Des films repères dans l’Histoire du cinéma

Autour de la relation entre la société et le cinéma, proposer une histoire du 7e art qui ne peut être que subjective, mais qui donnera des pistes à tous ceux qui veulent entrer dans ce monde que, peut-être, ils connaissent peu.

Films dans la base

Soleil vert et alerte rouge - Quand Hollywood sonnait l’alarme

Jean-Christophe Klotz, 2022

En 1973, «  Soleil vert  » de Richard Fleischer décrivait un monde suffocant et apocalyptique dont l’action se situait en… 2022. Un demi-siècle après, qu’avons-nous retenu du cri d’alerte lancé par ce film devenu culte  ?

Alice Guy, l’inconnue du 7e art

Valérie Urréa, Nathalie Masduraud, 2021

Qui, en dehors des cinéphiles, connaît aujourd’hui Alice Guy (1873-1968)  ? Elle fut pourtant la première femme derrière la caméra, et la première réalisatrice et productrice de films de fiction de l’histoire. Raconté à la première personne, ce beau documentaire redonne sa juste place à cette pionnière, dont le nom a été effacé de l’histoire du septième art.

Lettre à Inger, une histoire d’engagement

Maria Lucia Castrillon, 2018

Inger Servolin, l’une des premières femmes productrices de documentaires en France, dont l’engagement a rendu possible un cinéma militant, aujourd’hui part essentielle du patrimoine cinématographique.

Naissance d’une nation, naissance d’une contestation

Bestor Cram, 2017

Le long-métrage de DW Griffith, « Naissance d’une nation », a ouvert la voie à des techniques qui ont transformé le cinéma américain  ; il est aussi le premier film de propagande anti-Noirs. Ce documentaire le replace dans son contexte historique du début du siècle dernier et en décrypte les effets dévastateurs.

Albatros, les Russes blancs à Paris

Alexandre Moix, 2017

En février 1920, des professionnels du cinéma russes fidèles à l’aristocratie fuient leur pays et se réfugient à Montreuil pour y prendre un nouveau départ.

Vie contre l’oubli (Une)

Kita Bauchet, 2016

André Dartevelle, journaliste et réalisateur belge, a construit pendant plus de 40 ans une œuvre «  en résistance  », donnant inlassablement la parole aux opprimés. Témoin des conflits du monde, attaché aux questions de société en Belgique et plus généralement au travail de mémoire, il aura mis en lumière les grands combats sociaux et politiques de son temps. À travers son témoignage et celui de ses collaborateurs, il revient avec force sur les moments clés de notre histoire contemporaine.

I don’t belong anywhere - Le cinéma de Chantal Akerman

Marianne Lambert, 2015

Ce documentaire évoque quelques uns des 40 films réalisés par Chantal Ackerman. Cinéaste expérimentale, nomade, elle nous fait partager son parcours cinématographique qui ne cesse de questionner le sens de son existence au risque de chercher son public ou de s’y confronter.

Filmer obstinément, rencontre avec Patricio Guzmán

Boris Nicot, 2014

Portrait d’un homme hanté par l’histoire de son pays, qui a choisi de lutter contre l’oubli avec les armes du documentaire.

Gants blancs (Les)

Louise Traon, 2014

Les Gants blancs est un documentaire sur l’apprentissage du cinéma de la réalisatrice, sur ce que le réalisateur Manoel de Oliveira et sa mère qui monte ses films depuis vingt ans m’ont transmis d’année en année, silencieusement.

Cinéma documentaire, Fragments d’une histoire

Jean-Louis Comolli, 2014

Une traversée subjective de l’histoire du cinéma documentaire, qui est aussi notre histoire, depuis Louis Lumière (1895) jusqu’à Yann Le Masson (1973).

Avenir de la mémoire (L’) - De l’argentique au numérique

Diane Baratier, 2013

Quand son père le cinéaste Jacques Baratier meurt, sa fille Diane découvre que l’un des trente films qu’il avait réalisés était perdu et que certains étaient en passe de disparaître. Ce constat amène une réflexion sur la disparition du cinéma.

Nous filmons le peuple !

Ania Szczepanska, 2012

D’un côté des cinéastes, de l’autre, des fonctionnaires de l’État et des représentants du Parti communiste.La partie se déroule en Pologne, entre 1948 et 1989. Les protagonistes sont Wajda, Lozinski, Holland, Zanussi, Bugajski, ceux qui ont fait l’âge d’or du cinéma polonais.Comment des cinéastes formés et financés par l’État, ont-ils réussi à mener une critique ouverte du système communiste jusqu’à filmer la chute d’un régime qu’ils étaient censés servir  ?

Cinéphiles de notre temps

Laurent Chollet, 2012

La cinéphilie : une histoire d’amitiés et de « bandes », d’influences et de filiations, racontée dans ce film par tous les « passeurs de cinéma » et autres « ciné-fils » qui en furent les artisans et les témoins privilégiés.

