Les années 1968

Films dans la base

  • Filles de mai - voix de femmes, de 1968 au féminisme

    Jorge Amat, 2019

    Depuis 50 ans, l’histoire de Mai 68 est racontée par des hommes, presque exclusivement : pouvoir politique, leaders étudiants, responsables syndicaux, ou encore commentateurs… Comme si les femmes n’avaient pas leur place dans cette histoire, n’y avaient été que des figurantes. Pourtant, et ce n’est pas un des moindres aspects de ces années, elles ont permis l’émergence d’un discours féministe moderne et structuré. Ce documentaire donne à entendre cette autre parole, étonnamment confisquée depuis, cet autre récit au féminin, comme un écho qui résonne aujourd’hui à l’heure où la place des femmes, leurs prises de parole, secoue toutes les structures de la société.

  • Révoltés (Les)

    Jacques Kébadian, Michel Andrieu, 2018

    Michel Andrieu et Jacques Kebadian nous plongent au cœur des évènements de Mai 68. A travers un film d’aujourd’hui, ils nous font revivre la colère des ouvriers, des étudiants et des jeunes opposés à la morale et au pouvoir en place.

  • Vincennes, l’université perdue

    Virginie Linhart, 2016

    Ce documentaire retrace l’épopée de la fac de Vincennes, de sa création après les événements de mai 68 jusqu’à sa démolition à l’été 1980. Raconter Vincennes, c’est faire revivre dix années uniques d’intense effervescence intellectuelle et politique, d’inventivité pédagogique et artistique, d’utopies, d’espoirs, et de trahisons qui dans un lieu unique – le bois au nom éponyme – ont marqué la grande Histoire.

  • Entre Deux Mai – 1968-1981 les artistes et la politique

    Philippe Pouchain, Yves Riou, 2015

    Le bouillonnement artistique de l’après-68 : des aspirations libertaires à l’avènement de la politique-spectacle, retour sur deux décennies qui ont fait bouger la société française.

  • Monsieur M, 1968

    Isabelle Berteletti, Laurent Cibien, 2011

    À partir d’un petit agenda de l’année 1968 retrouvé dans une maison de Montreuil, ce documentaire retrace la vie de son propriétaire, un essai sur l’ordre et le désordre.

  • Ébranlement 68 : vers une université émancipatrice (L’)

    Thomas Lacoste, 2009

    Un entretien avec Étienne Balibar, philosophe, professeur émérite à l’Université de Paris X Nanterre et Distinguished Professor of Humanities à l’Université de Californie à Irvine aux Etats-Unis

  • Drôle de mai. Chronique des années de boue

    José Vieira, 2008

    Lorsque se déclenchent les événements de mai 68, l’immigration portugaise commence à peine à s’installer en France. La plus grande vague migratoire que la France ait jamais connue s’est amorcée en 1963. En 1968, ils sont déjà 500 000. Mai 68 va les surprendre dans les années provisoires, quand ils ne pensent qu’à économiser pour construire la maison au pays.

  • 68, mes parents et moi

    Virginie Linhart, 2008

    Comment l’effervescence de 68 a-t-elle été vécue par les autres enfants nés de parents révolutionnaires en 1968 ? En mêlant la petite et la grande Histoire, l’intime et le public, il s’agit d’un récit sur le décalage entre deux génération.

  • Vincennes, roman noir pour université rouge

    Yolande Robveille, 2008

    La genèse puis le quotidien de l’Université de Vincennes de 1968 à 1980. Un certain esprit des années 70 à partir du microcosme de cette université particulière.

  • Evénements de Mai 68, 1968-2008 : 40ème anniversaire (Les)

    Loïc Magneron, Jean-Luc Magneron, 2008

    Un documentaire rare sur les événements de Mai 68 qu’agrémentent de nombreux témoignages poignants d’inconnus et de célébrités.

  • Mai 68, les enfants de la troupe

    Virginie Linhart, 2008

    Fille d’un ancien dirigeant mao, Virginie Linhart filme le vécu de la génération d’après.

  • Un si joli mois de mai

    Bertrand Delais, 2008

    Les événements de Mai-68 n’ont pas laissé la même trace dans les souvenirs de ceux qui ont vécu de loin ce printemps agité : Pierre, André et Thierry racontent.

  • Quand nos parent faisaient la révolution

    Jürgen Bevers, 2008

    Mai-68 en Allemagne vu par les enfants des meneurs de l’époque les plus en vue, notamment le fils de Rudi Dutschke et la fille de Horst Mahler.

  • Quand l’art prend le pouvoir

    François Lévy-Kuentz, 2008

    Comment, en 1968, sous le mot d’ordre « l’imagination au pouvoir », les élèves des écoles d’art ont transformé leurs ateliers d’impression en « ateliers populaires », et donné naissance au dernier grand mouvement pictural du XXe siècle en France.

  • Mon mai 68

    Michel Marié, 2008

    Ce film qui n’est pas un retour sur les faits est plutôt centré sur l’affect de mai 68. Qu’ils soient ouvriers de chez Berliet à Lyon ou chez Michelin à Clermont Ferrand, journaliste, metteur en scène, avocat, étudiant, curé ou même cardinal, chacun a « son » mai 68.

  • Mai 68…tu disais

    Gérard Miller, 2008

    Roland Castro, Daniel Cohn-Bendit, Dominique Grange, Gérard Miller et Henri Weber : cinq « enragés » de Mai 68 confrontés à la génération de leurs propres enfants.

  • Mai 68 en Alsace

    Hubert Schilling, Arnaud Gobin, 2008

    « Mai 68 », un héritage aujourd’hui très controversé ! Des événements dont les répercussions sont encore très présentes 40 ans après. « Mai 68 », ce n’est pas une histoire mais de multiples histoires…

  • Mémoires de mai

    Philippe Harel, 2008

    Quarante ans après Mai 68, quel est l’héritage des évènements qui ont permis à la société française d’avancer  ? Car les acquis et les excès de Mai 68 font toujours débat.

  • Mai 68 en Lorraine Champagne- Ardenne

    Jean-Luc Marino, 2008

    Que reste-t-il de l’esprit « Mai 68 » en Lorraine et en Champagne-Ardenne ?

  • Autre mai (L’)

    Jacques Willemont, 2008

    « L’autre mai » est un film documentaire sur les hommes et les femmes que l’histoire officielle a, semble-t-il, oubliés.

  • D’amour et de révoltes

    Philippe Faucon, 2008

    Quatre amis racontent leurs tumultueuses années 70. Portrait d’une génération en quête d’absolu.

  • 68  : faîtes l’amour et recommencez !

    Sabine Stadtmueller, 2008

    1968, l’autre année érotique  ! La révolution sexuelle qui a accompagné les mouvements de contestation politique, racontée avec humour par Jane Birkin, Rosa von Praunheim, Senta Berger…

  • 1968, un monde en révolte

    Michèle Dominici, 2008

    Plus qu’un évènement historique, 1968 est un héritage. Un héritage dont les comptes n’ont pas été soldés. Les héros de cette année-là ne sont pas uniquement français, ils sont aussi américains, allemands, tchèques ou anglais.

  • 68, année zéro

    Ruth Zylberman, 2008

    Une traversée des « années 68 » à partir du récit de cinq anonymes de différents pays dont les vies ont été bouleversées par leurs engagements respectifs. L’occasion de s’interroger sur l’héritage de 68 dans sa dimension européenne.

  • Paradis perdus (Les)

    Hélier Cisterne, 2008

    Mai 68, une nuit, Isabelle, jeune lycéenne rentre chez elle sous le choc. Ses parents, dépassés, décident de l’emmener à la campagne pour fuir les troubles parisiens.

