi jusqu’en Colombie-Britannique, nous montrant au passage des scènes typiquement canadiennes.

  • Poings dans les poches (Les)

    Marco Bellocchio, 1965

    Souffrant d’épilepsie, le jeune Alessandro s’est, petit à petit, enfermé dans son monde. Perdu dans l’admiration qu’il a pour son frère Augusto, qui rêve d’épouser Lucia, et pour se donner le sentiment de dominer son destin, Alessandro entreprend de détruire le carcan familial.

  • Combat avec l’ange  : Armand Gatti (Le)

    Jean-Claude Bergeret, 1965

    Tout en se promenant sur les bords de Seine, Armand Gatti, interviewé par Jean-Claude Bergeret, évoque ses conceptions de la vie. Puis, interview de Gatti par lui-même où il développe la thématique du «  combat avec l’ange  », c’est-à-dire la lutte pour la prise de conscience, qu’il a exploité dans deux de ses films, «  L’Enclos  » et «  El Otro Cristobal  ».

  • Aube des damnées (L’)

    Ahmed Rachedi, 1965

    L’une des premières grandes réalisations algériennes. Ce film est un montage d’images d’archives sur l’histoire de la colonisation en Afrique et sur les luttes de Libération.

  • Camilo Torres

    Bruno Muel, Jean-Pierre Sergent, 1965

    Entretien en français du prêtre colombien Camilo Torres qui a rejoint le maquis de l’E.L.N. et fut tué quelques mois après avoir accordé cette interview.

  • Mystère Koumiko (Le )

    Chris Marker, 1965

    Une jeune japonaise rencontrée par hasard par Chris Marker lors des Jeux Olympiques de 1964, disserte sur la vie et donne sa vision de l’amour, des hommes, et de la culture japonaise en général.

  • A valparaiso

    Joris Ivens, 1965

    Au départ, A Valparaiso était un exercice d’étudiants chiliens sous la direction de Ivens. Le réalisateur a associé ses élèves à son travail. Le film est devenu une œuvre remarquable et une superbe analyse du phénomène urbain dans laquelle coexistent poésie et militantisme.

  • Gosse de la butte (Un)

    Maurice Delbez, 1964

    A Ménilmontant, Hélène tient un café-épicerie fréquenté par des habitués. Cette femme vieillissante prend pour amant un jeune noir, robuste et gai : Vincent. Le jeune fils d’Hélène, Alain, n’est pas enchanté d’avoir un nouveau père, noir «  de surcroit  ». Mais la gentillesse de Vincent le désarme peu à peu et il devient son grand ami.

  • Si jeune paix (Une)

    Jacques Charby, 1964

    Premier long-métrage de fiction produit en Algérie à l’indépendance, ce film aborde un des problèmes les plus préoccupants au lendemain de la guerre : celui de l’enfance. Les enfants, la liberté retrouvée, ne savent pas encore jouer “à la paix”, ils jouent tout naturellement “à la guerre”.

  • Soy Cuba

    Mikhaïl Kalatozov, 1964

    Soy Cuba nous fait découvrir l’évolution de Cuba, depuis la dictature de Batista jusqu’à la révolution menée par Fidel Castro et Ernesto Che Guevara, à travers quatre histoires teintées d’une certaine subjectivité quant à l’apport du communisme dans l’île des Caraïbes.

  • Enfant aveugle (L’)

    Johan Van der Keuken, 1964

    Quelle perception a un enfant aveugle de la réalité ? Le cinéaste a passé deux mois dans une institution spécialisée aux Pays-Bas pour répondre à cette question.

  • Douceur du village (La)

    François Reichenbach, 1964

    Loué est le type moyen de gros bourg à la fois centre de communications et centre commercial. L’instituteur du village, véritable chef d’orchestre de l’harmonie municipale, commente les petits évènements de la vie rurale qui dépeignent la vie d’un village au début des années 60.

  • Bus (The)

    Haskell Wexler, 1963

    En août 1963, à San-Francisco, des manifestants se mettent en route pour la grande «  Marche sur Washington pour le travail et la liberté  ». Haskell Wexler monte à bord d’un bus rempli de manifestants en route pour cette marche.

  • Crisis

    Richard Leacock, Robert Drew, 1963

    En juin 1963, le Président John F. Kennedy doit faire face à un conflit explosif : en dépit d’une décision judiciaire fédérale, le Gouverneur George Wallace empêche personnellement deux étudiants noirs d’entrer à l’université « toute blanche » d’Alabama.

  • Main basse sur la ville

    Francesco Rosi, 1963

    Sous l’impulsion de l’entrepreneur Nottola, la municipalité de Naples transforme des terrains agricoles en terrains constructibles. Les spéculateurs construisent sans précaution et le chantier provoque l’écroulement d’une maison ancienne et des morts. Ce drame ayant lieu peu avant les élections municipales, les débats font rage dans la majorité qui cherche à évincer Nottola tandis que l’opposition, menée par le conseiller communiste De Vita, pousse à la création d’une commission d’enquête.

  • Un peuple en marche

    René Vautier, Ahmed Rachedi, 1963

    Ce premier documentaire collectif sur l’Algérie indépendante met l’accent sur l’avenir que doit se construire le peuple algérien

  • Joli mai (Le)

    Chris Marker, Pierre Lhomme, 1963

    Filmé en deux parties dans le Paris du mois de mai 1962, Chris Marker interroge des hommes et des femmes sur les problèmes politiques, sociaux et de leur vie quotidienne.

  • Mourir à Madrid

    Frédéric Rossif, 1963

    A partir d’archives cinématographiques, l’histoire de l’Espagne de 1931 à 1939.

  • Tempête à Washington

    Otto Preminger, 1962

    La stupeur s’abat sur Washington lorsqu’on apprend que le président des États-Unis (Franchot Tone), gravement malade, demande au Sénat de voter la nomination au poste de secrétaire d’État d’une des figures politiques les plus controversées, Robert Leffingwell (Henry Fonda). La majorité du parti présidentiel se range derrière lui, mais le sénateur de Caroline du Sud, Seabright Cooley (Charles Laughton), ennemi personnel du candidat, fait tout pour empêcher un vote favorable.

  • Paris des photographes (Le)

    François Reichenbach, 1962

    Des touristes photographient Paris au cours de leur promenade. Une vision de la capitale dans les années soixante, rythmée par un air d’accordéon ou une chanson populaire.

  • Belle vie (la)

    Robert Enrico, 1962

    À son retour après 27 mois de service militaire en Algérie, Frédéric retrouve sa vie parisienne et la femme qu’il va épouser. Premier long métrage de Robert Enrico, La Belle Vie déclenche un scandale en raison du point de vue qu’il donne sur la guerre d’Algérie. Il sera censuré et interdit de distribution en France pendant deux ans. Il recevra cependant le Prix Jean Vigo en 1963.

  • Rossignol de Kabylie (Le)

    Georges Régnier, 1962

    D’après un texte d’Emmanuel Roblès. Algérie, 1960. Le Rossignol de Kabylie est le surnom donné au vieil Ahieddine, un poète qui vit dans un village de montagne. Ahieddine reçoit la visite d’un jeune officier français. Une telle rencontre est mal perçue par les deux camps et Ahieddine est soupçonné de trahison.