Hugo Cabret

Martin Scorsese, 2011

Paris, années 1930. La rencontre entre un jeune orphelin qui erre dans la gare Montparnasse et Georges Méliès, le premier cinéaste de fiction du monde.

Film et son époque (Un) - Il était une fois… « la Règle du jeu »

Anne Kunvari, 2011

Dans ce documentaire historique autour du film La Règle du jeu, de nombreux documents d’archives font revivre Jean Renoir, tandis que les comédiennes Paulette Dubost et Leslie Caron, ainsi que le neveu de Jean Renoir témoignent aujourd’hui sur le cinéaste tel qu’ils l’ont connu.

Deux de la vague

Emmanuel Laurent, 2009

Biographies croisées de François Truffaut et Jean-Luc Godard, les deux piliers de la Nouvelle Vague. Grâce aux nombreuses archives existantes alliées à des séquences choisies, ce documentaire retrace l’émergence, l’impact et l’influence toujours palpable de ce mouvement artistique sur le cinéma mondial et nous invite à redécouvrir la richesse esthétique de ce cinéma intemporel.

Contrechamps, la rébellion des cinéastes

Dominik Wessely, 2008

Un documentaire sur l’aventure du collectif Filmverlag der Autoren fondé en avril 1971 par 13 réalisateurs allemands dont Wim Wenders et Peter Schamoni, marquant le renouveau du cinéma allemand.

Sisters in cinema

Yvonne Welbon, 2003

Ce documentaire propose un voyage spectaculaire et une leçon d’histoire sur les origines et la présence plutôt réduite des réalisatrices afro-américaines à Hollywood et dans le cinéma américain en général.

Jacques Tati, le rire démocratique

Philippe Pierre, 2002

La vie et l’oeuvre de celui qui apporta une touche toute particulière au cinéma français à travers des extraits de ses films, de ses sketchs de music hall, des images de plateaux et des interviews

Glaneurs et la glaneuse (Les)

Agnès Varda, 2000

Agnès Varda rencontre ceux qui, pour vivre, ramassent ou récupèrent les «  restes  » des autres : déchets de fin de marchés, objets abandonnés sur les trottoirs…Ceux qu’elle appelle les glaneurs de notre temps.

Jardin oublié - La vie et l’oeuvre d’Alice Guy-Blaché (Le)

Marquise Lepage, 1995

Un documentaire qui réhabilite la mémoire de la première réalisatrice de l’histoire du cinéma, Alice Guy.

Serge Daney, itinéraire d’un ciné-fils

Pierre-André Boutang, Dominique Rabourdin, Régis Debray, 1992

Serge Daney, qui se définit comme un «  ciné-fils  », fait défiler sa vie et les films qui l’ont vu grandir.

Il est un cinéma enchanteur

Patrick Cazals, 1990

Le cinéma géorgien est d’une étrange justesse et vérité sur les thèmes de la condition humaine et de l’humour nécessaire à chacun pour survivre dans une société hostile. Quels sont les secrets de cette réussite et saura-t-il à présent traverser l’incessante crise politique géorgienne  ?

Sièges de l’Alcazar (Les)

Luc Moullet, 1989

Evocation du travail de critique cinéphile aux Cahiers du cinéma, des salles obscures et des moyens de payer moins cher, d’une histoire d’amour impossible avec une critique du journal concurrent Positif…

Table tournante (La)

Paul Grimault, Jacques Demy, 1988

Ce film qui mêle prises de vues réelles et animation présente différentes œuvres de Paul Grimault.

Où est la maison de mon ami ?

Abbas Kiarostami, 1987

Un écolier s’aperçoit, alors qu’il se prépare à faire ses devoirs, qu’il a rapporté chez lui par erreur le cahier d’un camarade de classe. Sachant que son camarade risque d’être renvoyé s’il ne rend pas ses devoirs sur son propre cahier, il part à sa recherche. Mais la route est longue et difficile, l’adresse imprécise, et le temps bien court jusqu’au lendemain où les devoirs devront être rendus.

Tampopo

Jūzō Itami, 1985

Tampopo, une jeune veuve, gère, sans succès, un petit restaurant de «  ramen  ». Sa vie va basculer le jour où un client, Goro, routier gourmand à la dégaine de cow-boy, décide de lui enseigner l’art et la manière de cuisiner les nouilles. Leur histoire croisera aussi les aventures érotico- alimentaires d’un homme en complet blanc, l’obsession compulsive d’une vieille dame, le dernier repas d’une mère de famille, un dîner d’affaires…

3 hommes et un couffin

Coline Serreau, 1985

La stupéfaction de trois hommes lorsqu’ils se retrouvent « nourrices » d’un bébé déposé dans un couffin au seuil de la porte.

Biquefarre

Georges Rouquier, 1983

A Biquefarre, petit domaine situé près de Farrebique, 40 ans ont presque passé et le monde rural, à grands renforts d’investissements coûteux, a connu de véritables transformations. Acquérir encore et toujours plus de terre est devenu primordial pour rentabiliser les efforts financiers consentis. