Festival de cinéma de Douarnenez : Gouel ar Filmoù

Douarnenez – août

http://www.festival-douarnenez.com/

 13 rue Michel le Nobletz  BP 206  29172 Douarnenez  Tél : 02 98 92 09 21  @ : info@festival-douarnenez.com

Créé en 1978 par un groupe de passionnés de cinéma, le Festival de cinéma de Douarnenez a pour vocation de faire découvrir des films, peu diffusés, de peuples parfois méconnus.

Le Festival part chaque année à la découverte de civilisations différentes et tente de mieux faire connaître une culture, une histoire et des aspirations.

La sélection de films témoigne à la fois de la création, mais aussi des revendications particulières du peuple invité.

Le Festival organise des débats et des rencontres avec cinéastes, comédiens, écrivains, politiques, universitaires, journalistes qui apportent autant de visions différentes…

Films dans la base

  • Río rojo

    Guillermo Quintero, 2023

    Dans la Serranía de la Macarena, au nord de l’Amazonie colombienne, se trouve Caño Cristales, une rivière mythique un temps préservée mais aujourd’hui victime de sa beauté et menacée de disparition par l’arrivée de nouveaux visiteurs.

  • Vie devant elle (La)

    Manon Loiseau, 2023

    À travers le récit d’une jeune Afghane de 14 ans qui se filme avec une petite caméra, le film dépeint la réalité des enfants qui grandissent sur la route, ballotés d’un endroit à l’autre pour fuir des conflits dans l’espoir de retrouver une vie normale.

  • Re ar Menez

    Dounia Wolteche-Bovet, 2022

    À travers la lutte «  contre  » l’implantation d’une antenne-relais, c’est surtout la lutte «  pour  » un mode de vie singulier qui prend corps. Un documentaire en immersion et en breton.

  • Polaris

    Ainara Vera, 2021

    Capitaine de bateaux dans l’Arctique, Hayat navigue loin de son passé. Quand sa sœur cadette Leila met au monde une petite fille, leurs vies s’en trouvent bouleversées. Surmonteront-elles le lourd destin familial qui les lie  ?

  • Commune commune

    Dorine Brun, Sarah Jacquet, 2021

    Aux élections municipales de 2014, à Saillans dans la Drôme, une liste citoyenne est élue sur un projet de démocratie participative. L’espoir est immense. Cinq ans plus tard, le village se réunit pour tirer un premier bilan.

  • Indianara

    Aude Chevalier-Beaumel, Marcelo Barbosa, 2019

    Révolutionnaire hors norme, Indianara mène avec sa bande un combat pour la survie des personnes transgenres au Brésil. Face aux attaques de son parti politique et à la menace totalitaire qui plane sur le pays, elle rassemble ses forces pour un dernier acte de résistance.

  • Nofinofy

    Michael Andrianaly, 2019

    Quand son salon de coiffure est démoli par la municipalité, Roméo doit trouver un nouveau lieu. Il s’installe dans une bicoque délabrée, mais rêve d’ouvrir un jour un salon digne d’un vrai coiffeur. Dans ce nouveau lieu de travail, la vie s’écoule lentement, comme avant, mais Roméo en a assez d’attendre, bien qu’il ne puisse pas y faire grand-chose. Un regard intime et attentif sur la vie quotidienne malgache posé par Michaël Andrianaly, qui capture les nuances invisibles d’un homme qui se bat pour sa dignité.

  • Like dolls, I’ll rise

    Nora Philippe, 2018

    200 cents poupées noires artisanales venues des États-Unis tissent un film poétique et politique qui donne la parole, d’un siècle l’autre, aux combats des femmes afro-américaines.

  • Djamilia

    Aminatou Echard, 2018

    Au Kirghizistan, le film part à la recherche de Djamilia, le personnage principal du roman de Tchinghiz AÏtmatov, une jeune fille en rupture avec les règles de la société khirghize. Nous rencontrons des femmes qui nous parlant de Djamilia, libèrent une parole intime, nous parlent de leurs désirs, de règles et de liberté.

  • Esprit des lieux (L’)

    Serge Steyer, Stéphane Manchematin, 2018

    Ce documentaire brosse le portrait d’un preneur de sons de la nature : Marc Namblard.

  • Je vois rouge

    Bojina Panayotova, 2018

    Après 25 ans passés en France, Bojina retourne en Bulgarie, une question en tête : et si sa famille avait collaboré avec la police politique du régime communiste  ? Elle engage alors ses parents dans une enquête périlleuse. Elle doit découvrir la vérité, coûte que coûte.

  • Théâtre sur le Lune (Un)

    Éric Chebassier, Jean-François Ducrocq, 2018

    Madeleine Louarn mène avec les comédiens handicapés mentaux de l’atelier Catalyse, ancré à Morlaix, une expérience de théâtre singulière, joyeuse et extraordinairement fertile. Ce documentaire retrace l’aventure de la création de Ludwig, un roi sur la Lune, depuis les répétitions à la grande première au 70e Festival d’Avignon  !

  • A Lua Platz

    Jérémy Gravayat, 2018

    Aux marges d’une banlieue parisienne en grande mutation, quelques familles roumaines cherchent des lieux où vivre. Depuis le village quitté, le bidonville rasé, les maisons occupées, leurs trajectoires retissent une histoire commune, faite de solidarités autant que de relégation. Devenus compagnons de route, nous fabriquons ce film ensemble, comme d’autres espaces habitables.

  • Notre-Dame-des-Landes, la reconquête

    Thibaut Férié, 2018

    La reconquête des terres de Notre-Dame-des-Landes par des habitants porteurs de visions différentes quant à l’avenir de leur territoire commun, et leur confrontation avec l’État.

  • Kinshasa Makambo

    Dieudo Hamadi, 2017

    Christian, Ben et Jean-Marie luttent pour l’alternance politique et la tenue d’élections libres dans leur pays, la République Démocratique du Congo. Mais le Président s’accroche au pouvoir… Comment changer le cours des évènements  ?

  • Demons in paradise

    Jude Ratnam, 2017

    Sri Lanka, 1983. Jude Ratman a cinq ans. Il fuit à bord d’un train rouge les massacres perpétrés contre les Tamouls par le gouvernement pro-cinghalais de Sri Lanka. Aujourd’hui, réalisateur, Jude parcourt à nouveau son pays du sud au nord.