  • Oliviers de la justice (Les)

    James Blue, 1962

    Le film ne comporte pas d’action proprement dite. C’est une sorte de reportage romancé sur la cohabitation pacifique des deux communautés de l’Algérie : l’européenne et la musulmane.

  • Enfance d’Ivan (L’)

    Andreï Tarkovski, 1962

    Orphelin depuis l’assassinat de sa famille par les nazis, Ivan, 12 ans, est devenu éclaireur au sein de l’armée russe. Contre l’aval de ses supérieurs, il accepte une dernière mission délicate.

  • Algérie, année zéro

    Marceline Loridan, Jean-Pierre Sergent, 1962

    Documentaire sur les débuts de l’indépendance algérienne filmé au cours de l’été 1962 à Alger. Le film fut interdit en France et en Algérie mais obtint le Grand prix du festival international de Leipzig en 1965. Par amitié, la société de production Images de France, leur envoya un opérateur : Bruno Muel.

  • Jetée (La)

    Chris Marker, 1962

    Une catastrophe nucléaire a détruit toute vie humaine à la surface de la terre. Paris a été rayé de la carte. Les «  vainqueurs  » de cette guerre nucléaire cherchent le moyen de sauver la race humaine.

  • Muriel ou le temps d’un retour

    Alain Resnais, 1962

    Muriel est un des rares films linéaires de Resnais, sur le poids des souvenirs, du passé, l’angoisse du temps qui passe. Muriel n’étant pas un film sur l’Algérie, mais un film où il en est question comme d’une pensée gênante, Resnais par ce propos subtil échappa à la censure très pointilleuse de l’époque.

  • Amour existe (L’)

    Maurice Pialat, 1962

    Aubervilliers, Pantin, Courbevoie, Nanterre…Un itinéraire à travers la banlieue parisienne de la fin des année cinquante.

  • Voix du peuple (La)

    Mohammed Lakhdar-Hamina, Djamel Chanderli, 1961

    Le film évoque les causes profondes du conflit armé, en le réinscrivant dans l’histoire du combat nationaliste contre la colonisation et rappelle que le combat pour l’indépendance est bien antérieur au 1er novembre 1954.

  • Qu’en pense le Bled ? (Cinq colonnes à la Une)

    , 1961

    Reportage en Kabylie à la veille du referendum sur l’autodétermination et depuis la disparition du principal dirigeant des maquis, AMIROUCHE, en mars 1959.

  • Enclos (L’)

    Armand Gatti, 1961

    Ce film très poignant fut tourné en 1960 dans le camp de Mauthausen. Il retranscrit l’univers concentrationnaire et met en scène deux grands acteurs de théâtre, le Français Jean Négroni et l’Allemand Hans Christian Blech avec des anciens déportés revenus jouer leur propre rôle sur les lieux de leur atroce perdition.

  • Temps du ghetto (Le)

    Frédéric Rossif, 1961

    A Varsovie, vécurent pendant deux ans 600 000 hommes. 500 d’entre eux ont survécu. Tous les autres sont morts. Tout fut brûlé

  • Amis du plaisir (Les)

    Luc de Heusch, 1961

    Les Amis du Plaisir est une chronique villageoise. On y suit la vie, les travaux et les jours dans une commune rurale de Wallonie que soude la passion du théâtre, au début des années soixante.

  • Jaguar

    Jean Rouch, 1961

    Le berger Lam, Illo le pêcheur et Damouré l’écrivain public décident de se rendre à Accra pour y trouver fortune car, au Niger, la coutume veut que les jeunes gens s’expatrient le temps de réunir le montant de la dot indispensable à leur mariage.

  • J’ai huit ans

    Yann Le Masson, 1961

    Film réalisé à partir de dessins d’enfants algériens recueillis dans un camp en Tunisie.

  • Petit soldat (Le)

    Jean-Luc Godard, 1960

    Dans ce premier film politique, Jean-Luc Godard raconte le cauchemar de Bruno Forestier, petit tueur à la solde de l’OAS, qui, tout à coup et sans raison apparente, hésite à honorer un contrat.

  • Qu’en pense Alger (Cinq colonnes à la Une)

    , 1960

    Presque un an après la semaine des barricades, point sur la situation à Alger : la position des étudiants, des libéraux, des européens d’Algérie par rapport à une Algérie française.

  • Kateb Yacine, l’amour et la révolution

    Kamal Dehane, 1960

    Kateb Yacine, écrivain et poète algérien d’origine berbère, instruit dans la langue du colonisateur, considérait la langue française comme « le butin de guerre » des algériens. « la Francophonie est une machine politique néo-coloniale qui ne fait que perpétuer notre aliénation, mais l’usage de la langue française ne signifie pas qu’on soit l’agent d’une puissance étrangère et j’écris en français pour dire aux français que je ne suis pas français » déclarait-il en 1960. Ce film reste l’archive principale sur ce personnage lumineux dont l’œuvre traduit la quête d’identité d’un pays aux multiples cultures et les aspirations de son peuple

  • Enfants des courants d’air

    Edouard Luntz, 1960

    Presque sans dialogues, sur une trame fictionnelle minimaliste — l’histoire d’un enfant et de son grand-père — le film évoque la vie dans un bidonville de la Plaine Saint-Denis, entre terrains vagues et tours en construction.

  • Chronique d’un été

    Jean Rouch, Edgar Morin, 1960

    Etes-vous heureux  ? Edgar Morin et Jean Rouch interviewent la france des années 1960. Le film est également un questionnement sur le cinéma.

  • Déjà s’envole la fleur maigre

    Paul Meyer, 1960

    La chronique d’un jour ordinaire dans une communauté d’ouvriers mineurs du Hainaut. Alors qu’en Belgique les mines ferment les unes après les autres, des familles de travailleurs italiens continuent d’émigrer dans le Borinage.

  • Chemins de fer de la Corrèze

    André Ravery, 1959

    Voyage «  d’adieu au Tacot  » le 2 et 3 mai 1959, organisé par les membres de la Fédération des Amis des Chemins de Fer Secondaires sur la ligne Tulle-Neuvic, avant sa suppression en janvier 1960.

  • Côte d’Azur

    Charles Dautricourt, 1959

    Découvrez ce à quoi pouvait rassembler un séjour familial sur la Côte d’Azur en 1959  ! Ce film issu du fonds Charles Dautricourt (1914-2008), tourné en couleurs et remarquablement bien conservé, nous montre le développement du tourisme dans le Sud de la France à l’aube des années 1960. On y voit principalement Charles Dautricourt, militant d’éducation populaire connu pour avoir co-fondé en 1947 le Comité français du cinéma pour la jeunesse (CFCJ).

  • Grande guerre (La)

    Mario Monicelli, 1959

    Un duo comique et pathétique de tire-au-flanc combinards se retrouve projeté dans la violence des combats de 14-18. Pratiquant avec bonheur le mélange des genres, ce grand classique de la comédie italienne porte un regard caustique sur la guerre et en dénonce l’absurdité tragique.

  • Secteur postal 89 098

    Philippe Durand, 1959

    Dans ce film, Philippe Durand a voulu exprimer tout ce que son expérience de la guerre d’Algérie a laissé en lui, comme meurtrissures physiques et morales.

