Films dans la base

  • Vie devant elle (La)

    Manon Loiseau, 2023

    À travers le récit d’une jeune Afghane de 14 ans qui se filme avec une petite caméra, le film dépeint la réalité des enfants qui grandissent sur la route, ballotés d’un endroit à l’autre pour fuir des conflits dans l’espoir de retrouver une vie normale.

  • Filles d’Olfa (Les)

    Kaouther Ben Hania, 2023

    Olfa, Tunisienne, est mère de quatre filles dont les deux aînées sont parties pour le djihad en Libye. Par un procédé original, entre documentaire et fiction, la cinéaste livre un récit intime bouleversant.

  • Nezouh

    Soudade Kaadan, 2022

    Au cœur du conflit syrien, Zeina, 14 ans, et ses parents sont parmi les derniers à encore vivre dans leur quartier assiégé de Damas, le père refusant de devenir un réfugié. Quand la violence s’intensifie, Zeina et sa mère doivent prendre une décision.

  • Mauvaises Filles

    Émérance Dubas, 2022

    Aujourd’hui portées par une incroyable force de vie, quatre femmes racontent le calvaire des maisons de correction dans lesquelles elles ont été placées et maltraitées parce qu’insoumises, rebelles, incomprises… ou tout simplement mal-aimées.

  • Mauvaises Filles

    Émérance Dubas, 2022

    Aujourd’hui portées par une incroyable force de vie, six femmes racontent le calvaire des maisons de correction dans lesquelles elles ont été placées parce qu’insoumises, rebelles, incomprises… ou tout simplement mal-aimées.

  • Délivre-nous du mâle

    Tony Le Bacq, 2022

    Tandis qu’elle subit les brimades de son subalterne sexiste, Naomi, jeune policière promue, enregistre l’audition de David. Celui-ci a laissé son père alcoolique entre la vie et la mort pour l’empêcher de battre sa mère.

  • Dalva

    Emmanuelle Nicot, 2022

    Dalva a 12 ans mais s’habille, se maquille et se vit comme une femme. Un soir, elle est brusquement retirée du domicile paternel. D’abord révoltée, elle va ensuite comprendre qu’une nouvelle vie s’offrir à elle : celle d’une jeune fille de son âge.

  • 2 ou 3 choses que je ne sais pas d’elle

    Sabrina Diri Chemloul, 2022

    Lila, 18 ans, se voile depuis peu au grand dam de ses proches. Alors que toute la famille s’apprête à fêter l’Aïd, Lila décide s’éclipser…

  • Violences policières, le combat des familles

    Inès Belgacem, 2022

    Cédric, Claude, Allan, Gaye et Wissam sont morts après une intervention de police. Dans ce documentaire, leurs proches confient leurs deuils et demandent justice.

  • Dossiers bleus (Les)

    Ander Iriarte, 2022

    Ander Iriarte pense que son père a été torturé dans un commissariat. Il explore cette violence d’États, rencontre des psychiatres et des avocats qui utilient une approche scientifique, le «  protocole d’Istanbul  », et lancent le «  Projet de recherche sur la torture et les mauvais traitements au Pays basque entre 1960-2014  ».

  • Nayola

    José Miguel Ribeiro, 2022

    Angola. Le passé et le présent s’entrelacent au gré des destins de trois générations de femmes frappées par la guerre.

  • Interdit aux chiens et aux Italiens

    Alain Ughetto, 2022

    Début du XXe siècle, dans le nord de l’Italie. La vie dans cette région étant devenue très difficile, les Ughetto rêvent de tout recommencer à l’étranger. Selon la légende, Luigi Ughetto traverse alors les Alpes et entame une nouvelle vie en France, changeant à jamais le destin de sa famille tant aimée. Son petit-fils retrace ici leur histoire.

  • Jour où j’ai découvert que Jane Fonda était brune (Le)

    Anna Salzberg, 2022

    De l’intime au politique, une plongée dans les luttes féministes des années 1970. Pour que l’on continue d’écrire notre histoire.

  • Nos frangins

    Rachid Bouchareb, 2022

    La nuit du 5 au 6 décembre 1986, Malik Oussekine est mort à la suite d’une intervention de la police, alors que Paris était secoué par des manifestations estudiantines contre une nouvelle réforme de l’éducation. Le ministère de l’Intérieur est d’autant plus enclin à étouffer cette affaire, qu’un autre Français d’origine algérienne a été tué la même nuit par un officier de police.

  • Polaris

    Ainara Vera, 2021

    Capitaine de bateaux dans l’Arctique, Hayat navigue loin de son passé. Quand sa sœur cadette Leila met au monde une petite fille, leurs vies s’en trouvent bouleversées. Surmonteront-elles le lourd destin familial qui les lie  ?

  • Maison des cimes (La)

    Johanna Bedeau, 2021

    C’est l’histoire d’un projet fou, née au sein d’un village ariégeois où l’on ne s’arrête plus beaucoup. Un soir d’hiver, les institutrices et le maire ont l’idée de transformer l’école en structure d’accueil pour mères isolées victimes de violence.

  • Flee

    Jonas Poher Rasmussen, 2021

    L’histoire vraie d’Amin, un Afghan qui a dû fuir son pays à la fin des années 1980 alors qu’il n’était qu’un enfant. Trente ans plus tard, désormais universitaire au Danemark, il confie à son meilleur ami la véritable histoire de son voyage et de son combat pour la liberté, de l’Afghanistan au Danemark.

  • Frères

    Ugo Simon, 2021

    Mahamadou, Diané et Farid ont chacun perdu un frère à la suite d’une intervention de la police française au cours des dix dernières années. Depuis, ils vivent au quotidien avec la souffrance, l’impossibilité de faire le deuil et la détermination à obtenir justice.

  • Ostrov - L’île perdue

    Laurent Stoop, Svetlana Rodina, 2021

    Sur une île désertique de mer Caspienne, une poignée d’habitants vit sans route, ni électricité, ni emploi, délaissée de l’État russe depuis la chute de l’Union soviétique. Dans cette atmosphère dystopique se tisse le portrait d’une famille forcée de s’imaginer un avenir au milieu de ruines ou de se tourner vers l’extérieur, vers la Russie et son actualité.

  • Belfast

    Kenneth Branagh, 2021

    Buddy, 9 ans, vit au sein d’une famille de protestants d’Ulster durant « les troubles » des années 1960. Alors qu’il mène une vie d’enfant, s’essayant à l’amour et la bagarre comme les grands, Buddy va soudainement être pris de court par les réalités de la vie et des évènements.

  • Huile et le fer (L’)

    Pierre Schlesser, 2021

    À travers la figure de son père décédé dans un accident de travail, Pierre Schlesser évoque son enfance dans un village de l’Est de la France. Ce film pudique, au lyrisme discret, est un véritable acte de foi dans la capacité du cinéma à rendre justice aux siens, ceux dont les corps ont été dévorés par la malédiction du labeur quotidien. 

  • Bowraville Murders

    Allan Clarke, 2021

    À travers le récit de trois faits divers sordides, ce documentaire d’information met en exergue le racisme et la ségrégation persistante en Australie.

  • En Nous

    Régis Sauder, 2021

    Il y a dix ans, Emmanuelle, professeure de français d’un lycée des quartiers Nord de Marseille, participait à un film avec ses élèves. À partir de l’étude de La Princesse de Clèves, ils énonçaient leurs rêves, leurs désirs et leurs peurs. Aujourd’hui que reste-t-il de leurs espoirs de liberté, d’égalité et de fraternité  ?

  • Nos corps sont vos champs de bataille

    Isabelle Solas, 2021

    Dans une Argentine divisée entre un conservatisme profond et un élan féministe inédit, Claudia et Violeta, femmes trans se revendiquant travesties, se heurtent avec leurs camarades à la violence patriarcale, jusque dans leur chair, convaincues d’être les actrices d’une révolution en cours, à la croisée des luttes.

  • Lèv la tèt dann fenwar. Quand la nuit se soulève

    Érika Étangsalé, 2021

    Jean-René est un ancien ouvrier aujourd’hui à la retraite. Il vit en France, à Mâcon, depuis son émigration de l’île de La Réunion à l’âge de 17 ans. Aujourd’hui, pour la première fois, il brise un silence et raconte à sa fille son histoire. Son récit nous dévoile des rêves et des douleurs mystérieuses qui trouvent leurs racines dans les blessures de l’histoire coloniale française.

  • I am Greta

    Nathan Grossman, 2021

    En juillet 2018, la jeune suédoise Greta Thunberg, alors âgée de 15 ans, entame seule une grève de l’école pour le climat, incitant tout un tas de jeunes à la suivre dans sa démarche. En sortiront les grèves scolaires du vendredi et une porte-parole pour tout un mouvement…

  • Histoire à soi (Une)

    Amandine Gay, 2021

    Iels s’appellent, Anne-Charlotte, Joohee, Céline, Niyongira, Mathieu. Iels ont entre 25 et 52 ans, sont originaires du Brésil, du Sri Lanka, du Rwanda, de Corée du Sud ou d’Australie. Ces cinq personnes partagent une identité : celle de personnes adoptées. Séparé·es dès l’enfance de leurs familles et pays d’origine, iels ont grandi dans des familles françaises. Leurs récits de vie et leurs images d’archives nous entraînent dans une histoire intime et politique de l’adoption internationale.

  • Bons baisers du bled

    Linda Bendali, 2021

    Linda Bendali s’inspire de sa propre histoire pour raconter avec tendresse les migrations saisonnières des familles d’immigrés au Maroc, en Algérie ou en Tunisie : un «  retour aux origines  » pour les parents, un «  univers inconnu  » pour les enfants.

  • Bouche cousue

    Karine Dusfour, 2020

    Au tribunal de Bobigny, le juge Edouard Durand écoute les enfants pour mettre des mots sur les violences physiques et psychologiques qu’ils subissent. Faut-il maintenir le lien familial à tout prix ou, au contraire, le couper  ?

  • Son of the streets

    Mohammed Almughanni, 2020

    Un jeune Palestinien, né dans un camp de réfugiés au Liban, n’arrive pas à obtenir une carte d’identité prouvant son existence.

  • Petit Samedi

    Paloma Sermon-Daï, 2020

    Dans un village belge, une mère et son fils de 43 ans affrontent le problème d’addiction de ce dernier. Derrière la caméra, sa sœur signe un film épuré et poignant.

  • The Last Hillbilly

    Diane Sara Bouzgarrou, Thomas Jenkoe, 2020

    Dans les monts des Appalaches, à l’Est du Kentucky, les gens se sentent moins Américains qu’Appalachiens. On les appelle souvent «  hillbillies  » (bouseux, péquenauds des collines). Ce documentaire est le portrait d’une famille à travers les mots d’un des leurs qui a écrit et interprété la voix-off, témoin d’un monde en train de disparaître.

  • Stolen Fish

    Gosia Juszczak, 2020

    En Gambie, le plus petit pays du continent africain, le poisson est maintenant réduit en poudre par des entreprises chinoises et destinée à nourrir les animaux de l’élevage industriel. Privée de sa principale source de protéines, la population locale lutte pour sa survie.

  • Vie de femme (Une)

    Samuel Domingo, 2020

    Une femme qui a cherché la justice pour son père, un viticulteur décédé à cause de l’utilisation de pesticides, découvre le prix de sa lutte.

  • Mères

    Myriam Bakir, 2020

    Au Maroc, l’article 490 du code pénal condamne les mères célibataires à de la prison ferme. La société, quant à elle, les fustige comme des parias. Pour les défendre, Mahjouba Edbouche a fondé l’association Oum El Banine (Mère des enfants) qui accueille les femmes enceintes non mariées.