  • Ma’ohi nui, au cœur de l’océan mon pays

    Annick Ghizelings, 2017

    Tahiti, entre la piste de l’aéroport international et une petite colline de terre s’étend le quartier du Flamboyant. Là, on dit «  Quartier  » pour ne pas dire «  bidonville  ». Là se montre un autre visage d’une colonisation contemporaine née des trente années d’essais nucléaires français en Polynésie. En confrontant l’esprit Ma’ohi à son histoire nucléaire et à son présent fracturé, le film montre l’élan vital d’un peuple qui tente de ne pas s’oublier et qui, silencieusement, cherche le chemin de l’indépendance.

  • Soliloque des muets (Le)

    Stéphane Roland, 2017

    En Indonésie, les anciens prisonniers politiques du Nouvel Ordre de Suharto sont muselés depuis 50 ans par un système d’oppression toujours actif malgré la démocratie. A travers un tribunal populaire symbolique organisé à La Haye, ainsi qu’un voyage dans l’archipel à leur rencontre, les victimes du régime s’expriment enfin sur leur terrible vécu. C’est alors l’un des plus importants crimes contre l’humanité du XXème siècle qui se dévoile.

  • Au pied de la lettre

    Marianne Bressy, 2017

    Aujourd’hui, à 47 ans, Gérard sait enfin lire et écrire. Entouré de sa famille, il apprend et transmet avec passion et sans relâche cette ouverture sur le savoir. Un combat obstiné pour reconquérir son image, sa place dans la société.

  • Œuvres vives (Les)

    Bertrand Latouche, 2017

    Bertrand Latouche, installé sur son bateau, sur les rives de Port-Lavigne près de Saint-Nazaire, nous fait partager la vie d’un petit groupe de nomades à quai.

  • Trieste, Yugoslavia

    Alessio Bozzer, 2017

    Durant la moitié des années 50, «  Piazza Ponterosso  », dans le centre de Trieste, devient une destination de shopping légendaire et favorite pour les citoyens de Yougoslavie. Durant les années 70 et 80, un objet convoité symbolise cette légende : le «  cowboika  » (blue-jeans)…

  • No place for tears

    Reyan Tuvi, 2017

    La ville kurde de Kobane, dans la région du Rojava située à la frontière de la Turquie, a subi le siège des milices de Daesh, une conséquence des ravages causés par la guerre en Syrie. Après quatre mois de combats sans relâche, Kobane a été reprise par les forces kurdes de l’YPG (acronyme dont la traduction signifie les Unités de protection du peuple). Au cœur des combats, de nombreuses personnes ont trouvé refuge en Turquie, de l’autre côté de la frontière, où les gens, horrifiés par la guerre qui se déroule sous leurs yeux, ont entrepris de forger des liens de solidarité avec ceux qui ont fui Kobane.

  • Kurdistan, la guerre des filles

    Mylène Sauloy, 2016

    L’armée Kurde est composée des Unités de Défense Féminines (YPJ). Ces femmes combattent comme les hommes sur le front contre DAECH dans le Kurdistan Irakien et Syrien. Elles font partie du PKK qui est en résistance depuis plus de 40 ans en Turquie. La conception qu’elles ont de la lutte touche aussi leur vie quotidienne et la démocratie est une valeur qui a de l’importance à leurs yeux ainsi que l’émancipation de la femme s’inscrivant ainsi dans la droite ligne du mouvement de lutte du PKK. Eclairage pertinent sur cette courageuse armée féministe.

  • Usine de ma mère (L’)

    Charlotte Butrak, 2016

    Pendant un an, Évelyne a filmé la destruction de son usine pour faire plaisir à sa fille. Lorsque Charlotte décide, quelques années plus tard, de confronter sa mère à ses images, tout ne se passe pas comme prévu. Une comédie documentaire où mère et fille essayent, chacune à leur manière, de faire du cinéma.

  • Good postman (The)

    Tonislav Hristov, 2016

    Les 38 électeurs d’un village bulgare à la frontière avec la Turquie, doivent élire un nouveau maire. Un des candidats propose, pour donner une deuxième vie à son village, d’accueillir les réfugiés syriens qui traversent chaque jour la frontière à quelques pas du village. En suivant les campagnes des trois candidats, ce film dresse le portrait tragi-comique d’un village endormi soudainement secoué par la crise européenne.

  • Inside the labyrinth

    Caroline D’Hondt, 2016

    Dans le désert, à la frontière entre le Mexique et les États-Unis, ce documentaire nous emmène à la découverte du territoire des Indiens Tohono O’odhams. En quête d’un avenir meilleur, de nombreux migrants venus du Mexique transitent par ce désert malgré la militarisation accrue. Victimes, eux aussi, de l’intensification du contrôle des frontières, ces Indiens tentent comme ils peuvent de prendre soin des migrants de passage

  • Tempestad

    Tatiana Huezo Sánchez, 2016

    Récits croisés de deux femmes mexicaines incarcérées injustement, victimes de l’impunité du pouvoir. Tout en démasquant âprement la subtile cruauté humaine, ce film audacieux parcourt des rues et des campagnes remplies de Mexicaines et Mexicains anonymes, tous plus ou moins impactés dans leur chair et dans leur âme par cette violence infinie. Ainsi s’entremêlent d’admirables images et ces douloureuses histoires qui forment ensemble une poésie filmique.

  • Permanence (La)

    Alice Diop, 2016

    Pendant un an, Alice Diop a filmé les consultations d’un médecin généraliste intervenant deux fois par semaine et sans rendez-vous auprès de personnes migrantes à l’hôpital Avicenne de Bobigny. Les maux disent la douleur de l’exil et les témoignages déchirants racontent notre époque.

  • Voyage en Anatolie

    Bernard Mangiante, 2016

    Un siècle après le génocide de 1915, Bernard Mangiante a imaginé un road-movie documentaire. Il a proposé à sept personnages, tous Arméniens, de parcourir deux des provinces orientales de la Turquie où vivaient autrefois de très importantes communautés arméniennes.

  • Corps interdits (Les)

    Jérémie Reichenbach, 2016

    Le film dénonce la violence de l’Etat dans les brumes et le froid du campement de Calais. Avec poésie et douceur, il évoque les solidarités existantes, et les voix des migrants se mêlent aux images de la «  jungle  ».

  • Un Paese di Calabria

    Shu Aiello, Catherine Catella, 2016

    À Riace, une ville calabraise vidée par l’émigration, est née une utopie. Riace a décidé d’accueillir les migrants débarquant sur les côtes italiennes.Aujourd’hui, les maisons abandonnées sont à nouveau habitées, et la ville est revenue à la vie.

