Direction du patrimoine du CNC

http://www.cnc-aff.fr/

 7 bis, rue Alexandre Turpault  78390 Bois d’Arcy  tél : 01 30 14 80 10  fax : 01 30 14 80 86  mail : webmaster@cnc.fr

Au sein du CNC, la direction du patrimoine assure l’ensemble des missions liées aux collections de films confiées à l’Etat. Elle collecte, inventorie, sauvegarde, restaure et indexe les films qu’elle conserve, dans le cadre de dépôts volontaires, de dons, d’acquisitions et du dépôt légal.

Les collections sont ouvertes à de nombreux partenaires nationaux et internationaux, et accessibles au public sous certaines conditions dans le respect du droit afférent aux œuvres.

Films dans la base

  • Tilaï

    Idrissa Ouedraogo, 1990

    Drame autour du personnage de Saga, condamné à mort par son village pour avoir aimé la deuxième épouse de son père, qui lui était promise deux ans auparavant.

  • Outremer

    Brigitte Roüan, 1990

    Suzanne, Madeleine et Marguerite. 3 soeurs d’une grande famille pied-noir issues de la grande bourgeoisie assistent, en Algérie, aux derniers temps des colonies…

  • Cher frangin

    Gérard Mordillat, 1988

    À Paris et en Algérie, en 1959. Deux frères, Marius, 10 ans, et Alain sont séparés par la guerre. Alain, ouvrier imprimeur, part se battre, laissant sa jeune fiancée enceinte. Dans les lettres qu’il envoie à son petit frère, il raconte l’horreur quotidienne, son insoumission qui lui vaudra les bataillons disciplinaires et la prison. Il finit par déserter, décidé à témoigner en écrivant un livre…

  • Pipicacadodo

    Marco Ferreri, 1979

    Un instituteur enseigne à ses élèves une autre façon de comprendre le monde.

  • Ville à prendre (La)

    Patrick Brunie, 1979

    Témoignage sur les conditions de vie et de travail dans les milieux populaires, ce documentaire se veut aussi une réflexion sur l’intégration de l’homme à son environnement urbain.

  • Opium et le bâton (L’)

    Ahmed Rachedi, 1977

    Dans un village de montagne en Kabylie, pendant la guerre d’Algérie, la majorité de la population a rallié le mouvement indépendantiste du FLN. Les Français décident de le rayer de la carte.

  • Et les dimanches ?

    Nora Seni, 1976

    C’est dimanche, dans une ville de province en France. Ismaël, un travailleur immigré turc, marche dans les rues qui se vident peu à peu, passe devant les cafés et les boutiques fermées. Il est venu sans sa famille. Il ne peut que marcher, seul. Pendant ce temps, en Turquie, de jeunes travailleurs attendent le moment de partir pour l’étranger.

  • Omar Gatlato

    Merzak Allouache, 1976

    La vie un peu étriquée de quelques jeunes Algérois : Omar son copain Moh et les autres. Leurs illusions, leur ennui, leur travail nonchalant dans une administration.

  • Parade

    Jacques Tati, 1974

    Un cirque, en Suède. M. Loyal présente les différents numéros comiques ou musicaux. Lui-même se livre à des imitations sportives. Des peintres, qui travaillent sur des échafaudages, se mêlent aux artistes. Le public est également invité à participer. Lorsque le spectacle est fini, deux enfants descendent sur la piste…

  • Complot (Le)

    René Gainville, 1973

    Le Général Challe est emprisonné à Tulle, en 1962. Afin que la France n’abandonne pas l’Algérie, des activistes de l’O.A.S. tentent de le faire s’évader.

  • Mon village un village parmi tant d’autres

    Taïeb Louhichi, 1972

    Taieb Louhichi filme et dénonce les conséquences de la «  saignée de l’émigration  » dans un petit village du sud-tunisien.

  • Vive la baleine

    Chris Marker, Mario Ruspoli, 1972

    « Chaque baleine qui meurt nous lègue, comme une prophétie, l’image de notre propre mort. » Chris Marker

  • Salamandre (La)

    Alain Tanner, 1971

    Pierre et Paul, respectivement journaliste et écrivain, s’associent pour écrire un scénario d’après un fait divers : l’histoire d’une jeune fille accusée par son oncle d’avoir tenté de le tuer. Le procès se termine par un non-lieu. Ils décident d’aller chercher la vérité directement à la source, auprès de la jeune fille.