  • Mai 68, les images de la télévision

    Hugues Nancy, 2008

    Avec les images de la télévision, nous suivons au plus près les manifestations étudiantes, l’occupation de la Sorbonne puis des usines, l’intervention du gouvernement et enfin la lente reprise du travail jusqu’aux élections législatives du 30 juin. Pour mieux comprendre les enjeux de la révolte, quatre dossiers dressent un portrait de la société d’avant Mai 68.

  • Mai 68, esprit es-tu là ?

    Karine Bonjour, Philippe Cahn, 2008

    Que reste-t-il de l’esprit de Mai 68 ? À travers les témoignages d’anonymes ou d’inconnus de l’époque, le film dresse le portrait de la société française d’avant les événements et mesure l’impact de la « Révolte de mai » sur la vie de chacun d’eux.

  • Enfants de Mai 68 (Les)

    Isabelle Petitgas, 2008

    Cette série de 8 films s’attache à remettre en perspective les transformations de la société depuis 68, vues à travers le regard de trois générations.

  • 68

    Patrick Rotman, 2008

    De Washington à Saïgon, de Rome à Mexico, de Paris à Prague, une vague de révolte secoue le monde. 68 propose un travelling arrière dans le Vietnam en guerre, Prague en liberté et occupé, Paris en contestation, l’Amérique en rébellion.

  • Vacances de Clémence (Les)

    Michel Andrieu, 2008

    La vie d’une famille à St-Nazaire en 1967. Le film, qui s’achève le 13 mai 68, veut restituer ce moment où, tant dans la société que dans la vie de Clémence et Gérard, quelque chose de fondamental va basculer.

  • Montage d’archives INA sur les « événements» de Mai 68 en Limousin

    Dominique Albaret, 2008

    L’INA Atlantique a proposé à Peuple et Culture et Autour du 1er mai de remonter un certain nombre d’images d’actualité régionale muettes, tournées dans le Limousin en 68, en les enrichissant par des commentaires actuels d’acteurs régionaux, retrouvés par Peuple et Culture.

  • Mai 68, je me souviens…

    Patrick Jeudy, 2008

    Le décors : c’est le théâtre de « Mai 68 » vu de Montluçon, Rennes ou Paris… Les acteurs : nous ! à 16 ans, 20 ans, 40 ans ou plus… lycéens, étudiants ou ouvriers, Crs… anonymes, spectateurs ou acteurs de mai. Le temps : du 3 mai au 30 mai 1968. Les images : ce sont des images d’amateurs, celles de notre vie.

  • Parole prise (La)

    Marie-Claire Schaeffer, 2008

    La réalisatrice replonge, quarante ans après, dans la matière filmée en Mai 68 et propose, à travers un montage de séquences inédites, une nouvelle série de situations conflictuelles exorcisées par une parole enfin libérée.

  • Libé je t’aime moi non plus

    Patrick Benquet, 2008

    Libé : je t’aime, moi non plus propose un autre regard sur Mai 68 et sur les années qui ont suivi à travers l’histoire du quotidien qui se voulait sans publicité ni actionnaires financiers.

  • Hair, Let The Sun Shine in

    Philippe Garrel, Pola Rapaport, 2007

    À l’occasion des 40 ans du « Summer of love », l’INA a édité un DVD comprenant : un documentaire de Pola Rapaport sur la comédie musicale Hair (Hair, Let the Sun Shine in, 54mn 2007) ; un film de Philippe Garrel conçu à partir de sujets tournés en 1966 et 1967 sur le Living Theatre.

  • C’était dans la nuit brune, comme un point sur un i

    Aurélie Ardouin, 2007

    2005. Je lis pour la première fois un petit livre rouge, un manifeste : « Le cinéma s’insurge, États généraux du cinéma n° 1 ».

  • Générations 68

    Simon Brook, 2007

    Générations 68 revient sur un événement qui a marqué l’Histoire, en bousculant bon nombre d’idées reçues. Exclusivement à base d’images d’archives revisitées aujourd’hui, le film montre l’apparition d’une génération nouvelle qui revendique une autre vision de la société.

  • Trace de luttes

    Jérémy Forni, 2006

    Juste avant les événements de 1968, de jeunes cinéastes et techniciens du cinéma, souvent parisiens, et des ouvriers forment un groupe qui, rendant hommage au cinéaste russe du « Bonheur », choisit le patronyme de Medvedkine. Ce groupe produit une série de films d’un genre nouveau sur la condition ouvrière. Nous voulons retrouver tous les protagonistes de cette aventure.

  • Frères de classe

    Christophe Cordier, 2004

    La photo en 1972 d’un ouvrier du Joint français saisissant un CRS par sa vareuse pour hurler sa colère a été utilisée souvent comme symbole. Christophe Cordier met à jour les ressorts cachés de l’image et construit l’histoire particulière de quelques hommes

  • Amants réguliers (Les)

    Philippe Garrel, 2004

    En 1969, un groupe de jeunes gens s’adonne à l’opium après avoir vécu les événements de 1968. Un amour fou naît au sein de ce groupe entre une jeune fille et un jeune homme de 20 ans qui s’étaient aperçus pendant l’insurrection.

  • Code 68

    Jean-Henry Roger, 2004

    Anne Buridan décide de réaliser un film sur Mai 68. Son petit ami, Blaise, ne la soutient pas, il exècre les gens qui ont participé à cet événement.

  • Ni olvido ni perdón

    Richard Dindo, 2003

    Durant l’été 1968, peu de temps avant l’ouverture des Jeux Olympiques, des étudiants venant des quatre coins du pays se rendirent à la capitale pour réclamer la démocratie, un élan qui fut réprimé avec violence par le gouvernement.

  • Moulinex, la mécanique du pire

    Gilles Balbastre, 2003

    Le 7 septembre 2001, la société Moulinex dépose son bilan, une catastrophe pour des milliers de salariés qui perdent ainsi leur emploi. Comment le n° 1 de l’électroménager français en est-il arrivé là  ? C’est ce que tente d’expliquer ce documentaire en retraçant l’histoire de l’entreprise.

  • 1968, le journal de votre année

    Anne-Marie Astresse, 2002

    Les grands moments de l’année 1968 racontés à partir d’images d’archives des journaux filmés de l’époque : le Vietnam à feu et à sang, la contestation étudiante dans le monde, l’entrée des chars soviétiques dans Prague et aux USA la mort de Martin Luther King et Robert Kennedy…

  • Architectures parallèles - Instant City - Peter Cook

    Maurice Benayoun, Odile Fillion, 2001

    « Instant City » est un projet de ville nomade dessiné en 1968 par les architectes du groupe anglais Archigram. Ce court film ludique restitue l’univers merveilleux de ses dessins futuristes. Peter Cook, l’un des membres d’Archigram, rappelle avec jubilation l’histoire de cet environnement interactif.

  • Histoire du siècle, anthologie en images, Vol. 6 (1968-1979) (L’)

    Philippe Grandrieux, 1999

    Ce film fait partie d’une série de 9 films sur l’histoire du siècle, évoquée par l’historien Anthony Rowley, commentaires de René Rémond.

  • PSU en Mai 68 : mémoires de militants

    Jean-Michel Carré, 1999

    30 ans après 68, des militants du PSU ont ressenti la nécessité de se retrouver pour faire le point de leur mémoire sur un événement qui a été ressenti pour chacun d’entre eux comme déterminant dans leur engagement politique.

