Seconde Guerre mondiale

Films dans la base

  • Thiaroye 44, enquête sur un massacre

    Marie Thomas-Penette, Francois-Xavier Destors, 2022

    À l’aube du 1er décembre 1944, à Thiaroye dans la banlieue de Dakar, des tirailleurs ouest-africains sont assassinés par leurs frères d’armes français. Ils venaient d’être rapatriés après avoir combattu pendant la Seconde Guerre mondiale. Originaires des lieux du crime, trois jeunes artistes convoquent la mémoire encore vive d’un massacre colonial trop longtemps étouffé.

  • Colette

    Anthony Giacchino, 2020

    Ce documentaire retrace le poignant pèlerinage de Colette Marin-Catherine, ancienne résistante, dans les pas de son frère Jean-Pierre, mort le 22 mars 1945 dans le camp de concentration de Mittelbau-Dora, en Allemagne.

  • Heures heureuses (Les)

    Martine Deyres, 2019

    Entre 1939 et 1945, plus de 40 000 internés sont morts dans les hôpitaux psychiatriques français. Un seul lieu échappe à cette hécatombe, l’asile d’un village isolé du centre de la France : Saint-Alban-sur-Limagnole. Soignants, religieuses et malades travaillent durant ces années noires côte-à-côte à la survie de tous pour tous, avec la complicité des villageois. À partir de cette période fondatrice, le film explore la façon dont la lutte contre l’oppresseur allemand se transforme, au fil des années, en lutte contre toute forme d’oppression et d’enfermement.

  • Maurice Papon, les leçons d’un procès

    Stéphane Bihan, 2018

    En 1998 s’ouvrait à Bordeaux un procès exceptionnel. Celui de Maurice Papon, ancien haut fonctionnaire de Vichy et ancien ministre de la Vème République, accusé de complicité de crime contre l’humanité.

  • Cannes 1939, le Festival n’aura pas lieu

    Julien Ouguergouz, 2018

    Initialement prévue du 1er au 20 septembre 1939, pour contrer les dérives totalitaires de la Mostra de Venise, la première édition du Festival de Cannes est brusquement annulée, suite à l’invasion de la Pologne par les troupes allemandes. C’est sur ce «  non-événement  » que revient ce documentaire.

  • Enfants de Denouval (Les)

    Sylvia Aubertin, 2018

    À l’issue la dernière guerre mondiale, de nombreux enfants juifs, filles et fils de déportés, ont été accueillis dans des Maisons d’enfants mises en place par la Commission Centrale de l’Enfance. Le Manoir de Denouval, à Andrésy, fut l’une de ces Maisons d’enfants. Le film révèle cette extraordinaire expérience de vie.

  • Ma mamie fait de la résistance

    Hélène Amétis, 2018

    Née dans une famille de militants communistes, Colette Guyomarch avait 18 ans lorsque la Seconde Guerre mondiale s’est déclarée. Elle s’est alors engagée dans la Résistance sans se poser de questions. Elle a plus de 90 ans lorsque sa petite-fille lui demande de raconter ses souvenirs.

  • Récits d’Oradour

    Jérôme Amimer, 2018

    Oradour-sur-Glane, un village du Limousin où 642 habitants furent exterminés par les nazis l’après-midi du 10 juin 1944. Le film restitue les récits des héritiers de la douleur des victimes à laquelle fait écho celle du réalisateur.

  • Enfants du 209 rue Saint-Maur, Paris Xe (Les)

    Ruth Zylberman, 2017

    Au terme d’une longue enquête, Ruth Zylberman a retrouvé les habitants d’un immeuble parisien dont l’enfance avait été saccagée sous l’Occupation. Alliant rigueur historique et créativité visuelle, un film magnifique.

  • Passeuse des Aubrais (La)

    Michael Prazan, 2016

    Michaël Prazan éclaire les zones d’ombre d’un passé meurtri : l’histoire de son père, orphelin juif sous l’Occupation, sauvé par une inconnue qui le fait passer en zone libre.

  • Assignés à résistance

    Dominique Albaret, Peuple et Culture Corrèze, 2016

    Film d’entretiens avec d’anciens résistants du plateau des étangs (situé à l’est de Tulle).

  • Témoins du 9 juin 1944 à Tulle

    Élèves de 1ère S1 Lycée Edmond Perrier (Tulle), 2016

    Des élèves du lycées Edmond Perrier, à Tulle, vont à la rencontre de témoins du 9 juin 1944 : 99 hommes ont été pendus par la division SS Das Reich et 149 autres ont été déportés dans les camps de la mort.

  • Sous le nuage d’Hiroshima

    Bertrand Collard, 2015

    Le 6 août 1945, à 8 h 15, un éclair lumineux embrase le ciel d’Hiroshima. Une gigantesque colonne de fumée s’élève au-dessus de la ville. La première bombe nucléaire de l’Histoire vient d’être larguée sur la plus grande métropole de l’ouest du Japon. Ce documentaire inédit montre cette tragédie de l’intérieur en s’appuyant sur des photos prises ce jour-là.

  • Collégiens et l’ancien combattant (Les)

    Aurylia Rotolo, 2015

    Dix-huit élèves d’un collège de ZEP préparent le Concours National de la Résistance avec un groupe d’anciens combattants. Leur projet : réaliser le portrait d’Isaac Sebdoun, un ancien combattant ayant fait le débarquement. Ils vont s’interroger sur la signification de l’expression : être français.

  • Or rouge (L’)

    Philippe Baron, 2014

    Juin 1944. Les armées alliées débarquent en Normandie. Dans leurs soutes et leurs frigos, des dizaines de milliers de litres de sang humain. Pour la première fois de l’histoire, une extraordinaire chaîne logistique permet à des centaines de milliers de dons de sang effectués à New York et Londres d’être transfusés une semaine plus tard à des soldats sur des plages normandes. En partant de cet épisode méconnu du Débarquement, ce film propose un éclairage original sur un aspect des conflits de la première moitié du 20e siècle : les enjeux du sang et de la transfusion sanguine.

  • Drôle de guerre d’Alan Turing (La)

    Denis van Waerebeke, 2014

    1945 : 2 ans de guerre et quelques millions de morts évités grâce à un seul homme… Alan Turing. Mathématicien, héros longtemps oublié, ce pionnier a abordé avec succès des domaines aussi variés que la logique, le cryptage, la biologie. C’est son histoire qui nous est contée dans ce documentaire.

  • Loin des bombes

    Chloé Glotin, 2014

    Port stratégique durant la seconde guerre mondiale, Saint-Nazaire va subir des bombardements alliés dès 1941. La situation de ses habitants devient vite difficile, et mettre les enfants à l’abri est une priorité. 70 ans plus tard, plusieurs d’entre eux racontent…

  • Nom des 86 (Le)

    Emmanuel Heyd, Raphael Toledano, 2014

    86 juifs sélectionnés au camp d’Auschwitz sont déportés à l’été 1943 au camp de Natzweiler-Struthof où une chambre à gaz a été spécialement aménagée pour les tuer, afin de constituer une collection de squelettes juifs. Comment ce sinistre projet a-t-il vu le jour  ? Que sont devenus les 86 juifs gazés pour cette collection anatomique  ? Sur les lieux du crime, experts, témoins et acteurs de la mémoire font le récit d’un des plus tragiques épisodes de la Seconde Guerre mondiale, emblématique de la Shoah et des dérives de la science sous le nazisme, tout en questionnant la difficile mémoire du crime et ses implications éthiques.

  • Cité muette (La)

    Sabrina Van Tassel, 2014

    Qui ne connaît le camp de Drancy, lieu d’internement et de transit, sur le territoire français, réservé aux juifs avant leur départ pour l’extermination, durant la Seconde Guerre mondiale  ? La réalisatrice de ce documentaire a pourtant découvert une réalité bien plus complexe : la cité HLM, dite cité de la Muette, habitée aujourd’hui par des locataires modestes, est la même qui a fait office hier de camp de concentration, longtemps encadré par des gendarmes français.

  • Silence et la douleur (Le)

    Patrick Séraudie, 2014

    À Tulle le 9 juin 1944, 99 hommes sont pendus aux balcons de la ville et 149, déportés. Ce crime est perpétré par des éléments de la 2ème division blindée SS Das Reich. Le lendemain, cette même division massacre le village d’Oradour-sur-Glane. Si Oradour est ancré dans la mémoire collective, la situation est toute autre à Tulle. Pour tenter d’en comprendre les raisons, il faut aujourd’hui revenir sur le déroulement des exactions en convoquant les témoins, en recherchant les traces et en décryptant les lieux du drame. A Tulle, une «  chape de plomb  » s’est abattue. Elle était au cœur même des évènements, fruit de la volonté des SS et n’a cessé de se développer. Le silence et la douleur comme un poison inoculé, un effet durable par-delà les blessures.