  • Partir

    , 2020

    Un court métrage documentaire pour les femmes et leurs enfants qui vivent et subissent des violences. Car reconnaître la violence conjugale, c’est pouvoir s’en libérer.

  • Invisible Paradise

    Daria Yurkevich, 2020

    Yulia, Alesia et Olya vivent en parfaite harmonie avec leur environnement… non loin de la zone d’exclusion de Tchernobyl.

  • Calamity Jane & Delphine Seyrig, A Story

    Babette Mangolte, 2020

    Delphine Seyrig avait projeté de réaliser un film sur Calamity Jane et sur les lettres que celle-ci envoyait à sa fille, dans lesquelles transparaissent sa sensibilité et son regard sur la vie. La lecture de cette correspondance ouvre la voie à une réflexion personnelle sur le féminisme et la maternité.

  • 17 Blocks

    Davy Rothbart, 2019

    En 1999, Emmanuel Sanford-Durant a 19 ans. Avec sa famille, ils commencent à filmer leur quotidien dans le quartier le plus dangereux des États-Unis, juste à 17 pâtés de maison du Capitole. Ils n’ont pas arrêté de filmer depuis. Réalisé sur deux décennies, «  17 Blocks  » nous éclaire sur la crise actuelle d’une nation à travers une saga familiale profondément personnelle, brute et émouvante.

  • Dernier round

    Anatole Bournique, Maëva Chaulvet, Thaïs Mercier, Nicolas Jaffré, Katia Hochstetter, 2019

    Dans une banlieue parisienne, un jeune boxeur prometteur doit trouver un moyen de financer l’avenir de sa petite sœur, prodige du piano.

  • Born in Evin

    Maryam Zaree, 2019

    La cinéaste et actrice Maryam Zaree enquête sur les circonstances de sa naissance, en Iran, dans l’une des prisons politiques les plus tristement célèbres au monde.

  • Sunless Shadows

    Mehrdad Oskouei, 2019

    Le réalisateur suit la vie d’un groupe d’adolescentes qui purgent une peine dans un centre de détention pour jeunes filles coupables du meurtre de l’un des hommes de leur famille. Avec la caméra en témoin, elles révèlent leurs pensées intimes, leurs sentiments et leurs doutes.

  • Sous silence

    Anne Paq, Dror Dayan, 2019

    La vie de Ramsis et Layla Kilani, nés et élevés en Allemagne, a été bouleversée par la mort de leur père palestinien, Ibrahim, tué avec leurs cinq demi-frères et sœurs dans les bombardements israéliens à Gaza en 2014. Choqués par le silence de leur pays d’adoption alors même qu’Ibrahim et ses enfants ont la citoyenneté allemande, Ramsis et Layla n’ont de cesse depuis de se rapprocher de leurs racines palestiniennes et de réclamer justice.

  • Ombres sans soleil (Des)

    Mehrdad Oskouel, 2019

    Dans un centre de détention pour mineures en Iran, des adolescentes purgent une peine pour le meurtre de leur père, de leur mari ou d’un autre homme de leur famille. Le film les suit dans leur monde au gré des scènes de la vie quotidienne, de leurs jeux, de leur douleur et de leurs rires, mais aussi à travers les moments où, seules face à la caméra, elles s’adressent à leurs victimes dans l’au-delà, ainsi qu’à leurs complices - souvent leur mère. La prison se découvre à la fois lieu d’enfermement et refuge pour ces jeunes filles.

  • Forêt de mon père (La)

    Vero Cratzborn, 2019

    Gina, 15 ans, grandit dans une famille aimante en lisière de forêt. Elle admire son père Jimmy, imprévisible et fantasque, dont elle est prête à pardonner tous les excès. Jusqu’au jour où la situation devient intenable : Jimmy bascule et le fragile équilibre familial est rompu. Dans l’incompréhension et la révolte, Gina s’allie avec un adolescent de son quartier pour sauver son père.

  • Engrangeur (L’)

    Sylvain Trousselle, 2019

    Portrait d’un homme d’exception, Régis Coudert, paysan dans l’âme et collectionneur insatiable. Cet éleveur visionnaire qui a contribué à l’essor de la race limousine s’est passionné pour la sauvegarde d’outils devenus orphelins.

  • Sigmund Freud, un Juif sans Dieu

    David Teboul, 2019

    Sigmund Freud, raconté comme un homme réel… un adolescent amoureux, un père, un touriste, un homme qui, chaque soir passe 3 heures à écrire des lettres. Bien différents de la succession de concepts que l’on présente habituellement.

  • Vie au grand âge (La)

    Romain Hamdane, Anne Hirsch, 2019

    Immersion dans un EHPAD pas comme les autres : une coopérative. À Lépine Versailles, les résidents, le personnel, les familles ne s’arrêtent pas à la simple prise en charge de la dépendance. Tous sont investis de la bonne marche de l’établissement. Pour que «  la vie au grand âge  » reste pleinement un âge de la vie.

  • PMA-GPA, les enfants ont la parole

    Laure Granjon, 2019

    Des enfants issus de PMA et de GPA racontent leur conception, leur vie de famille et la dureté du regard des adultes. Kolia, Lucie, Sacha, Lou-Ann, Jade, Mathis et Tom ont été élevés par un parent seul, par deux mères, par deux pères, par un couple hétérosexuel, voire par un trio parental. Agés de 8 à 20 ans, ils échangent sur leur histoire, sur leur avenir et sur leur relation avec leurs parents. Qu’est-ce que la normalité  ? Quel est le regard des autres  ? Une relation avec sa mère porteuse est-elle possible  ? Que signifie, pour eux, l’éventuelle absence d’un père  ? Quelle vision ont-ils de leur donneur  ? Qu’est-ce qu’une famille pour eux  ? Et, comment ces enfants et ados ont-ils envie de construire leur vie plus tard  ?

  • Équilibristes (Les)

    Perrine Michel, 2019

    Au cœur d’un service de soins palliatifs, au quotidien, des soignants font corps et s’écoutent les uns les autres, pour être au plus près des patients. En parallèle des scènes montrant une médecine pleine d’humanisme, la voix de la cinéaste se fait entendre. Elle accompagne, elle aussi, sa mère à travers la maladie.

  • Pour Sama

    Waad al-Kateab, Edward Watts, 2019

    Waad al-Kateab est une jeune femme syrienne qui vit à Alep lorsque la guerre éclate en 2011. Sous les bombardements, la vie continue. Elle filme au quotidien les pertes, les espoirs et la solidarité du peuple d’Alep. Waad et son mari médecin sont déchirés entre partir et protéger leur fille Sama ou résister pour la liberté de leur pays.

  • Way back (The)

    Maxime Jennes, Dimitri Petrovic, 2019

    Si Hussein, jeune Irakien et protagoniste du documentaire, a laissé derrière lui toute une vie pour ne rien garder d’autre que ce qui le définit en tant qu’être, c’est bien sûr par nécessité plus que par choix apaisé. Et c’est à travers une lettre à sa fille pas encore née, qu’il offre - mis en images par Maxime Jennes et Dimitri Petrovic - un hymne à la vie bien plus forte que l’exil forcé.

  • Osez l’émancipation

    Lycée Montgrand, 2019

    En France, dans une classe de première de langue arabe, la professeure demande aux élèves d’écrire une histoire sur le thème du mariage forcé après avoir débattu de ce sujet qui est au programme. En composant sa rédaction, une élève imagine ce qui pourrait arriver à une jeune fille de son âge, en se référant à son propre contexte familial. Les personnages qu’elle invente sont interprétés par les camarades de sa classe. Dans cette histoire où fiction et réalité sont mêlés, la transmission de l’école à travers les débats sur les droits des mineurs, sera-t-elle assez forte pour que les filles osent dire non  ?

  • Razzia

    Nabil Ayouch, 2018

    A Casablanca, entre le passé et le présent, cinq destinées sont reliées sans le savoir. Différents visages, différentes trajectoires, différentes luttes mais une même quête de liberté. Et le bruit d’une révolte qui monte….

  • Grand bain (Le)

    Gilles Lellouche, 2018

    Sept hommes «  cabossés  » par la vie vont y reprendre goût en s’investissant dans une équipe de natation synchronisée. En prévision des championnats du monde organisés en Norvège, ils sont pris en charge par deux coachs ex-championnes, Delphine, alcoolique, et Amanda, sportive paraplégique.

  • Pile poil

    Lauriane Escaffre, Yvonnick Muller, 2018

    Dans trois jours, Élodie passe l’épreuve d’épilation de son CAP d’esthéticienne. Son père, Francis, boucher, aimerait bien qu’elle l’aide davantage à la boucherie.

  • Je ne veux pas être paysan

    Tanguy Le Cras, 2018

    Fils de paysan breton, Tangui Le Cras était longtemps déterminé à suivre les pas de son père dans le métier, malgré les difficultés qu’il percevait déjà. A l’adolescence, bien qu’élève au lycée agricole, il finit par changer de voie et s’éloigne de la ferme et de ses contraintes. Mais, âgé de 30 ans et désormais impliqué dans la scène musicale bretonne, voyant son père usé par les travaux des champs, Tangui renoue avec lui, s’interroge sur leur lien, sur son rapport avec la ferme familiale, lieu de toute son enfance, et sur son propre parcours.

  • Like dolls, I’ll rise

    Nora Philippe, 2018

    200 cents poupées noires artisanales venues des États-Unis tissent un film poétique et politique qui donne la parole, d’un siècle l’autre, aux combats des femmes afro-américaines.

  • Je vois rouge

    Bojina Panayotova, 2018

    Après 25 ans passés en France, Bojina retourne en Bulgarie, une question en tête : et si sa famille avait collaboré avec la police politique du régime communiste  ? Elle engage alors ses parents dans une enquête périlleuse. Elle doit découvrir la vérité, coûte que coûte.

  • Paman

    Fabiola Schwob, 2018

    Après une transition Aude est devenue Adel. Pour sa fille Charlie, enfantée il y a neuf ans, de maman hier, il est aujourd’hui son paman. Adel et Charlie, chacun.e à leur manière, portent attention aux effets de cette singulière métamorphose. Avec sensibilité et respect le film s’avance au plus près de leur quotidien, de leurs incertitudes et de leur complicité exigeante et interroge ainsi les mutations des relations parent-enfant.

  • Au pays des oranges tristes

    Dhia Jerbi, 2018

    C’est une lettre d’un père à son fils. Cette naissance questionne la paternité, l’exil et l’héritage dans un petit appartement qui devient, le temps d’un film, l’espace d’une rencontre de trois générations, séparées entre la Tunisie et la France.

  • Yukiko

    Young Sun Noh, 2018

    Pendant que le Japon occupait la Corée, une femme japonaise s’est rendue à Séoul, pour rejoindre son amant coréen. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, elle a mis au monde une fille, à Pyongyang, puis elle a dû fuir. Elle est rentrée au Japon, seule. Je rêve de cette femme, cette étrangère, ma grand-mère inconnue disparue sur l’île d’Okinawa, sans nom, sans visage, isolée entre deux pays, à la fois proches et lointains. Je rêve de ma mère, seule sur une île sud-coréenne, si loin de moi aussi.

  • Ma mamie fait de la résistance

    Hélène Amétis, 2018

    Née dans une famille de militants communistes, Colette Guyomarch avait 18 ans lorsque la Seconde Guerre mondiale s’est déclarée. Elle s’est alors engagée dans la Résistance sans se poser de questions. Elle a plus de 90 ans lorsque sa petite-fille lui demande de raconter ses souvenirs.

  • Ce qui nous lie

    Cédric Klapisch, 2017

    L’histoire touchante d’une fratrie en Bourgogne qui doit se réinventer en reprenant la gestion du domaine viticole de leur père.