  • Marta et Karina, en discrète compagnie

    Philippe Crnogorac, 2015

    Dans la chambre à coucher de Marta et Karina, les hommes défilent. Pas de changement d’habit, un tissu rapidement tiré sur la fenêtre, un drap jeté sur le lit : les négociations et les passes sont comme une parenthèse au sein des activités quotidiennes. C’est dans cet interstice, avant et après, que le film s’installe. Leur voix digne et précise dessine, parfois avec gravité, parfois avec humour, les contours de leur vie et de leur métier qui, entre choix et nécessité, leur permet d’accéder à une autonomie sociale et financière.

  • Au risque d’être soi

    Jean-Jacques Rault, 2015

    Un documentaire sur le sénateur Joël Labbé : homme politique, élu EELV, fils de paysans et maire de St Nolff qui est connu pour son franc parler et son look de rockeur. Il a entrepris un travail avec une femme metteur en scène, pour mieux gérer ses émotions lors de ses prises de paroles, et c’est ce travail que nous dévoile ce film.

  • Contre-pouvoirs

    Malek Bensmail, 2015

    Après vingt années d’existence et de combats pour la presse indépendante algérienne, Malek Bensmaïl pose sa caméra au sein de la rédaction du célèbre quotidien El Watan, nécessaire contre-pouvoir à une démocratie vacillante, à l’heure où Bouteflika s’apprête à briguer un quatrième mandat.

  • J’avancerai vers toi avec les yeux d’un sourd

    Lætitia Carton, 2015

    Laëtitia Carton a découvert le monde des sourds par l’intermédiaire de Vincent, un ami aujourd’hui disparu, qui l’avait initiée à la langue des signes. Avec lui, elle souhaitait réaliser un film pour raconter ce monde et ses habitants. Vincent parti, Laëtitia lui écrit et va à la rencontre de personnes sourdes, qui rendent compte de leur lutte quotidienne pour sortir de l’invisibilité.

  • Dans ma tête un rond-point

    Hassen Ferhani, 2015

    Dans le plus grand abattoir d’Alger, des hommes vivent et travaillent à huis-clos aux rythmes lancinants de leurs tâches et de leurs rêves.

  • Harmonies

    Eurydice Calméjane, 2015

    Laura, chanteuse lyrique, a perdu sa voix. Elle rencontre Lorenzo, un comédien sourd qui s’exprime en langue des signes. Le film nous emmène à la croisée de deux mondes, là où la rencontre se dessine par la musique des mains.

  • Llévate mis amores

    Arturo González Villaseñor, 2014

    Le Mexique et les États-Unis partagent la plus longue frontière Nord-Sud du monde. Cela fait du pays une passerelle pour des milliers de migrants qui le traversent, perchés sur le dos du train La Bestia (La Bête), exposés à tous les dangers. Las Patronas sont un groupe de femmes qui, chaque jour depuis 1995, cuisine des repas pour les lancer aux voyageurs du train en marche. Un film choral, où les voix de quinze personnages relatent la dure réalité de la vie paysanne.

  • Parole assassinée (La)

    Alyson Cleret, 2014

    Écho d’un espoir ou d’une disparition, trois générations se répondent, et questionnent leur langue, le breton, comme héritage.

  • Complexe de la salamandre (Le)

    Serge Steyer, Stéphane Manchematin, 2014

    Dans les Vosges où il vit en retrait du monde de l’art, un artiste façonne, à son rythme, une oeuvre énigmatique et singulière, à la fois contemporaine et sans âge. Au fil des saisons, entre travail concret et oeuvres rêvées, entre précision du geste et économie de mots, entre promenades en forêt et brefs allers retours à la capitale, Patrick Neu relie l’art des maîtres anciens à la création contemporaine.

  • He Bû Tune Bû

    Oz Kasim, 2014

    Comme tous les ans, une famille kurde quitte Batman (Anatolie) pour travailler la terre près d’Ankara. Le quotidien ingrat du labeur saisonnier est chamboulé lorsque le fils aîné tombe amoureux. Le documentaire raconte, au fil des saisons, les migrations économiques qui touchent le Kurdistan agricole.

  • Sel de la terre (Le)

    Wim Wenders, Juliano Ribeiro Salgado, 2014

    Depuis quarante ans, le photographe Sebastião Salgado parcourt les continents sur les traces d’une humanité en pleine mutation. Alors qu’il a témoigné des événements majeurs qui ont marqué notre histoire récente : conflits internationaux, famine, exode… il se lance à présent à la découverte de territoires vierges aux paysages grandioses, à la rencontre d’une faune et d’une flore sauvages dans un gigantesque projet photographique, hommage à la beauté de la planète. Sa vie et son travail nous sont révélés par le regards croisés de son fils, Juliano, qui l’a accompagné dans ses derniers périples et de Wim Wenders, lui-même photographe.

  • Timbuktu

    Abderrahmane Sissako, 2014

    La ville malienne, Tombouctou, est réduite au silence, portes closes, ruelles désertes. Plus de musique, plus de football, ni de cigarette. Fini les couleurs vives et les rires, les femmes ne sont plus que des ombres. Des extrémistes religieux sèment la terreur. Loin du chaos, sur les dunes, Kidane mène une vie paisible avec sa femme, sa fille et Issan, son berger. Sa quiétude est de courte durée. En tuant accidentellement Amadou le pêcheur qui s’en est pris à sa vache préférée, Kidane doit faire face à la loi des occupants qui prennent en otage un islam ouvert et tolérant.

  • Home sweet home

    Nadine Naous, 2014

    A la suite des difficultés financières de son père, directeur d’une école progressiste dans la banlieue sud de Beyrouth zone d’influence du Hezbollah, la réalisatrice retourne au Liban. En famille, les discussions fréquentes et souvent drôles, sont animées. A partir de ces confrontations se dessinent l’histoire récente du pays et la façon dont les changements politiques ont irréversiblement transformé la société.

  • Anaïs s’en va-t-en guerre

    Marion Gervais, 2014

    Anaïs a 24 ans. Elle vit seule dans une petite maison au milieu d’un champ en Bretagne. Celle que rien n’arrête est portée par son rêve de toujours : celui de devenir agricultrice et de faire pousser des plantes aromatiques et médicinales.