  • Algérie des combats (L’) (Cinq colonnes à la Une)

    , 1959

    Reportage auprès d’une unité combattante, le PC ARTOIS, en KABYLIE (vallée de la SOUMMAM) où se déroule l’opération JUMELLES dont le but est de réduire le FLN sur le plan militaire.

  • Mort aux trousses (La)

    Alfred Hitchcock, 1959

    Roger Thornhill, publiciste, est pris dans le hall de son hôtel pour un certain Kaplan, un espion. Deux hommes tentent de le tuer et quand il retrouve l’un de ses agresseurs, celui-ci est assassiné devant ses yeux. Pris pour un meurtrier, il est obligé de fuir vers Chicago…

  • C’est arrivé en Limousin

    Jacques Krier, 1959

    Dans la Creuse, le petit hameau de Meynac compte trois maisons, trois exploitations. Jacques Krier vient à la rencontre de ces trois familles et les suit dans leur vie quotidienne.

  • Come back africa

    Lionel Rogosin, 1959

    Réalisé en noir et blanc clandestinement en Afrique du Sud, ce film militait contre la ségrégation raciale dont étaient victimes les noirs.

  • Temps d’aimer et le temps de mourir (Le)

    Douglas Sirk, 1958

    En 1944, un soldat allemand, qui vit l’enfer sur le front russe, revient chez lui le temps d’une permission. Sa ville est à moitié détruite par les bombardements, sa famille introuvable. Il vit une courte idylle avec une amie d’enfance… Adapté d’un roman d’Erich Maria Remarque qui présente le côté allemand du conflit, œuvre déchirante et intense sur la folie et l’absurdité de la guerre.

  • Djamila l’Algérienne

    Youssef Chahine, 1958

    Le film raconte l’histoire de Djamila Bouhired, combattante FLN condamnée à mort en 1957 par le tribunal militaire d’Alger.

  • Événements du 13 mai

    Arnaud Desjardins, 1958

    Durée : 35 min. Les participants analysent l’impact du 13 mai 1958,le putsch d’Alger0.

  • Algérie, présent et avenir (L’)

    Arnaud Desjardins, 1958

    L’Algérie, présent et avenir est le thème choisi par Pierre CORVAL en octobre 1958. Roger STEPHANE, Maurice CLAVEL, Pierre BOUTANG et Pierre HERVE débattent de ces questions et tentent de faire un bilan de la situation après le discours de Constantine, en 1958.

  • Algérie en flammes

    René Vautier, 1958

    Vautier a réalisé en 1957 L’Algérie en flammes dans les maquis du F.N.L., avant de devenir directeur du Centre audiovisuel d’Alger qu’il crée en 1962, où il forma de nombreux réalisateurs, et aussi responsable de la formation de réalisateurs au Sahara.

  • Cri (Le)

    Michelangelo Antonioni, 1958

    Abandonné par sa femme, un simple ouvrier de la vallée du Po part, en compagnie de sa fille, à la recherche de l’un de ses anciens amours…

  • Du côté de la côte

    Agnès Varda, 1958

    La Côte d’Azur vue en couleurs par Agnès Varda, qui cultive le mot d’auteur et l’image insolite. Film de commande transformé en un essai sur le tourisme, non sans un certain humour.

  • Lettre de Sibérie

    Chris Marker, 1958

    Sur les mêmes images trois commentaires différents sur le régime communiste : l’un élogieux, l’autre critique, le dernier n’ayant rien à voir avec la politique.

  • Famille de paysans : danger en pays chartrain

    Jacques Krier, 1958

    Dans ce reportage, 6ème épisode de la collection A la découverte des français diffusé en 1958, Jacques Krier part à la rencontre de la famille Morizeau.

  • Quand passent les cigognes

    Mikhaïl Kalatozov, 1957

    Moscou, 1941. Veronika et Boris sont éperdument amoureux. Mais lorsque l’Allemagne envahit la Russie, Boris s’engage et part sur le front. Mark, son cousin, évite l’enrôlement et reste auprès de Veronika qu’il convoite. Sans nouvelle de son fiancé, dans le chaos de la guerre, la jeune femme succombe aux avances de Mark. Espérant retrouver Boris, elle s’engage comme infirmière dans un hôpital.

  • Sentiers de la gloire (Les)

    Stanley Kubrick, 1957

    En 1916, durant la Première Guerre mondiale, le général français Broulard ordonne au général Mireau de lancer une offensive suicidaire contre une position allemande imprenable, surnommée « La fourmilière ». Au moment de l’attaque, les soldats tombent par dizaines et leurs compagnons, épuisés, refusent d’avancer…

  • Broadway by Light

    William Klein, 1957

    Premier film de William Klein : promenade nocturne rythmée par le scintillement des néons de Manhattan.

  • Django Reinhardt

    Paul Paviot, 1957

    De la boîte de nuit La roulotte au légendaire club de jazz Le boeuf sur le toit, Paul Paviot revient sur la vie et la carrière du guitariste qui a fondé avec Stéphane Grappelli le Hot club de France.

  • Mystère de l’atelier 15 (Le )

    Alain Resnais, André Heinrich, 1957

    Le rôle du médecin du travail dans une grande entreprise.

  • Copains du dimanche (Les)

    Henri Aisner, 1957

    L’histoire d’un jeune ouvrier qui par un concours de circonstances passe son baptême de l’air et retape avec d’autres un viel avion.

  • Allah au Cachemire

    Louise Weiss, 1956

    Au Cachemire, mosquées et temples témoignent de la cohabitation des communautés hindoue et musulmane. Dans cette région d’étangs semés d’îles maraîchères, jardiniers et pêcheurs organisent des marchés sur leurs embarcations. La principale ressource est le cèdre. La capitale, Srinagar, sur la Jhalum, est surnommée la Venise himalayenne. Le linge est lavé le long du fleuve, où s’alignent les maisons flottantes. Les brodeurs excellent dans l’art du châle. Les mahométans apportent une grande importance à la pratique de leur culte. Une secte de fanatiques commémore par des flagellations la disparition en l’an 680 d’Hussein, petit-fils de Mahomet, à Kerbala.

  • Si tous les gars du monde

    Christian-Jaque, 1956

    Sur le chalutier « Lutèce », qui pêche en mer du Nord, une terrible épidémie s’est déclarée. L’un après l’autre, les matelots tombent malades. Seul Mohammed reste valide, aussi le second l’accuse-t-il violemment de jeter un sort à ses camarades. Le navire étant bloqué près des côtes norvégiennes, il est urgent d’acheminer le sérum indispensable à la survie de l’équipage. Un formidable élan de solidarité internationale s’organise…

  • Mammy water

    Jean Rouch, 1956

    La pêche et le culte de la mer à Shama (Ghana).

  • Dimanche à Pékin

    Chris Marker, 1956

    Un portrait de la chine moderne des années 50, à travers une ballade de Chris Marker dans les rues de Pékin.

  • Années décisives. Un Rapport sur le relèvement économique de l’Europe (Les)

    US information Service, 1956

    Dans l’après guerre, un film de propagande américain sur le plan Marshall.

  • Algérie et notre conscience (L’)

    Philippe Brunet, Gilbert Prouteau, 1955

    Histoire de l’Algérie vue par le colonisateur, qui, en 1955 s’interroge : comment regagner la confiance du peuple algérien ?