  • 8, avenue Lénine

    Anna Pitoun, Valérie Mitteaux, 2017

    8, avenue Lénine est un documentaire qui conte l’histoire de Salcuta Filan et de ses deux enfants, Denisa et Gabi - une famille rom roumaine qui vit en banlieue parisienne depuis 15 ans.

  • Enfants du 209 rue Saint-Maur, Paris Xe (Les)

    Ruth Zylberman, 2017

    Au terme d’une longue enquête, Ruth Zylberman a retrouvé les habitants d’un immeuble parisien dont l’enfance avait été saccagée sous l’Occupation. Alliant rigueur historique et créativité visuelle, un film magnifique.

  • Et j’ai voulu mettre mon père dans une camionnette

    Olivier Duval, 2017

    Voici l’histoire d’un père désœuvré qui tond sa pelouse et lit des livres de voyage entre deux siestes. Et de son fils obstiné, persuadé qu’une camionnette pourra réaliser les rêves que son père n’a plus.

  • Chjami è Rispondi

    Axel Salvatori-Sinz, 2017

    Dix ans après sa dernière visite, le réalisateur retourne à Cateri, village corse, berceau de sa famille paternelle, pour y affronter son pèreet dénouer les nœuds.

  • Figues en avril (Des)

    Nadir Dendoune, 2017

    Ce film est un portrait de la maman du réalisateur. Il raconte avec humour l’exil, la solitude, la nostalgie, mais aussi, le courage, la beauté de l’âme. Messaouda, bercée par ses chanteurs kabyles emblématiques, comme Slimane Azem, raconte avec fierté, sa France des quartiers populaires et le devenir de ses enfants…

  • 68, mon père et les clous

    Samuel Bigiaoui, 2017

    Bricomonge est une boutique de bricolage ouverte par Jean, père du réalisateur, il y a 30 ans, rue Monge à Paris. Des personnes venant de pays et de cultures très divers y travaillent dans une ambiance chaleureuse et familiale. Prenant les aspects d’une agora, c’est un centre névralgique de la vie sociale pour ce quartier. Bricomonge va fermer. Au moment de l’ultime inventaire et avant la disparition de ce qui a nourri son imaginaire d’enfant, ce film tente de répondre à une question que Samuel Bigiaoui se posait déjà petit : qu’est-ce qui a fait qu’un homme, plutôt intellectuel et cultivé, décide d’ouvrir à 40 ans une boutique de bricolage  ?

  • Dormez petites merveilles, il fera jour demain

    Rossella Schillaci, 2016

    Yasmina, 20 ans, attend son procès dans un centre de détention à Turin. Elle partage sa cellule avec ses deux enfants. Entre les gestes simples du quotidien, les repas, les jeux d’enfants, Yasmina attend, espère, résiste. Pour sa liberté et celle de ses enfants.

  • Passeuse des Aubrais (La)

    Michael Prazan, 2016

    Michaël Prazan éclaire les zones d’ombre d’un passé meurtri : l’histoire de son père, orphelin juif sous l’Occupation, sauvé par une inconnue qui le fait passer en zone libre.

  • Usine de ma mère (L’)

    Charlotte Butrak, 2016

    Pendant un an, Évelyne a filmé la destruction de son usine pour faire plaisir à sa fille. Lorsque Charlotte décide, quelques années plus tard, de confronter sa mère à ses images, tout ne se passe pas comme prévu. Une comédie documentaire où mère et fille essayent, chacune à leur manière, de faire du cinéma.

  • Zaineb n’aime pas la neige

    Kaouther Ben Hania, 2016

    Ce documentaire couvre six ans de la vie de Zaineb, petite fille tunisienne de neuf ans qui va partir vivre au Canada avec sa mère. Cette initiation à la vie, au monde des adultes, est racontée à travers ses yeux tandis qu’elle grandit et mûrit émotionnellement.

  • Madame B, histoire d’une Nord-coréenne

    Jero Yun, 2016

    Alors qu’elle quitte clandestinement la Corée du Nord, Madame B est vendue à un paysan chinois par ses passeurs. Devenue passeuse à son tour, elle se lance dans une bataille pour retrouver ses enfants qui l’amène jusqu’en Corée du Sud. Mais les services secrets s’en mêlent…

  • Potager de mon grand-père (Le)

    Martin Esposito, 2016

    Déprimé depuis la mort de son épouse, le grand-père du réalisateur décide de se remettre à jardiner afin d’oublier son chagrin. Son petit-fils le filme en train de sélectionner ses graines, et de travailler dans son potager. Le grand-père, qui renaît à la vie, et le petit-fils trouvent là un moyen de vivre une belle expérience…

  • Trop noire pour être française ?

    Isabelle Boni-Claverie, 2015

    Éclairé par les analyses d’Eric Fassin, Pap Ndiaye, Achille Mbembe, Patrick Simon et Sylvie Chalaye, ainsi que par les témoignages d’anonymes, ce documentaire propose une réflexion sur les inégalités et les discriminations raciales, tout en interrogeant le racisme ordinaire au sein de notre société.

  • Rue des sœurs noires

    Aïcha Thiam, 2015

    Une enquête à Anvers sur l’histoire familiale de négociants en diamants mène une jeune réalisatrice sénégalaise à des questionnements sur les migrations d’aujourd’hui.

  • Hors d’être

    Pascale Fournier, 2015

    Alors qu’ils s’étaient beaucoup investis dans leur vie professionnelle et qu’ils approchent de l’âge «  canonique  » des 50 ans, Françoise, Corinne, Mickaël et Patrick sont évincés des actifs. Commence alors une lutte éprouvante pour sortir de la spirale de l’exclusion, éviter une mort sociale humiliante, silencieuse, et retrouver une place dans le monde des vivants.

  • Quelque chose des hommes

    Stéphane Mercurio, 2015

    Un film impressionniste, fait de corps, de gestes, de récits de la relation des hommes à la paternité et à la filiation. Seule femme, la cinéaste s’est glissée avec sa caméra dans l’intimité de ces hommes au cours des séances de prises de vue «  père et fils  » du photographe Grégoire Korganow, pour saisir quelque chose des hommes. Mission impossible et pourtant…

  • Sociologue et l’ourson (La)

    Etienne Chaillou, Mathias Théry, 2015

    De septembre 2012 à mai 2013, la France s’enflamme sur le projet de loi du Mariage pour tous. Pendant ces neuf mois de gestation législative, la sociologue Irène Théry raconte à son fils les enjeux du débat. De ces récits nait un cinéma d’ours en peluches, de jouets, de bouts de cartons.

  • Noche herida

    Nicolás Rincón Gille, 2015

    En Colombie, portrait d’une grand-mère qui veille sur l’avenir des siens, un regard sur la tradition orale colombienne confrontée à la violence.

  • António, Lindo António

    Ana Maria Gomes, 2015

    Une enquête filmique sur l’oncle de la réalisatrice, parti au Brésil il y a cinquante ans. Cet exilé portugais a laissé derrière lui une vie de berger pour s’installer à Rio de Janeiro. Au fil des ans, il a répété à sa mère qu’il reviendrait… mais un demi-siècle plus tard, elle l’attend toujours. Au Portugal, sa famille spécule sur son existence et évoque le souvenir d’un artiste insouciant qui a brûlé la vie par les deux bouts.

  • Chambre bleue (La)

    Paul Costes, 2015

    Négociations, tête-à-tête, scènes rejouées, digressions, cette «  comédie documentaire  » entraîne ses personnages dans un drôle de dialogue entre des scènes de famille d’aujourd’hui et des archives familiales en super 8. Au cours de ce portrait de famille de notables du sud-ouest de la France, dans ce rapport au deuil, celui du père du réalisateur, et à l’immortalisation de la vie de famille, un autre film voit le jour.

  • Terre et l’ombre (La)

    Cesar Acevedo, 2015

    Un homme revient au pays dix-sept ans après avoir abandonné sa famille. Il retrouve son fils qui est tombé malade et se meurt à cause de la cendre qui s’échappe continuellement des exploitations de plantations de cannes à sucre. Pendant que son ex-femme et sa belle-fille travaillent au champ dans des conditions épouvantables sans avoir l’assurance d’être rémunérées, le vieux paysan prend soin de la ferme et il apprend à mieux connaître son petit-fils. Lorsque la santé du fils se détériore encore un peu plus, une question se pose : partir pour recommencer à zéro ou rester et continuer à se battre…

  • Années claires (Les)

    Frédéric Guillaume, 2015

    Frédéric Guillaume est en permanence en train de filmer. Donc quand sa femme, Claire, tombe enceinte, c’est tout naturellement qu’il prend sa caméra pour raconter cette étape de sa vie et questionner l’idée qu’il se fait de la paternité. Tourné durant neuf années, ce film tente de raconter la grossesse d’un père, la quête du bonheur et le mystère de l’amour.

  • No home movie

    Chantal Akerman, 2015

    Ce film est avant tout un film sur la mère de la réalisatrice. Sur cette femme arrivée en Belgique en 1938 fuyant la Pologne, les pogroms et les exactions. Cette femme qu’on ne voit que dans son appartement. Un appartement à Bruxelles. Un film sur le monde qui bouge et qu’elle ne voit pas.

  • Veau, la vache et le territoire, petit précis de biodynamie (Le)

    Patrice Gérard, 2015

    Immersion au cœur d’une ferme biodynamique qui pratique une agriculture pleine de poésie, qui redonne véritablement du sens et un coup de jeune au métier de paysan.

  • Sementes

    Marcelo Engster, 2015

    Acteurs d’une agriculture familiale dans laquelle est produit et préservé le grain naturel et traditionnel, un groupe de petits agriculteurs du Rio Grande do Sul au Brésil s’unit pour travailler collectivement et partager les produits de leurs propres récoltes.

  • Fatima

    Philippe Faucon, 2015

    Fatima vit seule avec ses deux filles. Fatima maîtrise mal le français et le vit comme une frustration dans ses rapports quotidiens avec ses filles. Toutes deux sont son moteur, sa fierté, son inquiétude aussi. Afin de leur offrir le meilleur avenir possible, Fatima travaille comme femme de ménage avec des horaires décalés. Un jour, elle chute dans un escalier. En arrêt de travail, Fatima se met à écrire en arabe ce qu’il ne lui a pas été possible de dire jusque-là en français à ses filles.

  • Terre éphémère (La)

    Georges Ovashili, 2014

    En Géorgie, sur le fleuve Inguri, un vieil Abkhaze et sa petite fille vivent de la pêche et cultivent du maïs. Le lien intense qui les unit à la nature est perturbé par les rondes des garde-frontières.

  • Ma mère, une guerre et moi

    Tamara Trampe, Johann Feindt, 2014

    Sur les traces de sa mère, Tamara Trampe part à la rencontre d’anciennes combattantes ukrainiennes de la Seconde Guerre mondiale. Un documentaire sous forme d’hommage à ces oubliées de l’histoire.

  • Familles en guerre

    Suzanne Chupin, 2014

    Au début du XXème siècle, la famille française semble «  figée  » dans une époque en noir et blanc, aussi mystérieuse et muette que le nom des combattants gravés dans la pierre des monuments. La première guerre mondiale va modifier les équilibres et laisser son empreinte durablement dans les familles. À travers trois récits, des fragments de vie qui nous autorisent une entrée précieuse dans l’intime tout en irriguant l’histoire collective, ce film rend compte des bouleversements qu’a provoqués cette guerre au sein de la structure familiale.

  • Ma mère et mon père

    Muret Isitmez, 2014

    Un documentaire qui raconte l’histoire de Gülperi et Hasan, Français d’origine turque, qui ont émigré de la Turquie vers la France dans les années soixante-dix. À travers un retour sur leurs différents lieux de vie et de migration, nous découvrons les chemins qu’ils ont empruntés, les difficultés qu’ils ont rencontrées en Turquie et en France, ainsi que les raisons qui les ont poussés à émigrer.

