Emmanuel Audrain
Films dans la base

La Guerre d’Algérie – dont ils n’ont pu parler – a bouleversé leur jeunesse. À 65 ans, quand ils ont eu la possibilité de toucher leur « retraite du combattant », Rémi, Georges, Stanislas, Gilles et les autres… ont choisi de ne pas garder cet argent pour eux-mêmes. « Cet argent, nous le collectons et le reversons, pour des projets solidaires… En Algérie. ». Ils sont aujourd’hui plusieurs dizaines à les suivre. Eux, qui s’étaient tus si longtemps, voilà qu’ils parlent…
De l’enfance, ils ont le goût du jeu, la clarté du regard, la fraîcheur. De la guerre, ils ont l’expérience de la souffrance, de l’approche de la mort… une maturité impressionnante. Blessés à Sarajevo, ils sont accueillis en France pour guérir.
Des films intimistes de mémoire et d’amitié.