  • Diggers de San Francisco (Les)

    Céline Deransart, Alice Gaillard, 1999

    Dès 1965, alors que des milliers de jeunes déferlent sur San Francisco, prêts à lutter contre « l’American Way of life », les Diggers organisent la commune libre de Haigh Ashbury. Avec pour mots d’ordre : « Everything is free » et « Do your own Thing », ils mettent en scène un monde sans argent basé sur l’entraide et l’autogestion.

  • Debout ! Une histoire du Mouvement de Libération des Femmes 1970 -1980

    Carole Roussopoulos, 1999

    À travers de nombreuses archives (sonores, photographiques et audiovisuelles), ce film rend hommage aux femmes qui ont créé et porté le mouvement de libération des femmes en France et en Suisse, à leur intelligence, leur audace et leur humour. Il se pose comme un relais entre les pionnières et les nouvelles générations.

  • Gel du printemps (Le) - Prague 1968

    Patrick Rotman, Virginie Linhart, 1998

    Pour la première fois, on voit les images du Printemps de Prague tel qu’il a éclos à partir de janvier 1968, date à laquelle Alexandre Dubcek est élu secrétaire général du parti communiste tchécoslovaque à l’unanimité.

  • Mai 68, dix semaines qui ébranlèrent la France

    Patrick Rotman, Virginie Linhart, 1998

    Dans ce documentaire, les réalisateurs ont choisi de raconter comment le pouvoir en place réagit durant les évènements. Que s’est-il passé au sommet de l’État pendant ces semaines cruciales ?

  • Mai 68 à l’ORTF

    Fernando Malverde, 1998

    Série de rushes du reportage «  Un pavé dans l’écran  » diffusé le 24 mai 1998 sur France 3-Île de France.

  • Autocritique 68-98

    Marie-Claire Schaeffer, 1998

    La réalisatrice retrouve Martine et Annie, Blaise et Emmanuelle. Des mots aux actes, des paroles de 1968 à leurs positions de 1998, face à la résurgence provoquée du passé dans le petit écran, ils tentent de faire le point.

  • Croquis de mai

    Alain Jomy, 1998

    Montage de dessins à la gouache et à l’encre de Chine, Croquis de Mai illustre un poème du journaliste et écrivain Maurice Clavel dit à l’écran par le comédien Denis Manuel

  • Paroles ouvrières, paroles de Wonder

    Richard Copans, 1996

    Inspiré par « La Reprise du travail aux usines Wonder » et par « Reprise » d’Hervé Leroux, Richard Coppans a monté pour la télévision un film plus court, proposant une approche chronologique de la vie de l’entreprise, de 1917 à 1985.

  • Histoire du siècle, anthologie en images, Vol. 7 (1959-1968) (L’)

    Max Whiby, Philippe Grandrieux, 1996

    À partir d’un rigoureux travail d’archives, trois séquences sont proposées : l’état du monde en 1959, le pouvoir naissant de l’image dans les années soixante et enfin l’évocation de la « génération contestation » en 1968.

  • Reprise

    Hervé Le Roux, 1996

    Le 10 juin 1968, des étudiants en cinéma filment la reprise du travail aux usines Wonder de Saint-Ouen. Une jeune ouvrière dit qu’elle ne rentrera pas. De nos jours, la recherche de cette femme prend le tour d’une enquête quasi-obsessionnelle…

  • Dany dans tous ses états

    Bernard Nauer, 1995

    À l’occasion du trentième anniversaire de 1968, qu’est devenu Daniel Cohn-Bendit ? Bernard Nauer a accompagné « Dany » pendant 6 mois.

  • Moissons de l’utopie (Les )

    Yves Billon, 1995

    L’arrivée dans les années 68-70 en Ardèche des «  hippies  », «  poilus  », «  bourrus  », «  babas  ». Cette population d’origine urbaine en rupture avec la société capitaliste, fuyant la ville et la société de consommation, évoque aujourd’hui les préoccupations qu’ils partagent avec la population locale.

  • 29 mai 1968 : De Gaulle disparaît

    Patrick Rotman, Michel Arowns, 1994

    Patrick Rotman consacre ce nouveau numéro des « Brûlures de l’histoire » à la disparition de De Gaulle, le 29 mai 1968, en se demandant s’il s’agissait d’une défaillance ou d’un coup de bluff.

  • Milou en mai

    Louis Malle, 1990

    Une vieille dame s’éteint dans une grande demeure du Sud-Ouest. Son fils, Milou, qui a soixante ans et qui s’occupe de la propriété, convoque pour l’enterrement toute la famille. Mais nous sommes en mai 1968 et depuis deux semaines Paris est en effervescence.

  • Génération

    Patrick Rotman, Daniel Edinger, Hervé Hamon, Jean Lassave, Françoise Prébois, Gilles Nadeau, 1988

    Génération est le feuilleton d’une génération qui a grandi sous la Guerre froide puis la guerre d’Algérie et qui, débordant d’énergie, prête à exploser, fait son entrée dans les années soixante. Cette série de quinze épisodes fait le portrait de celles et ceux qui se sont impliqués dans les luttes d’hier, alternant images d’archives et interviews.

  • Nous l’avons tant aimé la révolution

    Daniel Cohn-Bendit, Steven De Winter, 1985

    Entre histoire, mémoire et nostalgie, que sont devenus les militants de 1968 ?

  • Paris, 24 mai 1968 : le pouvoir est dans la rue

    Maurice Dugowson, 1985

    Philippe Alfonsi enquête, images d’archives à l’appui et à la manière d’un « Faites entrer l’accusé » d’aujourd’hui, sur les causes et le contexte qui ont amené l’ampleur des révoltes de mai. Premier des trois épisodes de ce magazine télévisé, clair et ludique, consacré aux événements.

  • Mourir à 30 ans

    Romain Goupil, 1982

    Après le suicide de son ami Michel Récanati, Romain Goupil s’interroge sur son passé militant d’extrême gauche, de membre des CAL (Comités d’action lycéens). Il insère au milieu d’images d’assemblées générales et de manifestations tournées en 1968, des documents intimes et des témoignages d’anciens camarades qui participent de ce portrait d’une génération.

  • Dix minutes de silence pour John Lennon

    Raymond Depardon, 1980

    Le jour de l’assassinat de John Lennon devant l’immeuble du Dakota, Raymond Depardon est à New York. Le lendemain, à Central Park, il filme en plan séquence les dix minutes de silence à la mémoire de l’artiste.

  • Hair

    Milos Forman, 1979

    Claude Bukowski, jeune fermier de l’Oklahoma, désire visiter New York avant de partir pour le Vietnam. A Central Park, il se lie d’amitié avec un groupe de hippies. Cette rencontre va bouleverser sa vie.

  • Cocktail Molotov

    Diane Kurys, 1979

    En conflit avec ses parents, Anne quitte le domicile familial pour rejoindre un kibboutz en Israël avec deux amis, Frédéric et Bruno. Durant leur escapade, de la Provence à l’Italie, des échos des «  événements  » de Mai leur parviennent par la presse, la radio ou les rencontres.

  • Vie t’en as qu’une (La)

    Abraham Ségal, Denis Guedj, Jean-Pierre Pétard, 1978

    Une image éclatée de la vie quotidienne, dix ans après mai 68.

  • Grande lessive (La)

    Jean-Pierre Mocky, 1978

    Un professeur de lettres part en croisade contre les méfaits de la télévision. Il sabote les antennes des parents de ses élèves, provoque des orages qui brouillent la réception des programmes.

  • Brigadier Mikono (Le)

    Jean-michel Humeau, 1978

    L’histoire imaginaire du Brigadier Mikono, CRS et instrument de répression. Une réussite de subversion et d’ironie.