  • Homeland : Irak année zéro

    Abbas Fahdel, 2014

    Une fresque puissante qui nous plonge pendant deux ans dans le quotidien de sa famille peu avant la chute de Saddam Hussein, puis au lendemain de l’invasion américaine de 2003.

  • Souffrance est une école de la sagesse (La)

    Ariane Astrid Atodji, 2014

    Depuis son arrivée au Cameroun il y a quarante ans, le père de la réalisatrice n’a plus jamais remis les pieds dans son pays natal, le Bénin. Qu’est-ce qui l’aurait poussé à partir sans laisser de traces, à abandonner sa famille et cette enfant qu’il a eue au Bénin exactement l’année de son «  exil  » et dont il n’a plus jamais eu de nouvelles  ?

  • Toto et ses sœurs

    Alexander Nanau, 2014

    Au cœur d’une famille rom en pleine désintégration, émerge la figure de Totonel, 10 ans, dit Toto. Avec passion il apprend à lire, écrire et danser. Surtout danser et gagner le grand concours de Hip Hop.

  • Kosmos

    Ruben Desiere, 2014

    Dans le couvent du Gesù, à Bruxelles, de nombreuses familles roms d’origine slovaque, se sont réfugiées. Alors que Ruben Desiere y tourne un film, l’expulsion des occupants devient de plus en plus probable et la réalité dépasse alors la fiction.

  • Renée R. Lettres retrouvées

    Lisa Reboulleau, 2014

    Une femme entame une correspondance avec ses proches sans savoir qu’elle écrit le roman de la dernière année de sa vie.

  • Disney Ramallah

    Tamara Erde, 2014

    Rabia est directeur technique du Hamas à Ramallah, il vit avec la peur. Il doit aussi élever son fils qui ne rêve que d’une chose : aller à Eurodisney pour son anniversaire.

  • Héritage retrouvé (L’)

    Pierre Goetschel, 2014

    À partir de quelques objets rassemblés dans deux boites, le réalisateur part en quête de la mémoire de ses grands-parents qu’il n’a pas connus. Leurs traces retrouvées révèlent une destinée collective méconnue : avec la guerre, un très grand nombre de réfugiés juifs français et étrangers arrivent à Limoges. Tout un monde s’organise pendant la tourmente, une communauté de destin se met en place.

  • Je te le rappelle, tu t’en souviens

    Valérie Osouf, 2014

    Quelques jours avant sa mort, une très vieille femme tente de se remémorer son passé.

  • Home sweet home

    Nadine Naous, 2014

    A la suite des difficultés financières de son père, directeur d’une école progressiste dans la banlieue sud de Beyrouth zone d’influence du Hezbollah, la réalisatrice retourne au Liban. En famille, les discussions fréquentes et souvent drôles, sont animées. A partir de ces confrontations se dessinent l’histoire récente du pays et la façon dont les changements politiques ont irréversiblement transformé la société.

  • Quand les éléphant se battent, les herbes sont piétinées

    Jan Ven den Berg, 2014

    Ce court documentaire nous donne un aperçu de la culture cambodgienne et de la situation socio-économique dramatique des agriculteurs familiaux au Cambodge.

  • The Look of Silence

    Joshua Oppenheimer, 2014

    Le travail de Joshua Oppenheimer filmant les criminels du génocide indonésien dans «  The Act of Killing  » a permis à une famille de survivants de découvrir comment et par qui leur fils avait été assassiné. La famille décide de se confronter à son passé.

  • Spartacus & Cassandra

    Ioanis Nuguet, 2014

    Deux enfants rroms sont recueillis par une jeune trapéziste dans un chapiteau à la périphérie de Paris. Un havre de paix fragile pour ce frère et sa sœur de 13 et 10 ans, déchirés entre le nouveau destin qui s’offre à eux, et leurs parents vivant dans la rue.

  • My Name is Salt

    Farida Pacha, 2013

    Année après année, 40 000 familles se déplacent, dans la région du Gujarat, vers le désert dans lequel elles vont extraire le sel, huit mois durant. La réalisatrice a partagé, pendant cinq ans, le quotidien de l’une de ces familles.

  • Que reste-t-il ?

    Ludivine Henry, 2013

    Comment les histoires que l’on se raconte se transmettent-elles  ? Comment appréhende-t-on son histoire familiale  ? Qu’en reste-t-il  ?

  • Pendule du Costel (Le)

    Pilar Arcila, 2013

    Issus de la communauté Rom de Roumanie, Costel et sa famille élargie se déplacent entre la France, la Suisse et leur propre pays, à la recherche d’un moyen de gagner leur vie. Film de famille et archive poétique du présent, le documentaire suit leur quotidien fait de débrouilles, de croyances et de survie. Entre errance et migration économique, le parcours de Costel traverse une Europe à économie variable, mise à l’épreuve de ses rêves et de ses communautés les plus démunies.

  • Ombres, un conte familial (Les)

    Leïla Férault-Lévy, 2013

    Édouard Rosenblatt naît en 1944 en Pologne, dans l’étable de paysans où se cachaient ses parents. Son père le dépose sur une fenêtre, avant d’être abattu par les Allemands et jeté dans une fosse dans la forêt. Après la guerre, émigrée en France, sa mère négocie durement le retour d’Édouard avec la famille polonaise qui l’a recueilli. 46 ans plus tard, Édouard Rosenblatt érige un cénotaphe : un tombeau vide, sans corps, pour son père inconnu. À travers cette sépulture, Leïla Férault-Levy, sa nièce, interroge les traces du génocide sur trois générations en France et en Pologne.

  • Mothers

    Xu Hui-jing, 2013

    Plongée dans un centre de contrôle des naissances dans un petit village de Chine, au moment de l’appel des femmes pour le contrôle de leur contraception forcée. La politique de l’enfant unique exerce une emprise toujours plus forte sur le village.

  • Adios Carmen

    Mohamed Amin Benamraoui, 2013

    Le Rif, 1975. Amar, 10 ans, vit seul avec son oncle, violent et buveur, depuis que sa mère, veuve, est partie se remarier en Belgique. Avec Carmen, réfugiée espagnole fuyant le franquisme, il découvre le cinéma. Bientôt, les premières tensions entre le Maroc et l’Espagne se profilent…

  • Bakhta et ses filles

    Alima Arouali, 2013

    Le film propose une réflexion sur la conquête menée par 5 sœurs qui ont quitté l’Algérie pour la France en 1948 pour être libres d’agir en tout indépendance, d’échapper au carcan de leur milieu, et de décider de leur propre vie.

  • Mon grand-père lançait des couteaux

    Isabelle Taveneau, Odile Magniez, 2013

    Entre chronique et théâtre, ce documentaire nous plonge dans la vie d’une famille de cirque peu banale : La Famille Morallès.

  • Sur des braises

    Mary Jimenez, Bénédicte Lienard, 2013

    Sur les rives de l’Ucayali, en Amazonie péruvienne, trois générations d’une même famille luttent pour survivre grâce à la fabrication ancestrale du charbon de bois. Ce documentaire suit le combat quotidien de cette famille.

  • My sweet Pepper Land

    Hiner Saleem, 2013

    Au carrefour de l’Iran, l’Irak et la Turquie, dans un village perdu, lieu de tous les trafics, Baran, officier de police fraîchement débarqué, va tenter de faire respecter la loi. Cet ancien combattant de l’indépendance kurde doit désormais lutter contre Aziz Aga, caïd local. Il fait la rencontre de Govend, l’institutrice du village, jeune femme aussi belle qu’insoumise…

  • Cicatrice (La). Une famille dans la Grande Guerre

    Laurent Veray, 2013

    Ce documentaire se propose de retracer l’existence d’une famille française durant la guerre de 1914-18, en se fondant sur la correspondance authentique et exceptionnelle que ses membres, dispersés aux quatre coins de la France, entretiennent tout au long du conflit.

  • Terrain (Le)

    Bijan Anquetil, 2013

    Le réalisateur a suivi la vie quotidienne de familles roms à Saint-Denis : la recherche de matériau pour la construction de leurs logements, l’arrivée de nouvelles familles, l’attente d’un terrain donné par la mairie…

  • Grandir (Ô heureux jours !)

    Dominique Cabrera, 2013

    pendant sept ans, Dominique Cabrera a filmé sa famille. Elle a cherché à filmer ce qu’est une famille, ce qui se transmet dans sa famille depuis les ressemblances et les prénoms jusqu’aux insomnies et à la bonne cuisine. Ô heureux jours se déploie dans le temps mais aussi dans l’espace. Entre la France, les États-Unis où vit un de ses frères et l’Algérie où elle a été avec sa sœur chercher les traces du passé.

  • Entre les bras

    Paul Lacoste, 2012

    En 2009, le célèbre chef aveyronnais Michel Bras décide de passer la main à son fils Sébastien. Un moment crucial. Comment transmettre l’œuvre d’une vie  ? Est-il si facile pour un fils de se faire un prénom  ? Le portrait d’une famille exceptionnelle sur trois générations.

  • Étés du Montbellet (Les)

    Antoine Challeil, 2012

    Le petit village du Montbellet en Corrèze est un passage obligé pour les vacances d’été de la famille Challeil. On vient y aider à la ferme et passer un moment au vert. Et de 1948 à nos jours, l’histoire familiale s’y raconte avec une caméra. Si aujourd’hui on ne travaille plus la terre, on continue de la filmer.

  • Vierge, les coptes et moi (La)

    Namir Abdel Messeeh, 2012

    Namir part en Egypte, son pays d’origine, faire un film sur les apparitions miraculeuses de la Vierge au sein de la communauté copte chrétienne. Très vite l’enquête lui sert de prétexte pour revoir sa famille, à la campagne  ; et pour impliquer tout le village dans une rocambolesque mise en scène… Entre documentaire et autofiction, une formidable comédie sur les racines, les croyances… et le cinéma.

  • Facebook de mon père (Le)

    Erige Sehiri, 2012

    Erige Sehiri part à la rencontre de son père. Il semble que la révolution tunisienne et Facebook l’aient métamorphosé, peut-être même définitivement éloigné. Au point d’avoir quitté la France pour Kesra, son village d’origine. À travers le portrait de son père, la réalisatrice dresse un constat sur le déracinement et l’addiction aux réseaux sociaux.

  • En terrain connu

    Nassim Amaouche, 2012

    En pleine Kabylie, le père de Nassim Amaouche creuse dans les ruines de sa maison bombardée en 1957. À la recherche d’une enfance oubliée, ou d’une nouvelle histoire à écrire entre les deux hommes.

  • Dayana mini market

    Floriane Devigne, 2012

    Comment se donner les moyens de réussir  ? Un conte documentaire aux accents bollywoodiens qui suit les joies et les déboires d’une famille d’origine sri lankaise.

  • Dossier 332 (Le)

    Noëlle Pujol, 2012

    L’histoire du Dossier 332 est construite à partir de documents issus du dossier d’archives personnelles de la réalisatrice à la DDASS. Ces documents révèlent la description de vies qui se jouent en quelques phrases, mais également l’histoire d’une écriture qui se donne à entendre : le portrait d’une bureaucratie constitutive de l’État contemporain.

  • Pas de demi-saison

    Karine Dorme, 2012

    La réalisatrice de ce documentaire fouille le temps de son enfance et les traces de son frère adoptif disparu, pour donner une forme cinématographique au deuil, à l’absence et à la honte

  • Sharqiya

    Ami Livne, 2012

    Un fiction qui met en scène deux bédouins d’Israël confrontés à l’annonce e la démolition par l’État de leur village non-reconnu.

