Bibliothèque du film - Bifi-
http://www.bifi.fr/public/index.php
• 51, rue de Bercy • 75012 Paris • Tél : 01.71.19.32.32
Constituées à l’origine par les Archives françaises du film, la Cinémathèque française et la FEMIS, les collections conservées par la BiFi se sont enrichies depuis par de nombreux dons, acquisitions à titre onéreux ou dépôts.
Films dans la base

Blutch, Charles Burns, Marie Caillou, Pierre di Sciullo, Lorenzo Mattotti, Richard McGuire, 2008
Peur(s) du noir est un film d’animation entremêlant plusieurs court métrage en noir et blanc, les films ont tous pour thème le rêve et le cauchemar.

Benoît Delépine, Gustave Kervern, 2008
Un patron délocalise son usine de textiles et déménage l’intégralité de ses machines en une nuit, sans prévenir ses ouvrières. Celles-ci décident de mettre leurs indemnités en commun. Sur proposition de Louise (Yolande Moreau), elles font appel à un tueur professionnel pour assassiner le patron indigne.

Philippe Aractingi, 2007
Sous les bombes, une femme cherche son fils. Un homme l’accompagne dans sa quête. Tout les sépare. Toni est chrétien et rêve de fuir à l’étranger. Libanaise chiite, Zeina s’était expatriée à Dubaï. Revenue au Liban pour essayer de sauver son fils, elle découvre qu’elle ne peut plus repartir.

Hayo Freitag, 2007
Trois méchants brigands passent leur temps à détrousser les voyageurs en diligence et à détruire les attelages… Leurs forfaits commis, ils accumulent leurs butins dans une caverne retirée en haut de la montagne.
Jun Jee-Jung, 2007
Des corps, des visages, des regards, des lieux de vie, de l’humanité. Cela se passe en France, en 2007, dans un bidonville de Lyon, habité de Roumains, de Tziganes, oubliés de la société, sans papiers, sans droits, qu’en d’autres contrées on appellerait des intouchables.
Teshumara, les guitares de la rébellion touareg
Jérémie Reichenbach, 2006
Ce film, par la musique et les témoignages des fondateurs du groupe Tinariwen, conte la mémoire de la Teshumara, culture nouvelle issue des évènements politiques et des profonds changements de la société touareg.

Abderrahmane Sissako, 2006
Melé est chanteuse dans un bar, son mari Chaka est sans travail, leur couple se déchire… Dans la cour de la maison qu’ils partagent avec d’autres familles, un tribunal a été installé. Des représentants de la société civile africaine ont engagé une procédure judiciaire contre la Banque mondiale et le FMI qu’ils jugent responsables du drame qui secoue l’Afrique.

Pavee Lackeen, la fille du voyage
Perry Ogden, 2005
Winnie, 10 ans, vit avec sa mère et ses proches dans une caravane, sur le bord de la route, dans une zone industrielle sinistrée à Dublin. Jour après jour, nous suivons l’enfant et son combat, dans la construction de son identité au coeur de l’Irlande contemporaine

Sophie Scholl, les derniers jours
Marc Rothemund, 2005
Le portrait d’une jeune résistante allemande face à la machine totalitaire nazie.

Bahman ghobadi, 2005
Dans un village du Kurdistan irakien, à la frontière de l’Iran et la Turquie, les habitants cherchent activement une antenne parabolique pour capter des nouvelles par satellite, car nous sommes à la veille de l’attaque des Américains en Irak… Un garçon mutilé, venant d’un autre village, accompagné de sa petite soeur et son enfant, en fait la prédiction… La guerre s’approche de plus en plus…
Chris Marker, 2004
Avec « Chats Perchés », Chris Marker retrouve le Paris de « Joli Mai », entre septembre 2001 et l’automne 2003. Son guide, entre les événements qui ponctuent cette nouvelle chronique poétique et politique : M. Chat.