  • Fenêtre sur cour

    Alfred Hitchcock, 1955

    Un reporter immobilisé par un plâtre observe de sa fenêtre les allées et venues de ses voisins. Le comportement bizarre d’un représentant de commerce l’intrigue à un point tel qu’il le croit meurtrier de sa femme. Fantasme ou réalité ?

  • Maîtres fous (Les)

    Jean Rouch, 1955

    Tourné en un seul jour, le film montre les pratiques rituelles d’une secte religieuse. Les pratiquants du culte Hauka, des travailleurs des régions du Niger venus à Accra, se réunissent à l’occasion de leur grande cérémonie annuelle.

  • Mystère Picasso (Le)

    Henri-Georges Clouzot, 1955

    Le Mystère Picasso est un film d’action. L’inventivité d’Henri-Georges Clouzot fait de ce documentaire d’art un film de suspense, d’aventures, un drame psychologique et un dessin animé !

  • Ma Jeannette et mes copains

    Robert Ménégoz, 1953

    Cette fiction montre le quotidien des mineurs du bassin cévenol, raconté en voix off par l’un d’entre eux, René : le travail à la mine, les distractions et l’amour.

  • All my babies

    George Stoney, 1953

    Devant le taux élevé de mortalité infantile dans les zones rurales de l’Etat de Georgie, les autorités sanitaires demandent dans les années 50 à George Stoney de réaliser, à l’intention des sages-femmes noires non-professionnelles qui pratiquaient la plupart des accouchements à l’époque, un film didactique leur enseignant les conditions d’hygiène indispensables.

  • Aptenodytes forsteri

    Mario Marret, 1953

    Mario Marret parti avec les expéditions Paul-Emile Victor comme radio pour un hivernage en Terre Adélie assiste à la mort du cinéaste de l’expédition. Il s’empare de la caméra…et filme les pinguins.

  • Tragédie de Lurs ou l’affaire Dominici (La)

    Orson Welles, 1952

    L’affaire Dominici est l’une des affaires criminelles les plus célèbres de l’après-guerre. Un couple anglais et leur fille âgée de dix ans ont été assassinés dans la nuit du 4 août 1952 alors qu’ils campaient à proximité des terres de la famille Dominici, en Haute-Provence. Gaston Dominici, accusé puis reconnu coupable, est condamné à mort. Une contre-enquête est ordonnée par le Ministre de l’Intérieur, François Mitterand, lorsque Welles réalise le film.

  • Grand Méliès (Le)

    Georges Franju, 1952

    « Ce film est plus un hommage qu’une simple biographie. On sent derrière chaque image la tendresse, l’émotion du cinéaste qui se souvient du premier enchanteur du cinéma.

  • Hôtel des Invalides

    Georges Franju, 1952

    Commandé par le ministère de la Défense, le film porte sur le Musée de l’Armée installé dans l’Hôtel des Invalides. Georges Franju a transformé cette commande en un plaidoyer contre la guerre et ses atrocités.

  • In the Street

    James Agee, Janice Loeb, Helen Levitt, 1952

    A New York, des enfants noirs filmés dans les rues de l’Upper East Side de Manhattan.

  • Cheval qui n’a pas soif (Le)

    Michel-Édouard Bertrand, 1951

    Célestin Freinet a publié en 1949 les Dits de Mathieu : des textes qui, sous la forme de paraboles, parlent de pédagogie en termes simples et accessibles. Ce film illustre l’un de ces textes, dans lequel Freinet écrit : Toute méthode est regrettable qui prétend faire boire cheval qui n’a pas soif. Toute méthode est bonne qui ouvre l’appétit de savoir et aiguise le besoin puissant de travail.

  • Salaire de la peur (Le)

    Henri-Georges Clouzot, 1951

    Quatre hommes s’engagent à transporter en camion une importante cargaison de nitroglycérine en suivant un trajet particulièrement chaotique.

  • Miroir de Hollande

    Bert Haanstra, 1951

    Essai stylistique : au fil d’un canal entre Utrecht et Amsterdam, la caméra, tenue à l’envers, filme les reflets dans l’eau du paysage " typique " de la Hollande : arbres, moulins, maisons à pignons, écluses…

  • Enfants (Les)

    Francesco Maselli, 1951

    Dans la Rome populaire, les enfants jouent avec tout, et jouent de tout. Le monde qu’ils inventent reste, aux yeux des « grands », absurde et mystérieux.

  • Bataille sur le grand fleuve

    Jean Rouch, 1951

    En 1951, 21 «  grands pêcheurs  » Sorko se rassemblent sous la direction du chef Oumarou pour lutter contre les hippopotames sur le grand fleuve du Niger. Pendant plusieurs mois, Jean Rouch suit ces pêcheurs avec sa caméra d’ethnologue-cinéaste.

  • Ces gens du nord

    René Lucot, 1951

    La vie dans le nord de la France.

  • Bouzareah

    Jack Pinoteau, 1950

    De jeunes métropolitains se rendent à Bouzareah pour suivre pendant un an un stage de formation professionnelle à l’École Normale. Après avoir acquis les rudiments de la langue et de la culture arabes, les futurs instituteurs sont formés pour transmettre aux populations les bases de l’« agriculture moderne ».

  • Rendez-vous de l’espérance (Le)

    Pierre Biro, 1950

    Film réalisé par un collectif de cinéastes amateurs décrivant la mobilisation créée par l’appel de Stockholm dans les villes et les villages de France.

  • Paix vaincra (La)

    Joris Ivens, Jerzy Bossak, 1950

    2° Congrès mondial des Partisans de la Paix, présenté par le Conseil National du Mouvement de la Paix

  • Afrique 50

    René Vautier, 1950

    Premier film anticolonialiste de l’hexagone, interdit puis récemment primé par le ministère des Affaires étrangères, cet efficace pamphlet contre le colonialisme en Afrique noire valut à son auteur treize inculpations et une condamnation à un an de prison.

  • Charmes de l’existence (Les)

    Jean Grémillon, Pierre Kast, 1949

    En évoquant les salons de peinture de 1860 à 1910, Jean Grémillon et Pierre Kast ont fait le procès pince-sans-rire de la société française de la fin du siècle dernier.

  • Guernica

    Alain Resnais, 1949

    Le 26 avril 1937, la petite ville espagnole, républicaine, de Guernica est bombardée par l’armée franquiste. Elle est rasée et incendiée. Cest la première fois dans l’histoire que l’aviation s’attaque ainsi à une population civile. On dénombra deux mille morts.

  • Faits divers à Paris

    Dimitri Kirsanoff, 1949

    L’aventure de Raymonde commence le plus banalement du monde : elle abandonne son village, ses parents et son fiancé François pour fuir sa condition paysanne.

  • Algérie humaine

    Jean-Charles Carlus, 1948

    La population de l’Algérie, composée d’Arabes, de Kabyles, de Mozabites,de Noirs, est multiculturelle. Les Européens sont arrivés au moment de la colonisation, ils sont Français, Italiens, Espagnols… Serait-ce à dire que tous sont Algériens ?

  • Au coeur de l’orage

    Jean-Paul Le chanois, 1948

    Composé de tournages authentiques et de séquences reconstituées en Avril 1945,ce film centré sur les maquis du Vercors,montre l’organisation et le développement de la résistance française ;il dénonce la politique vichyste et fait un historique de la guerre et de l’occupation.