  • Tant qu’il y aura des étoiles

    Julie Grossetête, Éva Poirier, 2012

    Germaine, Flora, Roger, Janine, Maurice, Suzanne, Odette et Liliane, sont autant d’étoiles âgées de 80 à 96 ans. Ils nous parlent d’amour, de guerre, de vieillesse et nous livrent un regard sans faux-semblants sur leur vie d’aujourd’hui.

  • Rite, la folle et moi (Le)

    Gentille Assih Menguizani, 2012

    L’Akpéma est un rituel, en pays Kabié (au nord du Togo), au cours duquel les femmes âgées apprennent aux jeunes filles comment devenir des femmes dignes et mûres. Au cours de son initiation, Gentille apprend des secrets sur l’histoire de sa grand-mère. Elle comprend aussi pourquoi son père la maltraitait. Aujourd’hui, choisie comme marraine pour l’Akpéma de sa petite sœur, il lui revient de transmettre à celle-ci cette histoire qu’elle a portée en elle, comme une femme porte un bébé en son sein.

  • En retard pour l’enterrement de ma mère

    Penny Allen, 2012

    Tourné dans 3 pays sur une durée de 3 ans, En retard pour l’enterrement de ma mère est le portrait intime d’une famille maghrébine à la dérive suite au décès de leur mère Zineb, célèbre trafiquante d’or et de bijoux. Au-delà de l’histoire familiale, le film met l’accent sur les identités transfrontalières, sur la figure tutélaire de la mère dans la famille arabo-musulmane, et sur l’influence des contextes politiques sur la vie des individus.

  • Ne pas s’avouer vaincu

    Susana Arbizu, Henri Belin, 2012

    Exilé républicain à Bobigny Daniel Serrano, aujourd’hui âgé de 91 ans, se bat depuis son pavillon de banlieue pour réhabiliter la mémoire de son frère Eudaldo, fusillé en 1941 à l’issue de la Guerre Civile Espagnole. Malgré les démarches répétées de Daniel, la figure de ce frère, maire-adjoint du Front Populaire, n’est toujours pas reconnue dans ce village tolédan où la mairie socialiste se refuse aussi à débaptiser les rues et édifices publics qui exhibent encore une toponymie franquiste..

  • Manque de preuves

    Hayoun Kwon, 2011

    Au Nigeria, être «  jumeaux  » peut signifier une bénédiction ou une malédiction. Oscar et son frère devaient être sacrifiés lors d’une fête rituelle mais Oscar est parvenu à s’enfuir. Exilé en France, il demande l’asile mais sa demande est rejetée par manque de preuves…

  • De la tête à la queue

    Florence Evrard, 2011

    Année 2001, dans la petite ferme familiale des Juille, on tue encore le cochon comme autrefois, mais cette fois-ci, c’est la dernière fois. Le film explore les nombreuses étapes, du sacrifice de l’animal jusqu’à sa transformation en nourriture.

  • Île perdue (L’)

    Caroline Rubens, 2011

    C’est l’histoire d’une île, d’un rêve de bonheur, d’un rêve d’ailleurs. L’histoire d’une famille réunionnaise avec ses destins réinventés, ses violences et ses secrets. L’histoire d’un paradis perdu. La réalisatrice nous embarque dans sa quête personnelle, et avec elle ses proches, sur les pas de ses ancêtres…

  • Bons baisers de la colonie

    Nathalie Borgers, 2011

    Ce documentaire exhume le secret lié à l’existence de la tante de la réalisatrice, née au Rwanda et ramenée en Belgique dans les années 30

  • Mère à mon père (La)

    Yvan Petit, 2011

    Des histoires de familles surgissent d’albums de photographies commentées par la grand-mère espiègle du réalisateur.

  • Liberté liberté, Ô mon Égypte

    Sabreen Bint Loula, 2011

    Ce documentaire raconte deux femmes égyptiennes : une mère et sa fille qui retrouveront le lien dont elles ont été privées place Tahrir, au Caire, en pleine révolution. Un récit à deux voix qui interroge le destin des femmes égyptiennes alors que se poursuit leur combat pour l’égalité.

  • Neiges du Kilimandjaro (Les)

    Robert Guédiguian, 2011

    Bien qu’ayant perdu son travail, Michel vit heureux avec Marie-Claire. Leur bonheur vole en éclats quand ils se font agresser par deux hommes armés… Leur désarroi est d’autant plus violent qu’ils apprennent que cette brutale agression a été organisée par l’un des anciens collègues de Michel et qu’il n’a agi que par nécessité.

  • Pleure ma fille, tu pisseras moins

    Pauline Horovitz, 2011

    Tout le monde le sait depuis Simone de Beauvoir, « on ne naît pas femme, on le devient ». Une tragi-comédie baroque sur la construction des genres, sur fond d’inventaire à la Prévert.

  • Méditerranées

    Olivier Py, 2011

    Comment montrer l’Histoire ? Comment parler d’un souvenir aussi vibrant que la pellicule Super 8 sur lequel il est inscrit ? Lorsque la mère d’Olivier Py achète en 1961 une caméra Super 8, elle commence par filmer la mer puis tourne l’appareil sur sa famille. Le réalisateur se souvient de son origine pied-noir, des affrontements, des voitures plastiquées, de la mer – et cette « mère » également - douce et vaillante qui soutenait leur famille rattrapée par l’Histoire et les « événements d’Algérie ».

  • Uzzu

    Sonia Ahnou, 2011

    « Ce film a été pour moi une incitation à parler d’amour, une invitation à écouter. Avec quelques jeunes étudiants de Tizi-Ouzou, tenter l’expérience sous le regard de la caméra. Quels mots ? Quelle langue ? Que dire ? Que taire ? Qu’est-ce que l’amour ? » Sonia Ahnou

  • Nés derrière les pierres

    Carina Freire, 2011

    La réalisatrice réalise à l’aide de photographies un portrait de sa famille : d’un côté, ses parents, qui ont immigré en Suisse, de l’autre les parents de son compagnon, des universitaires suisses.

  • Espoir voyage

    Michel K. Zongo, 2011

    Au Burkina Faso, l’émigration des jeunes gens vers la Côte-d’Ivoire est une sorte de rite, un passage à l’âge d’adulte… Si normalement la règle est de partir pour revenir, beaucoup sont ceux qui ne reviennent pas de cette aventure, et cela pour diverses raisons. Récit du frère d’un de ces migrants qui est parti, et jamais revenu.

  • Du bio, envers et contre tous. Portrait d’une famille chinoise peu ordinaire

    Wei Shi, 2011

    Convaincu des vertus d’une cuisine équilibrée, M. Liang, propriétaire de deux restaurants et une ferme «  biologique  » dans la riche province chinoise du Guangdong, tente de convertir son personnel et sa famille à l’agriculture bio. Le témoignage d’un pionnier face à ses détracteurs.

  • Noces éphémères

    Reza Serkanian, 2011

    Une société qui étouffe les désirs et les aspirations individuelles. Une relation entre le jeune et fougueux Kazem et sa belle-soeur Mariam. Une ville iranienne où se pratique une coutume étrange : le mariage à durée déterminée.

  • Elle s’appelait Simone Signoret

    Christian Lamet, Nicolas Maupied, 2010

    Un documentaire qui rend hommage à Simone Signoret, abordant les trois grandes affaires de sa vie : le cinéma, Yves Montant, et l’engagement politique et citoyen.

  • Né sous Z

    Frédérique Pollet Rouyer, 2010

    Un film sur les enfants métis en Indochine «  rapatriés  » en France, arrachés à leur mère après la chute de Saigon.

  • Pivellina (La)

    Tizza Covi, Rainer Frimmel, 2010

    À Rome, une petite fille, abandonnée par sa mère, est recueillie dans une famille de gens du cirque, avec laquelle se développent des forts liens. Jusqu’au jour où la mère de la petite fille contacte sa « famille d’accueil ».

  • Arbre et la forêt (L’)

    Jacques Martineau, Olivier Ducastel, 2010

    Être homosexuel, être déporté pour celà, et le cacher presque toute une vie… Un film sur le silence et la honte.

  • Tenir tête

    Julia Cordonnier, 2010

    Une histoire de liens, ceux tissés entre Samra et son frère Karim, autrefois unis, puis séparés face aux turpitudes de la vie (la perte du père, une entrée précaire dans la vie active… ). Afin de venir en aide à leur mère menacée d’expulsion et trop naïve et conciliante pour ne pas se laisser faire, le frère et la sœur vont apprendre à se redécouvrir et à se pardonner.

  • Nous, princesses de Clèves

    Régis Sauder, 2010

    Aujourd’hui, à Marseille, des élèves du Lycée Diderot s’emparent de La Princesse de Clèves pour parler d’eux-mêmes. À 17 ans, on aime intensément, on dissimule, on avoue. C’est l’âge des premiers choix et des premiers renoncements.

  • D’un instant à l’autre

    Jara Malevez, 2010

    Ce documentaire suit 7 nouveaux-nés et leurs parents pendant les premières minutes après la naissance.

  • Soul Kitchen

    Fatih Akin, 2009

    Zinos, fils d’un immigré grec, traverse une mauvaise passe. Alors que les ennuis s’accumulent et qu’il risque de perdre son restaurant à Hambourg, il engage un chef colérique qui faire fuir ses habitués… mais va peut-être contribuer à arranger la situation.

  • Françoise Héritier et les lois du genre

    Anne-France Sion, 2009

    Françoise Héritier, anthropologue, développe sa pensée sur l’organisation du rapport hiérarchique entre les sexes et son origine. A partir de ses recherches sur la parenté, elle a également mis en évidence les règles multiples d’alliances et de filiation inventées par les sociétés.

  • Pieuvre (La)

    Lætitia Carton, 2009

    Un émouvant film-témoignage de Laetitia Carton sur la maladie de Huntington. Elle ne témoigne pas seule. Car la maladie de Huntington est une histoire de famille. Cette «  pieuvre  » a déjà englouti de nombreuses personnes dans son entourage. Vieux, jeunes, hommes, femmes tous peuvent être victimes. Une seule règle : Une chance sur deux d’être touché par la maladie transmise par son père ou sa mère. Alors, vivre dans l’angoisse ou faire le test pré-symptomatique  ? Rester dans l’inconnu en espérant qu’on n’est pas porteur  ? ou qu’au pire la maladie se déclenchera tard  ? Prendre le risque de faire le test et être libéré si on n’est pas porteur  ? ou au contraire se savoir porteur et être hanté au quotidien par une maladie qui se déclenchera à coup sûr un jour  ?

  • Portrait de mon père

    Diane Baratier, 2009

    À travers une journée de tournage, la personnalité et l’œuvre du réalisateur Jacques Baratier se dessinent.

  • Terre de la folie (La)

    Luc Moullet, 2009

    Originaire des Alpes du Sud, Luc Moullet a étudié les différents comportements locaux qui révèlent des troubles mentaux – légers ou graves – à travers sa famille, ses proches et les différentes “affaires” des soixante dernières années dont il a pu prendre connaissance. Le film creuse cette recherche autour des interviews, des parcours des personnes évoquées, des causes et des conséquences de ces problèmes psychiques locaux.

  • Si loin, si près

    Chujing Xu, 2009

    En Ardèche, une jeune réalisatrice chinoise accompagne une auxiliaire de vie auprès de quelques personnes âgées. Instants de douceur partagés, rires et silences. Parallèlement, la jeune femme évoque la fuite du temps et la disparition du grand père aimé dans une déambulation rêveuse le long des routes et sous le ciel, si près si loin, de sa vie passée.

  • Hors saison

    Jean-Claude Cottet Dumoulin, 2009

    Un jeune homme tente de renouer avec ses parents via le cinéma.