  • Juin 44, mémoires tullistes

    Peuple et Culture Corrèze, 2014

    Pendant l’Occupation, les habitants de Tulle ont vécu des évènements dramatiques au cours du mois de juin 1944, marqué par les pendaisons publiques et les déportations. Certains habitants, témoins, victimes ou acteurs des faits en ont encore des souvenirs individuels, des images, des vécus. Ce montage vidéo, fruit de la collecte réalisée par les Archives Municipales, le Pôle Musées et Peuple et Culture, a été présenté une première fois le 6 juin dernier dans le cadre des commémorations du 70ème anniversaire du 9 juin 1944.

  • Je n’oublierai jamais

    Mariam Chachia, 2013

    La grand-mère de la réalisatrice, une des dernières mémoires vivantes des cent mille Allemands du Caucase victimes du régime soviétique durant la seconde guerre mondiale, raconte son histoire…

  • Ombres, un conte familial (Les)

    Leïla Férault-Lévy, 2013

    Édouard Rosenblatt naît en 1944 en Pologne, dans l’étable de paysans où se cachaient ses parents. Son père le dépose sur une fenêtre, avant d’être abattu par les Allemands et jeté dans une fosse dans la forêt. Après la guerre, émigrée en France, sa mère négocie durement le retour d’Édouard avec la famille polonaise qui l’a recueilli. 46 ans plus tard, Édouard Rosenblatt érige un cénotaphe : un tombeau vide, sans corps, pour son père inconnu. À travers cette sépulture, Leïla Férault-Levy, sa nièce, interroge les traces du génocide sur trois générations en France et en Pologne.

  • Garçons de Rollin (Les)

    Claude Ventura, 2013

    Claude Ventura part sur les traces des fantômes qui hantent encore le lycée Rollin. Il y a ceux qui, déjà résistants, passent de la photo de classe à la photo anthropométrique, avant les pelotons d’exécution. D’autres entrent dans la milice ou la Waffen-SS. Et puis il y a dans les classes ces chaises vides au lendemain des rafles…

  • Parce que j’étais peintre, l’art rescapé des camps nazis

    Christophe Cognet, 2013

    Ce film mène une enquête inédite parmi les œuvres réalisées clandestinement dans les camps nazis. Il dialogue avec les rares artistes déportés encore vivants et avec les conservateurs de ces œuvres : des émotions qu’elles suscitent, de leur marginalisation, leurs signatures ou leur anonymat, de leur style, ainsi que de la représentation de l’horreur et de l’extermination.

  • Guerre d’Hollywood (La)

    Michel Viotte, 2013

    Un documentaire historique en deux parties sur l’engagement du cinéma hollywoodien dans la Seconde Guerre mondiale.

  • FTP-MOI dans la Résistance (Les)

    Mourad Laffitte, Laurence Karsznia, 2013

    L’histoire de ces antifascistes qui ont trouvé refuge sur notre sol et qui se sont engagés du Front populaire à la Libération, et pour la plupart bien après.

  • Hélène Berr, une jeune fille dans Paris occupé

    Jérôme Prieur, 2013

    Etudiante brillante et violoniste très douée, Hélène Berr est promise à un bel avenir. Malgré l’Occupation, elle se croit à l’abri parce que française. Le statut des Juifs promulgué par Vichy l’empêche pourtant de passer le concours de l’agrégation d’anglais, mais la jeune fille continue à suivre les cours de la Sorbonne. C’est là qu’elle va tomber amoureuse… Le 7 avril 1942, Hélène commence à écrire son journal intime quelques jours après avoir fêté ses 21 ans.

  • Opération anthropoïde. L’assassinat de Heydrich

    Jarmila Buzkova, 2013

    Le 27 mai 1942, à Prague, un attentat vise l’un des hommes les plus influents du régime nazi, Reinhard Heydrich, chef des services secrets SS. Au péril de leurs vies, un Tchèque et un Slovaque viennent de réaliser l’un des faits majeurs de l’histoire de la résistance au nazisme.

  • Jours heureux (Les)

    Gilles Perret, 2013

    Entre mai 1943 et mars 1944, sur le territoire français encore occupé, seize hommes vont rédiger le programme du Conseil national de la résistance intitulé magnifiquement «  Les jours heureux  ». Un programme qui a donné naissance à la sécurité sociale, aux retraites par répartition, aux comités d’entreprises, etc.

  • Albert Camus. Le journalisme engagé

    Joël Calmettes, 2013

    Dans ce documentaire, le réalisateur s’intéresse à la figure de l’intellectuel engagé qu’a incarnée Albert Camus sous l’angle de son travail en tant que journaliste. Le film suit les traces des articles de presse de l’auteur de la montée du nazisme à la guerre d’Algérie, en passant par le Seconde Guerre mondiale.

  • 1945. L’ouverture des camps en Allemagne. (Série Mystères d’archives)

    Serge Viallet, 2012

    Ce nouveau de la série Mystères d’archives évoque la découverte des camps de concentration, et le rôle majeur de l’image en cet évènement dramatique.

  • Willy Ronis, une journée à Oradour

    Patrick Séraudie, 2012

    Le 12 Juin 1949, Willy Ronis réalise un reportage photographique à Oradour-sur-Glane à l’occasion d’une caravane de la Paix composée de nombreux artistes et intellectuels.En 2006, le réalisateur de ce documentaire lui demande de ressortir ses négatifs…

  • Bismarck est foutu

    Carole Equer-Hamy, Martine Scemama, 2012

    À Cherbourg en 1942, l’arrestation d’une faiseuse d’anges, de ses pourvoyeuses, de ses «  patientes  », mobilise le temps et l’énergie des policiers et des juges dans cette ville la plus occupée de France. Cette traque conduira à la mise à mort de l’avorteuse par une juridiction politique mise en place par Vichy : le Tribunal d’État.

  • Montreuil-Bellay, un camp tsigane oublié

    Alexandre Fronty, 2012

    Documentaire sur l’histoire d’un camp de concentration dont il ne reste pratiquement plus rien et que la mémoire collective avait volontairement oubliée. A vingt kilomètres au sud de Saumur, près de la petite ville de Montreuil-Bellay, dans le Maine-et-Loire, des milliers de Tsiganes ont été internés entre novembre 1941 et janvier 1945.

  • Mémoires tsiganes, l’autre génocide

    Juliette Jourdan, Idit Bloch, 2012

    Ce documentaire est le premier film documentaire à couvrir sur l’ensemble européen, la tragédie des tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale.

  • Mur de l’Atlantique (Le)

    Jérôme Prieur, 2012

    Le Mur de l’Atlantique recèle un secret bien gardé. Cette muraille gigantesque n’a pas été bâtie directement par les Allemands, mais a fait vivre et même prospérer de nombreuses entreprises françaises…

  • De Hollywood à Nuremberg – John Ford, Samuel Fuller, George Stevens

    Christian Delage, 2012

    Fondé sur le travail de trois réalisateurs ( John Ford, George Stevens, Samuel Fuller), ce documentaire raconte le déroulement des tournages et interroge le rôle politique de ces productions, pendant la seconde guerre mondiale.

  • Ce qu’ils savaient, les alliés face à la Shoah

    Virginie Linhart, 2012

    Les informations dont disposaient les Alliés sur l’holocauste pendant la seconde guerre mondiale auraient-elles pu sauver une partie des juifs européens de la folie meurtrière nazie ? Sur la base des révélations issues de documents déclassifiés, le film dévoile les choix et les motivations qui guidèrent Roosevelt, Churchill, Staline et de Gaulle pour sauver le monde du désastre tout en négligeant la question juive.

  • France - Allemagne, une histoire presque commune

    Bertrand Delais, 2012

    Signé il y a bientôt cinquante ans, le traité de l’Elysée a entériné la réconciliation entre la France et l’Allemagne et a fait des ennemis d’hier le pilier de la construction européenne. En s’appuyant sur des images d’archives et des témoignages, ce documentaire retrace un demi-siècle de relations entre les deux pays.

  • Tant qu’il y aura des étoiles

    Julie Grossetête, Éva Poirier, 2012

    Germaine, Flora, Roger, Janine, Maurice, Suzanne, Odette et Liliane, sont autant d’étoiles âgées de 80 à 96 ans. Ils nous parlent d’amour, de guerre, de vieillesse et nous livrent un regard sans faux-semblants sur leur vie d’aujourd’hui.