Ntshavheni Wa Luruli, 2003
Un township à proximité du Cap, que la fin de l’Apartheid semble n’avoir pas touché.
Petite prairie aux bouleaux (La)
Marceline Loridan, 2003
Myriam revient à Paris après une longue absence New Yorkaise et retrouve ses anciennes amies qui, comme elle, sont des rescapées d’Auschwitz. Ensemble, elles se rappellent et Myriam décide après soixante ans d’éloignement de se rendre sur le site de Berkinau (la petite prairie aux bouleaux en allemand) - Auschwitz.
Luc Decaster, 2003
Proche des ouvriers, c’est le récit d’une résistance au quotidien contre la fermeture de l’usine de Mer fondatrice des matelas Epéda, au cœur du Loir-et-Cher.

Patric Jean, 2003
Au lieu de combattre la pauvreté, on combat les pauvres. Suivant l’exemple américain, l’Europe se polarise entre ses quartiers riches et ses banlieues de misère où se généralise la « tolérance zéro ». On construit une prison quand on ferme une usine.

Triplettes de Belleville (Les)
Sylvain Chomet, 2002
Champion est un petit garçon mélancolique adopté par sa grand-mère, Madame Souza. Remarquant sa passion pour le cyclisme, Madame Souza fait suivre à Champion un entraînement acharné. Les années passent. Champion est devenu un as de la « petite reine », à tel point qu’il se retrouve coureur au célèbre Tour de France.
Wolfgang Becker, 2002
Une Allemande de l’Est, mère de famille, tombe dans le coma avant que l’Allemagne ne soit réunifiée. Lorsqu’elle se réveille, après la chute du mur de Berlin, son fils décide de lui masquer la vérité et de continuer à vivre comme si de rien n’était…
Davos, Porto Alegre et autres batailles
Vincent Glenn, 2002
Réflexions croisées sur l’information, le capitalisme et les mouvements sociaux. Le forum économique mondial de Davos (Suisse) existe depuis 1971. Le temps d’un film, nous avons relié un certain nombre de situations en cherchant à deviner quelques-unes des causes d’un tel face à face.

Jean-Marie Barbe, 2001
Dans les vignes et les vergers de l’Ardèche, le réalisateur a filmé ses voisins ouvriers agricoles, tour à tour vendangeurs, coupeurs de bois et de foin etc…En équilibre précaire, ils oscillent entre désarroi devant la modernité subie et nostalgie du passé.

S21, la machine de mort khmère rouge
Rithy Panh, 2001
Vingt-cinq ans après la chute du régime khmer rouge, Rithy Panh réunit les victimes et les tortionnaires dans les lieux mêmes de l’horreur, le camp S-21 où 17 000 prisonniers ont été torturés et exécutés.

Emmanuel Finkiel, 2001
Entre 1994 et 1998, pour la préparation de deux films Mme Jacques sur la Croisette et Voyages, Emmanuel Finkiel organise un casting « sauvage » de non professionnels au sein de la communauté ashkénaze française.
Amos Gitaï, 2001
Dans « Wadi, 2000 », nous retournons encore une fois dans le Wadi, aujourd’hui complètement détruit. Ceux qui y habitaient ont été à nouveau exilés vers une autre périphérie.
Jean-Pierre Duret, Andrea Santana, 2001
Documentaire sur les petits paysans du Nordeste du Brésil qui se battent pour leur survie économique mais aussi pour préserver la force d’imagination et de recréation de leur culture.