  • Retour d’Ataï (Le)

    Mehdi Lallaoui, 2014

    En 1878 éclate en Nouvelle-Calédonie la grande insurrection kanak dont l’un des principaux instigateurs était le grand chef Ataï. Ce dernier fut tué en septembre 1878 et sa tête envoyée en France dans un bocal de formol avec celle de son «  sorcier  ». En juillet 2011, le crâne d’Ataï est «  retrouvé  ». Ce film retrace l’histoire tant d’Ataï que du périple de son crâne jusqu’à sa restitution en Nouvelle-Calédonie le 29 août 2014.

  • Hautes terres

    Marie-Pierre Brêtas, 2014

    Dans le Nordeste du Brésil, plusieurs paysans sans terre fondent une communauté avec la seule force de leurs bras et de leurs espoirs… Mais sur ce territoire hanté par la sécheresse, la gestion collective des terres et de leurs maigres ressources s’avère être une aventure difficile. Le film s’arrime à ce mouvement. Il va le regarder prendre corps, tisser des liens et construire dans l’épreuve d’une réalité désolée, une société rêvée dans une utopie.

  • Spartacus & Cassandra

    Ioanis Nuguet, 2014

    Deux enfants rroms sont recueillis par une jeune trapéziste dans un chapiteau à la périphérie de Paris. Un havre de paix fragile pour ce frère et sa sœur de 13 et 10 ans, déchirés entre le nouveau destin qui s’offre à eux, et leurs parents vivant dans la rue.

  • Examen d’État

    Dieudo Hamadi, 2014

    À Kisangani, un groupe de lycéens qui n’ont pas les moyens de s’acquitter de la «  prime des professeurs  » s’organise pour préparer ensemble l’examen d’État. Ce documentaire suit ce groupe, et mêle désaffection pour la vénérable institution et nécessité pour les adolescents de décrocher malgré tout le baccalauréat congolais, dit «  examen d’État  ».

  • Messagers (Les)

    Hélène Crouzillat, Laëtitia Tura, 2014

    Du Sahara à Mellila, des témoins racontent la façon dont ils ont frôlé la mort, qui a emporté leurs compagnons de route, migrants littéralement et symboliquement engloutis dans la frontière.

  • Iranien

    Mehran Tamadon, 2014

    Pendant trois ans j’ai cherché à convaincre des défenseurs du régime iranien de venir vivre avec moi dans une maison : comment fait-on concrètement pour vivre ensemble  ? Comment partager l’espace public iranien pour qu’il appartienne autant aux athées comme moi qu’aux religieux qui ont le monopole du pouvoir  ?

  • Comment nous avons construit le métro de Moscou

    Xavier Villetard, 2014

    Au début des années 30, les ouvriers du métro, chapeautés par des brigades d’écrivains, sont chargés d’écrire en temps réel « l’histoire du métro de Moscou ». Sur la base de ces écrits restés en partie inédits, le film raconte la construction des premières lignes du plus beau métro du monde à la lumière de cette « grande utopie littéraire » laminée par les purges des années 1937-38.

  • Pendule du Costel (Le)

    Pilar Arcila, 2013

    Issus de la communauté Rom de Roumanie, Costel et sa famille élargie se déplacent entre la France, la Suisse et leur propre pays, à la recherche d’un moyen de gagner leur vie. Film de famille et archive poétique du présent, le documentaire suit leur quotidien fait de débrouilles, de croyances et de survie. Entre errance et migration économique, le parcours de Costel traverse une Europe à économie variable, mise à l’épreuve de ses rêves et de ses communautés les plus démunies.

  • My sweet Pepper Land

    Hiner Saleem, 2013

    Au carrefour de l’Iran, l’Irak et la Turquie, dans un village perdu, lieu de tous les trafics, Baran, officier de police fraîchement débarqué, va tenter de faire respecter la loi. Cet ancien combattant de l’indépendance kurde doit désormais lutter contre Aziz Aga, caïd local. Il fait la rencontre de Govend, l’institutrice du village, jeune femme aussi belle qu’insoumise…

  • Vies métalliques. Rencontre avec Pierre Bergounioux

    Henry Colomer, 2013

    Donner une vie seconde à d’obscures destinées oubliées « au fond des vallées du temps », c’est le propos de toute l’œuvre de Pierre Bergounioux, qui trouve son inspiration en récupérant dans les casses des épaves du monde industriel et agricole.

  • Deported

    Chantal Regnault, Rachèle Magloire, 2012

    À travers une série de portraits, ce film donne la parole à des «  déportés  », ces délinquants des États-Unis ou du Canada (condamnés pour des peines plus ou moins graves), expulsés vers leur pays d’origine, Haïti, à la fin de leur peine de prison en Amérique du Nord. De retour à Port au Prince qu’ils ont quitté enfant, une nouvelle vie commence pour ces «  américains  » abandonnés dans un environnement qui leur est non seulement complètement inconnu, mais totalement hostile.

  • Histoires du carnet anthropométrique

    Raphaël Pillosio, 2012

    En interrogeant la permanence d’une exception juridique au cœur de la République Française, ce film propose de réfléchir à la situation passée et actuelle des Gens du Voyage.

  • Après le silence. Ce qui n’est pas dit n’existe pas ?

    Vanina Vignal, 2012

    Après le silence parle des effets encore prégnants de la dictature, après la dictature. Un film sur l’abus d’État, sur la peur, sur la transmission du silence, génération après génération. Un film sur la place laissée (malgré tout ce que l’on peut savoir) à des fantômes qui empêchent de vivre le présent.

  • C’est beau la politique vous savez !

    Jean-Jacques Rault, 2011

    Edgard Pisani a les yeux pétillants d’un jeune homme qui a la politique chevillée au corps et mille projets à accomplir. À 93 ans, cet ancien résistant, proche de De Gaulle et Mitterrand, devenu préfet, puis ministre, nous parle amoureusement de l’action publique et du sens de l’État. Une fougueuse leçon de politique et une intégrité qui laisse rêveur dans le contexte politique actuel.

  • Île perdue (L’)

    Caroline Rubens, 2011

    C’est l’histoire d’une île, d’un rêve de bonheur, d’un rêve d’ailleurs. L’histoire d’une famille réunionnaise avec ses destins réinventés, ses violences et ses secrets. L’histoire d’un paradis perdu. La réalisatrice nous embarque dans sa quête personnelle, et avec elle ses proches, sur les pas de ses ancêtres…

  • Resistencia en la linea negra

    Collectif Zhigoneshi, 2011

    À travers un voyage révélateur, et partant d’une intimité rarement divulguée publiquement, une équipe de réalisateurs autochtones brandissent les caméras pour montrer au monde les actions que leurs autorités spirituelles – les Mamos – ont entreprises pour faire face aux graves menaces pesant sur leur territoire ancestral.