  • Drieu la Rochelle, Aragon, Malraux : d’une guerre à l’autre

    François Caillat, 2012

    Vous voulez la paix pour éviter la guerre, et vous aurez les deux. L’entre-deux-guerres vit dans le dilemme : comment assurer la stabilité politique en Europe face à la menace allemande ? Devra-t-on refaire une nouvelle fois la guerre pour protéger la paix ? Nous suivrons ce dilemme en nous appuyant sur trois figures célèbres : Malraux, Drieu La Rochelle, et Aragon.Trois intellectuels qui sont aussi des hommes d’action. Trois écrivains qui mènent leur plume à la pointe du combat politique.

  • Hitler, Mussolini et moi

    Angelo Caperna, 2012

    Journal du guide culturel d’Hitler et de Mussolini lors du voyage officiel du Führer en Italie. L’agent désigné remplit sa mission à contrecoeur, et note tout ce qu’il voit et entend sur un petit calepin…

  • Faire quelque chose

    Vincent Goubet, 2012

    Ce documentaire a été conçu comme un portrait – nécessairement subjectif – de la Résistance. L’auteur a cherché à lui donner un visage, par petites touches. Il réunit des récits parcellaires, évoque l’action au quotidien : des distributions clandestines de tracts aux états d’âme avant un sabotage, des premiers attentats antinazis à l’édification d’une organisation nationale, du refus basique de l’inhumain à la proposition d’un projet de société…

  • Công Binh la longue nuit indochinoise

    Lam Lê, 2012

    À la veille de la 2nde Guerre Mondiale, 20 000 Vietnamiens étaient recrutés de force dans l’Indochine française pour venir suppléer dans les usines d’’armement les ouvriers français partis sur le front allemand. Pris à tort pour des soldats, bloqués en France après la défaite de 1940, livrés à la merci des occupants allemands et des patrons collabos, ces ouvriers civils appelés Cong Binh menaient une vie de parias sous l’Occupation. Le film a retrouvé une vingtaine de survivants au Viet Nam et en France.

  • Raymond Aubrac, reconstruire

    Pascal Convert, Fabien Béziat, 2012

    La vie de Raymond Aubrac, à partir de la libération.

  • STO, avoir 20 ans sous l’Occupation

    Philippe Picard, Jérôme Lambert, 2011

    Ils avaient 20 ans en 1943 et comme des centaines de milliers de jeunes Français, ils ont été réquisitionnés pour le Service du Travail Obligatoire, le STO. Du jour au lendemain, ils on dû tout quitter pour aller travailler en Allemagne a service du régime nazi. Ce film donne aujourd’hui la parole à ces hommes.

  • Face cachée de Hiroshima (La)

    Kenichi Watanabe, 2011

    Ce documentaire revient sous un angle inédit sur les faits qui ont entouré les premières explosions atomiques de l’histoire de l’humanité, Hiroshima et Nagasaki.

  • Hommes libres (Les)

    Ismaël Ferroukhi, 2011

    Paris, 1942. Younes, une jeune immigré algérien vit du marché noir et se fait coincer par la police. Le voilà obligé, pour rester libre, d’aller jouer l’espion et le traître à la Mosquée de Paris. ce lieu saint, qui collabore avec les Allemands et les sbires de Pétain, est soupçonné d’être passé du côté des résistants. Ce que va faire Younes peu à peu.

  • Entre deux feux

    Aline Holcman, 2011

    Par-delà les mésententes, les hommes et les femmes du Vercors ont constitué la matrice de la résistance. Entre soutien forcé et volontaire, ils ont rendu possible l’héroïsme des combattants avant que ne s’abattent sur eux les derniers soubresauts de la guerre  ; ils ont apporté l’espoir, la nourriture, l’humaine chaleur…

  • Accusé Mendès France

    Laurent Heynemann, 2011

    Printemps 41, un homme se tient debout, face à son destin, devant ses juges : il comparaît devant un tribunal militaire, aux ordres du gouvernement, qui d’avance a décidé de le condamner. Pierre Mendès France, injustement accusé de désertion, va défendre jusqu’au bout son honneur, son nom et plus que tout, les principes républicains auxquels il croit tant.

  • Juin 1940, le piège du Massilia

    Virginie Linhart, 2011

    En juin 1940, alors qu’un débat oppose les partisans d’un armistice avec l’Allemagne et les partisans de la guerre auprès de l’Angleterre, il est finalement décidé que le Parlement, excepté le maréchal Pétain, sera évacué depuis Bordeaux vers l’Afrique du Nord pour y poursuivre la guerre. Le 21 juin, Pierre Mendès France, avec 27 parlementaires, embarque à bord du Massilia et apprend le lendemain en mer que l’armistice a été signé.

  • Pologne aller-retour

    Anna Pitoun, 2011

    Au départ, il s’agit de filmer pour rendre compte d’une première : un voyage inédit réunissant Juifs et Tsiganes de France sur les terres de la déportation. Un périple de 5 jours, d’Auschwitz-Birkenau à Treblinka. Mais très vite, les liens se tissent entre les voyageurs et le film prend une nouvelle tournure.

  • Vie avec Oradour (Une)

    Patrick Séraudie, 2011

    Le 10 Juin 1944 à Oradour-sur-Glane, Robert Hébras échappe à la mort. « Une vie avec Oradour » retrace son histoire, avec le récit minutieux de cette journée, filmé dans les ruines du village-martyr. Un drame ancré dans notre mémoire collective et qui reste le plus important massacre de civils en France sous occupation allemande.

  • Camp d’Argelès, levez le poing camarades  !

    Felip Solé, 2010

    En février 1939 la Catalogne espagnole est occupée par les troupes fascistes, 465 0000 réfugiés traversent la frontière, c’est la Retirada. Les autorités françaises font bâtir un camp sur la plage d’Argelès sur Mer… Le film évoque l’existence du camp, de sa création en janvier 1939 jusqu’à sa fermeture en septembre 1941.

  • Mai 1940 : les enfants de l’exode

    Patrick Jeudy, 2010

    En mai 1940, face à l’offensive allemande, les populations civiles n’ont d’autre solution que de fuir. Des millions de personnes se retrouvent ainsi sur les routes. C’est cet exode, page méconnue de la Seconde Guerre mondiale, que racontent les enfants d’alors dans un documentaire construit sur des images d’archives.

  • Évian 38, la conférence de la peur

    Michel Vuillermet, 2010

    Année 1938, les persécutions exercées par le régime nazi sur des centaines de milliers de citoyens allemands puis autrichiens, en majorité juifs, s’aggravent. Pour faire face à cette situation, Franklin D. Roosevelt convoque les démocraties à se réunir au sein d’un Comité Intergouvernemental pour les Réfugiés. Après 10 jours de négociations, de tractations où les préférences nationales, l’égoïsme des nations et l’impuissance des démocraties se montrent au grand jour, les réfugiés juifs allemands et autrichiens sont renvoyés à leur désespoir.

  • Arbre et la forêt (L’)

    Jacques Martineau, Olivier Ducastel, 2010

    Être homosexuel, être déporté pour celà, et le cacher presque toute une vie… Un film sur le silence et la honte.

  • Maurice Papon, itinéraire d’un homme d’ordre

    Emmanuel Hamon, Marc-Olivier Baruch, 2010

    « Un fonctionnaire, ça obéit. » De Vichy à Giscard, en passant par la guerre d’Algérie, Papon resta fidèle à ce principe. Ce documentaire retrace l’itinéraire d’un serviteur de l’État trop zélé.

  • République des enfants (La)

    Jacques Fansten, 2010

    Sous l’Occupation, des enfants de déportés son recueillis dans une ferme du Vercors. À la libération, ils se rebellent au moment de rejoindre l’orphelinat traditionnel…

  • Pétain, un héros si populaire

    Serge de Sampigny, 2010

    Documentaire qui retrace le parcours de Pétain, de la gloire du héros de Verdun, à la honte du traître de Vichy.

  • Appel du 18 juin (L’)

    Félix Olivier, 2010

    Un téléfilm qui restitue, au-delà de la légende, les vrais enjeux de l’appel du 18 juin.

  • Compagnons de l’aube (Les)

    Yves Jeuland, 2010

    Juin 1940, un vieux maréchal annonce à la France qu’elle doit cesser le combat. Le pays capitule et s’enfonce dans la nuit de l’occupation. Mais quelques milliers d’hommes et de femmes, combattants de l’espérance, partisans de la France libre, refusent de rendre les armes.