Robert Kramer, 2000
Aux confins d’une métropole du Nord de la France,un homme aveugle remonte le fil de sa vie.Venu de loin,il a travaillé,fonde un commerce,une famille.Puis il a tout perdu…
Walter Salles, 2000
« Socorro Nobre » est un film sur la façon de conserver sa dignité dans des conditions extrêmes, sur le droit de chacun de recommencer sa vie, même quand on a tout perdu. C’est aussi un film sur l’importance de la parole écrite.
Danis Tanovic, 2000
Durant la guerre de Bosnie, en 1993, Tchiki et Nino, deux soldats ennemis, l’un bosniaque et l’autre serbe, échouent dans un no man’s land d’où ils ne peuvent sortir, étant sous le feu des deux camps. Les deux hommes essaient de trouver une solution à leur problème, en utilisant les Casques Bleus français de la FORPRONU, bien que ces derniers n’aient pas l’aval de leurs supérieurs. Les médias s’en mêlent, transformant un simple fait divers en un show médiatique international.
Agnès Varda, 2000
Agnès Varda rencontre ceux qui, pour vivre, ramassent ou récupèrent les « restes » des autres : déchets de fin de marchés, objets abandonnés sur les trottoirs…Ceux qu’elle appelle les glaneurs de notre temps.
Pierre Vinour, 2000
La panique d’un homme de 60 ans en proie au doute, sa fuite éperdue sur les hauteurs du Plateau de Millevaches, et l’expérience de son étrange métamorphose….
Benoît Dervaux, 1999
Le 18 février 1976, La Devinière, un lieu de psychothérapie institutionnelle, ouvrait ses portes à dix-neuf enfants réputés incurables, refusés par tous… Le mot asile reprend son sens, un espace sans grille ni chimie, où l’on donne le droit de vivre avec sa folie…
Jean-Luc Godard, 1999
Citant, juxtaposant, triturant, célébrant le 7e art comme une synthèse des six autres, Godard refait le XXe en un vertigineux rébus.
Michaël Moore, 1999
Michael Moore, contestataire américain, profite de la tournée de diffusion de son dernier livre dans un grand nombre de villes américaines pour interpeler l’opinion publique sur les méfaits des abus de la mondialisation, particulièrement les délocalisations au sein des grandes multinationales.
Jean-Louis Comolli, 1998
1990 : profanation du cimetière juif de Carpentras. Sans refaire le « procès Carpentras », Jean-Louis Comolli pointe les contradictions, les doutes, et nous donne les clés d’une affaire complexe, à l’enjeu politique national.

Dominique Cabrera, 1997
Paris, été 1994. Georges Montero, petit industriel pied-noir, est resté en Algérie après l’Indépendance. Il arrive aujourd’hui pour la première fois en France à l’occasion d’une opération de la cataracte, au moment où la guerre civile prend de l’ampleur dans son pays.
Frederick Wiseman, 1997
Au sein d’un ensemble de logements sociaux de Chicago, Frederick Wiseman filme les habitants et les représentants de l’administration confrontés aux multiples problèmes sociaux que génère la grande pauvreté.
Laurent Bouhnik, 1996
Premier long métrage de Laurent Bouhnik, ce film décrit un univers sordide, peuplé de marginaux et de désaxés
Comédie-Française ou l’amour joué (La)
Frederick Wiseman, 1996
Délaissant pour la première fois l’observation de la réalité américaine, Frederick Wiseman tourne sa caméra vers la Comédie-Française et filme l’activité de cette célèbre institution dans ses aspects les plus prestigieux comme les plus terre à terre.
Aki Kaurismäki, 1996
Juha, propriétaire et fermier qui, malgré l’opposition de sa mère, élève la jeune et pauvre Marja et l’épouse. Une histoire d’amour à trois…

Nicolas Philibert, 1996
Nicolas Philibert investit la clinique psychiatrique, hors norme, de La Borde, fondée par Jean Oury dans les années 50.

Raoul Servais, 1995
La rencontre d’un gardien de phare et d’un jeune prince conduit ce dernier au coeur d’une cité onirique, Taxandria. Univers fantastique à travers lequel le gardien initie le jeune prince à la force de l’amour et à la valeur de la liberté.
Frederick Wiseman, 1995
Wiseman suit la troupe de l’American Ballet Theater, célèbre compagnie new-yorkaise de ballet classique.

Paul Carpita, 1995
Trente cinq ans après son « Rendez-vous des quais », interdit par la censure puis encensé par les cinéphiles, le cinéaste marseillais sort « Les sables mouvants », un film politique sur des travailleurs clandestins.

Claire Simon, Frédéric Chéret, 1995
Produire coûte que coûte ! Le film raconte l’histoire d’une petite entreprise, toute jeune, où l’on fabrique des plats cuisinés pour les grandes surfaces. Le patron et les employés mènent la guerre économique avec les moyens du bord.

