Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir
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• 28, place Saint-Georges • 75009 Paris • Tél. : 01 53 32 75 08 • Mail : archives@centre-simone-de-beauvoir.com
Films dans la base
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Sands of silence : waves of courage
Chelo Alvarez-Stehle, 2017
Pendant 15 ans, la réalisatrice a documenté la transformation de jeunes femmes, victimes de trafic sexuel, en survivantes fortes et engagées.
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Jacqueline Kalimunda, 2016
En empruntant aux codes du site de rencontre, De l’amour au Rwanda, est une web série romantique qui parle de célibataires, de couples et de familles en quête d’amour au Rwanda aujourd’hui.
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Jacqueline Kalimunda, 2016
Floris est l’un des derniers vrais magasins de fleurs de Kigali, capitale du Rwanda. Les habitants de toute la ville y viennent pour organiser un mariage et d’autres, quelque fois les mêmes, pour fleurir un enterrement ou un mémorial. Alors que la question de la survie du magasin se pose, ce documentaire raconte comment on s’aime dans un pays qui oscille entre le poids d’un passé traumatisant et l’appel de la vie.
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Je ne suis pas féministe, mais…
Florence Tissot, Sylvie Tissot, 2015
« Je ne suis pas féministe, mais… », cette expression est évoquée par Christine Delphy lors d’une émission où elle est invitée avec Simone de Beauvoir en 1985. On retrouve la phrase rituelle que beaucoup de femmes ont pu prononcer un jour, par peur d’employer un mot stigmatisé, mais pour s’autoriser quand même à exprimer un désir d’égalité. Mêlant entretiens filmés et images d’archives, ce documentaire offre le portrait d’une théoricienne féministe, militante et fondatrice du MLF.
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Agathe Simenel, 2014
En toute simplicité, Anne-Gaëlle se raconte. Elle partage avec nous ses photos, ses souvenirs, son rapport à son corps et à son identité. Puis, peu à peu, elle laissera percevoir quelques aspects plus intimes de son histoire et de ses représentations intérieures.
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Maria de Medeiros, 2013
Le film entre dans le cadre d’un projet de récupération de la mémoire historique des années noires de la dictature du milieu des années 1960 à la fin des années 1980. Ce documentaire nous plonge dans la douleur de la mémoire d’une famille brésilienne, de trois générations de femmes, dont Denise qui vit à Rome et sa fille Eduarda, installée aux Pays-Bas.
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Jacquie Chavance, Guillaume Mazeline, 2013
Ce documentaire retrace l’histoire de sept femmes espagnoles qui, lorsqu’elles avaient 18 ou 20 ans, en plein franquisme, ont décidé de prendre en main leur avenir en migrant vers d’autres pays européens.
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Violette Leduc, la chasse à l’amour
Esther Hoffenberg, 2013
« Si on entreprend une autobiographie, il faut y aller à fond » affirme Violette Leduc. La sexualité féminine, l’avortement, la bâtardise, elle aborde chacun des sujets tabous des années 50 sans aucune hypocrisie. Sa « sincérité intrépide » lui apporte l¹admiration et le soutien immédiat de Simone de Beauvoir. Presque 50 ans après le succès public de La Bâtarde, le film revient sur un écrivain, une œuvre et une amitié hors du commun.
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Carmen Guarini, 2012
Des dalles posées par les habitants sur les trottoirs des quartiers de Buenos Aires rappellent qu’à tel ou tel endroit des opposants à la dictature ont été séquestrés et assassinés. Le travail de mémoire d’une société dévastée par les disparitions est choisi comme sujet de réflexion d’un atelier de cinéma animé et filmé par Carmen Guarini. Comment la mémoire des vies volées peut-elle s’inscrire dans la géographie urbaine ? Comment le cinéma peut rendre compte de cette démarche ?
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Audre Lorde - The Berlin years 1984 to 1992
Dagmar Schultz, 2012
Ce documentaire explore un chapitre peu connu de la vie prolifique d’Audre Lorde, poète, militante, noire et lesbienne renommée, durant une période où elle a aidé le mouvement africain allemand à émerger et où elle a apporté sa contribution à la scène politique et culturelle avant et après la chute du mur de Berlin et la réunification allemande.