  • 39-40, la guerre des images

    Jean-Christophe Rosé, 2010

    Ce film documentaire qui se divise en deux épisodes tente de décrire la première année de la Seconde Guerre mondiale en explorant la question des propagandes croisées des belligérants français, britannique et allemand.

  • Daniel Cordier, la Résistance comme un roman

    Bernard George, 2010

    Mêlant le suspense du récit à l’authenticité du témoignage, ce film inspiré du livre « Alias Caracalla », de Daniel Cordier, nous conduit de Londres sous le Blitz à Paris occupé, en passant par Lyon, capitale de la clandestinité. Dans un aller- retour entre passé et présent, Daniel Cordier partage avec Régis Debray son expérience de Français Libre sur les lieux-mêmes de son engagement…

  • France des camps, 1938-1946 (La)

    Jorge Amat, 2010

    Dès 1938, bien avant d’être vaincue et occupée par les nazis,et jusqu’en 1946, la France a interné ceux qu’elles jugeait « potentiellement » dangereux pour l’État…

  • Raymond Aubrac, les années de guerre

    Pascal Convert, Fabien Béziat, 2010

    La parole est donnée à Raymond Samuel, dit Raymond Aubrac, qui a vu naître le vingtième siècle «  dans le linceul de la grande guerre  » avant de plonger dans l’aventure de la Résistance.

  • Au bout de la nuit

    Patrick Séraudie, 2009

    Mauthausen, un nom qui reste gravé dans la mémoire des hommes… Roger Gouffault n’a que 17 ans lorsqu’il s’engage, en septembre 1941, dans la résistance. Arrêté à la veille de Noël 1942, il est condamné à mort par la Gestapo, puis déporté au camp de Mauthausen et classé «  Nuit et brouillard  ». Un témoignage bouleversant et une extraordinaire leçon de vie.

  • Après les camps, la vie

    Virginie Linhart, 2009

    Pour la première fois, les survivants des camps d’Auschwitz racontent ce que fut leur vie après les camps. Ils le font à la première personne, accompagnés d’archives personnelles extraites des albums de famille qui égrènent 65 ans d’une vie reconstruite après le génocide.

  • Français sans histoire (Des)

    Raphaël Pillosio, 2009

    En 1912 la République Française crée des citoyens de seconde zone : « les Nomades ». Les individus catégorisés comme « Nomades » ont été internés dans des camps disséminés dans tout le pays entre 1940 et 1946.

  • Lanterne (La)

    Dominique Maugars, 2009

    Avec l’occupation vient l’idée de «  La Lanterne  », un journal clandestin dont le titre est repris d’un pamphlet d’Henri Rochefort. Roger Convard et André Foussier en sont les moteurs et les animateurs…

  • Oiseaux d’Arabie ( Les)

    David Yon, 2009

    À l’aube de la seconde guerre mondiale, des milliers de réfugiés espagnols traversent les Pyrénées pour fuir l’avance des Franquistes. Antonio Atarès est l’un d’eux : un visage parmi d’autres. Arrivé en France, il est interné au camp du Vernet en Ariège. En mars 1941, il reçoit une lettre de quelqu’un qu’il ne connaît pas, la philosophe Simone Weil. Ces deux destins vont se croiser dans la pénombre de l’Histoire.

  • 1946, automne allemand

    Michael Gaumnitz, 2009

    Les images d’actualités de 1946 montrent une Allemagne dévastée, des villes en ruines, une population affamée grelottant dans des caves. « Bien fait pour eux ! » disent les commentaires des vainqueurs. Stig Dagerman, antinazi de la première heure, rapporte de ce pays un tout autre récit, très accusateur pour les Alliés

  • Walter, retour en résistance

    Gilles Perret, 2009

    A travers l’histoire de Walter, ancien résistant, ancien déporté haut-savoyard et sur fond de politique actuelle, deux questions se posent tout au long du film :« Qu’avons-nous fait des idéaux du Conseil National de la Résistance ? » et « Résister se conjugue-t-il au présent ? »

  • Face aux fantômes

    Jean-Louis Comolli, 2009

    Sylvie Lindeperg interroge les influences complexes qui ont conduit à la réalisation de Nuit et brouillard et ont pesé sur son destin.

  • Armée du crime (L’)

    Robert Guédiguian, 2009

    Inspiré de l’Affiche rouge, ce film évoque les actes de résistance commis par le groupe Manouchian des FTP-MOI et son arrestation par la police française, groupe composé d’un Arménien, de Juifs d’Europe centrale, de républicains Espagnols, d’Italiens anti-fascistes, tous très jeunes.

  • Sous le nom de Melville

    Olivier Bohler, 2008

    Ce documentaire montre comment l’œuvre de Jean-Pierre Melville reflète ses années au sein de l’armée française, durant la Seconde Guerre mondiale.

  • Joseph Epstein, bon pour la légende

    Pascal Convert, 2008

    Un documentaire sur Joseph Epstein, qui dirigea les FTP à Paris et dans sa région. On l’a oublié, et pourtant il fut de ceux qui comptèrent, dans la Résistance.

  • Liberté

    Tony Gatlif, 2008

    En 1943, dans un petit village français de la zone occupée, les contrôles d’identité imposés par le régime de Vichy se multiplient. Une famille de bohémiens est harcelée, forcée à la sédentarisation, puis arrêtée. Les maire et l’institutrice du village décident de les aider.

  • A l’ombre de la montagne

    Danielle Jaeggi, 2008

    Lieu mythique des premiers sanatoriums, Davos n’a pas échappé aux soubresauts de l’Histoire. De la belle époque paisible du début du siècle à la montée du nazisme puis au difficile accommodement avec les grandes puissances de la Deuxième Guerre mondiale, nous découvrons à quel point cet univers, préservé en apparence, se révèle être un modèle réduit d’une Suisse exposée aux pressions extérieures.

  • An prochain la révolution (L’)

    Frédéric Goldbronn, 2008

    Après Diego et La Maternité d’Elne, Fréderic Godbronn poursuit son travail autour de l’histoire et l’engagement à travers ce portrait de Maurice Rajsfus, enfant juif dont les parents moururent en camp et dont la vie fut révolte et militantisme contre toutes les formes de répression.

  • Walpurgis

    Frédéric Choffat, 2008

    Lorsqu’en 1933 Hitler devient Chancelier, le polémiste autrichien Karl Kraus dénonce dans les mois qui suivent, dans un texte de 360 pages, la mise en place de la mécanique de l’horreur nazie.Imaginé comme un essai cinématographique, avec comme figure centrale le comédien José Lillo, WALPURGIS est une mise en forme visuelle et sonore de ce cri

  • Terminus Auschwitz (1&2) - Les chemins de fer européens et la Shoah

    Wolfgang Schoen, Frank Gutermuth, 2008

    En deux volets, une analyse des rôles respectifs de la SNCF, des chemins de fer hollandais ainsi que de la compagnie ferroviaire nationale slovaque dans le transport des déportés juifs pendant la seconde guerre mondiale

  • Enfance sauve (L’)

    Tessa Racine, 2008

    C’était sous l’Occupation allemande en France. Ils avaient quelques années. Ils étaient juifs. Pour les sauver, les parents les ont abandonnés. Confiés à des familles, cachés dans des maisons à Limoges, ils ont survécu.

  • Petite Russie, récits d’un maquis (La)

    Patrick Séraudie, 2008

    La «  Petite Russie  » est le surnom donné par l’état major allemand, pendant la seconde guerre mondiale, à la région de la montagne limousine.

  • Reflet (Le)

    Jérôme Amimer, 2008

    En 1942, ma grand-mère avait dû quitter son village de Russie brûlé par l’armée allemande. Elle avait 25 ans. Elle mourra trente-six ans plus tard, ici, en Limousin.

  • Affaire du 17e barreau (L’)

    Guy Girard, 2008

    Le 17e Barreau, c’est l’alliance spontanée, naïve et courageuse d’une quarantaine d’adolescents à peine sortis de la puberté. En quelques heures d’avril 1943, ils passeront de l’enfance à l’âge adulte en s’engageant dans la Résistance.

  • Année dernière à Vichy (L’)

    Paule Muxel, Bertrand de Solliers, 2008

    Film documentaire à partir des derniers témoins ayant vécu la période où s’installe Philippe Pétain et son gouvernement à Vichy. Alors qu’il existe beaucoup de films à propos de l’occupation nazie en France, ce film est le premier à entendre des gens qui ont vécu sur place cette période controversée.