Raymond Depardon, 1994
Dans le dépôt de la préfecture de Police au Palais de Justice, Raymond Depardon filme l’itinéraire procédural de plusieurs personnes prises en flagrant délit, notamment leur audition par un substitut du procureur.
Nanni Moretti, 1994
Nanni Moretti se met en scène et nous invite à partager son jardin secret. A travers les rues de Rome en Vespa, dans la pittoresque île de Lipari au Nord de la Sicile, chez son ami Gerardo et de visites en visites chez une multitudes de médecins, incapables de diagnostiquer le mal mystérieux dont il souffre.

Nicolas Philibert, 1993
A quoi ressemble le monde pour des milliers de gens qui vivent dans le silence ? Ce film raconte l’histoire des sourds et de la langue des signes et nous fait voir le monde à travers leurs yeux.

Chris Marker, 1993
En hommage au cinéaste Alexandre Ivanovitch Medvedkine, mort en 1989, Chris Marker écrit six lettres, à titre posthume, pour rattraper le temps perdu…
Serge Le Péron, 1992
Histoire singulière d’Augustin Viseux, galibot devenu ingénieur des Houillères du Nord-Pas-de-Calais, à travers un siècle qui a vu l’apogée puis la fin du charbon, au milieu d’un peuple – presqu’une nation – disparu aujourd’hui.

Claire Simon, 1992
Dans la cour de l’école maternelle, une poignée d’enfants jouent, crient, se battent, rient et pleurent…on appelle ça « Récréation ».
Chronique d’une banlieue ordinaire
Dominique Cabrera, 1992
Avant la destruction des tours HLM du Val Fourré, à Mantes-la-Jolie, certains habitants offrent à travers leurs témoignages, une réflexion sur l’habitat social en banlieue parisienne.
Amos Gitaï, 1991
Amos Gitai retourne à Wadi Rushmia pour retrouver, dix ans après son premier Wadi, les habitants juifs et arabes de cette vallée de Haïfa.

Nicolas Humbert, Werner Penzel, 1990
Documentaire sur le musicien Fred Frith, né en 1949 en Angleterre, avant-gardiste issu de la musique pop, toujours à la recherche de nouveaux sons, de nouvelles musiques qui transgressent les frontières et les classifications.
Luc Moullet, 1989
Evocation du travail de critique cinéphile aux Cahiers du cinéma, des salles obscures et des moyens de payer moins cher, d’une histoire d’amour impossible avec une critique du journal concurrent Positif…

Isao Takahata, 1989
Dans le Japon de la Seconde Guerre mondiale, deux enfants se trouvent livrés à eux-mêmes après la mort de leur mère, suite au bombardement massif à la bombe incendiaire de Kōbe par les États-Unis.

Paul Grimault, Jacques Demy, 1988
Ce film qui mêle prises de vues réelles et animation présente différentes œuvres de Paul Grimault.
Histoires d’Amérique : food, family and philosophy
Chantal Akerman, 1988
À New York, entre mémoire et oubli, plusieurs personnes livrent leur(s) histoire(s) d’émigrants juifs.
Déclin de l’empire Américain (Le)
Denys Arcand, 1986
Les hommes discutent des femmes, les femmes discutent des hommes. De ces deux conversations jaillissent le mensonge d’une époque et la volonté pour chaque protagoniste d’un bonheur individuel sans arrêt bafoué.
Chantal Akerman, 1985
Dans l’univers coloré d’une galerie marchande, employés et clients ne vivent que d’amour : ils le rêvent, le chantent, le dansent. Les histoires s’entremêlent, commentées par les choeurs malicieux des shampouineuses et d’une bande de garçons désoeuvrés…