  • Route est longue (La)

    Herbert B. Fredersdorf, Marek Goldstein, 1948

    Varsovie est occupée par les nazis. David, un juif, son père et sa mère sont déportes. David réussit a s’évader et avec l’aide d’un paysan, rejoint les partisans. Dans le camp, son père est emmené vers le four crématoire.

  • Allemagne année zéro

    Roberto Rossellini, 1948

    Berlin, l’été 1945, juste après la capitulation allemande. La famille Kohler est obligée de partager avec quatre autres locataires un appartement beaucoup trop petit. Edmund qui a tout juste douze ans est confronté à la dure réalité de la vie. Il comprend vite la misère de sa famille et lui vient en aide en gagnant de l’argent à n’importe quel prix !

  • Isole della laguna

    Luciano Emmer, Enrico Gras, 1948

    La lagune de Venise, " fausse mer et fausse terre « , mélange de vie et de désolation, où les " fous " de l’hospice de San Clemente sont, pour longtemps encore, de tristes fantômes d’hommes.

  • Grande Lutte des mineurs (La)

    Film collectif sous la direction de Louis Daquin, 1948

    Automne 1948 : des techniciens et des travailleurs de l’industrie du film CGT réalisent bénévolement un document sur la grande grève des mineurs et sa violente répression. La force des images et du commentaire transmet bien l’intensité de cette lutte.

  • Goémons

    Yannick Bellon, 1948

    Dans une ferme ingrate située sur l’île de Béniguet, au large de la pointe du Finistère, vivent un couple avec une petite fille qui récoltent le goémon noir, riche en iode. La réalisatrice fait trois voyages entre 1945 et 1947 pour filmer l’âpreté du travail de ces hommes et de cette femme sur cette île.

  • Ils attrapèrent le bac

    Carl Theodor Dreyer, 1948

    Commande de la prévention routière pour inciter les conducteurs à la prudence.

  • Ecole buissonnière (L’)

    Jean-Paul Le chanois, 1948

    Les révolutionnaires méthodes d’un jeune instituteur, Pascal Laurent, qui débarque dans un petit village provencal, Salaizes, pour remplacer un enseignant sur le point de partir à la retraite…

  • Diable au corps (Le)

    Claude Autant-Lara, 1947

    Pendant la Première Guerre mondiale, Marthe Grangier, infirmière fiancée à un soldat tombe amoureuse de François Jaubert, un lycéen de 17 ans. Leur amour passionnel va leur causer beaucoup de mal…

  • Que la lumière soit

    John Huston, 1946

    Ce film consacré aux conséquences psychologiques de la guerre connues à l’époque sous les noms d’obusite et d’épuisement au combat fut censuré par l’armée jusqu’à ses projections à New York et au Festival de Cannes en 1981. Tourné à l’hôpital Mason de Brentwood (Long Island) à la fin de la seconde guerre mondiale, il suit soixante-quinze vétérans de l’armée américaine ayant vécu des traumatismes au cours du conflit.

  • Père tranquille (Le)

    René Clément, 1946

    Pendant l’Occupation allemande, un quinquagénaire d’apparence tranquille mène en réalité les opérations de résistance dans sa région.

  • Paris 1900

    Nicole Védrès, 1946

    Chronique de 1900 à 1914 à travers des extraits de 700 films d’archives. Le choix des images et la justesse de ton du commentaire ont fait de ce film un classique du genre.

  • Indonésie appelle (L’)

    Joris Ivens, 1946

    Joris Ivens avait été choisi par le gouvernement Hollandais pour filmer la libération de l’Indonésie. Face aux événements, il démissionne et réalise ce pamphlet pour l’indépendance de l’Indonésie.

  • Farrebique (ou les 4 saisons)

    Georges Rouquier, 1945

    La chronique d’une famille de paysans aveyronnais au rythme des quatre saisons.

  • Jammin’ the Blues

    Gjon Mili, 1944

    Tournées à Los Angeles en 1944, dix minutes saisissantes réunissant les plus grands jazzmen de l’époque.

  • The Silent Village

    Humphrey Jennings, 1943

    Fiction adaptée d’un fait réel, «  The Silent Village  » s’inspire du massacre perpétré par les nazis dans le village minier de Lidice, en Tchécoslovaquie, en 1942. Le réalisateur a déplacé l’histoire dans un village minier gallois dont les habitants ont alors rejoué les faits.

  • Corbeau (Le)

    Henri-Georges Clouzot, 1943

    Les habitants d’une petite ville française reçoivent des lettres anonymes et inquiétantes signées “Le corbeau”. L’enquête menée par la préfecture piétine…

  • Goupi mains rouges

    Jacques Becker, 1943

    Les Goupi, au nombre de douze, habitent un coin de Charente. Par un jeu d’alliances, ils ont réussi à s’emparer de la quasi-totalité du village. Chaque membre du groupe est défini par un surnom et doit sacrifier à la mission du clan, celle de l’argent. Jusqu’au jour où l’un d’entre eux s’empare du magot que tous convoitent… Un grand classique du cinéma français, réalisé pendant l’Occupation.

  • Action stations

    Joris Ivens, 1942

    Le rôle des corvettes canadiennes lors des convois dans le Nord de l’Atlantique, pendant la seconde guerre mondiale

  • Mr. Smith au sénat

    Franck Capra, 1940

    Jefferson Smith, jeune politicien naïf et idéaliste, est élu sénateur aux côtés de Joseph Paine politicien rompu à toutes les combines politiques. Smith découvre les non-dits, les corruptions et les compromissions des hommes politiques, et refuse de rester un homme de paille.

  • Espagne vivra (L’)

    Henri Cartier Bresson, 1939

    Ce film rappelle, de façon tristement prémonitoire que tout le monde est menacé par le fascisme…

  • Sur les routes d’acier

    Boris Peskine, 1938

    Après avoir relaté l’histoire de l’invention du chemin de fer, de l’invention de la machine à vapeur jusqu’à la naissance de l’autorail et de l’énergie électrique, puis l’importance du chemin de fer, dans la naissance des échanges, ce film est avant tout un hymne au travail des cheminots.

  • Métallos (Les)

    Jacques Lemare, 1938

    Un documentaire militant qui montre comment se déclenche et s’organise une grève. Il rappelle à l’image de l’ensemble des occupations d’usines qui se sont déroulées pendant le Front populaire.

  • Breiz nevez

    Collectif & Anonyme, 1938

    Reportage sur la fête organisée par le Parti communiste à Pont-Labbé, le 7 août 1938.

  • Magazine populaire

    L’équipe technique de la société La Marseillaise, 1938

    Durant l’été 1938, naquit l’idée de réaliser un magazine d’actualités populaires. Un seul numéro vit le jour.

  • Jeannette Bourgogne

    Jean Gourguet, 1938

    La vie d’une petite orpheline qui, a dix-neuf ans, est nommée institutrice dans un tout petit village du Morvan où elle joue un grand rôle.

  • Bâtisseurs (Les)

    Jean Epstein, 1938

    Ce film manifeste la volonté, de la part de la CGT , d’inscrire son action, dans une vision de la société qui réclame plus de prévision et d’action publique, anticipant les mesures de reconstruction que prendra le gouvernement après la guerre.