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Familles de Marianne Berenhaut (Les)
Violaine de Villers, 2011
Un portrait Marianne Berenhaut de qui ne décrit pas un processus créatif ni ne prétend montrer l’évolution stylistique d’une artiste mais tente plutôt de traduire en images et en sons, la logique créative de l’artiste. Violaine de Villers construit son film à partir de deux matériaux : l’histoire/les histoires dites par l’artiste et les œuvres…
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Carole Roussopoulos, une femme à la caméra
Emmanuelle de Riedmatten, 2011
Portrait de Carole Roussopoulos (1945-2009), pionnière de la vidéo légère en France. Extraits de films, images d’archives et entretiens retracent l’itinéraire de cette battante qui a filmé les combats des femmes et des prostituées, les grèves ouvrières, les revendications homosexuelles, et qui a toujours donné la parole aux « sans voix », témoins indispensables des luttes sociales et des émancipations des minorités.
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Laetitia Puertas, 2010
À l’occasion du 8 mars 2010 et du centenaire de la journée internationale des femmes, ce court-métrage interroge l’inscription des luttes féministes dans la mémoire de parisiennes et parisiens.
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Sandrine Goldschmidt, 2010
« Une fille comme moi » est un moment, un moment de vie et de parole des résidentes du centre d’hébergement et de réinsertion sociale « les universElles » géré par l’association « FIT, une femme, un toit » à Paris au printemps 2010.
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Cécile Patingre, 2010
Le film s’installe dans les grands cinémas de la ville et instaure un dialogue inattendu avec les Cubains. Apparaît alors une réflexion qui croise questions de sexualité et de politique. Comment cinquante années de Révolution ont-elles construit les rapports entre les hommes et les femmes ?
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Avant de franchir la ligne d’horizon
Habiba Djahnine, 2010
“Regard sur 20 ans de mobilisation/répression politique en Algérie à travers la parole de femmes et d’hommes militants, mais aussi un regard personnel sur le pays”.
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Céline Metzger, 2009
Au Cameroun, l’homosexualité est pénalisée depuis 1972. Dans la société camerounaise, l’homosexualité est taboue au point que,jusqu’alors, si l’on en croit l’opinion publique, « il n’y a pas d’homosexualité au Cameroun. » À travers les parcours de trois homosexuels et leur avocate, Alice Nkom, le Cameroun se dévoile. Plus qu’un jugement de valeur, ce film cherche à mieux comprendre cette société apparemment homophobe.
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Jackie Raynal, 2008
« Gougnette » (désordonnée en patois camarguais), ou la mémoire ds parents de la réalisatrice (morts en 1983 et 1995),résistants pendant la seconde guerre mondiale et communistes dans le Midi. Ce film retrace leurs vies dans leur univers d’engagement politique. C’est aussi l’hommage d’une cinéaste à ses parents.
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Birlyant, une histoire tchètchène
Helen Doyle, 2007
« L’artiste tchétchène Birlyant Ramzaeva voit sa vie éclater au moment de la guerre dans son pays. Au cœur du drame : la disparition de son mari, le poète et dramaturge Makkal Sabdullaev. Après avoir créé l’agence de presse électronique Chechen Press, Makkal est enlevé par les forces russes le 24 juillet 2000. On ne l’a jamais revu… L’histoire intime et particulière de Birlyant invite à un regard différent sur le conflit tchétchène, les conséquences de la guerre et le destin tragique d’un peuple. » Helen Doyle
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Julie Frères, 2007
En février 2007, les Portugais sont appelés à voter pour ou contre la dépénalisation de l’avortement. Partant du quotidien de 4 femmes aux convictions radicalement ppposées, le film suit la campagne référendaire, en coulisses, dans la rue et à travers les médias.
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Anne Faisandier, 2007
La réalisatrice s’est entretenue pendant un an et demi avec Philippe, en train de devenir Sylvie… Il/elle laisse pendant le quart d’heure sortir ses pensées sur les évènements pratiques de sa vie du moment, devant la réalisatrice qui tient la caméra à la main.
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Love/other, the story of Claude Cahun and Marcel Moore
Barbara Hammer, 2006
Deux femmes artistes surréalistes résistent a leur époque.Leur travail et destin ont été trop oublié.
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Habiba Djahnine, 2006
Le 15 février 1995, à Tizi Ouzou, Nabila Djahnine, présidente de l’association Thighri N’tmetout, tombait sous les balles d’un groupe armé. Depuis quelques années déjà, les islamistes s’en prenaient aux femmes, les obligeant, sous peine de mort, à porter le hidjab ou à abandonner leur travail. C’était, cependant, la première fois qu’une militante féministe payait de sa vie le prix d’une révolte radicale contre un ordre que le courant religieux entendait renforcer de nouvelles servitudes.
