Djamila l’Algérienne (Gamîlah)

Un film de Youssef Chahine

 1958  Algérie  Fiction  Prise de vue réelle  118 mn  Noir & Blanc  Mode de production : Cinéma

 Scénario : Abder Rahman el Charkhani, Ali Esserkami, Youssef Essiabi, Naguib Mahfouz, Uadjih Nagib  Image : Abdel Asis-Fahmi

 Distribution artistique : Magda Sabbahi : Djamila, Ahmed Mazhar : Youssef, Salah Zulfikar : Azzam, Rushdy Abaza : Bigeard, Hussein Riad : Habib, kadi

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Dernière mise à jour : 10 décembre 2012

C’est l’histoire de Djamila Bouhired, condamnée à mort en 1957 par le tribunal militaire d’Alger.

Djamila Bouhired rejoint le FLN alors qu’elle est étudiante. Elle intègre vite la Zone autonome d’Alger où elle devient officier de liaison aux côtés de Yacef Saâdi dont elle est l’assistante en pleine Bataille d’Alger. En avril 1957, elle est blessée et arrêtée. Incarcérée à la prison de Maison Carrée, elle sera torturée et condamnée à mort pour attentats à la bombe. S’ensuit une campagne mondiale d’indignation. Son avocat, Jacques Vergès, ainsi que George Arnaud (auteur du Salaire de la peur) publient en octobre 1957 aux éditions de Minuit un manifeste : Pour Djamila Bouhired.

C’est, avec le livre d’Henri Alleg La Question, l’un des manifestes qui alerteront l’opinion publique sur les mauvais traitements et les tortures infligés par l’armée aux combattants algériens.

La jeune combattante acquiert dès lors un statut particulier et devient le symbole de toutes les femmes résistantes de l’Algérie insurgée.

Le film dans la Base cinéma & société

Chemins d’accès :
XXe siècle in L’Histoire, territoire de la mémoire ?
Liberté, égalité, fraternité ?
« On ne naît pas femme, on le devient ! »
Fil de l’histoire :
Guerre d’Algérie