  • Grande illusion (La)

    Jean Renoir, 1937

    Souvent cité parmi les films les plus importants du vingtième siècle, La Grande Illusion est le symbole d’un cinéma universel et pacifiste. À travers les aventures du lieutenant Maréchal, le soldat mécano immortalisé par Jean Gabin, c’est l’amitié naturelle entre des personnages très différents et contre tout système qui est ici racontée. Ni film historique, ni vraiment film de guerre, l’œuvre de Renoir saisit les hommes dans leur complexité individuelle, hors de toute appartenance aux nations, fussent-elles en guerre.

  • J’accuse (That they may live)

    Abel Gance, 1937

    Après avoir vécu la première guerre mondiale, Jean Diaz se consacre à l’invention d’une machine pour empêcher la guerre.

  • Barrios bajos

    Pedro Puche, 1937

    Mélodrame qui a pour décor le Barrio chino de Barcelone et met en scène un docker qui donne refuge à un jeune avocat devenu criminel et sauve une jeune fille de la prostitution

  • Nuestro culpable

    Fernando Mignoni, 1937

    Comédie satirique sur la justice, le système carcéral, l’argent et l’hypocrisie de la morale bourgeoise

  • Prends la route

    Jean Boyer, 1936

    Réalisé en plein Front Populaire, avec un petit avant goût de Congés Payés, cette comédie sentimentale chantée et burlesque est une vraie bouffée de bonne humeur, de joie de vivre et de plaisir de vacances. Il faut dire que l’énergie et la musique des deux fantaisistes chanteurs «  Pills et Tabet  » y sont pour beaucoup.

  • Carne de fieras

    Armand Guerra, 1936

  • Nosotros somos asi

    Valentin R. Gonzalez, 1936

  • Garches 1936 - La Fête annuelle du Parti communiste et de « L’Humanité »

    Collectif & Anonyme, 1936

    Le 30 août 1936, un public nombreux se rend à Garches pour assister à la fête annuelle du Parti communiste et de « L’Humanité »

  • Karakoram

    Marcel Ichac, 1936

    Récit de la première expédition française dans l’Himalaya, en 1936, des préparatifs du voyage jusqu’au terme de l’ascension.

  • Grèves d’occupations d’usine

    Collectif « La Marseillaise », 1936

    Actualités réalisées par des ouvriers pour représenter les importants mouvements de grévistes de juin 1936, dans la région parisienne.

  • Au bord de la mer bleue

    Boris Barnet, 1935

    La mer est bien noire d’abord pour les deux marins naufragés qu’un sauvetage providentiel conduit sur une île kolkhose. Elle devient toute bleue reflétée dans le regard lumineux de la directrice de l’équipe des femmes dont ils tombent ensemble instantanément amoureux. Amour vécu dans les dangers de la saison de pêche où la mer menace d’engloutir les pêcheurs et leurs rêves. L’amour met à l’épreuve l’amitié des deux hommes, qui se mesurent dans une rivalité pleine de naïveté et de générosité, sous le signe de l’humour du cinéaste. La mer est dans ce film la divinité tutélaire du drame humain, anodin et universel.

  • Cinéma au service de l’histoire (Le)

    Germaine Dulac, 1935

    Montage d’images d’actualité de la période 1905-1935 projetées au cinéma, receueillies par Germaine Dulac.

  • Toni

    Jean Renoir, 1935

    Tiré de faits réels et tourné sur les lieux-mêmes du fait divers, avec des acteurs et figurants locaux, ce film est considéré comme l’instigateur du cinéma néoréaliste, en particulier italien.

  • Crime de Monsieur Lange (Le)

    Jean Renoir, 1935

    Première rencontre de Jean Renoir et de Jacques Prévert et aussi avec l’équipe des comédiens du groupe Octobre, ce film reflète d’une façon prémonitoire les préoccupations du Front populaire.

  • Défilé des 500 000 manifestants de la porte de vincennes, 14 juillet 1935 (Le)

    Collectif & Anonyme, 1935

    La journée du 14 juillet 1935, organisée au vélodrome de Buffalo à Montrouge constitue un moment clé dans la constitution du Front populaire.

  • Atalante (L’)

    Jean Vigo, 1934

    L’Atalante est en rupture totale avec la majeure partie du cinéma français des années trente, cinéma de prose dur et réaliste, parfois cynique. Fragile et souvent balbutiant, L’Atalante n’est au contraire que poésie, traversée de quelques éclairs surréalistes.

  • Bonheur (Le)

    Alexandre Medvedkine, 1934

    Le bonheur, c’est l’histoire d’un paysan naïf à la recherche du bonheur, qui finit par le trouver, après bien des vicissitudes, en rejoignant un kolkhoze. Film muet mythique, au ton comique chaplinesque, Le Bonheur a été salué lors de sa sortie par les plus grands maîtres.

  • Hippocampe ou cheval marin (L’)

    Lionel Rogosin, 1933

    Observation des amours du seul poisson à se mouvoir verticalement.

  • Ventres glacés

    Slatan Dudow, 1932

    Le premier film ouvertement communiste de la République de Weimar. Coécrit par Bertolt Brecht qui supervisa l’ensemble de la production, le film retrace l’histoire de la colonie ouvrière autonome de Müggelsee à Berlin.

  • Sahara, terre féconde

    Félix Dufays, 1932

    Film colonial de propagande sur la mission de pacification des Pères Blancs en l’Algérie.

  • Colonies de vacances

    Collectif & Anonyme, 1932

    La municipalité communiste de Bagnolet a commandé ce film de propagande pour présenter le combat mené afin de créer la première colonie de vacances de la ville et envoyer ses enfants à la mer.

  • Zone de la mort (La)

    Victor Trivas, 1931

    En août 1914, la mobilisation générale vient mettre un terme à la quiétude de la vie européenne. Cinq personnes de pays et d’horizons différents se retrouvent en 1918 dans les décombres d’une tranchée dans un No Man’s Land du front. La fraternisation finit par s’installer dans cette poche…

  • Enthousiasme, la symphonie du Donbass

    Dziga Vertov, 1931

    Un documenatire qui dépeint la situation générale du pays au lendemain de la révolution russe. Le travail sur le son évoque la descente au coeur de la matière par le ralenti sonore de la sirène qui rythme la vie des ouvriers.

  • À nous la liberté

    René Clair, 1931

    Emile et Louis cherchent à s’évader de prison. Louis réussit et devient le patron d’une usine de phonographes. Emile est libéré et se retrouve employé dans l’usine de son ancien compagnon, quittant ainsi les chaînes pour la chaîne. Les deux anciens camarades se retrouvent.

  • Les Lumières de la ville

    Charles Chaplin, 1931

    En errant dans la ville, un vagabond rencontre une jeune fleuriste aveugle qui, par une suite de quiproquos, le prend pour un riche promeneur. Epris de la jeune femme, Charlot se met en tête de réunir les fonds pour guérir l’infirmité de la jeune fleuriste…

  • Quatre de l’infanterie

    Georg Wilhelm Pabst, 1930

    Quatre fantassins allemands se battent sur le front français lors des derniers mois de la Première Guerre mondiale. Ce premier film sonore de Pabst est une adaptation du livre d’Ernst Johannsen. Les tranchées sont montrées comme un enfer qui, sans distinction d’âge ni de classe, engloutit les forces vives d’un pays. La fin est un poème lugubre où boue, chair et métal s’entremêlent dans des plans saisissants.