  • Belle de jour

    Luis Buñuel, 1967

    Séverine et Pierre forment un jeune couple apparemment sans histoires. En fait, Séverine, épouse réservée, est en proie à des fantasmes tenaces et déstabilisants. Un jour, la jeune femme apprend l’existence de la « maison de madame Anaïs », une maison de rendez-vous. Troublée par cette révélation et poussée par une étrange pulsion, elle contacte madame Anaïs et devient bientôt la troisième « pensionnaire ». Elle y retourne chaque après-midi. L’effet thérapeutique de cette activité clandestine se fait peu à peu sentir.

  • Noire de… (La)

    Ousmane Sembene, 1967

    C’est le premier long métrage africain. L’histoire est celle d’un couple de coopérants qui ramènent en France la bonne qu’ils avaient durant leur séjour au Sénégal. En France, la vie de cette femme n’est pas celle dont elle avait rêvée.

  • Mystère Koumiko (Le )

    Chris Marker, 1965

    Une jeune japonaise rencontrée par hasard par Chris Marker lors des Jeux Olympiques de 1964, disserte sur la vie et donne sa vision de l’amour, des hommes, et de la culture japonaise en général.

  • Main basse sur la ville

    Francesco Rosi, 1963

    Sous l’impulsion de l’entrepreneur Nottola, la municipalité de Naples transforme des terrains agricoles en terrains constructibles. Les spéculateurs construisent sans précaution et le chantier provoque l’écroulement d’une maison ancienne et des morts. Ce drame ayant lieu peu avant les élections municipales, les débats font rage dans la majorité qui cherche à évincer Nottola tandis que l’opposition, menée par le conseiller communiste De Vita, pousse à la création d’une commission d’enquête.

  • Belle vie (la)

    Robert Enrico, 1962

    À son retour après 27 mois de service militaire en Algérie, Frédéric retrouve sa vie parisienne et la femme qu’il va épouser. Premier long métrage de Robert Enrico, La Belle Vie déclenche un scandale en raison du point de vue qu’il donne sur la guerre d’Algérie. Il sera censuré et interdit de distribution en France pendant deux ans. Il recevra cependant le Prix Jean Vigo en 1963.

  • Fuir là-bas

    Jean-Émile Jeannesson, 1961

    Un travailleur calabrais de cinquante ans engagé dans un domaine viticole près de Nice rêve de la mer. Il part alors sur la côte à la recherche d’un travail sur un bateau. Frustré par son échec, il revient au domaine où il est accueilli à bras ouverts par l’employeur et sa famille.

  • Demain l’amour

    Paul Carpita, 1961

    Victime d’un grave accident de voiture, Gérard est transporté en ambulance à l’hôpital. Durant le trajet son esprit vagabonde… Dans son délire, s’emmêlent le passé, le présent et les projets, la guerre d’Algérie qui l’a tué de l’intérieur, la jeune femme qu’il aime et qui veut le quitter, cette vie qu’il doit réapprendre à vivre…

  • Déjà s’envole la fleur maigre

    Paul Meyer, 1960

    La chronique d’un jour ordinaire dans une communauté d’ouvriers mineurs du Hainaut. Alors qu’en Belgique les mines ferment les unes après les autres, des familles de travailleurs italiens continuent d’émigrer dans le Borinage.

  • Djamila l’Algérienne

    Youssef Chahine, 1958

    Le film raconte l’histoire de Djamila Bouhired, combattante FLN condamnée à mort en 1957 par le tribunal militaire d’Alger.

  • Copains du dimanche (Les)

    Henri Aisner, 1957

    L’histoire d’un jeune ouvrier qui par un concours de circonstances passe son baptême de l’air et retape avec d’autres un viel avion.