  • 200 000 fantômes

    Jean-Gabriel Périot, 2007

    Parce que Jean-Gabriel Périot sait très bien qu’entre l’horreur et la façon de la représenter, il existe un gouffre immense, cet humaniste convaincu a voulu témoigner à sa façon de la plus grande catastrophe nucléaire que le monde a connue et raviver ainsi les flammes d’un souvenir honteux. «  Nijuman no borei  » rappelle avec une originalité remarquable la nuit du 6 août 1945, celle qui a vu la destruction d’Hiroshima.

  • Amis des Juifs (Les)

    Bernard Debord, Cédric Gruat, 2007

    A l’aide de témoignages et d’archives, ce documentaire retrace les actes courageux des non juifs qui se sont opposés au décret imposant le port de l’étoile jaune pour les juifs en arborant dans les rues de Paris leur propre étoile, avec diverses inscriptions : « zazou », « swing », « papou », « chrétien »…

  • Première brigade

    François Perlier, 2007

    Dès 1940, les membres des réseaux communistes de la petite montagne limousine s’organisent pour lutter contre le gouvernement de Vichy et l’occupant nazi. D’anciens partisans nous racontent cette aventure de guérilla, sur une terre ancestrale d’insoumission et de révolte.

  • Indigènes impact

    Rémi Lainé, 2007

    Le film « Indigènes » de Rachid Bouchareb a révélé en France comme en Afrique un passé occulté : la participation des soldats issus des anciennes colonies aux campagnes de l’armée française.

  • Thérèse Menot, à force de résistance

    Tessa Racine, 2007

    Fille de cheminot, résistante limousine, déportée à Ravensbrück à plus de 80 ans continue à arpenter le monde pour témoigner auprès des jeunes et s’interroger avec eux sur le monde d’aujourd’hui.

  • Blessures atomiques

    Marc Petitjean, 2006

    La bombe d’Hiroshima aurait permis aux USA d’effectuer des tests sur la population afin de connaître les réelles retombées radioactives, en examinant les victimes tout en refusant de les soigner. La création du laboratoire ABCC en témoigne. À 89 ans, le docteur Shuntarô Hida continue de soigner des survivants de la bombe atomique d’Hiroshima.

  • Traque de l’affiche rouge (La)

    Jorge Amat, 2006

    À la manière d’une enquête documentaire, le film propose une reconstitution historique croisée de la traque du groupe de l’Affiche Rouge à partir des archives judiciaires et policières de l’époque et des archives de combattants.

  • Procès de Nuremberg (Le). Les Nazis face à leurs crimes

    Christian Delage, 2006

    Le 20 novembre 1945 s’ouvrait à Nuremberg le plus grand procès de l’histoire : celui des hommes que les Alliés avaient désignés comme de grands criminels de guerre

  • Eut-elle été criminelle…

    Jean-Gabriel Périot, 2006

    France, été 44, à la Libération

  • Résistances ! Autour du 60e anniversaire du programme du Conseil national de la résistance

    alternatives : images !, 2006

    Résistances  ! Autour du 60e anniversaire du programme du Conseil national de la résistance restitue le texte intégral de l’appel solennel à défendre et à actualiser les conquêtes sociales et démocratiques de la Résistance anti-nazie.

  • Enfants clandestins

    Benoît Sourty, 2006

    A travers quelques itinéraires d’enfants de la communauté juive durant la seconde guerre mondiale, ce film montre que les conditions de vie puis de survie représentent un enjeu qui va au-delà d’une simple prise en charge matérielle. Un exil est en effet toujours un drame en ce qu’il coupe les racines qui rattachent à leur culture des femmes, des hommes et des enfants pris dans la tourmente.

  • Où sont nos amoureuses

    Robin Hunzinger, 2006

    Deux jeunes provinciales, Emma et Thérèse, étudiantes puis professeurs dans les années 30, tentent de construire une vie commune à la fois engagée et amoureuse. À partir de correspondance, de documents et d’archives des années 30 et 40, le réalisateur (petit-fils d’Emma) rassemble les morceaux brisés de ces deux vies et montre le destin de ces deux femmes en le replaçant dans le contexte historique de l’entre-deux guerres, puis de l’Occupation en France.

  • Indigènes

    Rachid Bouchareb, 2006

    En 1943, alors que la France tente de se libérer de la domination nazie, le parcours de quatre « indigènes », soldats oubliés de la première armée française recrutée en Afrique.

  • Figures humaines

    Rose Lallier, Élisabeth Logak, 2005

    1939-1945 - Que savaient les Français des mesures prises contre les juifs et comment se sont-ils comportés ?

  • A l’Est du paradis

    Lech Kowalski, 2005

    À travers de larges extraits et les rushes inexploités de ses films de l’époque américaine (Gringo, DOA…) ainsi que des images tournées plus récemment, le cinéaste réfléchit à voix haute et revient sur son parcours, de ses débuts dans l’industrie du X à sa plongée dans l’underground new-yorkais des années 70 et 80.

  • Sophie Scholl, les derniers jours

    Marc Rothemund, 2005

    Le portrait d’une jeune résistante allemande face à la machine totalitaire nazie.

  • Enfer du Pacifique (L’)

    Bouyer René-Jean, 2005

    Un documentaire exclusif d’images d’archives en couleur, consacré à un volet souvent méconnu du second conflit mondial : la guerre dans le Pacifique.

  • 14 récits d’Auschwitz

    Caroline Roulet, 2005

    Cette série inédite de 14 témoignages de juifs arrêtés en France et déportés à Auschwitz retrace l’itinéraire de ces hommes et femmes, marqués à tout jamais et désireux de transmettre la mémoire de la Shoah.

  • 200 jours pour refaire le monde

    Jean-Christophe Rosé, 2005

    Première partie : de Yalta à Berlin. Seconde partie : de Berlin à Hiroshima Fin avril 1945.

  • Assassinat d’une modiste

    Catherine Bernstein, 2005

    Entre la date de sa naissance, le 2 juillet 1901, et celle de sa déportation à Auschwitz le 18 juillet 1943, par un convoi parti de Drancy, la vie d’Odette Bernstein a laissé peu de traces… Grand-tante de la réalisatrice, cette jeune femme indépendante crée avant-guerre son atelier de modiste et prend le nom de Fanny Berger.

  • Mechti, le dernier combat

    Jean-Claude Cheyssial, 2005

    Ce film dresse le portrait de Mohammed Mechti, ancien combattant marocain, engagé à 18 ans dans l’armée française, ayant servi toutes nos guerres depuis 39-45, et qui finit sa vie, ici, à Bordeaux loin des siens.

  • Survivants (Les)

    Patrick Rotman, 2005

    Ce sont quelques survivants, les uns « déportés raciaux », les autres « politiques » et parfois les deux à la fois, Juifs et résistants, résistants et Juifs qui relatent la dernière année, la plus terrible peut-être…

  • Il faudra raconter

    Daniel Cling, Pascal Cling, 2005

    « Il faudra raconter » disaient ceux qui mouraient dans les camps. Certains, parmi les rares rescapés d’Auschwitz ont encore la force d’aller au devant des jeunes générations, parler sans relâche dans les classes, de la primaire à la terminale. Qu’en sera-t-il demain quand nous n’aurons plus que des traces ?

  • Camp fantôme (Le)

    Tessa Racine, 2005

    Entre 1940 et 1945, la France a hébergé des camps d’internement. Dans ce documentaire, le camp de Nexon, dans le Limousin, surgit du passé, tel un fantôme, à travers les témoignages, les photos et les archives.

  • Enfants de Russie (Les)

    Jaime Camino, 2004

    Pendant la guerre civile espagnole, des enfants de combattants républicains sont envoyés par leurs parents et pour leur sécurité en URSS.

  • Cécile Rol-Tanguy, une combattante de la liberté

    Patrick Barbéris, 2004

    Cécile Rol-Tanguy, née Le Bihan, est une résistante de la première heure et s’est illustrée avec son époux, dès 1940, dans la lutte pour la libération.

  • Simone Veil, une histoire française

    David Teboul, 2004

    Au travers de ses propres confidences ou de celles de ses proches, ce portrait de Simone Veil révèle la façade profonde d’une femme hantée par le souvenir des mois passés en déportation et de sa mère absente

  • Langue ne ment pas (La)

    Stan Neumann, 2004

    Le journal intime que Victor Klemperer a tenu de 1933 à 1945 est un des témoignages les plus précis et les plus impressionnants sur le destin des Juifs allemands sous le régime nazi.