Coline Serreau, 1985
La stupéfaction de trois hommes lorsqu’ils se retrouvent « nourrices » d’un bébé déposé dans un couffin au seuil de la porte.
Amos Gitaï, 1984
Le film raconte l’histoire d’une boîte d’ananas comme support d’un très large système de contrôle économique.
Amos Gitaï, 1983
Journal tourné dans les territoires occupés avant et pendant l’invasion du Liban. Le film fait ressentir le malaise éprouvé par les jeunes soldats occupants…Il fut longtemps banni des écrans par les autorités israéliennes.
Georges Rouquier, 1983
A Biquefarre, petit domaine situé près de Farrebique, 40 ans ont presque passé et le monde rural, à grands renforts d’investissements coûteux, a connu de véritables transformations. Acquérir encore et toujours plus de terre est devenu primordial pour rentabiliser les efforts financiers consentis. Justement, Raoul, le propriétaire de Biquefarre souhaite vendre ses 10 ha de terre. Ceux de Farrebique décident alors de se porter acquéreurs…

Chris Marker, 1982
Réflexion sur l’image, la représentation du monde et la responsabilité morale de ceux qui fabriquent cette mémoire visuelle.
Amos Gitaï, 1981
Wadi est une vallée située à l’est de Haïfa. C’est une sorte d’enclave où vivent, dans une co-existence fragile, des immigrants juifs d’Europe de l’Est rescapés des camps, mais aussi des Arabes expulsés de chez eux. En 1981, Amos Gitai y filme l’histoire intime de Yussuf et Isha, Iso et Salo, Miriam et Iskander, une famille arabe, une famille juive et un couple mixte.

François Truffaut, 1980
En 1942, alors que Paris est occupé par les Allemands, Marion Steiner a pris la direction du théâtre de Montmartre à la place de son mari, juif, qu’elle cache à l’insu de tous dans la cave du théâtre. La troupe répète une nouvelle pièce. La vie des acteurs, le monde du théâtre, le Paris de l’Occupation, sont racontés par François Truffaut dans ce film hommage qui, dans sa pirouette finale, montre l’indissociabilité de la vie et du théâtre.
Jean-Daniel Pollet, 1979
Loin, très loin, une forge, une fonderie, fragile, vieille, ancienne comme une personne très âgée mais encore se tenant droit. Forge datant de 1876.

Joseph Losey, 1976
En 1942 à Paris, sous l’occupation allemande, l’Alsacien Robert Klein fait des affaires en rachetant en-dessous de leur prix réel des objets d’art à des Juifs en difficulté. Alors qu’il reconduit jusqu’à sa porte l’un d’entre eux à qui il vient d’acheter un petit tableau du maître hollandais Adriaen van Ostade, il découvre parmi son courrier un exemplaire des Informations Juives, journal habituellement délivré sur abonnement spécial.

Delphine Seyrig, 1976
La célèbre actrice et militante féministe, Delphine Seyrig interroge vingt-deux actrices françaises et américaines sont interviewées sur le thème de la condition de la femme dans le cinéma …

Jacques Doillon, 1975
Sous l’occupation allemande, deux enfants juifs fuient Paris pour gagner le sud de la France, en zone libre.
Akira Kurosawa, 1975
En 1902, Vladimir Arseniev, géographe, engage Dersou pour le guider dans la région de l’Oussouri. Dersou est un grand chasseur. Sa vie dans la forêt lui impose amour et respect pour la nature, une passion qu’il communique à Vladimir.
Chantal Akerman, 1974
Dans sa chambre, une jeune fille se raconte en voix off. Durant plusieurs jours, elle écrit une lettre, se couche sur un matelas, se déshabille, se regarde dans un miroir, se lève, se rhabille, marche.
Liliane de Kermadec, 1974
L’histoire véridique d’Aloïse, aliénée, enfermée toute sa vie, qui a finit par s’exprimer par la peinture.

Michel Drach, 1974
Le réalisateur Michel Drach raconte les problèmes inhérents à son métier : la difficulté de faire un film sur un sujet qui, d’après les producteurs, n’intéressera pas le public. En l’occurrence, il s’agit de son enfance, des visions qu’il eut et des tourments qu’il subit pendant la guerre, alors que sa famille, comme les autres juifs, connaissait l’atroce persécution que l’on sait.