  • Grands soirs et petits matins

    William Klein, 1978

    Le mois de mai 1968 à Paris par le cinéaste et photographe américain William Klein. La caméra se porte dans les rues du Quartier latin, de la Sorbonne à l’Odéon, tout près des manifestants, enregistrant les débats sur le vif et au jour le jour.

  • Accouche !

    Ioana Wieder, 1977

    Des femmes crient pendant que Frédéric Leboyer prétend accoucher sans douleur …

  • Manifestation contre la répression de l’homosexualité

    Le Lézard du péril mauve, 1977

    En juin 1977, une manifestation de lesbiennes et d’homosexuels en lutte contre les positions homophobes d’Anita Bryant, les réactions et « l’opinion du français moyen ».

  • 1968 dans le monde

    Pierre Cardinal, 1977

    Ce documentaire réalisé pour les « Dossiers de l’écran », composé d’images d’archives, retrace les événements marquants de l’année 1968.

  • Réponses de femmes

    Agnès Varda, 1977

    Des femmes prennent successivement la parole pour dénoncer le conditionnement que leur impose dès l’enfance une société machiste et revendiquent le droit d’exister en tant qu’individus à part entière. Un ciné-tract représentatif de la vigueur de la revendication féministe dans les années 1970.

  • Fond de l’air est rouge (Le)

    Chris Marker, 1977

    Montage de documents pour la plupart inédits, couvrant dix années capitales de l’histoire mondiale : 1967-1977. Première partie, «  Les mains fragiles : du Vietnam à la mort du Che, Mai 68 et tout ça  ». Deuxième partie, «  Les mains coupées : du printemps de Prague au Programme commun  ».

  • Usines, universités, union

    Collectif & Anonyme, 1976

    Document brut et rare, ce film reflète l’état d’esprit animant les Beaux-Arts en 1968 : manifestations, assemblées générales d’étudiants, ateliers de création d’affiches (la première avait pour slogan : «  U-sines, U-niversités, U-nion  »).

  • S.C.U.M. Manifesto

    Carole Roussopoulos, Delphine Seyrig, 1976

    Lecture mise en scène du livre de Valerie Solanas, alors introuvable en France, par deux scribes modernes qui savent trier aussi bien dans les textes que dans les flux audiovisuels.

  • Maso et Miso vont en bateau

    Carole Roussopoulos, Nadja Ringart, Delphine Seyrig, Ioana Wieder, 1976

    Piratage humoristique d’une émission de Bernard Pivot recevant Françoise Giroud, alors secrétaire d’état à la condition féminine, par quatre réalisatrices caustiques et désopilantes.

  • Jacqueline et Marcel

    Carole Roussopoulos, 1976

    Un couple d’ouvriers chez Lip

  • Sartre par lui-même (2ème partie)

    Alexandre Astruc, Michel Contat, 1976

    Dans ce film, tourné en 1972 et projeté en deux parties dans les salles de cinéma à partir de 1976, Sartre a accepté d’être filmé chez lui, dans son bureau, en compagnie de Simone de Beauvoir.

  • Autocritique 68-75

    Marie-Claire Schaeffer, 1975

    Trois émissions extraites de la série « Autocritique ».

  • Ghetto Expérimental (Le)

    Jean-Michel Carré, Adam Schmedes, 1975

    Premier film à ce jour sur l’université de Vincennes Paris VIII. Ce film se veut un document sur la signification politique de Vincennes et de l’université en général.

  • Je, tu, il, elle

    Chantal Akerman, 1974

    Dans sa chambre, une jeune fille se raconte en voix off. Durant plusieurs jours, elle écrit une lettre, se couche sur un matelas, se déshabille, se regarde dans un miroir, se lève, se rhabille, marche.

  • Un simple exemple

    Collectif Cinélutte, 1974

    Histoire de la grève de l’imprimerie Darboy, à Montreuil

  • Comité Giscard

    Collectif Cinélutte, 1974

  • Autre façon d’être une banque (L’)

    Collectif Cinélutte, 1974

    L’action des grévistes du Crédit Lyonnais à Paris

  • Grève des ouvriers de Margoline (La)

    Jean-Pierre Thorn, 1974

    Margoline décrit le combat de la centaine d’ouvriers immigrés de l’usine MARGOLINE de Nanterre. Une grève dure permet la régularisation de la plupart des clandestins et l’amélioration des conditions de travail.

  • Charme discret de la démocratie bourgeoise (Le)

    Cinéma Rouge, 1974

    À partir de documents sur la répression à Flins en 1968, les évènements du Chili en 1973, l’entraînement des CRS, la préparation de l’armée à la guerre civile, les activités et les liens des milices patronales. De l’assassinat de Pierre Overney à la campagne raciste d’Ordre Nouveau, la bourgeoisie se prépare à des solutions désespérées.

  • Mai 68

    Gudie Lawaetz, 1974

    Entre images d’archives et entretiens directs, une chronique des journées de mai et juin 1968 cinq après les « événements ».

  • Jusqu’au bout

    Collectif Cinélutte, 1973

    Ce documentaire est consacré à la grève de la faim, dans l’église de Ménilmontant à Paris, de cinquante-six travailleurs tunisiens pour l’obtention de leur carte de travail. Après une séquence montrant le recrutement d’ouvriers en Tunisie même, d’autres travailleurs immigrés témoignent de la dureté de leurs conditions de vie en France. Soulignant la continuité entre combat antiraciste et lutte contre l’exploitation, le film accompagne les grévistes de la faim jusqu’à la victoire, célébrée collectivement en une danse débridée.

  • Y’a qu’à pas baiser

    Carole Roussopoulos, 1973

    Document sur l’avortement, réalisé alors que cette pratique était encore illégale en France.

  • Monique (LIP 1)

    Carole Roussopoulos, 1973

    Besançon, août 1973 : des travailleurs et des intellectuels se battent farouchement pour sauver la fabrique de montres Lip

  • Société du spectacle (La)

    Guy Debord, 1973

    Ce film, selon la théorie du détournement développée par les situationnistes, se compose d’extraits d’autres œuvres mis en lien avec certains passages du livre du même nom, lus par Guy debord

  • Enfants de Marx et de Coca-cola

    Henri De Turenne, Claude De Givray, 1973

    Un montage d’images d’archives retrace les événements de mai 1968 au Quartier latin, la révolte des étudiants et les affrontements avec les CRS, les grèves ouvrières et les manifestations.

  • Puisqu’on vous dit que c’est possible

    Chris Marker, 1973

    En 1973, après l’échec des négociations salariales avec la direction des usines des montres Lip, les ouvriers se mettent en grève. Au bout de quelques jours, ils décident de s’approprier l’entreprise et reprennent le travail en autogestion.

  • Lo païs

    Gérard Guérin, 1973

    Début 1970, Gaston, originaire du Larzac, débarque à Paris comme tant d’autres jeunes, pour « réussir ».

  • Maman et la putain (La)

    Jean Eustache, 1972

    La vie d’Alexandre, émaillée de bavardages, entre sa femme et sa maîtresse.

  • Themroc

    Claude Faraldo, 1972

    Themroc, ouvrier paisible, se révolte et entraîne les habitants de son immeuble à revenir à une vie plus primitive.

  • F.H.A.R. (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire)

    Carole Roussopoulos, 1971

    En 1971, le Front Hhomosexuel d’action révolutionnaire (F.H.A.R.) participe pour la première fois au 1er mai à Paris. Suit une grande discussion, exubérante et tendue.