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Claude Lefevre-Jourde, 2005
Plus de 150 millions de femmes et de petites filles sont toujours victimes de mutilations génitales qui vont de l’excision à l’infibulation. Ce film montre différentes facettes de la lutte de femmes et d’hommes africains en Guinée et en Ethiopie et la vigueur avec laquelle ils s’acharnent à faire cesser ces pratiques.
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Une chambre à elle - Entretiens avec Benoîte Groult
Anne Lenfant, 2005
« Féministe d’enthousiasme », « pont entre les générations », « lucide et enjouée », beaucoup reconnaissent Benoîte Groult comme une figure emblématique du féminisme.
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Emmanuelle de Riedmatten, 2004
La quête d’identité d’une jeune fille dont la famille a été massacrée au Rwanda, puis qui retrouve le reste de sa famille en Suisse.
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Vivian Ostrovsky, 2002
La famille de Vivian Ostrovsky réside au Brésil, quand, en 1960, son père découvre que sa sœur et son frère sont vivants et habitent Moscou. Ils n’ont pas le droit de sortir d’URSS. C’est donc Vivian et sa famille qui leur rendront visite tous les ans pendant une quinzaine d’années. À travers cet ingénieux montage d’images familiales en super 8, d’archives d’actualités, d’extraits de films de fiction ou de propagande soviétique,Vivian Ostrovsky retrace l’histoire de sa famille, en abordant l’histoire de l’URSS des années Khrouchtchev-Brejnev.
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Florence Jaugey, 1999
La vie quotidienne de femmes policiers et d’assistantes sociales dans l’un des commissariats de la Femme et de l’Enfance de Managua, au Nicaragua.
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Barbara Hammer, 1998
Archives, interviews et photographies rendent compte de la vie de femmes artistes lesbiennes du 20e siècle : la photographe de l’époque victorienne Alice Austen, la plasticienne dadaïste Hannah Höch et la peintre contemporaine Nicole Eisenman.
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Violaine de Villers, 1992
Le film est une rencontre avec Marie Daulne, une jeune chanteuse dont le travail se base sur ses origines métisses. Le film dévoile les rapports entre les deux cultures, africaine et européenne, la force émotionnelle de leur mélange, la nécessité de création à partir de cette double origine.
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Abraham Ségal, 1986
Film-rencontre entre Delphine Seyrig et Mary Barnes (peintre et coauteur de Mary Barnes, un voyage à travers la folie ) sur les liens entre l’expérience de la folie et l’expression picturale.
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Des femmes maghrébines créent des emplois
Houria Debbab, Nicole Fernandez Ferrer, Houria Ouad, 1986
Portraits de femmes maghrébines qui ont su s’affirmer sur le terrain économique en créant des emplois.
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Hors les murs 3 : Paroles à vif
Abraham Ségal, 1985
À travers trois pratiques alternatives à la psychiatrie asilaire, cette série propose une vision autre des rapports entre folie et société.
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Hors les murs 2 : projet ou aventure ?
Abraham Ségal, 1985
À travers trois pratiques alternatives à la psychiatrie asilaire, cette série propose une vision autre des rapports entre folie et société.
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Hors les murs 1 : Passage critique
Abraham Ségal, 1985
À travers trois pratiques alternatives à la psychiatrie asilaire, cette série propose une vision autre des rapports entre folie et société.
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Angèle Grimaldi, 1983
Constitué de témoignages d’enfants et d’adultes, ce document dénonce le conditionnement auquel sont soumis filles et garçons dès la petite enfance, aussi bien au sein de la famille que de l’école.
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Anou Banou ou les filles de l’utopie
Edna Politi, 1983
Six femmes nées avec le siècle, sont parties en Palestine dans les années vingt, afin de « construire le pays en se construisant elles-mêmes »…
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Flo Kennedy - portrait d’une féministe américaine
Carole Roussopoulos, Ioana Wieder, 1982
Margo Jefferson, professeure de journalisme à New-York et Ti-Grace Atkinson, écrivaine et théoricienne féministe, s’entretiennent avec Flo Kennedy, avocate africaine américaine, sur le racisme, le droit des minorité et de l’Equal Right Amendment (amendement constitutionnel pour garantir les droits des femmes).
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Carole Roussopoulos, 1982
Considérées comme étant sans professions alors qu’elles travaillent sans relâche, des femmes d’agriculteurs revendiquent leur statut d’agricultrice.