  • Moulin-Galant, la question rom

    Mathieu Pheng, 2011

    Le département de l’Essonne compte une vingtaine de bidonvilles roms sur son territoire. Environ 900 personnes vivent ainsi en marge de la société, entre installations clandestines et expulsions à répétition. Le documentaire, « Moulin-Galant, la question Rom » raconte plus d’un an de la vie du plus grand bidonville du département.

  • Hentoù 70. La Bretagne des années 70

    Mathieu Herry, Roland Michon, 2010

    Le titre du film, que l’on pourrait traduire par " Routes 70 " est un clin d’œil aux itinéraires mythiques des routards des années 1960, décrits par Jack Kerouac, chantés par Bob Dylan… Dans ce film, les routes, les chemins sont ceux de femmes et d’hommes qui peu après ont construit leur vie et participé à un élan collectif en Bretagne, avec et autour de leur langue et de leur culture. Il s’agit de rendre compte, à partir de leurs témoignages et d’images de l’époque, de cette transformation incroyable qui a duré plusieurs années, mobilisé des foules entières, multiplié les actions illégales sans sombrer dans la violence et incarné une certaine vision de la démocratie et du pouvoir " régional «  .

  • Place (La)

    Marie Dumora, 2010

    Après la Seconde Guerre mondiale, la ville de Colmar a octroyé à une poignée de gitans le terrain d’une ancienne déchetterie. Gitans et manouches y vivent parfois depuis deux générations : certains ont construit des maisons, d’autres ne font que s’y poser pour quelques jours avec leur caravane. La réalisatrice suit la vie de la Place au jour le jour à travers ses habitants, alors que la ville a annoncé le démantèlement du camp. Au fil des échanges apparaissent les formes de discrimination qu’ils subissent ou ont subies.

  • Bateau en carton (Le)

    José Vieira, 2010

    Au bord de l’autoroute à Massy-Palaiseau, des baraques de fortune abritent une centaine d’enfants, de femmes et d’hommes venus de Roumanie. Dans la Roumanie libérale et européenne, les Roms sont devenus plus que jamais des parias. Pour José Vieira, ce n’est que l’actualité d’une histoire qui n’en finit pas, celle de gens obligés de tout quitter pour conjurer la pauvreté. Ce bidonville de Massy n’est qu’à 300 m de celui où il a grandi. Comprendre cet exode, d’où viennent les gens qui habitent là, qui sont ces « étranges étrangers », comme l’ont été jadis les Portugais ou les Algériens, avec la volonté de nous les rendre familiers et de détruire les préjugés que nous avons à leur égard est l’ambition de son film.

  • ¡Viva Mexico !

    Nicolas Défossé, 2009

    Au cours d’un voyage allant des montagnes du Sud-Est mexicain jusqu’à la frontière nord avec les États-Unis, le sous-commandant Marcos et le peuple du Mexique en lutte dessinent le visage oublié d’un pays. Une célébration de la lutte pour la terre et la dignité.

  • District 9

    Neill Blomkamp, 2009

    Des extraterrestres réfugiés sur la Terre depuis 20 ans deviennent un problème international explosif. Parqués dans le District 9, leur destin est entre les mains d’une multinationale, le MNU, qui s’intéresse à leur extraordinaire armement qui ne fonctionne qu’avec de l’ADN extraterrestre

  • Français sans histoire (Des)

    Raphaël Pillosio, 2009

    En 1912 la République Française crée des citoyens de seconde zone : « les Nomades ». Les individus catégorisés comme « Nomades » ont été internés dans des camps disséminés dans tout le pays entre 1940 et 1946.

  • Valse avec Bachir

    Ari Folman, 2008

    N’ayant aucun souvenir de son expérience lors de la 1ère guerre du Liban au début des années 80, Ari Folman décide de partir à la rencontre de ses anciens camarades de guerre.

  • 12h08 à l’est de Bucarest

    Corneliu Porumboiu, 2007

    Une petite ville de province roumaine s’apprête à fêter Noël seize ans après la Révolution. C’est la période que Virgile Jederescu, patron de la télévision locale, choisit pour confronter ses concitoyens à leur propre histoire.

  • Chacun sa Palestine

    Nadine Naous, Léna Rouxel, 2006

    Un à un, de jeunes réfugiés palestiniens nés au Liban entrent dans le studio d’un photographe. Les règles du jeu sont simples. Chacun choisit sa photo parmi quatre paysages de villes mythiques : New - York, Paris, Beyrouth et Jérusalem. Chacun se raconte, se projette et s’interroge.

  • Tjibaou, le pardon

    Gilles Dagneau, 2006

    A partir d’images d’archives inédites et de témoignages recueillies en Nouvelle-Calédonie, Tjibaou, le pardon retrace le chemin de la réconciliation des familles Tjibaou et Wea, depuis l’assassinat du chef du mouvement indépendantiste kanak Jean-Marie Tjibaou par Djubelli Wea, un militant de terrain.

  • Beau combat (Le)

    Jean-François Pahun, 2006

    Après le naufrage de l’Amoco, les communes Bretonnes se regroupent pour obtenir réparation des dégâts écologiques. Le récit d’ une longue bataille judiciaire et de ses rebondissements dans les prétoires de la justice américaine.

  • Stella

    Vanina Vignal, 2006

    Stella, son mari, et sa sœur, Roumains, vivent dans un bidonville de la Plaine Saint-Denis, sous l’autoroute. Stella mendie dans le métro. Celle qui appartient aux « sans-papiers » et « invisibles » de nos villes a été ouvrière sous Ceaucescu. Elle s’est dévouée pour sauver l’homme qu’elle aime. Elle se bat sans bruit.

  • Bamako

    Abderrahmane Sissako, 2006

    Melé est chanteuse dans un bar, son mari Chaka est sans travail, leur couple se déchire… Dans la cour de la maison qu’ils partagent avec d’autres familles, un tribunal a été installé. Des représentants de la société civile africaine ont engagé une procédure judiciaire contre la Banque mondiale et le FMI qu’ils jugent responsables du drame qui secoue l’Afrique.

  • Citizen Manouche

    Thomas Chansou, 2005

    Citizen Manouche est un road movie qui nous mène de Corrèze en Italie en compagnie de trois jeunes cousins manouches Gary, Wesley et Sébastien.