  • Trois-quarts de la vie (Les)

    Groupe Medvekine de Sochaux, 1971

    Les jeunes immigrés de Sochaux démontent le mécanisme de l’exploitation dans leur vie quotidienne telle qu’elle a été organisée par Peugeot

  • Traîneau-échelle (Le)

    Jean-Pierre Thiébaud, 1971

    Poème de Jean-Pierre Thiébaud, illustré par ses photos.

  • Démocratie syndicale (La)

    Miroslav Sebestik, Gilberto Azevedo, Antoine Bonfanti, 1971

    Le film donne la parole à des travailleurs d’horizons très divers : bûcherons, pêcheurs, ouvriers et ouvrières, mineurs, dessinateurs…Ils répondent à une série de questions qui portent sur la pratique syndicale

  • Coup pour coup

    Marin Karmitz, 1971

    Pour protester contre les brimades et les cadences de travail, les ouvrières d’une usine de confection déclenchent une grève sauvage qui déborde bientôt les syndicats. Le patron, séquestré et humilié, capitule.

  • Bof (Anatomie d’un livreur)

    Claude Feraldo, 1971

    L’histoire d’une famille prolétaire et paresseuse à l’origine de l’appellation de la ‘bof génération’.

  • On n’arrête pas le printemps

    René Gilson, 1971

    Des lycéens gauchistes remettent en cause le système des études et se révoltent contre l’enseignement bourgeois que leur dispensent leurs professeurs.

  • Mourir d’aimer

    André Cayatte, 1971

    1968, Danielle Guenot est professeur dans un lycée de Rouen. Dans l’exaltation encore fraîche du mois de mai passé, Danielle et l’un de ses élèves, Gérard Le Guen, s’aiment. Mourir d’aimer résonne comme l’adieu aux utopies de mai 1968, comme le constat d’une rencontre à jamais manquée entre les générations.

  • Gimme shelter

    Charlotte Zwerin, Albert Maysles, 1971

    Un film légendaire sur la tournée américaine des Stones en 1969, marquée par le meurtre d’un jeune spectateur à Altamont. Un documentaire rare qui enregistre ce double mouvement : le rock en tant qu’utopie communautaire, puis son soudain effondrement.

  • Week-end à Sochaux

    Groupe Medvekine de Sochaux, Bruno Muel, 1971

    Un film écrit, joué et rêvé par le Groupe Medvedkine de Sochaux, composé de jeunes ouvriers travaillant à la chaîne aux usines Peugeot et de techniciens du cinéma.

  • Salamandre (La)

    Alain Tanner, 1971

    Pierre et Paul, respectivement journaliste et écrivain, s’associent pour écrire un scénario d’après un fait divers : l’histoire d’une jeune fille accusée par son oncle d’avoir tenté de le tuer. Le procès se termine par un non-lieu. Ils décident d’aller chercher la vérité directement à la source, auprès de la jeune fille.

  • On vous parle de Paris : Maspero. Les mots ont un sens.

    Chris Marker, 1970

    Portrait de l’éditeur, écrivain, voyageur engagé François Maspéro.

  • Mots ont un sens (Les)

    Chris Marker, 1970

    Portrait de François Maspéro, libraire et éditeur engagé à gauche, symbole et bouc émissaire de 68. Produit par SLON et conçu par Chris Marker, On vous parle… est un magazine de contre-information diffusé dans les circuits parallèles.

  • Sochaux 11 juin 68

    Groupe Medvekine de Sochaux, 1970

    En juin 1968, après vingt-deux jours de grève, la police investit les usines Peugeot de Sochaux. Une sanglante répression s’ensuit qui fait deux morts et cent cinquante blessés. Pour commémorer l’anniversaire du massacre, des témoins, réunis au Centre culturel du comité d’entreprise de Clermoulin, se souviennent.

  • Lettre à mon ami Pol Cèbe

    Michel Desrois, 1970

    Où le ruban d’une autoroute se met à enregistrer les pensées.

  • On voit bien qu’c’est pas toi

    Christian Zarifian, 1969

    Préparé puis tourné avec un groupe de jeunes ouvriers, collégiens, chômeurs, etc., dans un quartier du Havre, On voit bien qu’c’est pas toi inaugure la série de films « collectifs », portés par l’élan de 1968.

  • Fensch

    Réalisation collective, 1969

    Les conditions de vie et de travail de jeunes ouvriers de l’usine De Wendel.

  • Vent d’est

    Jean-Luc Godard, Jean-Pierre Gorin, 1969

    Une grève d’acteurs et de techniciens sur le tournage d’un western.

  • Pravda

    Jean-Luc Godard, Jean-Henry Roger, Groupe Dziga Vertov, 1969

    Pravda, ou quand Godard filme la Tchécoslovaquie juste après l’écrasement du Printemps de Prague. Un film sur le mensonge des images et des sons…très controversé.

  • Luttes en Italie

    Jean-Luc Godard, Jean-Pierre Gorin, Groupe Dziga Vertov, 1969

    Analyse d’une militante.

  • Temps de vivre (Le)

    Bernard Paul, 1969

    À Martigues, Louis, un ouvrier maçon rémunéré à la tâche, doit constamment faire des heures supplémentaires pour donner à sa femme Marie et à ses deux enfant, Jean-Marc et la petite Corinne, le confort auquel chacun aspire. Paradoxe de notre société, cela ne lui laisse plus guère de temps pour se consacrer à sa famille.

  • Et maintenant

    Dynadia, 1969

    Documentaire de propagande commandé par la Fédération PCF des Bouches-du-Rhône.

  • Z

    Constantin Costa-Gavras, 1969

    Dans les années 1960, dans un pays du bassin méditerranéen, un député progressiste, président du Mouvement national pour la paix, est assassiné. Le juge d’instruction chargé de l’enquête met en évidence le rôle du gouvernement, notamment de l’armée et de la police, dans cet assassinat.

  • Solo

    Jean-Pierre Mocky, 1969

    Un film violent et audacieux où de jeunes idéalistes s’en prennent à une société qu’ils jugent pourrie par l’argent et le sexe, un film noir et romantique…

  • Sept jours ailleurs

    Marin Karmitz, 1969

    Un jeune compositeur, Jacques, étouffe dans son milieu social et familial. Il voudrait partir, recommencer sa vie ailleurs… Avec une troupe de ballets, Jacques part en tournée en province. Il rencontre une danseuse, Catherine, avec qui il entrevoit une possibilité de retrouver le bonheur. Mais la tournée se termine… C’est une « brève rencontre ».

  • Lycées de l’an neuf (Les)

    Gilbert Larriaga, 1969

    La directrice du Lycée Lamartine à Paris et divers représentants des associations d’élèves, de parents et de professeurs donnent leur opinion sur les changements intervenus dans l’enseignement secondaire après Mai 68.

  • Art de la turlutte (L’)

    Gérard Pirès, 1969

    « Quelques instants de la vie d’un jeune couple. Lui, joue du saxophone, fait de la moto et du judo. Elle, absente de l’écran, lui parle de suicide. Au centre de leur conversation, l’expérience gauchiste comparée à un acte sexuel qui s’achèvera dans un simulacre d’accident mortel. »

  • Fiancée du pirate (La)

    Nelly Kaplan, 1969

    La vengeance de Marie, orpheline pauvre, contre l’hypocrisie et la médiocrité de tout un village. Film impertinent, qui dénonce dans une veine plus surréaliste que sociale, teintée d’humour noir, les préjugés moraux et la tartuferie des bien-pensants.