Michel Mitrani, 1974
Un jeune étudiant, averti de l’imminente rafle, se rend dans le quartier Saint-Paul pour tenter de sauver quelques personnes. Il rencontre une jeune fille juive et tente de la sauver en traversant vers la rive gauche.
William Klein, 1974
Dix ans des manifestations sportives et des proclamations politiques de Muhammad Ali entre ses deux victoires au championnat du monde des poids lourds (1964-1974).

Chris Marker, 1973
Dans l’ambassade anonyme d’un pays anonyme, des réfugiés politiques vivent les heures et les jours difficiles qui suivent un coup d’état militaire.
On vous parle du chili : ce que disait Allende
Chris Marker, Miguel Littin, 1973
En 1971, le cinéaste chilien Miguel Littin a fait un film autour d’une conversation entre Régis Debray et le Président Allende : « Companero Presidente ».
Bruno Muel, 1973
Compte-rendu à chaud des journées qui ont suivi le coup d’état du général Pinochet. A la fois sobre, précis et bouleversant, Septembre chilien, documentaire militant, constitue l’un des chef-d’œuvres du cinéma « engagé ».

Vittorio De Sica, 1971
L’imprégnation progressive du fascisme dans les couches les plus hautes de la société provinciale italienne et l’inconscience générale qui va de pair
Marin Karmitz, 1971
Pour protester contre les brimades et les cadences de travail, les ouvrières d’une usine de confection déclenchent une grève sauvage qui déborde bientôt les syndicats. Le patron, séquestré et humilié, capitule.

Alain Tanner, 1971
Pierre et Paul, respectivement journaliste et écrivain, s’associent pour écrire un scénario d’après un fait divers : l’histoire d’une jeune fille accusée par son oncle d’avoir tenté de le tuer. Le procès se termine par un non-lieu. Ils décident d’aller chercher la vérité directement à la source, auprès de la jeune fille.
Chris Marker, 1970
Portrait de François Maspéro, libraire et éditeur engagé à gauche, symbole et bouc émissaire de 68. Produit par SLON et conçu par Chris Marker, On vous parle… est un magazine de contre-information diffusé dans les circuits parallèles.

Luchino Visconti, 1969
Les réactions et comportements des membres d’une puissante famille, marchands de canons de la Ruhr, face à l’avènement du nazisme.

Chris Marker, Mario Marret, 1968
En mars 1967, à Besançon, une grève éclate aux établissements Rhodiaceta. Les revendications mises en avant ne concernent plus seulement les salaires ou la sécurité de l’emploi, mais le mode de vie que la société impose à la classe ouvrière.
Claude Berri, 1967
Pendant la Seconde Guerre mondiale, un petit Parisien est placé chez un couple de personnes âgées qui ignorent qu’il est juif.
Christian de Chalonge, 1967
Antonio rêve de faire le saut, de quitter le Portugal pour échapper à la guerre colonialiste et trouver du travail. Mais le passage est cher et dangereux.

Jacques Tati, 1967
Dix ans après Mon Oncle, revoici Monsieur Hulot, perdu dans les dédales d’un Paris ultra-moderne.
Peter Watkins, 1966
Une bombe atomique soviétique tombe sur le Kent. Description minutieuse et sobre des effets immédiats et à court terme.
Jean-André Fieschi, André S. Labarthe, 1966
Documentaire réalisé pour la série de Jeanine Bazin et André S. Labarthe : Cinéastes de notre temps. Alors ? Monsieur Pasolini, pourquoi le cinéma ?
Chris Marker, 1966
« Avec ses quatre dromadaires Don Pedro d’Alfaroubeira courut le monde et l’admira. Il fit ce que je voudrais faire. Si j’avais quatre dromadaires. » Un photographe amateur et deux de ses amis commentent des images prises un peu partout dans le monde.

Johan Van der Keuken, Ed van der Elsken, 1965
Beppie a dix ans. C’est une vraie gamine d’Amsterdam, qui raconte au cinéaste ce dont est fait sa vie quotidienne et ce qui la préoccupe : la vie, la mort, la télévision, l’amour, l’argent…

Mikhaïl Kalatozov, 1964
Soy Cuba nous fait découvrir l’évolution de Cuba, depuis la dictature de Batista jusqu’à la révolution menée par Fidel Castro et Ernesto Che Guevara, à travers quatre histoires teintées d’une certaine subjectivité quant à l’apport du communisme dans l’île des Caraïbes.