  • Nino’s place

    Aude Léa Rappin, Adrien Selbert, 2009

    Quinze ans après le génocide de Srebrenica, le combat d’une mère pour retrouver son fils…

  • Maison de Jean (La)

    Valérie Garel, 2009

    Déambulation à travers un ancien site industriel, propriété familiale en Ardèche. Au dix-neuvième siècle, cette fabrique de soie rayonnait dans toute la région. Aujourd’hui, elle est en état de délabrement avancé. Au travers d’une voix off, la réalisatrice Valérie Garel, raconte l’histoire de son père, dernier patron anticonformiste du lieu et leur incompréhension mutuelle grandissante.

  • Épine dans le cœur (L’)

    Michel Gondry, 2009

    Un documentaire sur le parcours de Suzette, institutrice courageuse dans les lointaines Cévennes des années 1950 aux années 1980, qui est la tante du cinéaste.

  • Ombres (Les)

    Oriol Canals, 2009

    Chaque année, comme s’ils participaient d’un étrange rituel printanier, des milliers d’immigrés viennent s’échouer en Espagne. Un autre naufrage les y attend : l’errance parmi les ombres. Depuis la marge d’un monde qui ne veut plus les voir, ces hommes, en se confiant à leur famille par lettre vidéo, nous regardent dans les yeux.

  • Bi, n’aie pas peur !

    Phan Dang Di, 2009

    A Hanoï,dans un monde où les adultes de sa famille souffrent en silence de leurs désirs contrariés, le jeune Bi découvre la vie…

  • Gougnette

    Jackie Raynal, 2008

    «  Gougnette  » (désordonnée en patois camarguais), ou la mémoire ds parents de la réalisatrice (morts en 1983 et 1995),résistants pendant la seconde guerre mondiale et communistes dans le Midi. Ce film retrace leurs vies dans leur univers d’engagement politique. C’est aussi l’hommage d’une cinéaste à ses parents.

  • Affaires de grandes familles

    Samuel Gantier, 2008

    Ce film est un portrait de la grande bourgeoisie du Nord de la France qui, au XIXe siècle, a bâti une puissance industrielle colossale.

  • Forbach

    Claire Burger, 2008

    Samuel revient à Forbach, sa ville natale, pour recevoir une médaille. Dans cette ancienne cité minière de Lorraine, on est fier de sa réussite parisienne : l’enfant du pays est en passe de devenir un comédien célèbre. Pour Samuel, c’est l’occasion de renouer avec sa famille.

  • J’ai un frère

    Emmanuel Vigier, 2008

    Deux frères séparés par une guerre. Drazan, réfugié politique en France, à Marseille. Dejan en Bosnie-Herzégovine, à Bosanski Brod, une ville industrielle à l’agonie, à la frontière de la Croatie. En 2007, Drazan décide de rendre visite à son frère. L’exilé.

  • Alexandra

    Alexandre Sokourov, 2007

    La république de Tchétchénie de nos jours, dans un campement de régiments russes. Alexandra Nikolaevna vient rendre visite à son petit-fils, l’un des meilleurs officiers de son unité. Elle passe ici quelques jours et découvre un autre monde. Il n’y a, dans ce monde d’hommes, ni femmes, ni chaleur, ni confort.

  • Irinka et Sandrinka

    Sandrine Stoianov, 2007

    Cinquante ans séparent Irène et Sandrine. L’une, issue de la noblesse russe, a vécu la chute du régime, l’absence d’un père exilé, l’accueil dans une famille d’adoption. L’autre, sa nièce, a grandi en passant sont temps à recomposer dans ses yeux d’enfant le monde d’une Russie de contes de fées.

  • De l’autre côté

    Fatih Akin, 2007

    Un chassé-croisé de destins et de générations entre Hambourg et Istanbul.

  • Parlez-moi de la pluie

    Agnès Jaoui, 2007

    À l’occasion des prochaines échéances électorales, Agathe Villanova, engagée en politique et féministe, revient dans la maison de son enfance, dans le sud de la France. Dans cette maison vivent sa sœur Florence, son mari et ses enfants. Mimouna est la femme de ménage qui au moment de l’indépendance de l’Algérie, a suivi les Villanova jusqu’ici. Le fils de Mimouna, Karim, et son ami Michel Ronsard tournent un documentaire sur Agathe, dans le cadre d’une collection sur « les femmes qui ont réussi ». Ce mois d’août anormalement gris leur réserve bien des surprises.

  • John John

    Brillante Mendoza, 2007

    Les derniers moments d’un jeune garçon philippin avec la femme qui s’est occupée de lui, depuis sa naissance, avant son départ avec ses parents adoptifs américains.

  • Sénégalaises et la Sénégauloise (Les)

    Alice Diop, 2007

    Alice Diop est née en France, de parents sénégalais. En passant un mois au Sénégal, munie d’une petite caméra, elle filme la vie quotidienne et dresse le portrait de trois femmes de sa famille.

  • Vent se lève (Le)

    Ken Loach, 2006

    Irlande, 1920. Des paysans s’unissent pour former une armée de volontaires contre les redoutables Black and Tans, troupes anglaises envoyées par bateaux entiers pour mater les velléités d’indépendance du peuple irlandais. Par sens du devoir et amour de son pays, Damien abandonne sa jeune carrière de médecin et rejoint son frère Teddy dans le dangereux combat pour la liberté…

  • Made in China

    Jean-Yves Cauchard, Mathias Lavergne, Charlotte Cailliez, 2006

    À travers le portrait de Fan et Zhao, un couple de paysans mingong, travailleurs migrants attirés vers les lumières de la ville, «  Made in China  » dévoile l’envers du miracle chinois. Une armée de petites mains qui cousent, troussent, agrafent à la chaîne, fait la fortune de l’Empire du Milieu.

  • Personne n’est une île

    Sonja Linden, 2006

    Le père de la réalisatrice, Krister, vit seul sur son île. Il reste cependant en contact par téléphone avec sa femme hospitalisée.

  • Nouvelles de la maison (Des)

    Amos Gitaï, 2006

    25 ans après La Maison (1980) et 14 ans après Un maison à Jérusalem (1998), Amos Gitaï revisite la même habitation qui était au cœur des deux premiers volets ainsi que son voisinage. Dans Des nouvelles de la maison, comme un archéologue, Gitaï inspecte, couche par couche, le tissu humain et ses transformations successives au fil de ces dernières 25 années.

  • Saint-Jacques… La Mecque

    Coline Serreau, 2005

    Avant de mourir, la mère de Clara, Pierre et Claude a pris soin d’inscrire dans son testament une condition sine qua non concernant l’héritage qu’elle leur lègue : tous trois, qui se détestent autant qu’ils détestent marcher, se trouvent ainsi dans l’obligation de faire ensemble le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

  • Enfant endormi (L’)

    Yasmine Kassari, 2005

    Au Nord-Est du Maroc contemporain, une jeune mariée, Zeinab, voit son époux quitter le pays pour la clandestinité le lendemain de ses noces. Zeinab est enceinte. Dans l’attente du retour de son mari, elle fait endormir son fœtus. Le temps passe, le mari ne revient pas.

  • Deux Sœurs

    Jasna Krajinovic, 2005

    Violeta et Vyollca Dukay habitent au sud du Kosovo, près de la frontière avec l’Albanie. Confrontées à un chômage très important dans leur pays depuis la fin de la guerre, les deux sœurs sont devenues démineuses.

  • De battre, mon coeur s’est arrêté

    Jacques Audiard, 2005

    A 28 ans, Tom semble marcher sur les traces de son père dans l’immobilier véreux. Mais une rencontre fortuite le pousse à croire qu’il pourrait être le pianiste concertiste de talent qu’il rêvait de devenir, à l’image de sa mère.

  • J’ai quitté l’Aquitaine

    Laurent Roth, 2004

    Au Cap-Ferret, deux maisons occupées de 1955 à 1980, bâties au début du siècle sur le même terrain… Vent-Debout et Les Pignadas sont deux villas presque jumelles dont les styles architecturaux se bouffent le nez depuis plus d’un siècle sur le bassin d’Arcachon. Le film raconte l’histoire de cette maison, les Pignadas, celle du réalisateur, vendue il y a près de vingt-cinq ans). Avec ce film, il a voulu voir chez les autres membres de sa famille comment l’imaginaire de chacun avait travaillé sur la perte de cette maison, liée au sentiment d’un paradis perdu, d’une page de sa vie, de son enfance aujourd’hui révolue.

  • Grand voyage (Le)

    Ismaël Ferroukhi, 2004

    Réda est un jeune homme sur le point de passer son bac dans le sud-est. Parce que son frère s’est vu retirer son permis de conduire, c’est à lui que le père impose un sacrifice : il doit le conduire en voiture à la Mecque. Les deux hommes – que tout sépare – partent donc pour un long périple à travers l’Europe, autant d’occasions de disputes, de timides rapprochements et de rencontres étonnantes.

  • Blandine et les siens

    Emmanuelle de Riedmatten, 2004

    La quête d’identité d’une jeune fille dont la famille a été massacrée au Rwanda, puis qui retrouve le reste de sa famille en Suisse.

  • Rosenstrasse

    Margarethe Von Trotta, 2004

    De nos jours, à New York, Ruth Weinstein vient de perdre son mari et s’oppose au mariage de sa fille, Hannah, avec Louis, un Sud-Américain.

  • Head on

    Fatih Akin, 2004

    Cahit sait ce que signifie « commencer une nouvelle vie ». Drogue et alcool endorment son mal de vivre. La jeune et jolie Sibel est, comme Cahit, turco-allemande et aime trop la vie pour une musulmane convenable.

  • Pork and milk

    Valérie Mréjen, 2004

    Dix Israéliens issus de communautés orthodoxes rigoureusement fermées évoquent le cheminement personnel qui les a conduits à une rupture dramatique avec leur famille.

  • Louise, son père, ses mères, son frère et ses sœurs

    Stéphane Mercurio, Catherine Sinet, 2004

    Un dîner, bruyant, drôle. Autour de la table, une bien curieuse famille, celle de Louise : son père, ses mères, la femme de son père, ses frères et sœurs. Françoise et Gérard s’aiment depuis 44 ans. Ils ont trois enfants. Sybille et Sylviane s’aiment depuis 23 ans. Elles voulaient un enfant. Elles ont demandé à leur amie Françoise de leur prêter Gérard, son mari. Celle-ci a accepté.

  • Ne dis rien

    Iciar Bollain, 2004

    C’est l’histoire de Pilar, femme mariée, un enfant, battue régulièrement. C’est l’histoire d’Antonio, mari, père et bourreau sans sentiment. C’est l’histoire de ce couple où règne le mâle dominant l’être fort. Les agressions physiques et psychologiques dont une femme souffre à cause de son mari.

  • Orphelins du Condor (Les)

    Emilio Pacull, 2003

    Une minutieuse enquête qui dessine les portraits croisés de 3 enfants enlevés à leurs parents puis adoptés par d’autres familles lors des dictatures en Amérique du Sud.

  • Au pied du mur

    Carole Garrapit, 2003

    Cinq millions de personnes vivent une situation précaire en France avec comme dénominateur commun la perte d’un emploi. Comment se reconstruire à travers des chantiers, «  s’offrir  » un chez soi plus décent pour donner une vraie place, dans tous les sens du terme, à chaque membre de la famille, tels sont les enjeux et objectifs d’une association vendéenne.

  • Ma mère

    Béatrice Romand, 2003

    Je me rends chez ma mère en Auvergne… Ma mère est née sans origine. Très vite elle m’a abandonnée, comme elle l’avait été.