  • Citroën Nanterre

    Édouard Hayem, 1969

    Le 20 mai 1968, les ouvriers de l’usine Citroën de Nanterre cessent le travail. Le site emploie 4000 salariés, dont 65% de travailleurs immigrés. Il n’a pas connu pareille mobilisation depuis 20 ans.

  • More

    Barbet Schroeder, 1969

    À Ibiza, un jeune Allemand se laisse entraîner dans la drogue et une passion destructrice.

  • Camarades

    Marin Karmitz, 1969

    Yann, jeune prolétaire de Saint-Nazaire, refuse le confort petit-bourgeois que lui propose sa fiancée et monte à Paris. Il finit par accepter un travail dans une usine, prend conscience de la lutte révolutionnaire et milite dans un groupe d’extrême gauche.

  • Charles mort ou vif

    Alain Tanner, 1969

    Portrait d’un homme qui décide de quitter sa vie confortable de patron bourgeois pour mener une vie retirée auprès d’un couple bohème : là, il retrouve sa liberté de pensée et le goût de vivre.

  • Ian Palach

    Raymond Depardon, 1969

    Le 16 janvier 1969, Jan Palach s’immole par le feu à Prague pour protester contre l’invasion de la Tchécoslovaquie en août 1968… Raymond Depardon réalise son premier court-métrage en filmant l’hommage qui lui est rendu.

  • Eldridge Cleaver, Black Panther

    William Klein, 1969

    Portrait du leader du mouvement noir américain Black Panther.

  • Rhodia 4x8

    Groupe Medvekine de Sochaux, 1969

    Colette Magny interprète une chanson tirée de son album Mai 68 et dédiée aux luttes ouvrières à l’usine Rhodiaceta de Besançon.

  • Classe de lutte

    Groupe Medvedkine de Besançon, 1969

    Réponse des ouvriers de la Rhodiaceta de Besançon au film «  A bientôt, j’espère  ». Il suit la création d’une section syndicale CGT dans une usine d’horlogerie par une ouvrière dont c’est le premier travail militant en 1968. On y découvre comment Suzanne réussit à mobiliser les autres femmes de l’entreprise, malgré la méfiance des dirigeants syndicaux et les intimidations du patronat.

  • Ce n’est qu’un début

    Michel Andrieu, 1968

    Premier film réalisé au cœur des événements, «  Ce n’est qu’un début  » témoigne avec énergie de la première «  nuit des barricades  » au Quartier Latin et tente de relayer, dans l’instant, l’intensité et l’originalité du mouvement naissant de mai 68.

  • Que s’est-il passé en mai ?

    Jean-Paul Savignac, 1968

    Juste après Mai 68, une caméra explore Paris en cherchant les signes qui témoignent des affrontements passés.

  • Libre examen. Chronique de la contestation estudiantine à l’ULB

    Luc de Heusch, 1968

    La contestation des étudiants à l’Université de Bruxelles en mai 1968.

  • Esprit du temps (L’)

    Johan Van der Keuken, 1968

    1968 a été une année de bouleversements. La caméra du cinéaste capte « l’état d’esprit » de cette époque en pleine mutation.

  • Mai 68 - Zoom

    André Harris, Alain de Sédouy, 1968

  • Joli mois de mai (Le)

    Atelier de recherche cinématographique (ARC), 1968

    Les manifestations de 68 à travers l’Europe. Regard sur quelques événements précis qui ont particulièrement marqué Mai 68.

  • Ce n’est qu’un début, continuons le combat

    Claudia Von Alemann, 1968

    Le regard d’une jeune étudiante allemande en cinéma à Paris, au moment de la naissance de la section cinéma à l’université de Vincennes au lendemain de Mai 68. Une véritable réflexion sur la place du 7e art dans la lutte politique.

  • Film comme les autres (Un)

    Jean-Luc Godard, Groupe Dziga Vertov, 1968

    Discussions entre étudiants et ouvriers, séquences muettes de mai 1968, pistes sonores qui se chevauchent…

  • Idoles (Les)

    Guillaumin Marc-Gilbert (Marc’O), 1968

    Satire des yéyés dans laquelle les acteurs fous d’une époque folle s’en donnent à cœur joie.

  • Soulèvement de la jeunesse, Mai 68 (Le)

    Maurice Lemaître, 1968

    Les « événements » de mai et juin 1968 filmés par l’un des principaux animateurs du mouvement lettriste.

  • Société est une fleur carnivore (La)

    Collectif, sous la direction de Guy Chalon, Bernard Gesbert et Gérard Gozlan, 1968

    Documents et témoignages directs dénoncant les violences policières commises au Quartier latin en mai et juin 1968.

  • Slogan

    Pierre Grimblat, 1968

    Un réalisateur de films publicitaires très en vogue, marié et père d’une petite fille, s’éprend d’une jeune Anglaise avec qui il va vivre des heures d’amour fou à Venise… Pour elle et lui !…

  • Shadoks (Les)

    Jacques Rouxel, 1968

    Cette série mythique raconte les histoires des Shadoks, sortes d’oiseaux rondouillards avec de longues pattes et de petites ailes ridicules, ainsi baptisés pour la consonance anglo-saxonne du nom et en clin d’œil au capitaine Haddock, selon leur créateur.

  • Rosière de Pessac (La)

    Jean Eustache, 1968

    Depuis 1876, selon les dispositions du testament d’un habitant de Pessac, petite ville de la Gironde, le maire et un jury procèdent chaque année à l’élection d’une Rosière en choisissant, pour ses qualités morales, une jeune fille qui recevra un prix qui fera honneur à la communauté.

  • Révolte des étudiants, Mai 68 (La)

    Francis Espressades, Guy Demoy, Jean-Paul Thomas, 1968

    Ce reportage sur les événements du Quartier latin a été réalisé du 3 au 13 mai 1968. Sa diffusion télévisée le 14 mai a été suivie d’un débat en plateau.

  • Révélateur (Le)

    Philippe Garrel, 1968

    Le Révélateur, premier film muet annonciateur d’une longue série s’avère en tout point un chef-d’œuvre atypique. Le contexte politique de l’époque (mai 1968) influe considérablement sur sa réalisation.

  • Pano ne passera pas

    Danielle Jaeggi, Ody Roos, 1968

    Les événements de Mai 68 à Paris vus par un monteur aux actualités télévisées de l’ORTF. Le film s’attache à montrer la manipulation de l’information.

  • Ordre règne à Simcaville (L’)

    Jean-François Lecomte, Catherine Moulin, 1968

    Documents réunis par un groupe de cinéastes et d’ouvriers pour illustrer un scandale permanent, celui des conditions de vie et de travail aux usines Simca de Poissy.

  • One + one (Sympathy for the devil)

    Jean-Luc Godard, 1968

    Film mythique réalisé en 1968 avec les Rolling stones

  • Normale sup - 5 colonnes à la une -

    Pierre Dumayet, 1968

    Interviews d’élèves entre 20 et 25 ans. Ils envisagent leur avenir, leurs rapports avec les anciens, leurs modèles. Ils évoquent leur vie dans le cadre de l’école, regrettant parfois son aspect hermétique et élitiste. Chacun apporte, avec plus ou moins d’optimisme, sa vision du monde de demain.

  • Je t’aime, je t’aime

    Alain Resnais, 1968

    Claude Ridder, rescapé d’une tentative de suicide, représente un cas qui intéresse les savants. Puisqu’il a vécu entre la vie et la mort, il est le cobaye idéal pour un voyage dans le temps. Claude accepte de se soumettre à l’expérience.