Jacques Rozier, 1963
Paris, 1960. Michel doit partir faire son service en Algérie, il séduit deux amies inséparables « comme les amandes philippines »… Improvisation, lyrisme et fausse légèreté sur fond de guerre annoncée…

Andreï Tarkovski, 1962
Orphelin depuis l’assassinat de sa famille par les nazis, Ivan, 12 ans, est devenu éclaireur au sein de l’armée russe. Contre l’aval de ses supérieurs, il accepte une dernière mission délicate.

Muriel ou le temps d’un retour
Alain Resnais, 1962
Muriel est un des rares films linéaires de Resnais, sur le poids des souvenirs, du passé, l’angoisse du temps qui passe. Muriel n’étant pas un film sur l’Algérie, mais un film où il en est question comme d’une pensée gênante, Resnais par ce propos subtil échappa à la censure très pointilleuse de l’époque.

Frédéric Rossif, 1961
A Varsovie, vécurent pendant deux ans 600 000 hommes. 500 d’entre eux ont survécu. Tous les autres sont morts. Tout fut brûlé

Jerome Robbins, Robert Wise, 1961
Deux bandes rivales s’opposent dans le West Side à New York. D’un côté, les Jets, américains blancs, de l’autre, les Sharks, portoricains. Les choses s’enveniment lorsqu’un ami de Riff, le chef des Jets, tombe amoureux de Maria, une portoricaine… Adaptation d’un spectacle théâtral librement inspiré de « Roméo et Juliette », le film est un témoin privilégié du mal-être d’une génération d’apatrides.
Jean Rouch, 1961
Le berger Lam, Illo le pêcheur et Damouré l’écrivain public décident de se rendre à Accra pour y trouver fortune car, au Niger, la coutume veut que les jeunes gens s’expatrient le temps de réunir le montant de la dot indispensable à leur mariage.

Agnès Varda, 1958
Carnet de notes d’une femme enceinte sur la rue Mouffetard (5e) et son marché. L’Opéra-mouffe nous donne un aperçu de ce qu’était le Paris des années 50, plein de misère, de mort et de vie.
Jacques Tati, 1957
Hulot, qui habite une pittoresque maison d’un quartier populaire, vient de temps en temps distraire son neveu, qui s’ennuie dans la villa ultra-moderne de ses parents.

Alain Resnais, 1956
Pour cette découverte de la Bibliothèque nationale, Alain Resnais a choisi de faire systématiquement explorer les lieux par la caméra, dans de grands mouvements lents et amples que la musique de Maurice Jarre soutient d’un ostinato grave et profond.

Ruth Orkin, Morris Engel, Ray Ashley, 1953
Leur maman étant obligée de s’absenter, Joe et son frère Lennie sont livrés à eux-mêmes. Lennie et ses camarades, pour se débarrasser de Joe, lui font croire qu’il a tué son frère en s’amusant à le viser avec un fusil et que la police va le poursuivre.

Jacques Tati, 1953
Au volant de sa vieille voiture, monsieur Hulot débarque dans une paisible station balnéaire bretonne. À peine passée la porte de l’Hôtel de la Plage, où séjournent la plupart des vacanciers du coin, il accumule catastrophe sur catastrophe.
Jacques Tati, 1949
Des forains s’installent dans un calme village. Parmi les attractions se trouve un cinéma ambulant où le facteur découvre un film documentaire sur ses collègues américains. Il décide alors de se lancer dans une tournée à « l’americaine ».

Paul Grimault, 1948
Le roi Charles V et III font-huit-et-huit-font-seize règne en tyran sur le royaume de Takycardie. Seul un oiseau osera l’affronter. Le roi est amoureux d’une bergère qui orne un tableau de sa chambre royale, mais elle est déjà éprise d’un ramoneur.