  • Nikita Kino

    Vivian Ostrovsky, 2002

    La famille de Vivian Ostrovsky réside au Brésil, quand, en 1960, son père découvre que sa sœur et son frère sont vivants et habitent Moscou. Ils n’ont pas le droit de sortir d’URSS. C’est donc Vivian et sa famille qui leur rendront visite tous les ans pendant une quinzaine d’années. À travers cet ingénieux montage d’images familiales en super 8, d’archives d’actualités, d’extraits de films de fiction ou de propagande soviétique,Vivian Ostrovsky retrace l’histoire de sa famille, en abordant l’histoire de l’URSS des années Khrouchtchev-Brejnev.

  • Paso a paso

    Alejandra Fonseca, 2002

    Dayana a huit ans, elle ne peut pas marcher. Le dévouement de sa famille ne l’empêche pas de mettre en évidence les failles de leur comportement.

  • Triplettes de Belleville (Les)

    Sylvain Chomet, 2002

    Champion est un petit garçon mélancolique adopté par sa grand-mère, Madame Souza. Remarquant sa passion pour le cyclisme, Madame Souza fait suivre à Champion un entraînement acharné. Les années passent. Champion est devenu un as de la «  petite reine  », à tel point qu’il se retrouve coureur au célèbre Tour de France.

  • Entre père et fils

    Ara Sahiner, 2002

    L’histoire d’une relation entre un fils cinéaste et son père dont la maladie de la mémoire qui l’atteint n’empêche pas le film.

  • Mariage d’Alex (Le)

    Jean-Marie Teno, 2002

    Le réalisateur aborde le thème délicat et souvent douloureux du mariage polygame. Sans porter de jugement, il promène sa caméra au cœur d’une comédie dramatique, le second mariage de son ami Alex, une situation qu’il a lui même vécu dans son enfance

  • Love and Diane

    Jennifer Dworkin, 2002

    Quatre ans de tournage pour filmer cette plongée profonde dans l’histoire d’une famille noire de Brooklyn qui tente de se reconstruire et la sensibilité instinctive d’une caméra qui sait toujours trouver la juste distance dans les conflits comme dans les réconciliations

  • Bleu, blanc, rose  :Trente années de vie homosexuelle en France

    Yves Jeuland, 2002

    Les Années Rouges et les Années Roses » et « Les Années Noires et les Années Rainbow » qui revient sur le débat sur le Pacs.

  • Gosford Park

    Robert Altman, 2002

    Au début des années trente, une famille d’aristocrates avec à sa tête la maitresse de maison, Lady Sylvia McCordle, organise une partie de chasse au cours de laquelle son mari Sir William McCordle est retrouvé poignardé. Cet assassinat va bouleverser l’ordre établi et révéler la complexité des liens entre les maitres et leurs serviteurs.

  • Respiro

    Emanuele Crialese, 2002

    L’intrigue de Respiro est inspirée d’une légende de l’île sur laquelle se déroule le film. Une jeune mère de famille y était considérée comme folle parce qu’elle ne se pliait pas aux règles sociales de la communauté.

  • Invasions barbares (Les)

    Denys Arcand, 2002

    Sébastien accepte tant bien que mal de revenir à Montréal aider sa mère à soutenir son père gravement malade. Pour adoucir les épreuves de ce dernier, il rameute la joyeuse bande de sa jeunesse.

  • Good Bye, Lenin !

    Wolfgang Becker, 2002

    Une Allemande de l’Est, mère de famille, tombe dans le coma avant que l’Allemagne ne soit réunifiée. Lorsqu’elle se réveille, après la chute du mur de Berlin, son fils décide de lui masquer la vérité et de continuer à vivre comme si de rien n’était…

  • Remue-ménage

    Fernand Melgar, 2002

    Juché sur ses hauts talons, Pascal affronte quotidiennement le regard perplexe des passants. Difficile de passer inaperçu, dans ce petit bourg de Suisse romande, lorsque l’on est marié, père de famille, et travesti. Et lorsque l’on cherche à vous retirer la garde de vos quatre enfants, sous prétexte que leur équilibre est menacé…

  • Dor de Tine. Une histoire de 1944

    Mireille Abramovici, 2001

    La réalisatrice part sur les traces de son père, déporté 10 jours avant sa naissance et dont sa mère n’a jamais pu parler. La correspondance de ses parents nous plonge dans l’errance de ce couple de jeunes musiciens roumains, réfugiés en France jusqu’à l’arrestation du père en avril 1944.

  • Théorie du fantôme (La)

    Pascal Kané, 2001

    Découvrant dans le coffre-fort de l’appartement familial des lettres conservées par son père jusqu’à sa mort, Pascal Kané entreprend, de Paris à Varsovie, d’enquêter sur son histoire paternelle et de retrouver la trace de ses tantes et de sa grand-mère polonaise, mortes en déportation.

  • Usine de Monsieur Durand (L’)

    Saléha Gherdane, 2001

    Ce documentaire dessine le portrait d’une usine à travers sa politique sociale, décidément pas comme les autres.

  • Emploi du temps (L’)

    Laurent Cantet, 2001

    Vincent, consultant en entreprise, vient d’être licencié. Il décide de le cacher à son entourage et s’invente un nouvel emploi à l’ONU, à Genève.

  • Lettre à ma mère

    Joële Van Effenterre, 2001

    Dans ce film, la réalisatrice revient sur ses relations familiales, et en particulier sur ses relations avec sa mère. Il s’agit d’un film essentiel, au plein sens du terme, car cette démarche cinématographique réconcilie la réalisatrice avec les siens et avec elle même.

  • ABC Africa

    Abbas Kiarostami, 2001

    Abbas Kiarostami filme les orphelins d’Ouganda séparés de leurs parents par le Sida…

  • Destinées sentimentales (Les)

    Olivier Assayas, 2000

    A travers deux personnages dont la vie est liée soit aux grandes industries du cognac, soit à celles de la porcelaine, l’auteur porte un regard sur les changements d’un début de siècle marqué par deux événements majeurs, la première guerre mondiale et la crise de 1929.

  • Cuba, une famille

    Ana Laura Bode, 2000

    À Cuba dans les années 1990, pendant la crise économique, un homme a l’idée de créer une association d’échanges de services…

  • Ça commence aujourd’hui

    Bertrand Tavernier, 1999

    Daniel Lefebvre est directeur d’école maternelle à Hernaing, près de Valenciennes. Fils de mineur, il exerce avec passion son métier d’instituteur dans une région qui fut riche et qui maintenant est rongée par le chômage. Entouré d’une équipe compétente et dévouée, il encourage l’éveil et la parole des enfants, stimule leur créativité.

  • Rosetta

    Jean-Pierre Dardenne, Luc Dardenne, 1999

    Chaque jour, Rosetta part au front à la recherche d’une place qu’elle trouve, qu’elle perd, qu’elle reprend, obsédée par la peur de disparaître. Elle voudrait une vie normale comme eux, parmi eux.

  • Monsieur contre Madame

    Claudine Bories, 1999

    «  Madame  » et «  Monsieur  » se sont aimés. Et puis, on ne sait comment, leur vie est devenue un enfer. Ils ont décidé de se séparer. Des médiateurs les accueillent. Avec eux, ils vont tenter de briser le mur d’incompréhension et de haine qui les sépare.

  • Journée d’Andrei Arsenevitch (Une)

    Chris Marker, 1999

    Retrouvailles du réalisateur russe Andreï Tarkovski, exilé à Paris et en fin de vie, avec sa famille retenue depuis cinq ans en URSS. Cette scène éprouvante est entrelacée d’images, plus anciennes, du cinéaste au travail et d’extraits de ses films.

  • Mout Tania. Mourir deux fois

    Ivan Boccara, 1999

    Mout Tania, «  la deuxième mort  », c’est le nom qu’Hammadi, paysan berbère d’une soixantaine d’années du Haut-Atlas marocain et ingénieur autodidacte, a donné à la vallée isolée où il vit en autarcie avec sa famille. Pour subvenir aux besoins des siens, Hammadi a construit des moulins à grain, des ruches et utilise l’eau du torrent pour produire de l’électricité.

  • Beau comme un camion

    Anthony Cordier, 1999

    Ce film trace l’évolution de la perception du travail intellectuel au sein d’une famille ouvrière, grâce aux études et au choix de l’un de ses enfants.

  • Par devant notaire

    Marc-Antoine Roudil, Sophie Bruneau, 1999

    Histoires croisées de quatre situations notariales dans une étude de campagne en Haute-Auvergne.

  • Tout seul comme un grand

    Judith Du Pasquier, 1998

    Ils ont six ans, sont au cours préparatoire et dans quelques jours ils partiront en classe de neige. Grands bébés dépendants, petits êtres autonomes, baladés entre parents et maîtres, ils vont et viennent de la maison à l’école. Ils attendent le grand départ, la première séparation.

  • Ceux qui m’aiment prendront le train

    Patrice Chéreau, 1998

    Un peintre décédé a choisi de se faire enterrer à Limoges. Ses amis, les fauxjetons, ses amants, sa famille naturelle ou non, ses héritiers légitimes ou non, tous prennent le train pour assister à la cérémonie.

  • 33, Parc des Courtillères

    Nicolas Stern, 1997

    Presque 40 ans après la construction des Courtillières à Pantin (93), le réalisateur se souvient de sa propre enfance dans la cité, veillée par une mère d’origine étrangère. Il interroge des locataires, immigrés pour beaucoup, sur leur quotidien dans un type d’habitat désormais remis en question.

  • De mères en filles

    Diane Baratier, 1996

    La préparation d’un couscous, de pâtisseries de fête, et d’autres plats sont l’occasion pour des femmes kabyles de parler à leurs filles de la condition de la femme et de l’apprentissage de leur savoir-faire. Une discussion enflammée s’engage entre mères et filles qui ne considèrent pas la vie de couple de la même manière. La cuisine traditionnelle telle que ces femmes l’ont apprise de leurs mères semble un refuge contre le déracinement et l’exil sans fin, puisque l’Algérie est déchirée et n’offre plus de solution de retour.

  • Gigi, Monica et Bianca

    Benoît Dervaux, Yasmina Abdellaoui, 1996

    L’histoire d’amour de deux adolescents, Gigi et Monica, livrés à eux-mêmes dans les rues de Bucarest.

  • Air de famille (Un)

    Cédric Klapisch, 1996

    Toutes les semaines dans la famille Menard, on se réunit au café…mais ce soir, qui est pourtant un jour de fête, un incident va venir troubler les habitudes.

  • Argent fait le bonheur (L’)

    Robert Guédiguian, 1993

    Dans une cité marseillaise, un curé et des mères de famille tentent d’apaiser une situation minée par des problèmes de chômage, de délinquance.

  • Arizona Dream

    Emir Kusturica, 1992

    Installé à New York après la mort de ses parents, Axel Blackmar mène une vie heureuse. Mais son oncle Léo, vendeur de voitures en Arizona sur le point de se remarier, le rappelle pour lui servir de témoin et, espère-t-il, de repreneur.

  • Aspen

    Frederick Wiseman, 1991

    Frederick Wiseman porte son regard sur la bourgeoisie américaine WASP en vacances à Aspen, célèbre station de sport d’hiver du Colorado.

  • Kugelhof (Le)

    Ginette Lavigne, 1991

    L’histoire de la famille de la réalisatrice, évoquée à travers la confection du kugelhof.

  • Tilaï

    Idrissa Ouedraogo, 1990

    Drame autour du personnage de Saga, condamné à mort par son village pour avoir aimé la deuxième épouse de son père, qui lui était promise deux ans auparavant.