  • Gendarme se marie (Le)

    Jean Girault, 1968

    Le Maréchal des logis-chef Cruchot rencontre, suite à un accident, Josépha, la veuve d’un colonel de gendarmerie. Sous le charme, et pour plaire à la belle, Cruchot fait de nombreux efforts.

  • France mai-juin 1968 pour l’UDR

    Anonyme, 1968

    Accompagné par un commentaire de Michel Droit, ce film de propagande réalisé en vue des élections législatives de juin 1968 retrace l’historique des événements de Mai 68.

  • Erotissimo

    Gérard Pirès, 1968

    C’est un film sur « l’air du temps » en 68, ou comment Mai 68 a influé sur la libération des mœurs… La femme d’un petit patron sur-occupé s’ennuie ; pour tuer le temps, elle décide de devenir une femme « érotique ».

  • Dassault, notre force

    Réalisation collective, 1968

    Le conflit social de mai et juin 1968 aux usines aéronautiques Dassault de Saint-Cloud.

  • CGT en Mai 68 (La)

    Réalisation collective sous la direction de Paul Seban, 1968

    Produit par la CGT, ce film se veut à la fois une chronique du vaste mouvement de grève de Mai 68 et une analyse du rôle de la centrale syndicale durant les « événements ».

  • CCP

    Collectif, sous la direction de Guy Chalon, Bernard Gesbert et Gérard Gozlan, 1968

    Collectif, sous la direction de Guy Chalon, Bernard Gesbert et Gérard Gozlan

  • À travers Saint-Just paralysé

    Roland Gardin, 1968

    Le 24 mai 1968, à l’appel des syndicats, les habitants de Saint-Just-en-Chaussée (Oise) organisent un grand rassemblement sur la place de l’Hôtel de ville.

  • Sigrid

    Atelier de recherche cinématographique (ARC), 1968

    À Berlin-Ouest, à l’occasion de la Manifestation européenne de solidarité avec le Vietnam (17 au 19 février 1968), une étudiante allemande explique le fonctionnement et le but de l’Université critique.

  • Reprise du travail aux usines Wonder - Wonder, Mai 68 (La)

    Jacques Willemont, 1968

    Un groupe d’étudiants de l’IDHEC en grève vient filmer un militant de l’OCI (Organisation communiste internationaliste), le 10 juin, à l’usine Wonder de Saint-Ouen. L’équipe de tournage arrive sur place au moment où la reprise du travail vient d’être votée et décide de filmer…Une jeune ouvrière refuse de reprendre le travail.

  • Pouvoir dans la rue (Le)

    Alain Tanner, 1968

    Mai 68 à Paris filmé par Alain Tanner, alors réalisateur à la Télévision suisse romande, accompagné d’un commentaire qui retrace les « événements ».

  • Mai 68, la belle ouvrage

    Jean-Luc Magneron, 1968

    Long réquisitoire contre les violences policières, Mai 68, la belle ouvrage confronte scènes d’affrontements filmées sur le vif et entretiens des témoins de l’événement.

  • Jean-Luc Godard et François Truffaut vous parlent

    Anonyme, 1968

    Épisode sous-estimé du grand film de 68, « l’Affaire » de la Cinémathèque Française servit pourtant de « répétition générale » et de déclencheur à la mobilisation des gens du cinéma en Mai 68.

  • Être libre

    Réalisation collective sous la direction de Paul Bertault et Claude Jauvert, 1968

    Avignon, été 1968. Le Living Theatre est invité à présenter son nouveau spectacle Paradise Now au Cloître des Carmes. Portée par les récents événements, la troupe entend jouer librement et gratuitement dans la rue.

  • Droit à la parole (Le)

    Atelier de recherche cinématographique (ARC), 1968

    À Paris, en mai 1968, l’Université devient le centre de la parole révolutionnaire. Les étudiants tentent d’élaborer, par-delà les clivages, un dialogue inédit avec les ouvriers en grève.

  • Comité d’action du 13e

    Atelier de recherche cinématographique (ARC), 1968

    Au début du mois de juin 1968, la lutte d’un comité d’action du treizième arrondissement de Paris auprès de l’usine Citroën de la Porte de Choisy et du dépôt de la RATP de la rue Lebrun.

  • Cléon

    Réalisation collective, 1968

    Cléon, l’une des premières usines à se mettre en grève en Mai 68. Les grévistes de l’usine Renault décrivent le quotidien de l’occupation et débattent de l’accès à la culture et de la reprise du travail.

  • Ciné-tracts

    Anonyme, 1968

    Films de banc-titre réalisés à la prise de vues à partir de documents photographiques de l’actualité nationale et internationale. L’expérience des ciné-tracts a été lancée en mai et juin 1968 à l’initiative du cinéaste Chris Marker.

  • Cheminot à la Sorbonne (Le)

    Fernand Moskowicz, 1968

    En Mai 68, un cheminot gréviste du Sud-Ouest, militant CFDT, découvre la Sorbonne occupée et tente de nouer un dialogue avec des étudiants.

  • Cannes 68

    Selim Sasson, 1968

    À Cannes, le 18 mai 1968, le Comité de défense de la Cinémathèque Française appelle le jury du festival à démissionner et ses organisateurs à interrompre les projections en solidarité avec les étudiants et ouvriers en grève.

  • Baisers volés

    François Truffaut, 1968

    Réformé, Antoine s’empresse d’aller revoir Christine, une jeune fille qu’il aime d’un amour presque sans espoir. Avec l’aide chaleureuse des parents de la jeune fille, il décide de trouver du travail. Tout d’abord veilleur de nuit, il est très vite engagé dans une agence de détectives… Une galerie de portraits piochés dans la France des années soixante.

  • Avignon-sur-scène

    Sylvain Roumette, Pierre Samson, 1968

    Avignon sur scène « n’est pas une chronique du Festival d’Avignon 1968. Il est simplement l’écho de quelques questions qui furent posées au théâtre et à la culture ». Le film se construit sur l’alternance d’extraits de représentations scéniques (Ballet du XXe siècle de Maurice Béjart, Living Théâtre de Julian Beck) et de discussions souvent houleuses autour de la fonction sociale et politique du théâtre.

  • Mister freedom

    William Klein, 1968

    Mister Freedom, membre d’une organisation fasciste américaine, arrive en France pour mettre de l’ordre dans cette nation de 50 millions de « pleurnichards ». Ce justicier international a pour mission de libérer la France…

  • Deux ou trois choses que je sais d’elle

    Jean-Luc Godard, 1968

    « Elle », c’est la région parisienne, ses grands ensembles et le malaise qu’ils drainent… Un constat noir sur la perdition de la société industrielle… Portrait psycho-sociologique d’une jeune femme vivant dans un grand ensemble de banlieue.

  • Barbarella

    Roger Vadim, 1968

    Cette adaptation réussie de la bande dessinée érotico-soft de Jean-Claude Forest réunit toutes les qualités de la fantaisie hallucinée.

  • Bande à Bonnot (La)

    Philippe Fourastié, 1968

    Le film raconte les activités de Jules Bonnot dans les années 1910. Entouré d’associaux et d’idéalistes, il se livre à des faits criminels qui mettent la France dans la tourmente.

  • Deux marseillaises (Les)

    Jean-Louis Comolli, André S. Labarthe, 1968

    À l’occasion de la campagne électorale pour les élections législatives de juin 1968 à Asnières, ce documentaire filme au jour le jour les élections marquées par les événements de Mai 68.

  • Enfants de Néant (Les)

    Michel Brault, Annie Tresgot, 1968

    En 1968, Michel Brault tourne avec Annie Tresgot {Les Enfants de Néant}, film commandité par les usines Citroën pour montrer la grande mutation du monde paysan.