  • Matin comme les autres (Un)

    Yannick Bellon, 1956

    Dans une petite ville industrielle de la région parisienne, dix ans après la fin de la guerre, Janine Alix, jeune institutrice stagiaire, prend la défense de pauvres gens, que l’on veut expulser sans les reloger. Elle fait signer une pétition, alerte les pouvoirs publics et gagne son combat. Mais le soir du 11 novembre, elle quitte discrètement ses élèves, car l’inspecteur d’académie l’a mutée dans une autre école.

  • Allah au Cachemire

    Louise Weiss, 1956

    Au Cachemire, mosquées et temples témoignent de la cohabitation des communautés hindoue et musulmane. Dans cette région d’étangs semés d’îles maraîchères, jardiniers et pêcheurs organisent des marchés sur leurs embarcations. La principale ressource est le cèdre. La capitale, Srinagar, sur la Jhalum, est surnommée la Venise himalayenne. Le linge est lavé le long du fleuve, où s’alignent les maisons flottantes. Les brodeurs excellent dans l’art du châle. Les mahométans apportent une grande importance à la pratique de leur culte. Une secte de fanatiques commémore par des flagellations la disparition en l’an 680 d’Hussein, petit-fils de Mahomet, à Kerbala.

  • Paris et le désert français

    Roger Leenhardt, 1956

    La centralisation sur Paris de l’activité industrielle française pose de graves problèmes économiques. Pour illustrer ce propos, la caméra s’attache à décrire deux villes : Gourdon et Goussainville.

  • Algérie et notre conscience (L’)

    Philippe Brunet, Gilbert Prouteau, 1955

    Histoire de l’Algérie vue par le colonisateur, qui, en 1955 s’interroge : comment regagner la confiance du peuple algérien ?

  • Tragédie de Lurs ou l’affaire Dominici (La)

    Orson Welles, 1952

    L’affaire Dominici est l’une des affaires criminelles les plus célèbres de l’après-guerre. Un couple anglais et leur fille âgée de dix ans ont été assassinés dans la nuit du 4 août 1952 alors qu’ils campaient à proximité des terres de la famille Dominici, en Haute-Provence. Gaston Dominici, accusé puis reconnu coupable, est condamné à mort. Une contre-enquête est ordonnée par le Ministre de l’Intérieur, François Mitterand, lorsque Welles réalise le film.

  • Salaire de la peur (Le)

    Henri-Georges Clouzot, 1951

    Quatre hommes s’engagent à transporter en camion une importante cargaison de nitroglycérine en suivant un trajet particulièrement chaotique.

  • Bouzareah

    Jack Pinoteau, 1950

    De jeunes métropolitains se rendent à Bouzareah pour suivre pendant un an un stage de formation professionnelle à l’École Normale. Après avoir acquis les rudiments de la langue et de la culture arabes, les futurs instituteurs sont formés pour transmettre aux populations les bases de l’« agriculture moderne ».

  • Vie commence demain (La)

    Nicole Védrès, 1949

    Documentaire romancé : évocation des mondes scientifique et artistique français de 1949.

  • Pacific 131

    Jean Mitry, 1949

    Hymne à la locomotive à vapeur sur une musique d’Arthur Honegger.

  • Algérie humaine

    Jean-Charles Carlus, 1948

    La population de l’Algérie, composée d’Arabes, de Kabyles, de Mozabites,de Noirs, est multiculturelle. Les Européens sont arrivés au moment de la colonisation, ils sont Français, Italiens, Espagnols… Serait-ce à dire que tous sont Algériens ?

  • Au coeur de l’orage

    Jean-Paul Le chanois, 1948

    Composé de tournages authentiques et de séquences reconstituées en Avril 1945,ce film centré sur les maquis du Vercors,montre l’organisation et le développement de la résistance française ;il dénonce la politique vichyste et fait un historique de la guerre et de l’occupation.

  • Castors (Les)

    Pierre Lafond, 1948

    La crise du logement dans les années de l’après-guerre incite des gens de toutes origines professionnelles à bâtir eux-mêmes leur logement sur leur temps de loisirs

  • Ecole buissonnière (L’)

    Jean-Paul Le chanois, 1948

    Les révolutionnaires méthodes d’un jeune instituteur, Pascal Laurent, qui débarque dans un petit village provencal, Salaizes, pour remplacer un enseignant sur le point de partir à la retraite…

  • Jeannette Bourgogne

    Jean Gourguet, 1938

    La vie d’une petite orpheline qui, a dix-neuf ans, est nommée institutrice dans un tout petit village du Morvan où elle joue un grand rôle.