  • Mar adentro

    Alejandro Amenabar, 2005

    Mar adentro est tiré d’une histoire vraie. Celle de Ramon Sampedro, devenu tétraplégique à la suite d’un accident, et qui s’est battu durant vingt-neuf ans pour le droit à l’euthanasie.

  • Soraida, une femme de Palestine

    Tahani Rached, 2004

    Soraida est une femme, épouse et mère de plusieurs enfants, qui vit au beau milieu du conflit en Palestine aujourd’hui. Entourée d’autres femmes, sa mère, ses soeurs, ses amies proches, ses voisines, elle laisse entendre des paroles rares, de souffrance, de résistance, de passion.

  • Caravane 55

    Valérie Mitteaux, Anna Pitoun, 2004

    Achères, Yvelines, France. Depuis deux ans, Sacuta Filan, jeune femme rom de Roumanie, vit avec ses deux enfants et trente autres familles sur une lande de terre en bordure de la ville.

  • Algérie, d’autres regards

    Raphaël Pillosio, 2004

    Durant la guerre d’Algérie, de jeunes cinéastes français ont réalisé des documentaires qui dénonçaient la nature du conflit mené par leur pays. Depuis, ces films militants n’ont pratiquement jamais été vus. Dans «  Algérie, d’autres regards  », René Vautier, Pierre Clément, Olga Poliakoff et Yann Le Masson reviennent sur les conditions de leur engagement, les méthodes de production et de diffusion de ces œuvres oubliées aujourd’hui.

  • Facteur Toubab

    François Christophe, 2003

    François Christophe interroge la nature des liens forts qu’il a noués au Sénégal au cours de ses nombreux séjours. Yelli, son ami sénégalais est travailleur clandestin en Italie et le reste de sa famille vit sans moyen au Sénégal. Le réalisateur qui seul peut voyager librement, est au centre d’un échange de lettres filmées dont il est à la fois l’initiateur et le messager, et ce dispositif lui permet d’expérimenter ce qui lui semble essentiel dans l’acte de filmer : relier ce qui est séparé.

  • Respiro

    Emanuele Crialese, 2002

    L’intrigue de Respiro est inspirée d’une légende de l’île sur laquelle se déroule le film. Une jeune mère de famille y était considérée comme folle parce qu’elle ne se pliait pas aux règles sociales de la communauté.

  • Bien commun, l’assaut final (L’)

    Carole Poliquin, 2002

    L’eau, la santé, les gènes humains et végétaux, les connaissances anciennes et nouvelles, plus rien aujourd’hui ne semble pouvoir échapper au destin de marchandise. Face à la voracité des marchands, qu’adviendra-t-il de la notion de bien commun qui est à la base de toute vie en société ?

  • De l’autre côté

    Chantal Akerman, 2002

    Dans ce film, l’ailleurs, c’est l’Amérique du Nord, et les pauvres sont pour la plupart des Mexicains. Ils sont passés pendant des années par San Diego mais le service d’immigration américain a réussi à arrêter le flux des illégaux et à le déporter dans l’Arizona.

  • Paysan et rebelle, un portrait de Bernard Lambert

    Christian Rouaud, 2002

    En retraçant la vie de Bernard Lambert, paysan de Loire-Atlantique, figure mythique des luttes paysannes dans l’Ouest au cours des années 1970, fondateur du mouvement des «  Paysans travailleurs  » et père spirituel de José Bové, Paysan et rebelle remonte aux sources de la contestation et des alternatives paysannes d’aujourd’hui et parcourt un demi-siècle d’évolution de l’agriculture en France.

  • Du pain et des roses

    Ken Loach, 2000

    Le combat de travailleurs latinos fraîchement immigrés à Los Angeles, devenus gens de ménage dans une multinationale.

  • Enfants du Borinage (Les)

    Patric Jean, 1999

    En 1933, Henri Storck et Joris Ivens réalisaient Misère au Borinage, véritable pavé dans la mare de la paix sociale chère à la bourgeoisie d’alors. Soixante-cinq ans plus tard, Patric Jean revient sur les lieux du tournage de Storck et Ivens.

  • Charbons ardents

    Jean-Michel Carré, 1998

    En avril 1994, galvanisés par la lutte contre le gouvernement Thatcher, les travailleurs de la mine de charbon Tower Colliery décident de racheter “leur mine” avec leurs indemnités de licenciement. Aujourd’hui, la mine est organisée en coopérative et n’a jamais été aussi rentable.

  • Candidate (La)

    Laurent Salters, 1997

    Jeannine, directrice financière âgée de 51 ans, vient de perdre son emploi. Elle a beaucoup de mal à accepter cette nouvelle situation et les conseils que lui donne la consultante de son cabinet de placement ne semblent pas la convaincre.

  • Salut cousin !

    Merzak Allouache, 1996

    Alilo débarque à Paris où l’accueille son cousin,pur parisien deuxième génération.Durant ce séjour,l’étonnement de l’un révèle le carcan étouffant de la société algérienne,et les activités de survie de l’autre. Alilo ratera son avion de retour alors que son cousin,victime d’une sombre affaire est expulsé vers l’Algérie…

  • Moindre des choses (La)

    Nicolas Philibert, 1996

    Nicolas Philibert investit la clinique psychiatrique, hors norme, de La Borde, fondée par Jean Oury dans les années 50.

  • Athènes

    Eva Stefani, 1995

    1995. Les «  habitants permanents  » de la gare centrale d’Athènes : Madame Antonia, Florakis, Monsieur Yorgos et d’autres noctambules.

  • Massacres de Sétif, un certain 8 mai 1945 (Les)

    Mehdi Lallaoui, 1995

    Le 8 mai 1945, jour de la victoire sur le nazisme, est aussi un jour de deuil. A Alger, à la faveur des manifestations pour la victoire, apparaît pour la première fois le drapeau algérien revendiquant ainsi l’indépendance. Mais à Sétif, le porte-drapeau est abattu en tête du cortège et une émeute éclate. Le massacre colonial qui s’ensuit s’étendra à tout le Constantinois.

  • Gens des baraques (Les)

    Robert Bozzi, 1995

    En 1970, de nombreux bidonvilles encerclaient Paris et Saint-Denis et comptaient une multitude d’immigrés portugais fuyant la misère et la dictature de Salazar. Robert Bozzi y tournait alors un documentaire. 25 ans après, il part à la recherche de certaines personnes filmées, dont un bébé et sa mère…

  • Moitié du ciel d’Allah (La)

    Djamila Sahraoui, 1995

    Depuis toujours, être femme en Algérie se vit dans la douleur et l’espoir. Construit de leur mémoire et de leur espoir – animé de ma mémoire et de mon espoir, ce film est l’histoire d’une « moitié du ciel » contrainte par l’Histoire et les hommes, à faire de sa vie un combat pour être, tout simplement.