  • Outremer

    Brigitte Roüan, 1990

    Suzanne, Madeleine et Marguerite. 3 soeurs d’une grande famille pied-noir issues de la grande bourgeoisie assistent, en Algérie, aux derniers temps des colonies…

  • Milou en mai

    Louis Malle, 1990

    Une vieille dame s’éteint dans une grande demeure du Sud-Ouest. Son fils, Milou, qui a soixante ans et qui s’occupe de la propriété, convoque pour l’enterrement toute la famille. Mais nous sommes en mai 1968 et depuis deux semaines Paris est en effervescence.

  • Romuald et Juliette

    Coline Serreau, 1989

    Après les papas-poules voici « le Prince et la Bergère » version 1989. Lui est PDG d’une entreprise de produits laitiers, elle est femme de ménage de la même entreprise et mère de nombreux enfants. Un jour ils se rencontrent, s’aiment et continuent de faire beaucoup d’enfants.

  • Ici là-bas

    Dominique Cabrera, 1988

    Réflexion de la réalisatrice sur les sentiments que suscitent en elle les expériences de la Guerre d’Algérie vécues par ses parents pieds-noirs.

  • Letters home

    Chantal Akerman, 1986

    Pièce de François Merle : 11 février 1963, Sylvia Plath, poétesse américaine, se donne la mort. Une longue correspondance la liait jusque-là à sa mère.

  • Déclin de l’empire Américain (Le)

    Denys Arcand, 1986

    Les hommes discutent des femmes, les femmes discutent des hommes. De ces deux conversations jaillissent le mensonge d’une époque et la volonté pour chaque protagoniste d’un bonheur individuel sans arrêt bafoué.

  • 3 hommes et un couffin

    Coline Serreau, 1985

    La stupéfaction de trois hommes lorsqu’ils se retrouvent « nourrices » d’un bébé déposé dans un couffin au seuil de la porte.

  • Mer à l’envers… (La)

    Yolande Josèphe, 1983

    Sur fond de vie quotidienne, un marin pêcheur et sa femme font le point après 13 ans de pêche industrielle. La mer, la terre, deux réalités différentes et étrangères qui déterminent la vie d’une même famille.

  • My brother’s wedding

    Charles Burnett, 1983

    Un jeune homme, contraint de prendre des décisions importantes, doit faire le choix entre ses amis et sa famille. Une tragi-comédie qui est aussi un portrait de la communauté afro-américaine du sud de Los Angeles.

  • Documenteur

    Agnès Varda, 1981

    L’autre côté de Los Angeles sans soleil ni glamour, à travers l’histoire d’une femme exilée.

  • Votre enfant m’intéresse

    Jean-Michel Carré, 1981

    La famille, l’amour maternel, la fragilité de l’enfance, l’école, le travail quotidien, l’intimité du foyer… Autant de valeurs, d’idée reçues qui nous paraissent si naturelles et qui pourtant sont si souvent en faillite…

  • Récits d’Ellis Island (Parties 1 et 2)

    Robert Bober, 1980

    Entre 1882 et 1924, près de 16 millions d’émigrants en provenance d’Europe sont passés par le centre d’accueil d’Ellis Island, îlot de quelques hectares dans le port de New-York. Le réalisateur Robert Bober et l’écrivain Georges Perec ont voulu rendre compte de ce qui reste du lieu.

  • Cocktail Molotov

    Diane Kurys, 1979

    En conflit avec ses parents, Anne quitte le domicile familial pour rejoindre un kibboutz en Israël avec deux amis, Frédéric et Bruno. Durant leur escapade, de la Provence à l’Italie, des échos des «  événements  » de Mai leur parviennent par la presse, la radio ou les rencontres.

  • News from home

    Chantal Akerman, 1977

    Sur des travellings ou des longs plans fixes de New York (métro, rues, façades, passants) qui racontent en creux son quotidien, la cinéaste lit les tendres lettres envoyées de Belgique par sa mère. À la fois chronique familiale douce-amère et formidable portrait de ville, un film riche, puissant, bouleversant.

  • Cría cuervos

    Carlos Saura, 1976

    Dans l’Espagne franquiste et bourgeoise cloisonnée dans ses codes et ses interdits, une petite fille, Ana, orpheline est élevée avec ses sœurs par sa tante avec qui elle ne s’entend pas.

  • Autocritique 68-75

    Marie-Claire Schaeffer, 1975

    Trois émissions extraites de la série « Autocritique ».

  • Italianamerican

    Martin Scorsese, 1974

    Dans l’appartement familial d’Elizabeth Street, Charles et Catherine Scorsese sont interviewés par leur fils.

  • 46 jours qui précédèrent la mort de Françoise Guiniou (Les)

    Christian Boltanski, 1971

    En adoptant la forme du faux documentaire de reconstitution, ce film traite d’un fait divers tragique : les derniers jours d’une jeune femme menacée d’expropriation qui décide de se cloîtrer dans son appartement avec ses deux enfants, jusqu’à ce que mort s’ensuive.

  • Temps de vivre (Le)

    Bernard Paul, 1969

    À Martigues, Louis, un ouvrier maçon rémunéré à la tâche, doit constamment faire des heures supplémentaires pour donner à sa femme Marie et à ses deux enfant, Jean-Marc et la petite Corinne, le confort auquel chacun aspire. Paradoxe de notre société, cela ne lui laisse plus guère de temps pour se consacrer à sa famille.

  • Damnés (Les)

    Luchino Visconti, 1969

    Les réactions et comportements des membres d’une puissante famille, marchands de canons de la Ruhr, face à l’avènement du nazisme.

  • Gendarme se marie (Le)

    Jean Girault, 1968

    Le Maréchal des logis-chef Cruchot rencontre, suite à un accident, Josépha, la veuve d’un colonel de gendarmerie. Sous le charme, et pour plaire à la belle, Cruchot fait de nombreux efforts.

  • Signore e signori

    Pietro Germi, 1966

    3 histoires dans une ville catholique italienne ou chacun discute des affaires privées d’autrui sur une térasse de café et ou la trahison semble la règle. Le clergé avec la morale chrétienne et les moeurs sociales forcent tout ce petit monde a essayé de sauver les apparences en public. Et si l’affaire devient trop public, la police se charge de constater l’adultère.

  • Poings dans les poches (Les)

    Marco Bellocchio, 1965

    Souffrant d’épilepsie, le jeune Alessandro s’est, petit à petit, enfermé dans son monde. Perdu dans l’admiration qu’il a pour son frère Augusto, qui rêve d’épouser Lucia, et pour se donner le sentiment de dominer son destin, Alessandro entreprend de détruire le carcan familial.

  • Guépard (Le)

    Luchino Visconti, 1963

    En 1860, tandis que la Sicile est submergée par les bouleversements de Garibaldi et de ses Chemises Rouges, le prince Salina se rend avec toute sa famille dans sa résidence de Donnafugata. Prévoyant le déclin de l’aristocratie, ce dernier accepte une mésalliance et marie son neveu Tancrède à la fille du maire de la ville, représentant la classe montante.

  • Rocco et ses frères

    Luchino Visconti, 1961

    Une famille du sud de l’Italie est contrainte par la misère d’émigrer vers le nord pour y trouver du travail. Simone réussit à devenir boxeur professionnel mais sera laminé par ce milieu malsain. Rocco s’essaie à différents métiers avant d’être poussé à faire de la boxe, sport qu’il déteste mais où il devient un champion. Tous deux aiment la même femme, Nadia, une prostituée.

  • Côte d’Azur

    Charles Dautricourt, 1959

    Découvrez ce à quoi pouvait rassembler un séjour familial sur la Côte d’Azur en 1959  ! Ce film issu du fonds Charles Dautricourt (1914-2008), tourné en couleurs et remarquablement bien conservé, nous montre le développement du tourisme dans le Sud de la France à l’aube des années 1960. On y voit principalement Charles Dautricourt, militant d’éducation populaire connu pour avoir co-fondé en 1947 le Comité français du cinéma pour la jeunesse (CFCJ).

  • Mon oncle

    Jacques Tati, 1957

    Hulot, qui habite une pittoresque maison d’un quartier populaire, vient de temps en temps distraire son neveu qui s’ennuie dans la villa ultra-moderne de ses parents.

  • Ma famille et mon toit

    Jean-Pierre Decourt, 1956

    Robert, jeune mécanicien, rêve de faire construire une maison pour sa famille. On assiste alors à tous les tracas du jeune couple au travers de prêts multiples qu’il leur faudrait obtenir et des démarches, formulaires et interlocuteurs de toutes sortes.

  • A l’est d’eden

    Elia Kazan, 1955

    Une petite ville des Etats-Unis à l’aube de la Première Guerre mondiale. Cal, jeune révolté, s’oppose pratiquement, en faisant fortune, à son père qui lui préfère son frère.

  • Voyage à Tokyo

    Yasujiro Ozu, 1953

    Un couple âgé entreprend un voyage pour rendre visite à ses enfants. D’abord accueillis avec les égards qui leur sont dus, les parents s’avèrent bientôt dérangeants.

  • All my babies

    George Stoney, 1953

    Devant le taux élevé de mortalité infantile dans les zones rurales de l’Etat de Georgie, les autorités sanitaires demandent dans les années 50 à George Stoney de réaliser, à l’intention des sages-femmes noires non-professionnelles qui pratiquaient la plupart des accouchements à l’époque, un film didactique leur enseignant les conditions d’hygiène indispensables.

  • Allemagne année zéro

    Roberto Rossellini, 1948

    Berlin, l’été 1945, juste après la capitulation allemande. La famille Kohler est obligée de partager avec quatre autres locataires un appartement beaucoup trop petit. Edmund qui a tout juste douze ans est confronté à la dure réalité de la vie. Il comprend vite la misère de sa famille et lui vient en aide en gagnant de l’argent à n’importe quel prix !

  • Raisins de la colère (Les)

    John Ford, 1940

    La Grande Dépression sévit et, comme beaucoup d’autres fermiers, une famille est chassée de son exploitation. Elle part à travers le pays dans l’espoir de trouver du travail en Californie. C’est le début d’un périple éprouvant, de camps de réfugiés en bidonvilles de fortunes, dans une Amérique en proie à la misère et à l’oppression…

  • Enfance de Gorki (L’)

    Mark Donskoi, 1938

    Première partie de la trilogie consacrée au célèbre écrivain soviétique Maxime Gorki, adaptation fidèle de ses trois volumes autobiographiques, L’enfance de Gorki (Детство Горького) raconte les souvenirs d’une jeunesse pauvre et difficile dans les bas quartiers de Nijni Novgorod, au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle  ; période qui s’étend de la mort de son père jusqu’à son départ pour Kazan, pour gagner sa vie.

  • Partie de campagne (Une)

    Jean Renoir, 1936

    La fulgurante idylle d’un séduisant canotier et d’Henriette Dufour, fille d’un quincaillier parisien, venus un dimanche, en famille, déjeuner sur l’herbe.

  • Five O’Clock Tarte. Goûter au jardin en famille

    Roger Thomas, 1935

    Par un bel après-midi d’été sur les coteaux du Cher, la famille Thomas se réunit autour d’un goûter en plein air : une grande tarte et de juteuses grappes de raisins. Difficile d’être plus souriants, difficile d’être plus heureux…

  • Maître du logis (Le)

    Carl Theodor Dreyer, 1925

    Tournée vers la fin de la période danoise de Carl Dreyer, une très expressive comédie sur les maris tyranniques.

  • Noce en Bretagne (Une)

    Inconnu, 1908

    Un mariage traditionnel en Bretagne.

  • Repas de bébé

    Louis Lumière, 1895

    Dans le jardin de la maison Lumière, la petite Andrée Lumière prend son repas aidée par ses parents, Auguste et Marguerite.

  • Ecrans ne s’éteindront pas avant les civilisations (Les)

    Bertrand Leduc, 2008-2011

    Comment raconter comment est le monde à son enfant qui va naître ? Que dire, par quoi commencer ? Comment faire ?