  • Deux vies d’Eva (Les)

    Esther Hoffenberg, 2004

    De quelle histoire Eva la tourmentée prenait-elle son malheur ? Sa fille Esther n’a d’autre choix, pour comprendre, que d’affronter un passé occulté, traversé par la guerre, la double ou triple identité et la culpabilité.

  • Eté 44

    Patrick Rotman, 2004

    Été 44 se propose de faire le récit de ces mois décisifs où des millions de français ont basculé d’un régime dictatorial sous et à la botte de l’occupant dans la liberté retrouvée.

  • Petite prairie aux bouleaux (La)

    Marceline Loridan, 2003

    Myriam revient à Paris après une longue absence New Yorkaise et retrouve ses anciennes amies qui, comme elle, sont des rescapées d’Auschwitz. Ensemble, elles se rappellent et Myriam décide après soixante ans d’éloignement de se rendre sur le site de Berkinau (la petite prairie aux bouleaux en allemand) - Auschwitz.

  • Poupée (La)

    Marielle Lariaga, 2003

    A travers une mise en scène de la vie quotidienne d’enfants avant la guerre, « la poupée » se propose d’évoquer le martyr de 210 enfants mitraillés ou brûlés vifs par une section de la Waffen SS le 10 juin 1944 dans l’église d’un village limousin : Oradour sur Glane.

  • Oradour, retour sur un massacre

    Christophe Weber, 2003

    Le documentaire reconstitue la destruction d’Oradour-sur-Glane à l’aide d’archives juridiques ou militaires, mais aussi du témoignage des deux seuls rescapés encore en vie aujourd’hui.

  • Déserteurs de la Wehrmacht (Les)

    Guillaume Dreyfus, 2003

    Ce film raconte l’histoire de plusieurs déserteurs pendant et, surtout, après la guerre, où, dans la société ouest-allemande, ils étaient stigmatisés par un casier judiciaire et considérés jusque dans les années 1980 comme des « traîtres » et des « lâches » .

  • Laissez-passer

    Bertrand Tavernier, 2002

    A Paris, le 3 mars 1942, sous l’Occupation allemande, deux hommes voient leurs destins se croiser et s’entremêler. D’un côté, Jean-Devaivre, un assistant-metteur en scène, trouve le moyen de camoufler ses activités clandestines de résistant en travaillant pour la Continental, une firme cinématographique allemande dirigée par le Docteur Greven et qui produit des films français depuis 1940. De l’autre, Jean Aurenche, un scénariste-poète, refuse de travailler pour les Allemands et s’engage par la plume dans une lutte héroïque contre l’envahisseur nazi.

  • 140/142 rue Oberkampf- Un immeuble se souvient

    Christian Fruchard, 2002

    Ce film propose une coupe de vie sociale de la capitale et dans l’évolution de la ville à travers l’histoire d’un immeuble parisien de la rue Oberkampf. Locataires et propriétaires ont traversé l’histoire de ce siècle.

  • Ligne de vie

    Serge Avédikian, 2002

    Dans un camp de concentration, des bourreaux et des victimes, la présence quotidienne de la mort. Un prisonnier dessine en cachette, un gardien le surprend…

  • Enfants de Sam (Les)

    Pascal Magontier, 2002

    Portraits croisés entre Sam, ancien déporté d’Auschwitz, et ses enfants auxquels il n’a jamais parlé

  • Dernière lettre (La)

    Frederick Wiseman, 2002

    Catherine Samie, sociétaire de la Comédie-Française, déclame cette dernière lettre qu’une mère juive adresse à son fils avant d’être exécutée par les nazis.

  • Sobibór, 14 octobre 1943, 16 heures

    Claude Lanzmann, 2001

    Un docuentaire sur la révolte des prisonniers du camp d’extermination de Sobibor le 14 octobre 1943, est composé d’un mélange de prises de vues de situation tournées en 2001 et de l’interview de Yehuda Lerner réalisée en 1979.

  • Dor de Tine. Une histoire de 1944

    Mireille Abramovici, 2001

    La réalisatrice part sur les traces de son père, déporté 10 jours avant sa naissance et dont sa mère n’a jamais pu parler. La correspondance de ses parents nous plonge dans l’errance de ce couple de jeunes musiciens roumains, réfugiés en France jusqu’à l’arrestation du père en avril 1944.

  • Théorie du fantôme (La)

    Pascal Kané, 2001

    Découvrant dans le coffre-fort de l’appartement familial des lettres conservées par son père jusqu’à sa mort, Pascal Kané entreprend, de Paris à Varsovie, d’enquêter sur son histoire paternelle et de retrouver la trace de ses tantes et de sa grand-mère polonaise, mortes en déportation.

  • Images oubliées de Germaine Tillion (Les)

    François Gauducheau, 2001

    A 92 ans l’ethnologue et résistante retrouve dans ses archives des clichés pris dans le Massif des Aurès en Algérie, où elle effectua ses premières missions dans les années 30. Ces photos témoignent d’un monde disparu, mais surtout elles éclairent la vie, la pensée et la personnalité de cette femme qui fut un des grands témoins du 20ème siècle.

  • Pianiste (Le)

    Roman Polanski, 2001

    Durant la Seconde Guerre mondiale, Wladyslaw Szpilman, un célèbre pianiste juif polonais, échappe à la déportation mais se retrouve parqué dans le ghetto de Varsovie dont il partage les souffrances, les humiliations et les luttes héroïques.

  • Lucie Aubrac, en plein cœur

    Emmanuel Laborie, 2000

    Depuis son engagement dans la Résistance, Lucie Aubrac n’a eu de cesse de chercher à transmettre son expérience, en sillonnant les lycées et collèges de France. Ce jour-là, elle venait parler aux élèves tailleurs de pierre du lycée Saint-Lambert à Paris.

  • Absentes (Les)

    Catherine Bernstein, 1999

    Sur toutes les jeunes filles d’une même classe, sept élèves ont vu leur destin pris dans la meule de l’histoire. Ce sont les sept Juives de la classe

  • Guingouin, premier maquisard de France

    Michel Taubman, Claude Corennec, 1999

    Ce film est le dernier documentaire réalisé du vivant de Georges Guingouin. Il retranscrit son parcours depuis sa nomination comme instituteur à Saint Gilles les Forêt dans les années 30, son rôle dans la résistance, la libération de Limoges et l’après guerre.

  • Pas dans la nuit ou la désobéissance (Un)

    Emmanuel Laborie, 1999

    Depuis son parcours dans la Résistance française, son expérience de la clandestinité et du passage dans l’illégalité, une question travaille Raymond Aubrac : « Que se serait-il passé si je n’avais pas su désobéir ?

  • Raisins verts (Les)

    Catherine Bernstein, 1998

    Deuxième partie de la trilogie Kassel années 30

  • Volés par les nazis - Histoire de la collection Schloss

    Marc Van Dessel, 1998

    Avec de remarquables films d’archives, notamment ceux de Pathé Télévision et du Quai d’Orsay, Marc van Dessel retrace l’histoire des 332 toiles de maîtres d’Adolphe Schloss, froidement volées par les nazis en 1943 et dont à peine la moitié ont été restitués à ce jour.

  • Ombre dans les yeux (Une)

    Rafaël Lewandowski, 1998

    À travers la force concrète du témoignage de Willy Holt, ce documentaire nous permet d’entendre un discours sur la déportation, puis d’en parler, quelles que soient nos références historiques et culturelles. Un document singulier et pourtant universel.

  • Voyages

    Emmanuel Finkiel, 1998

    Trois portraits de femmes juives marquées par leur emprisonnement dans des camps de concentration. Voyages plonge très loin dans l’intimité de l’âme, dans l’humanité, simplement. Une oeuvre poignante aux frontières de la fiction et du documentaire.

  • À l’Est de la guerre

    Ruth Beckermann, 1996

    À l’occasion d’une exposition itinérante sur les crimes de la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale, présentée dans différentes villes allemandes et autrichiennes, Ruth Beckermann a recueilli les témoignages d’anciens soldats allemands et autrichiens. Un film sans complaisance sur la mémoire et l’oubli.

  • Oma

    Catherine Bernstein, 1996

    Première partie de la trilogie Kassel

  • Héritages

    Daniel Cling, Pascal Cling, 1996

    Trois rescapés d’Auschwitz racontent de quelle façon et dans quelles circonstances ils ont révélé leur histoire depuis leur retour.

  • Murmures, une histoire de femmes coréennes

    Young-Joo Byun, 1995

    Au cours de la Seconde Guerre mondiale, des centaines de milliers de jeunes filles, dont un certain nombre de coréennes, ont été contraintes de se prostituer dans les bordels militaires japonais. Les preuves de cet esclavagisme sexuel planifié par l’État ont été, pour beaucoup, détruites et les archives occultées. Un pan de l’histoire douloureuse coréano-japonaise menaçait ainsi de sombrer dans l’oubli le plus complet. Cependant, en août 1991, encouragée par les recherches et le volontarisme d’associations féministes sud-coréennes, blessée par le négationnisme ambiant, Kim Hak-Soon déclarait à la télévision qu’elle avait servi de femme de réconfort à l’armée japonaise. Depuis, une poignée d’autres « survivantes » de ce drame, âgées de 75 à 85 ans, ont osé s’exprimer et demandent justice.

  • George Stevens : D Day to Berlin

    George Jr. Stevens, 1994

    Tandis que les cameramen placés sous sa direction enregistraient des vues de l’avancée alliée, de la Normandie jusqu’à Berlin, George Stevens a saisià titre personnel et avec une caméra 16mm en couleurs des moments quotidiens ou exceptionnels de cette aventure unique.

  • Étrangers, et nos frères pourtant…

    Claude Collin, Denis Cugnod, 1994

    Francs-Tireurs et partisans de Main d’Oeuvre Immigrée (F.T.P.-M.O.I.) à Lyon et à Grenoble

  • Mémoire des vivants (La)

    Jean Pradinas, 1994

    Film consacré aux événements du 9 juin 1944 à Tulle, réalisé par Jean Pradinas en 1994 à partir d’entretiens et de témoignages recueillis auprès des familles des victimes.

  • Ni travail, ni famille, ni patrie - Journal d’une brigade FTP-MOÏ

    Mosco Boucault, 1993

    De 1943 à 1945, les membres de la 35ème brigade FTP-MOI - pour la plupart des adolescents immigrés ou fils d’immigrés - ont combattu l’occupant allemand dans la région de Toulouse à l’aide de bombes artisanales et d’armes volées. Leur tactique : la guérilla urbaine.

  • Jacquot de Nantes

    Agnès Varda, 1991

    Il était une fois un garçon élevé dans un garage où tout le monde aimait chanter. C’était en 1939, il avait 8 ans. Puis il a voulu faire du cinéma mais son père lui a fait étudier la mécanique. C’est de Jacques DEMY qu’il s’ agit et de ses souvenirs.

  • Tombeau des lucioles (Le)

    Isao Takahata, 1989

    Dans le Japon de la Seconde Guerre mondiale, deux enfants se trouvent livrés à eux-mêmes après la mort de leur mère, suite au bombardement massif à la bombe incendiaire de Kōbe par les États-Unis.

  • De Nuremberg à Nuremberg

    Frédéric Rossif, 1988

    En 1935, à Nuremberg, au congrès du parti nazi, Hitler est acclamé au cri de « Quoi que tu ordonnes, ô fürher, nous l’accomplirons ». En 1945, la défaite des nazis, le suicide de Hitler, la bombe atomique d’Hiroshima puis le jugements des criminels de guerre nazis à Nuremberg concluent ce récit.

  • Camps du silence (Les)

    Bernard Mangiante, 1988

    L’histoire des camps du midi de la France est une longue descente aux enfers en février 1939.

  • Au revoir les enfants

    Louis Malle, 1987

    1944, Julien est pensionnaire dans un collège catholique. La Gestapo débarque un jour au collège et arrête le Père Jean et les trois enfants juifs qu’il avait caches parmi ses petits catholiques.

  • Welcome in Vienna (Welcome in Vienna : troisième partie)

    Axel Corti, 1986

    Troisième partie de la trilogie d’Axel Corti autour du sort de réfugiés juifs durant la seconde guerre mondiale.

  • Santa Fé (Welcome in Vienna : deuxième partie)

    Axel Corti, 1985

    Deuxième partie de la trilogie d’Axel Corti autour du sort de réfugiés juifs durant la seconde guerre mondiale.

  • Shoah

    Claude Lanzmann, 1985

    Un documentaire constitué exclusivement de témoignages de survivants, de témoins et de complices de l’holocauste, qui mettent au jour l’implacable logique de l’horreur.

  • Requiem pour un massacre

    Elem Klimov, 1984

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Fliora, jeune garçon d’un village de Biélorussie occupé par les troupes nazies, s’engage, bien que trop jeune, chez les partisans. Il va découvrir l’amour, la fraternité, la souffrance, la guerre

  • Retour à Vienne

    Ruth Beckermann, Josef Aichholzer, 1983

    Franz West (1909-1985), historien et journaliste communiste autrichien, se souvient de son enfance, qu’il a passé dans l’atmosphère judaïque du 2e arrondissement de Vienne. Il évoque la diversité de la population juive de la Mazzesinsel, son engagement dans le mouvement ouvrier de Vienne la rouge et parle de la montée de l’austro-fascisme et du national-socialisme.

  • Dieu ne croit plus en nous (Welcome in Vienna : première partie)

    Axel Corti, 1982

    Première partie de la trilogie d’Axel Corti autour du sort de réfugiés juifs durant la seconde guerre mondiale.

  • Dernier métro (Le)

    François Truffaut, 1980

    En 1942, alors que Paris est occupé par les Allemands, Marion Steiner a pris la direction du théâtre de Montmartre à la place de son mari, juif, qu’elle cache à l’insu de tous dans la cave du théâtre. La troupe répète une nouvelle pièce. La vie des acteurs, le monde du théâtre, le Paris de l’Occupation, sont racontés par François Truffaut dans ce film hommage qui, dans sa pirouette finale, montre l’indissociabilité de la vie et du théâtre.

  • Journée particulière (Une)

    Ettore Scola, 1977

    A Rome le 6 mai 1938. Alors que tous les habitants de l’immeuble assistent au défilé du Duce Mussolini et d’Hitler, une mère de famille nombreuse et un homosexuel se rencontrent. Oeuvre d’une extrême richesse qui à travers deux anodins citoyens, décrypte les sombres méandres du fascisme …

  • Affiche rouge (L’)

    Frank Cassenti, 1976

    En nous faisant suivre une troupe de comédiens qui se sont rassemblés pour monter un spectacle sur le groupe Manouchian, le réalisateur nous raconte l’histoire des résistants de l’Affiche rouge

  • Monsieur Klein

    Joseph Losey, 1976

    En 1942 à Paris, sous l’occupation allemande, l’Alsacien Robert Klein fait des affaires en rachetant en-dessous de leur prix réel des objets d’art à des Juifs en difficulté. Alors qu’il reconduit jusqu’à sa porte l’un d’entre eux à qui il vient d’acheter un petit tableau du maître hollandais Adriaen van Ostade, il découvre parmi son courrier un exemplaire des Informations Juives, journal habituellement délivré sur abonnement spécial.

  • Un sac de billes

    Jacques Doillon, 1975

    Sous l’occupation allemande, deux enfants juifs fuient Paris pour gagner le sud de la France, en zone libre.

  • Invitation (L’)

    Cinéma Rouge, 1975

    Impressionnés par cette rencontre éphémère qui leur permet de mieux appréhender le nazisme, les élèves deviennent soudain témoins directs d’une histoire qui ne leur sera plus jamais tout à fait étrangère.

  • Violons du bal (Les)

    Michel Drach, 1974

    Le réalisateur Michel Drach raconte les problèmes inhérents à son métier : la difficulté de faire un film sur un sujet qui, d’après les producteurs, n’intéressera pas le public. En l’occurrence, il s’agit de son enfance, des visions qu’il eut et des tourments qu’il subit pendant la guerre, alors que sa famille, comme les autres juifs, connaissait l’atroce persécution que l’on sait.

  • Guichets du Louvre (Les)

    Michel Mitrani, 1974

    Un jeune étudiant, averti de l’imminente rafle, se rend dans le quartier Saint-Paul pour tenter de sauver quelques personnes. Il rencontre une jeune fille juive et tente de la sauver en traversant vers la rive gauche.

  • Lucien Lacombe

    Louis Malle, 1974

    Juin 1944. Lucien Lacombe, jeune paysan du Sud-Ouest travaillant à la ville, retourne pour quelques jours chez ses parents. Ne pouvant rejoindre le maquis, il remonte à Paris et finalement se laisse engagé par la Gestapo.

