No man’s land

Quelque part sur le front, au coeur de la guerre de Bosnie, en 1993, une patrouille de relève bosniaque tente de regagner une tranchée. Mais c’est la nuit, une nuit brumeuse, et la patrouille s’égare. Quand le jour se lève, c’est un tir nourri des lignes serbes qui les accueille. Un seul échappe au massacre, Ciki, qui plonge au fond d’une tranchée providentielle entre les deux lignes de front ennemies. Il ne tarde pas à être rejoint par Nino, un éclaireur serbe, chargé de reconnaître la tranchée. Voilà les deux hommes face à face, ennemis jurés, tous deux armés, obligés de cohabiter. En effet, impossible de sortir de la tranchée sans essuyer un tir nourri des deux fronts. Face à cette situation inextricable, les camps opposés font appel à la FORPRONU. Mais les consignes sont formelles : la force internationale est chargée d’aider l’aide humanitaire et surtout de ne rien faire d’autre. Pour les gradés, il est urgent d’attendre. Seul un Casque Bleu français, enfreignant les ordres, décide d’intervenir. Pour forcer sa hiérarchie, il se fait accompagner par des représentants de la presse internationale. Devant les images qui inondent les télévisions occidentales, le haut commandement se rend sur les lieux.