  • Comment voyage une lettre

    Albert Mourlan, 1930

    Une lettre adressée à M. Dubois, à Saint-Véran, dans les Hautes-Alpes, sert de point de départ pour suivre l’itinéraire d’une lettre à travers la France.

  • Nouvelle Babylone (La)

    Grigori Kozintsev, Leonid Trauberg, 1929

    Au début de la révolution industrielle, en 1871, alors que la Commune de Paris est violemment réprimée par l’armée, se tisse une histoire d’amour entre Jean, un soldat, et Louise, jeune vendeuse communarde du grand-magasin La Nouvelle Babylone.

  • Marseille Vieux Port

    László Moholy-Nagy, 1929

    Dans Berliner Stilleben, Marseille Vieux Port, et Großstadt Zigeuner, le réalisateur utilise toutes les variations de la lumière et ses possibilités expressives afin de renforcer l’aspect social de ses films de ville.

  • Drifter

    John Grierson, 1929

    Drifters témoigne des conditions de vie des pêcheurs de la mer du Nord.

  • Terre (La)

    Alexandre Dovjenko, 1929

    Réduit à sa trame, La Terre raconte la collectivisation de la terre ukrainienne à travers le destin d’un jeune communiste. Un chef-d’oeuvre du cinéma russe.

  • Chien andalou (Un)

    Luis Buñuel, 1929

    Le chef-d’œuvre du cinéma surréaliste. Un énigmatique cadavre exquis, radical et provocant, fruit de la rencontre entre deux génies : Dali et Buñuel. Tout commence sur un balcon ou un homme aiguise un rasoir… La suite est une serie de metamorphoses surrealistes.

  • Homme à la caméra (L’)

    Dziga Vertov, 1928

    Une journée de la vie quotidienne à Odessa : un opérateur filme, une monteuse visionne ses images, des spectateurs regardent le film qui est fait.

  • Jardin du Luxembourg

    Mannus Franken, 1927

    Observation des promeneurs des jardins du Luxembourg par le cinéaste néerlandais qui collabora notamment avec Joris Ivens pour La Pluie.

  • Emak Bakia

    Man Ray, 1926

    Premier film expérimental de Man Ray.

  • Grass : A Nation’s Battle for Life

    Merian Cooper, Ernest Shoedsack, 1925

    Au cours d’une expédition en Turquie et en Iran, les cinéastes Cooper et Schoedsack, futurs réalisateurs de Chang et King Kong, et la journaliste Marguerite Harrison suivent à travers déserts et montagnes d’Anatolie la transhumance annuelle de la tribu des Bakhtiari vers de nouveaux pâturages.

  • Cuirassé Potemkine (Le)

    Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, 1925

    La mutinerie de l’équipage du Potemkine pendant la Révolution de 1905.. Le massacre sur l’escalier d’Odessa reste gravé dans toutes les mémoires. Un chef-d’oeuvre incontournable.

  • Aventures extraordinaires de Mister West au pays des Bolcheviks (Les)

    Lev Koulechov, 1924

    Un citoyen américain, Mr West, visite l’Union soviétique. Tétanisé par l’influence de la propagande capitaliste, il ne prévoit que misères et dangers et n’en devient que plus facilement la proie d’une bande d’escrocs qui renchérissent sur ses craintes. Par bonheur, une compatriote éclairée et une escouade de purs bolchéviks, animée des meilleures intentions, se portent à son secours et lui ouvrent les yeux sur l’avenir radieux de l’URSS… Satire de la presse américaine et parodie de serial d’aventure hollywoodiens, propagande en faveur de l’URSS, comédie burlesque farfelue, ce film de Lev Koulechov a été une vrai nouveauté dans le cinéma soviétique des années 1920.

  • Dernier des hommes (Le)

    Friedrich Wilhelm Murnau, 1924

    L’histoire de la déchéance du portier d’un grand hotel de Berlin. Loin d’être le film expressionniste allemand le plus connu, « Le dernier des hommes » en est pourtant considéré par les historiens comme un des meilleurs du genre. Film muet, il présente la singularité de ne comporter aucun intertitre.

  • Entr’acte

    Francis Picabia, René Clair, 1924

    Un classique du cinéma mondial, délirant, joyeux et ravageur …

  • Ballet mécanique

    Fernand Léger, 1924

    Dans son film Le Ballet mécanique, Fernand Léger invente des formes de collages et de montage ultrarapides, et applique au cinéma le principe cubiste de l’analyse des formes.

  • Manhatta

    Paul Strand, Charles Sheeler, 1921

    Documentaire impressionniste sur New York.

  • Châteauroux - les fêtes du retour des poilus - 24 août 1919

    Maurice Brimbal, 1919

    En 1919, le propriétaire du cinéma de Châteauroux commande un film sur les festivités organisées à l’occasion du retour des soldats du 90e régiment d’infanterie.

  • Turco de Ginette (Le)

    , 1915

    Une petite fille, durant la première guerre mondiale, s’émeut devant la décoration d’un soldat pour ses brillants fait d’armes, et décide de lui témoigner son soutien, par une lettre, lorsqu’il est blessé et hospitalisé. Lorsqu’elle lui rend visite, elle s’exclame en voyant qu’il est noir puis, se ravisant, s’approche de lui et l’embrasse. Un court-métrage qui montre l’admiration des soldats pour les soldats, l’implication des troupes coloniales, les idées reçues sur ces soldats venus d’ailleurs, et l’espoir d’intégration que la guerre suscita.

  • Femme collante (La)

    Alice Guy, 1906

    À la Poste, une femme utilise la langue de sa bonne pour humecter ses timbres. Un client qui les observe avidement, ne peut s’empêcher d’embrasser la soubrette et se retrouve collé à celle-ci. Un garçon les sépare avec des ciseaux mais la moustache du monsieur a adhéré à la bouche de la bonne.

  • Matelas épileptique (Le)

    Alice Guy, 1906

    Dans une chambre à coucher, une vieille femme se plaint de l’état de son matelas auprès de son mari. Le couple décide de le faire réparer par une cardeuse. Alors que celle-ci s’accorde une pause au café du coin, un ivrogne avise le matelas et décide d’y faire sa sieste. La femme revient et termine son travail mais en rapportant le matelas à ses propriétaires elle constate que l’objet est retors…

  • Vie est belle (La)

    Franck Capra, 946

    Un soir de Noël, George Bailey, au bord de la faillite, songe au suicide. Clarence, ange de seconde classe, est dépêché sur terre pour l’en empêcher…

  • Lettres de Stalingrad (Les)

    Jacqueline Veuve, 19732

    La bataille de Stalingrad selon des documents authentiques sur un commentaire réalisé d’après des lettres de soldats allemands, aux dernières heures du siège de cette ville.

  • Esprit de 45 (L’)

    Ken Loach, 201

    Militant et engagé, L’esprit de 45 retrace un moment clé de l’histoire du Royaume-Uni. L’unité nécessaire pendant la guerre fait émerger un nouvel idéal social. Ken Loach nous fait vivre un moment de conscience collective dont le mot d’ordre est la fraternité. Le jeu formel entre images d’archives et témoignages contemporains, tous en noir et blanc, nous renvoie à la crise actuelle où l’union s’offre comme une solution pour sortir de l’impasse.