  • Français, si vous saviez

    André Harris, Alain de Sédouy, Jacques Brissot, Luc Favory, 1972

    Film en trois parties pour raconter aux Français un demi-siècle de leur histoire : - En passant par la Lorraine. - Général nous voilà. - Je vous ai compris.

  • Jardin des Finzi-Contini (Le)

    Vittorio De Sica, 1971

    L’imprégnation progressive du fascisme dans les couches les plus hautes de la société provinciale italienne et l’inconscience générale qui va de pair

  • Génération d’après (La) - Les Femmes aussi -

    Robert Bober, 1971

    Robert Bober est parti à la rencontre d’anciens enfants pensionnaires comme lui du château d’Andrésy à Clamart, dit « le manoir », enfants orphelins juifs dont les parents avaient été déportés ou fusillés.

  • Damnés (Les)

    Luchino Visconti, 1969

    Les réactions et comportements des membres d’une puissante famille, marchands de canons de la Ruhr, face à l’avènement du nazisme.

  • Armée des ombres (L’)

    Jean-Pierre Melville, 1969

    Les activités et la vie extrêmement difficiles d’un réseau de résistants sous l’occupation allemande.

  • Chagrin et la pitié (Le) (Chronique d’une ville française sous l’occupation)

    Marcel Ophüls, André Harris, 1969

    Clermont-Ferrand et l’Auvergne, pendant les années 40 à 45, la guerre, la défaite, l’occupation allemande, le départ de l’occupant, la résistance triomphante, la fin de la guerre.

  • Vieil homme et l’enfant (Le)

    Claude Berri, 1967

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, un petit Parisien est placé chez un couple de personnes âgées qui ignorent qu’il est juif.

  • Enfance d’Ivan (L’)

    Andreï Tarkovski, 1962

    Orphelin depuis l’assassinat de sa famille par les nazis, Ivan, 12 ans, est devenu éclaireur au sein de l’armée russe. Contre l’aval de ses supérieurs, il accepte une dernière mission délicate.

  • Brutalité des pierres (La)

    Alexander Kluge, 1961

    Avec son premier film, le cinéaste allemand Alexander Kluge décide de faire face à l’histoire de son pays. Son court métrage s’attarde sur le passé et le présent du Reichsparteitagsgelände, complexe construit par l’architecte en chef du parti nazi Albert Speer.

  • Enclos (L’)

    Armand Gatti, 1961

    Ce film très poignant fut tourné en 1960 dans le camp de Mauthausen. Il retranscrit l’univers concentrationnaire et met en scène deux grands acteurs de théâtre, le Français Jean Négroni et l’Allemand Hans Christian Blech avec des anciens déportés revenus jouer leur propre rôle sur les lieux de leur atroce perdition.

  • Temps du ghetto (Le)

    Frédéric Rossif, 1961

    A Varsovie, vécurent pendant deux ans 600 000 hommes. 500 d’entre eux ont survécu. Tous les autres sont morts. Tout fut brûlé

  • Temps d’aimer et le temps de mourir (Le)

    Douglas Sirk, 1958

    En 1944, un soldat allemand, qui vit l’enfer sur le front russe, revient chez lui le temps d’une permission. Sa ville est à moitié détruite par les bombardements, sa famille introuvable. Il vit une courte idylle avec une amie d’enfance… Adapté d’un roman d’Erich Maria Remarque qui présente le côté allemand du conflit, œuvre déchirante et intense sur la folie et l’absurdité de la guerre.

  • Quand passent les cigognes

    Mikhaïl Kalatozov, 1957

    Moscou, 1941. Veronika et Boris sont éperdument amoureux. Mais lorsque l’Allemagne envahit la Russie, Boris s’engage et part sur le front. Mark, son cousin, évite l’enrôlement et reste auprès de Veronika qu’il convoite. Sans nouvelle de son fiancé, dans le chaos de la guerre, la jeune femme succombe aux avances de Mark. Espérant retrouver Boris, elle s’engage comme infirmière dans un hôpital.

  • Nuit et brouillard

    Alain Resnais, 1955

    Réalisé en 1955, le célèbre film d’Alain Resnais Nuit et Brouillard est resté le documentaire de référence sur la déportation. A l’aide de documents d’archives, il retrace le lent calvaire des déportés.

  • Hiroshima

    Hideo Sekigawa, 1953

    Le film retrace les horreurs de la bombe atomique qui a explosé à Hiroshima le 6 août 1945. C’est l’un des premiers films à avoir évoqué la dévastation causée par la bombe atomique, à partir de témoignages écrits de survivants.

  • Au coeur de l’orage

    Jean-Paul Le chanois, 1948

    Composé de tournages authentiques et de séquences reconstituées en Avril 1945,ce film centré sur les maquis du Vercors,montre l’organisation et le développement de la résistance française ;il dénonce la politique vichyste et fait un historique de la guerre et de l’occupation.

  • Route est longue (La)

    Herbert B. Fredersdorf, Marek Goldstein, 1948

    Varsovie est occupée par les nazis. David, un juif, son père et sa mère sont déportes. David réussit a s’évader et avec l’aide d’un paysan, rejoint les partisans. Dans le camp, son père est emmené vers le four crématoire.

  • Père tranquille (Le)

    René Clément, 1946

    Pendant l’Occupation allemande, un quinquagénaire d’apparence tranquille mène en réalité les opérations de résistance dans sa région.

  • Bataille du rail (La)

    René Clément, 1946

    Hommage aux cheminots qui pour la plupart luttèrent corps et âmes pour entraver le bon fonctionnement de l’organisation allemande.

  • R5 autour d’un maquis

    Paton, Georges Lannes, 1944

    En 1944, dans le Limousin, deux amis se retrouvent dans la foule qui acclame les soldats alliés. Le plus jeune, Paul, relate ses activités au sein du maquis limousin, surnommé R5. Il évoque également le courage de ses camarades partis libérer les autres régions françaises.

  • The Silent Village

    Humphrey Jennings, 1943

    Fiction adaptée d’un fait réel, «  The Silent Village  » s’inspire du massacre perpétré par les nazis dans le village minier de Lidice, en Tchécoslovaquie, en 1942. Le réalisateur a déplacé l’histoire dans un village minier gallois dont les habitants ont alors rejoué les faits.

  • Ciel est à vous (Le)

    Jean Grémillon, 1943

    Le film s’inspire d’un fait réel : l’exploit authentique de l’épouse d’un garagiste de Mont-de-Marsan qui battit en 1937 le record féminin de vol en ligne droite

  • À nous jeunes

    Paul de Roubaix, 1943

    Le service civique rural rassemble 300 000 jeunes des villes sommés de venir en aide aux paysans pour assumer les tâches de la ferme. Film de propagande, ce film ignore délibérément que ces jeunes n’avaient pas choisi de venir travailler à la campagne.

  • Action stations

    Joris Ivens, 1942

    Le rôle des corvettes canadiennes lors des convois dans le Nord de l’Atlantique, pendant la seconde guerre mondiale

  • Postillons du Limousin (Les)

    Jacques Berr, 1941

    En 1941, pour pallier à la fermeture de gares dans certains villages, les jeunes ont créé les Postillons du Limousin.

  • Solutions françaises

    Jean Painlevé, 1939

    Film de commande présentant la place qu’occupait la France en 1939 du point de vue scientifique et intellectuel.

  • Lettres de Stalingrad (Les)

    Jacqueline Veuve, 19732

    La bataille de Stalingrad selon des documents authentiques sur un commentaire réalisé d’après des lettres de soldats allemands, aux dernières heures du siège de cette ville.

  • Esprit de 45 (L’)

    Ken Loach, 201

    Militant et engagé, L’esprit de 45 retrace un moment clé de l’histoire du Royaume-Uni. L’unité nécessaire pendant la guerre fait émerger un nouvel idéal social. Ken Loach nous fait vivre un moment de conscience collective dont le mot d’ordre est la fraternité. Le jeu formel entre images d’archives et témoignages contemporains, tous en noir et blanc, nous renvoie à la crise actuelle où l’union s’offre comme une solution pour sortir de l’impasse.

  • Chemin des carettes (Le)

    Jean-Claude Chataur

    Ce film a été realisé sur la base de mémoires d’enfance. Il évoque la vie quotidienne sous l’occupation (1943-1944) dans une famille où le grand-père est « courtier en produits du sol », à la campagne, en Corrèze.

  • Why we fight

    Franck Capra

    Franck Capra est contacté par l’armée américaine pour diriger le service de propagande cinématographique. De 1942 à 1945, il se lance alors dans une série de films destinés à sensibiliser l’opinion et les soldats eux-mêmes sur le sens du combat.