  • Kabyles du Pacifique

    Mehdi Lallaoui, 1994

    Durant l’année 1871, éclate en Algérie l’une des plus grandes insurrections après la chute de l’émir Abdelkader. Comme pour la commune de Paris, cette révolte sera vaincue, et les survivants, Kabyles et Communards déportés vers la Nouvelle-Calédonie. Plus d’un siècle après cet évènement, « Kabyles du Pacifique » reconstitue le périple de ces déportés ayant fait souche dans le Pacifique.

  • Rachida, lettres d’Algérie

    Florence Dauchez, 1994

    Portrait de famille, en même temps que témoignage d’une femme et mère algérienne, ce film nous montre avec force et émotion le quotidien d’un pays qui s’enferme dans la violence.

  • Latcho Drom

    Tony Gatlif, 1993

    Ce documentaire retrace la longue route musicale et historique des gitans, depuis les origines, du Nord-Ouest de l’Inde, en passant par l’Égypte, la Turquie, la Roumanie, la Hongrie, la Slovaquie et la France.

  • Poussins de la Goutte d’or

    Jean-Michel Carré, 1993

    Ils ont huit ou neuf ans et rêvent de football… Ces enfants, ce sont d’abord une équipe de football, un quartier, une histoire… Chronique d’un vécu parisien d’enfants issus de familles immigrées et la découverte d’un quartier livré à la promotion immobilière et baigné par la drogue et la violence…

  • Silence du fleuve (Le)

    Mehdi Lallaoui, Agnès Denis, 1990

    « L’oubli est complice de la récidive », dit le commentaire de ce film consacré à la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris et à la sauvage répression qui s’en est suivie.

  • Citadelle (La)

    Mohamed Chouikh, 1988

    Une journée particulière dans la vie d’un village du Sud Oranais. Une farce tragique sur la solitude des uns et des autres : l’histoire d’une population composée de deux sociétés divisées par des murs. Le personnage central du film est Kadour, un Pierrot lunaire…

  • Classified people

    Yolande Zauberman, 1987

    En 1948, en Afrique du Sud, la vie de Robert bascule. Il est « classé » métis pour s’être engagé par erreur dans un bataillon métis pendant la guerre de 1914. Sa femme et ses enfants « restés blancs » le renient. Absurdité et cruauté d’un système qui brisa de nombreuses familles.

  • My beautiful laundrette

    Stephen Frears, 1985

    Un jeune immigré pakistanais en Angleterre, Omar, cherche à exploiter une laverie automatique, avec l’aide de son oncle et d’un ami d’enfance, Johnny, qui devient son amant.

  • Thé au harem d’Archimède (Le)

    Mehdi Charef, 1984

    Dans une cité dortoir morose de la banlieue parisienne, le quotidien de jeunes qui sombrent peu à peu dans la petite délinquance.

  • Travail au noir

    Jerzy Skolimowski, 1983

    Quatre ouvriers polonais arrivent à Londres pour faire des travaux chez un compatriote. Nowak, étant le seul à parler anglais, devient arrogant et se fait détester par ses camarades. En apprenant le coup d’Etat de Jaruzelski, il cache à ses copains la nouvelle.

  • Grand paysage d’Alexis Droeven (Le)

    Jean-Jacques Andrien, 1981

    Cette œuvre riche, intense, authentique et sobre, évoque l’histoire d’un jeune homme confronté à la mort de son père agriculteur, sur fond de guerre linguistique entre Wallons et Flamands, ainsi que d’inquiétude sur l’avenir du métier.

  • Plogoff, des pierres contre des fusils

    Nicole Le Garrec, Félix Le Garrec, 1980

    Plogoff, février 1980. Toute une population refuse l’installation d’une centrale nucléaire à deux pas de la Pointe du Raz, face à l’Île de Sein.

  • Récits d’Ellis Island (Parties 1 et 2)

    Robert Bober, 1980

    Entre 1882 et 1924, près de 16 millions d’émigrants en provenance d’Europe sont passés par le centre d’accueil d’Ellis Island, îlot de quelques hectares dans le port de New-York. Le réalisateur Robert Bober et l’écrivain Georges Perec ont voulu rendre compte de ce qui reste du lieu.

  • Clito va bien

    Planning familial, 1979

    Face au pouvoir médical, les femmes s’organisent et utilisent des moyens simples pour connaître leur corps. Des femmes se racontent, parlent de leur sexualité, remettent en cause le pouvoir des médecins et non leur savoir. Elles ne prétendent pas résoudre tous les problèmes, mais montrent par leur expérience que l’on peut se prendre en charge.

  • Cochon qui s’en dédit

    Jean-Louis Le Tacon, 1979

    Ce film est une forme d’exutoire riche de violences et d’excès.

  • Marée noire, colère rouge

    René Vautier, 1978

    1978. L’Amoco Cadiz coule au large de Portsall, petit port du Finistère nord. Ce film s’attache à démontrer la campagne d’information mensongère qui suivit l’accident ainsi que ses conséquences écologiques désastreuses.

  • Opium et le bâton (L’)

    Ahmed Rachedi, 1977

    Dans un village de montagne en Kabylie, pendant la guerre d’Algérie, la majorité de la population a rallié le mouvement indépendantiste du FLN. Les Français décident de le rayer de la carte.

  • Quand les femmes ont pris la colère

    René Vautier, Soazig Chappedelaine, 1977

    Le film narre la courageuse action de solidarité des femmes avec les grévistes de l’usine et l’émergence d’une prise de conscience collective, à la fois féministe et ouvrière.

  • Voici la colère bretonne, la grève du Joint Français

    Jean-Louis Le Tacon, 1976

    Dans ce film, Jean-Louis Le Tacon filme les paysans qui apportent le ravitaillement et les vivres aux grévistes du Joint Français à Saint-Brieuc en 1972. Il suit les grévistes qui séquestrent les patrons récalcitrants. La caméra devient une arme totalement intégrée à la grève.

  • Debout les crabes la marée monte

    Groupe des jeunes de Plabennec, 1976

    Un témoignage sur le recul de la culture bretonne en milieu rural et sa folklorisation à des fins marchandes. Sur le recul de la langue également, avec un homme qui raconte sa honte à accompagner sa mère au marché où elle se ridiculise en parlant breton. Mais il y a également le renouveau de la culture bretonne avec la colère qui éclate de tous côtés sous forme de manifestations séparatistes, antinucléaires… et des descentes de police.