  • Vive la vie

    Jean Benoit-Lévy, 1937

    Commandité par le tout nouveau secrétariat aux loisirs et aux sports, dirigé par Léo Lagrange, ce film est un témoignage précieux sur l’atmosphère joyeuse des auberges de jeunesse, nouvellement créées.

  • Ventres glacés

    Slatan Dudow, 1932

    Le premier film ouvertement communiste de la République de Weimar. Coécrit par Bertolt Brecht qui supervisa l’ensemble de la production, le film retrace l’histoire de la colonie ouvrière autonome de Müggelsee à Berlin.

  • Sahara, terre féconde

    Félix Dufays, 1932

    Film colonial de propagande sur la mission de pacification des Pères Blancs en l’Algérie.

  • Zone de la mort (La)

    Victor Trivas, 1931

    En août 1914, la mobilisation générale vient mettre un terme à la quiétude de la vie européenne. Cinq personnes de pays et d’horizons différents se retrouvent en 1918 dans les décombres d’une tranchée dans un No Man’s Land du front. La fraternisation finit par s’installer dans cette poche…

  • À nous la liberté

    René Clair, 1931

    Emile et Louis cherchent à s’évader de prison. Louis réussit et devient le patron d’une usine de phonographes. Emile est libéré et se retrouve employé dans l’usine de son ancien compagnon, quittant ainsi les chaînes pour la chaîne. Les deux anciens camarades se retrouvent.

  • Entr’acte

    Francis Picabia, René Clair, 1924

    Un classique du cinéma mondial, délirant, joyeux et ravageur …

  • Trois lumières (Les)

    Fritz Lang, 1921

    La Mort raconte trois histoires d’amour à une femme qui veut sauver l’homme qu’elle aime.

  • Turco de Ginette (Le)

    , 1915

    Une petite fille, durant la première guerre mondiale, s’émeut devant la décoration d’un soldat pour ses brillants fait d’armes, et décide de lui témoigner son soutien, par une lettre, lorsqu’il est blessé et hospitalisé. Lorsqu’elle lui rend visite, elle s’exclame en voyant qu’il est noir puis, se ravisant, s’approche de lui et l’embrasse. Un court-métrage qui montre l’admiration des soldats pour les soldats, l’implication des troupes coloniales, les idées reçues sur ces soldats venus d’ailleurs, et l’espoir d’intégration que la guerre suscita.

  • Femme collante (La)

    Alice Guy, 1906

    À la Poste, une femme utilise la langue de sa bonne pour humecter ses timbres. Un client qui les observe avidement, ne peut s’empêcher d’embrasser la soubrette et se retrouve collé à celle-ci. Un garçon les sépare avec des ciseaux mais la moustache du monsieur a adhéré à la bouche de la bonne.

  • Matelas épileptique (Le)

    Alice Guy, 1906

    Dans une chambre à coucher, une vieille femme se plaint de l’état de son matelas auprès de son mari. Le couple décide de le faire réparer par une cardeuse. Alors que celle-ci s’accorde une pause au café du coin, un ivrogne avise le matelas et décide d’y faire sa sieste. La femme revient et termine son travail mais en rapportant le matelas à ses propriétaires elle constate que l’objet est retors…

  • Affaire Dreyfus (L’)

    Georges Méliès, 1899

    Première véritable fiction sur «  l’Affaire  », ce film a été réalisé par un Georges Méliès très favorable à la cause dreyfusarde.

  • Ceux de chez nous

    Sacha Guitry, 1915 (1954)

    A sa table de travail, entouré par sa collection d’œuvres d’art, Sacha Guitry présente et commente les images qu’il a tournées dans les années 1914-1915. Ce sont de courtes séquences qui représentent Auguste Rodin, Edmond Rostand, Edgar Degas, Claude Monet, Sarah Bernhardt, maître Henri-Robert, Camille Saint-Saëns, Octave Mirbeau, Anatole France, Antoine, Auguste Renoir, Lucien Guitry.