  • Adieu la vie, adieu l’amour

    Dominique Hennequin, Michel Brunet, 52 mn

    En 1914, l’armée a tous les pouvoirs. Des conseils de guerre spéciaux jugent sans possibilité d’appel ou de recours en grâce. Les poilus, condamnés pour « abandon de poste en présence de l’ennemi » sont exécutés immédiatement. Tout au long de la guerre et malgré l’abandon de cette justice d’exception en 1916, l’armée française continuera à fusiller. Qui étaient ces fusillés ? Qu’ont-ils fait pour mériter, en plus de leur vie, la honte et le déshonneur ? Le film suit le combat de passionnés anonymes qui se battent pour la mémoire de ces poilus morts dans la honte et le déshonneur, oubliés de tous.

  • 140 000 Chinois pour la Grande Guerre

    Olivier Guiton, 1996-1997

    Ce film traite de faits relativement méconnus : le recrutement par les autorités françaises et britanniques de civils chinois pour remplacer dans les champs et dans les usines les hommes partis au front. Ce sont 140 000 personnes, souvent pauvres et analphabètes qui arrivent dans ce cadre en Europe, dans des conditions de transport et d’hébergement qui rendront leur vie très difficile.

  • Enfants d’octobre (Les)

    Ali Akika, 200

    Que sont devenus les enfants des bidonvilles de Nanterre ? Alima, enfant de ces « fameux » bidonvilles, remonte le temps et nous fait découvrir un destin singulier, le sien. Par quel « miracle » s’est-elle retrouvée ouvrière, employée de bureau pour finir monteuse de films ?

  • Young Lord

    Carole Roussopoulos

    Série de témoignages à propos des « young lord », les portoricains vivant aux Etats-Unis, ainsi que des junkies à propos des conditions difficiles de vie des minorités. Plus généralement, il s’agit d’une dénonciation d’un plan du gouvernement qui viserait à se débarrasser des noirs et des portoricains par le biais de la drogue.

  • Reflet d’une mémoire

    Karim Achour, Valentine Duhem, 52 mn

    Un film documentaire autour du transit de la population maghrébine et gitane, arrivée dans les années 60.

  • Humanité (L’)

    Bruno Dumont, 148 mn

    L’histoire d’un homme simple, jeune, qui se sait peu et espère en chacun de nous. Lieutenant de police Pharaon De Winter. L’histoire de sa vie naïve. Voici son sacrifice…

  • Nouvelle Société

    Groupe Medvedkine de Besançon, 1969-1970

    La lutte de classes existe à l’échelle mondiale. Partout la classe dirigeante s’invente de nouveaux masques pour survivre. En France le dernier en date s’appelle nouvelle société. Nous n’y croyons pas. Nous n’en voulons pas. La société nouvelle nous la bâtirons sans eux, contre eux, avec vous.

  • Forza Bastia 78 : L’ Île en fête

    Jacques Tati, Sophie Tatischeff, 1978-2001

    Lors de son séjour en Corse en avril 1978, Tati filma les joyeux préparatifs du match de football qui allait opposer le club de Bastia à celui du PSV Eindhoven, Hollandais. Le film demeura sous forme de rushes jusqu’en 2000.

  • Gens du Pô

    Michelangelo Antonioni, 1943-47

    Rédacteur de la revue Cinéma, assistant de Marcel Carné pour Les Visiteurs du soir, auteur » proses d’art « , Antonioni vient d’avoir 30 ans quand l’Istituto Luce lui donne les moyens de réaliser son premier film, dans sa région natale : la basse vallée du Pô.

  • Douro, travail fluvial

    Manoel De Oliveira, 1931-1994

    C’est en voyant le Berlin de Ruttmann, qui fut pour lui une leçon de technique cinématographique, que Manoel de Oliveira eut l’idée de consacrer un film à la ville de Porto.

  • Croisière jaune (La)

    Léon Poirier, André Sauvage, 1931-1934

    Mêlant aventure, recherche et opération promotionnelle pour son commanditaire André Citroën, la Croisière jaune, expédition dirigée par Georges Marie Haardt et Louis Audouin-Dubreuil, allait faire se rejoindre entre mars 1931 et février 1932 deux équipes parties l’une de Beyrouth, l’autre de Pékin, en véhicules autochenilles.

  • Guerre du peuple en Angola

    Bruno Muel, Marcel Trillat, Antoine Bonfanti, 1975-1977

    En 1975 et en 1977, à l’occasion d’une mission de formation de jeunes cinéastes angolais mandatée par le Parti communiste français, Marcel Trillat, Antoine Bonfanti et Bruno Muel ont rapporté ce court-métrage sur un gamin de Luanda.

  • A Luta continua

    Bruno Muel, Marcel Trillat, Antoine Bonfanti, 1975-1977

    En 1975 et en 1977, à l’occasion d’une mission de formation de jeunes cinéastes angolais mandatée par le Parti communiste français, Marcel Trillat, Antoine Bonfanti et Bruno Muel ont rapporté un film (Guerre du peuple en Angola) et un court-métrage sur un gamin de Luanda (A Luta continua).

  • Fernand Pelloutier et les Bourses du Travail

    Patrice Spadoni

    Fernand Pelloutier, syndicaliste, poète, anarchiste, mort en 1901 à l’âge de 33 ans, fut l’un des principaux artisans d’une expérience hors du commun, celle des Bourses du Travail. Le film met en lumière la richesse de cette grande oeuvre collective, à travers la biographie d’un des acteurs majeurs du syndicalisme naissant.

  • À l’attention de Madame le Premier ministre Benazir Bhutto

    Omar Amiralay, 1989-1994

    Les tentatives répétées du cinéaste pour obtenir un entretien avec Benazir Bhutto, élue premier ministre au Pakistan en 1988, restent longuement vaines. L’attente devient la matière même du film, l’occasion d’explorer les cercles du pouvoir.

  • En vie !

    Manuel Poutte

    Réflexion sur la société contemporaine et la menace d’un nouveau totalitarisme, imperceptible, dégradant les hommes sans les tourmenter : il ne brise pas les volontés mais les amollit, ne détruit pas mais empêche de naître…

  • Cent ans d’économie rurale

    Gérard Delahaye, Jean-Louis Mahé, 1987-1998

    Montage de différents documents(séquences et photos d’archives, dessins, schémas, films de l’époque) pour appréhender sans difficulté les transformations successives du monde rural français ces cent dernières années.

  • Comment Yukong déplaca les montagnes

    Joris Ivens, Marceline Loridan, 1973;1975

    Série de 7 long métrages et 5 court-métrages réalisés sur la révolution culturelle en Chine qui a eu lieu entre 1966 et 1969.

  • Ceux de chez nous

    Sacha Guitry, 1915 (1954)

    A sa table de travail, entouré par sa collection d’œuvres d’art, Sacha Guitry présente et commente les images qu’il a tournées dans les années 1914-1915. Ce sont de courtes séquences qui représentent Auguste Rodin, Edmond Rostand, Edgar Degas, Claude Monet, Sarah Bernhardt, maître Henri-Robert, Camille Saint-Saëns, Octave Mirbeau, Anatole France, Antoine, Auguste Renoir, Lucien Guitry.