  • Bretonneries pour Kodachrome

    Jean-Louis Le Tacon, 1974

    Quand on ne peut s’offrir un safari photo au Kenya, rien de tel que de filmer en Super 8 les us et coutumes de la Bretagne. Une satire grinçante de la société du spectacle.

  • Guerre du lait (La)

    Guy Chapouillié, Anne Simonet, Claude Bailblé, 1972

    Au printemps 1972, les paysans de l’ouest de la France se mettent en lutte pour imposer une juste rémunération de leur travail, bloquant les coopératives et firmes laitières, déversant les citernes à lait, manifestant devant les préfectures. C’est ce mouvement qu’ont suivi plusieurs militants apprentis-cinéastes, par ailleurs étudiants au département Cinéma de Paris 8 - Vincennes, et comme tels, munis d’une caméra 16mm Eclair-Coutant, d’un Nagra III et de quelques bobines (120m) de film inversible noir et blanc.

  • Avoir vingt ans dans les Aurès

    René Vautier, 1972

    1961. De jeunes soldats bretons se retrouvent dans le Sud Algérien pour participer à la guerre d’Algérie. Tous se mettent à piller, tuer et violer, sauf Noël Fravelière, hostile à cette guerre et qui refuse de se battre. Il est abattu après avoir libéré un prisonnier algérien.

  • Mort d’un homme sandwich

    Robbe de Hert, 1971

    Documentaire critique sur le monde du cyclisme belge, autour du scandale créé par la mort du coureur Jean-Pierre Monseré. Robbe de Hert passe à la moulinette le milieu du cyclisme professionnel (à l’époque le cyclisme professionnel est dominé par la Belgique) et celui du monde politique et des affaires…

  • Ajoncs (Les)

    René Vautier, 1970

    Fable poétique et humoristique dans laquelle un immigré algérien traverse la Bretagne à la recherche d’un travail. Il trouve une carriole et se met à vendre des ajoncs dans un village…

  • Trois Cousins (Les)

    René Vautier, 1970

    La face cachée de l’immigration. Un conte beau et triste de René Vautier avec Mohamed Zinet.

  • Premier mai à Saint Nazaire (Le) (Cinq colonnes à la une)

    Marcel Trillat, Hubert Knapp, 1967

    Pendant deux mois, les chantiers de l’Atlantique ont poursuivi une grève grâce au soutien sans faille des commerçants et paysans. Ce 1er mai, tous les syndicats appellent au rassemblement pour la victoire. Une production ORTF censurée.

  • Loin du vietnam

    Collectif : Jean-Luc Godard, Joris Ivens, William Klein, Claude Lelouch, Chris Marker, Alain Resnais, 1967

    1967, un groupe de cinéastes décide d’affirmer son soutien au peuple vietnamien en lutte contre les USA, le but n’étant pas de réaliser un documentaire sur le Vietnam, mais d’ouvrir une réflexion sur cette guerre impérialiste.

  • Chantiers navals : l’expérience de Saint-Nazaire (Cinq colonnes à la une)

    Marcel Trillat, Jean-Pierre Gallo, 1966

    À la faveur des troubles dans les chantiers navals de Port-deBouc, et à propos de la construction du car-ferry «  Provence  », le magazine Cinq colonnes à la une a mené une enquête dans les chantiers navals de Saint-Nazaire. Les ouvriers, les représentants syndicaux, le préfet de l’Atlantique et le directeur général de Chantiers de l’Atlantique donnent tous leur point de vue. Si d’une part, les heures de travail ont diminué (44 heures par semaine en 1966 contre 48 heures en 1964-65), les salaires ont diminué de 12 % en deux ans, il n’y a pas d’emploi pour les femmes, et il reste encore des chômeurs depuis les derniers licenciements. D’autre part, il faut moderniser l’équipement et investir pour supporter la concurrence européenne et japonaise.

  • Vent des Aurès (Le)

    Mohammed Lakhdar-Hamina, 1966

    D’un camp à l’autre, dans la campagne algérienne durant la guerre, une mère recherche désespérément son fils arrêté par l’armée française.

  • Rocco et ses frères

    Luchino Visconti, 1961

    Une famille du sud de l’Italie est contrainte par la misère d’émigrer vers le nord pour y trouver du travail. Simone réussit à devenir boxeur professionnel mais sera laminé par ce milieu malsain. Rocco s’essaie à différents métiers avant d’être poussé à faire de la boxe, sport qu’il déteste mais où il devient un champion. Tous deux aiment la même femme, Nadia, une prostituée.

  • Déjà s’envole la fleur maigre

    Paul Meyer, 1960

    La chronique d’un jour ordinaire dans une communauté d’ouvriers mineurs du Hainaut. Alors qu’en Belgique les mines ferment les unes après les autres, des familles de travailleurs italiens continuent d’émigrer dans le Borinage.

  • Sel de la terre (Le)

    Herbert Biberman, Michaël Wilson, 1954

    Dans une mine du nouveau mexique, des mineurs se mettent en grève pour l’égalité entre mineurs mexicains et blancs.

  • Statues meurent aussi (Les)

    Chris Marker, Alain Resnais, Ghislain Cloquet, 1953

    A travers l’art africain et plus spécialement les statues et les masques nègres, Alain Resnais filme une virulente diatribe contre les insoupçonnables méfaits du colonialisme.

  • Afrique 50

    René Vautier, 1950

    Premier film anticolonialiste de l’hexagone, interdit puis récemment primé par le ministère des Affaires étrangères, cet efficace pamphlet contre le colonialisme en Afrique noire valut à son auteur treize inculpations et une condamnation à un an de prison.

  • Misère au Borinage

    Joris Ivens, Henri Storck, 1933

    Documentaire militant qui explore longuement la misère des mineurs, la sauvagerie de l’exploitation ouvrière au Borinage en cette époque, les conditions de vie difficiles des ouvriers de la houille, leurs maladies physiques…

  • Prolétaires de la mer (Les) (Cinq colonnes à la une)

    François Ribadeau, Robert Higgins, Roger Louis, 196

    Après trois semaines de grève, les marins ont repris la mer à bord du chalutier Flandre-Bretagne. L’équipe a suivi une marée, c’est-à-dire une campagne de pêche de 15 jours, puis la vie des hommes à terre, qui passent trois jours par mois dans leur famille, tout cela pour un salaire misérable.