  • Black Panthers

    Agnès Varda, 1968

    En 1968, les Black Panthers d’Oakland font des rallyes d’information sur le procès politique d’un de leurs leaders, Huey Newton, afin d’attirer l’attention des Américains et de mobiliser les consciences noires.

  • Oser lutter, oser vaincre

    Jean-Pierre Thorn, 1968

    La lutte de classe et le révisionnisme dans l’usine de Renault Flins occupée par les ouvriers ». La grève à l’usine Renault de Flins du 15 mai au 18 juin 1968 : la spontanéité du mouvement ouvrier à l’intérieur de l’usine se heurte aux manœuvres syndicales de la CGT.

  • Charnière (La)

    Antoine Bonfanti, 1968

    La réaction sonore des ouvriers suite à la première projection de A BIENTOT J’ESPERE de Mario Marret et Chris Marker.

  • À bientôt, j’espère

    Chris Marker, Mario Marret, 1968

    En mars 1967, à Besançon, une grève éclate aux établissements Rhodiaceta. Les revendications mises en avant ne concernent plus seulement les salaires ou la sécurité de l’emploi, mais le mode de vie que la société impose à la classe ouvrière.

  • Monterey pop

    Don Alan Pennebaker, 1968

    Un film sur le plus grand festival avant Woodstock.

  • Manuela

    Groupe Medvedkine de Besançon, 1967

    Manuela est avant tout un divertissement, une façon de passer un dimanche de grève dans la bonne humeur avec un appareil photo et un magnétophone.

  • Week-end

    Jean-Luc Godard, 1967

    À la veille de mai 68, la société de consommation débouche sur une série d’embouteillages et d’accidents.

  • Contrebandières (Les)

    Luc Moullet, 1967

    À la frontière franco-mexicaine, les tribulations de deux jolies contrebandières.

  • Gauloises bleues (Les)

    Michel Cournot, 1967

    Les Gauloises bleues » illustrent cette quête de l’amour, cette recherche du père et du fils, de l’amant et de la mal-almée, du jeune et de l’adulte, de l’individu et de la collectivité.

  • Tante Zita

    Robert Enrico, 1967

    Alors que sa tante adorée se meurt, Anne erre dans les rues de Paris et fait des rencontres insolites, amicales et amoureuses… Un film plein de charme sur le douloureux passage à l’âge adulte…

  • Paris en pantalon

    Jacques Brissot, 1967

    Symbole de liberté pour les femmes qui le portent, le pantalon envahit les rues de la capitale…

  • De la mini à la micro. Série dim, dam, dom

    Igor Gourine, 1967

    Dans les rues de Paris, les femmes qui portent la mini-jupe attirent les regards et les commentaires des passants.

  • Chinoise (La)

    Jean-Luc Godard, 1967

    Dans un appartement dont les murs sont recouverts de petits livres rouges, des jeunes gens étudient la pensée marxiste-léniniste. Réalisé un an avant les événements de Mai 68, La Chinoise est considéré comme un film prophétique.

  • Ce jour-là, 26 novembre 1967

    Jacques Krier, Marcel Trillat, Paul Seban, 1967

    Reportage suivant la mobilisation d’un groupe de jeunes militants communistes lillois partis en autobus à Paris le 26 novembre 1967 pour manifester contre la guerre du Vietnam.

  • Au feu les pompiers

    Milos Forman, 1967

    Dans une petite ville de Tchécoslovaquie le bal des pompiers se prépare mais tourne à la catastrophe. Farce provocante de Milos Forman qui utilise le registre de la comédie pour livrer un pamphlet politique et social virulent.

  • Alexandre le bienheureux

    Yves Robert, 1967

    Alexandre, cultivateur et force de la nature, décide à la mort de sa femme de prendre un repos bien mérité. Il se déclare en congé à vie. Une joyeuse fable qui fait l’éloge de la paresse.

  • Sixième face du pentagone (La)

    Chris Marker, François Reichenbach, 1967

    Tournant dans la radicalisation de la lutte aux États-Unis, la Marche sur le Pentagone du 21 octobre 1967 est filmée depuis la préparation dans les locaux de Greenwich Village jusqu’aux affrontements, et la nuit dans les cellules des commissariats de Washington.

  • Playtime

    Jacques Tati, 1967

    Dix ans après Mon Oncle, revoici Monsieur Hulot, perdu dans les dédales d’un Paris ultra-moderne.

  • Matinales (Les)

    Jacques Krier, 1967

    Reportage sur les femmes de ménage qui, à l’aube, nettoient les bureaux, les cafés ou les grands magasins.

  • Loin du vietnam

    Collectif : Jean-Luc Godard, Joris Ivens, William Klein, Claude Lelouch, Chris Marker, Alain Resnais, 1967

    1967, un groupe de cinéastes décide d’affirmer son soutien au peuple vietnamien en lutte contre les USA, le but n’étant pas de réaliser un documentaire sur le Vietnam, mais d’ouvrir une réflexion sur cette guerre impérialiste.

  • Katia et le crocodile

    Vera Simkova, jan Kucera, 1966

    Katia, petite fille de huit ans, se voit confier par un garçon les étonnants animaux de sa classe qu’il doit garder pendant les vacances. Inconsciente, sa petite sœur libère l’animalerie. Une délirante course-poursuite s’ensuit alors dans tout le quartier…

  • Paris Vu Par…

    Jean Rouch, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, Jean Douchet, Jean-Daniel Pollet, Eric Rohmer, 1966

    Un jeune producteur, Barbet Schroeder, a eu l’idée de confier une caméra 16 mm et de la pellicule à six amis cinéastes en leur demandant de réaliser un court-métrage sur un quartier de la capitale.

  • Amours d’une blonde (Les)

    Milos Forman, 1965

    Conte de fée cruel, le film est le reflet d’une jeunesse insouciante mais bien vivante.

  • Salut les cubains

    Agnès Varda, 1963

    Agnès Varda rapporte de Cuba mille huit cents photos en noir et blanc, images prises quatre ans après l’arrivée au pouvoir de Fidel Castro. Elle les filme en rythme et les commente, portant ainsi à l’écran un fulgurant kaléidoscope résonnant au son des espoirs de la révolution et des percussions.

  • Joli mai (Le)

    Chris Marker, Pierre Lhomme, 1963

    Filmé en deux parties dans le Paris du mois de mai 1962, Chris Marker interroge des hommes et des femmes sur les problèmes politiques, sociaux et de leur vie quotidienne.

  • Jules et Jim

    François Truffaut, 1962

    1912, deux amis inséparables s’éprennent de la même femme. Truffaut adapte le roman d’Henri-Pierre Roché pour réaliser cet hymne à l’amour. Ce film a soufflé les premiers airs de liberté de ces « années 68 ».

  • Ceux des champs

    Bertrand Dunoyer, 1952

    En terre limousine, l’action des paysans contre la faiblesse des prix de la viande à la vente.

  • British sounds

    Jean-Luc Godard, Jean-Henry Roger, 52 mn

    Un kaléidoscope d’images dénonçant ‘l’idéologie de classe’, entrecoupé de messages révolutionnaires ou de revendications MLF.

  • Nouvelle Société

    Groupe Medvedkine de Besançon, 1969-1970

    La lutte de classes existe à l’échelle mondiale. Partout la classe dirigeante s’invente de nouveaux masques pour survivre. En France le dernier en date s’appelle nouvelle société. Nous n’y croyons pas. Nous n’en voulons pas. La société nouvelle nous la bâtirons sans eux, contre eux, avec vous.