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Quelques féministes américaines
Luce Guilbault, Nicole Brossard, Margaret Wescott, 1978
Un document sur les expériences, les sentiments et les théories de quelques féministes américaines : Rita Mae Brown, auteure et poète, Margo Jefferson, écrivaine et critique, Kate Millett, auteure et sculpteure, Lila Karp, écrivaine et professeure, Ti-Grace Atkinson, théoricienne et activiste féministe, Betty Friedan, auteure. Les interviews sont menées par Luce Guilbeault, actrice et réalisatrice féministe québécoise.
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Ioana Wieder, 1977
Des femmes crient pendant que Frédéric Leboyer prétend accoucher sans douleur …
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Manifestation contre la répression de l’homosexualité
Le Lézard du péril mauve, 1977
En juin 1977, une manifestation de lesbiennes et d’homosexuels en lutte contre les positions homophobes d’Anita Bryant, les réactions et « l’opinion du français moyen ».
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Carole Roussopoulos, Nadja Ringart, Delphine Seyrig, Ioana Wieder, 1976
Piratage humoristique d’une émission de Bernard Pivot recevant Françoise Giroud, alors secrétaire d’état à la condition féminine, par quatre réalisatrices caustiques et désopilantes.
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Carole Roussopoulos, 1976
Un couple d’ouvriers chez Lip
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Portrait de Simone de Beauvoir
Alice Schwarzer, 1974
Entretiens entre Simone de Beauvoir et Alice Schwarzer, féministe allemande, fondatrice du journal EMMA et auteure de plusieurs livres sur Simone de Beauvoir.
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Claude Lefevre-Jourde, Josée Constantin, 1974
En décembre 1971, les élèves du C.E.T. de Plessis-Robinson, collège réservé aux mineures enceintes, agées de 13 à 18 ans se mettent en grève. A travers une série d’interviews, elles parlent de leur situation et de leur lutte.
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Promenade au pays de la vieillesse
Marianne Ahrne, 1974
Dans son livre La vieillesse, Simone de Beauvoir écrit que la vieillesse est entourée d’une conspiration du silence. Ce film tente de rompre le silence, et les commentaires de Simone de Beauvoir en sont le fil conducteur.
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Carole Roussopoulos, 1973
Document sur l’avortement, réalisé alors que cette pratique était encore illégale en France.
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Carole Roussopoulos, 1973
Besançon, août 1973 : des travailleurs et des intellectuels se battent farouchement pour sauver la fabrique de montres Lip
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Carole Roussopoulos, 1972
La parole est donnée à différents vétérans de la guerre du Vietnam pour dénoncer les agissements de l’État américain et le racisme contre les vietnamiens, et plus également contre les noirs.
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F.H.A.R. (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire)
Carole Roussopoulos, 1971
En 1971, le Front Hhomosexuel d’action révolutionnaire (F.H.A.R.) participe pour la première fois au 1er mai à Paris. Suit une grande discussion, exubérante et tendue.
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Carole Roussopoulos, 1970
Dans le cadre de l’émission « L’invité du dimanche », Jean Genet dénonce violemment la politique raciste des États-Unis et manifeste son soutien à Angela Davis, qui vient d’être arrêtée, et aux Black Panthers. Il s’attache à faire passer à l’écran son texte politique plutôt que sa personne. L’émission sera finalement censurée. La réalisatrice embrasse la scène d’un regard ironique. Elle pointe la différence d’attitude entre un Jean Genet terriblement engagé et le comportement de l’équipe télévisuelle pressée de finir l’enregistrement. La cadence et le morcellement des prises télés s’opposent à la fluidité du regard de Carole Roussopoulos . D’un côté une caméra-télé cherchant à donner une vision « objective », de l’autre une caméra à l’épaule en empathie avec son personnage et son propos politique.
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Dossier « Simone de Beauvoir »
Max Cacopardo, 1967
Interrogée dans son appartement par madeleine Gobeil et Claude Lanzman, Simone de Beauvoir parle de ses mémoires, de son engagement envers la gauche, de la guerre d’Algérie et du féminisme. Cet entretien a été mené en 1967 pour la télévision de radio-canada.
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Micheal Cacoyannis, 1955
Stella, chanteuse populaire de cabaret, électrise chaque soir le public du Paradis. Femme fatale, elle ne sacrifie rien à sa liberté, ni sa vie, ni ses amours. Aleko, jeune homme de bonne famille, se meurt d’amour pour elle, mais Stella lui préfère un joueur de football, le fougueux Milto…
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Série de témoignages à propos des « young lord », les portoricains vivant aux Etats-Unis, ainsi que des junkies à propos des conditions difficiles de vie des minorités. Plus généralement, il s’agit d’une dénonciation d’un plan du gouvernement qui viserait à se débarrasser des noirs et des portoricains par le biais de la drogue.