René Clément, 1946
Pendant l’Occupation allemande, un quinquagénaire d’apparence tranquille mène en réalité les opérations de résistance dans sa région.
Roberto Rossellini, 1946
Rome, hiver 1944. Un ingénieur communiste, Giorgio Manfredi, tente d’échapper aux Allemands qui occupent la ville. Il se réfugie chez un ami dont la fiancée, Pina, le met en contact avec le curé de la paroisse Don Pietro. Mais la maîtresse de Manfredi va tous les dénoncer aux Allemands. Un imposant et important chef d’oeuvre de l’histoire du cinéma, film phare du néo-réalisme italien.
Georges Rouquier, 1945
La chronique d’une famille de paysans aveyronnais au rythme des quatre saisons.
Jacques Becker, 1943
Les Goupi, au nombre de douze, habitent un coin de Charente. Par un jeu d’alliances, ils ont réussi à s’emparer de la quasi-totalité du village. Chaque membre du groupe est défini par un surnom et doit sacrifier à la mission du clan, celle de l’argent. Jusqu’au jour où l’un d’entre eux s’empare du magot que tous convoitent… Un grand classique du cinéma français, réalisé pendant l’Occupation.

Jean Renoir, 1939
Christine, La femme du marquis de la Chesnaye a invité en Sologne son amoureux Octave et son ami Jurieu qui vient de battre le record de la traversée de l’Atlantique en avion.
Marcel Pagnol, 1937
Aubignane, un village perché sur un plateau de Haute Provence où seul habite Panturle. Tout autour, morte, la terre ne produit plus rien. D’après la Mamèche, si Panturle trouve une femme à marier, le village pourra renaître. Gedémus, un rémouleur itinérant, se dirige sur Aubignane accompagné d’une jeune femme misérable qu’il traite comme une bête de somme. Cette femme, Arsule, sera-t-elle la nouvelle Eve promise par la Mamèche ?
Jean Renoir, 1936
La fulgurante idylle d’un séduisant canotier et d’Henriette Dufour, fille d’un quincaillier parisien, venu un dimanche, en famille, déjeuner sur l’herbe.

Jean Renoir, 1935
Première rencontre de Jean Renoir et de Jacques Prévert et aussi avec l’équipe des comédiens du groupe Octobre, ce film reflète d’une façon prémonitoire les préoccupations du Front populaire.

Sam Wood, 1935
Un des films les plus burlesques des Marx avec la célèbre scène de la cabine de bateau.

King Vidor, 1934
Un jeune ménage sans ressources va exploiter une ferme abandonnée avec l’aide de chômeurs, eux aussi à la recherche du pain quotidien. Ils forment une communauté où chacun apporte son travail et ses connaissance spéciales.

Alexandre Medvedkine, 1934
Le bonheur, c’est l’histoire d’un paysan naïf à la recherche du bonheur, qui finit par le trouver, après bien des vicissitudes, en rejoignant un kolkhoze. Film muet mythique, au ton comique chaplinesque, Le Bonheur a été salué lors de sa sortie par les plus grands maîtres.

Jean Vigo, 1933
Trois internes se rebellent et organisent une révolte dans un collège de province. Une oeuvre longtemps censurée toujours d’avant-garde du cinéma français.
Luis Buñuel, 1929
Le chef-d’œuvre du cinéma surréaliste. Un énigmatique cadavre exquis, radical et provocant, fruit de la rencontre entre deux génies : Dali et Buñuel. Tout commence sur un balcon ou un homme aiguise un rasoir… La suite est une serie de metamorphoses surrealistes.

Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, 1927
Petrograd, octobre 1917 : les Bolcheviks prennent le pouvoir. 10 jours qui ébranlèrent le monde. Commandé pour le 10ème anniversaire de la révolution bolchévique, « Octobre » fait partie des films classiques de la propagande soviétique …
Léon Poirier, André Sauvage, 1931-1934
Mêlant aventure, recherche et opération promotionnelle pour son commanditaire André Citroën, la Croisière jaune, expédition dirigée par Georges Marie Haardt et Louis Audouin-Dubreuil, allait faire se rejoindre entre mars 1931 et février 1932 deux équipes parties l’une de Beyrouth, l’autre de Pékin, en véhicules autochenilles.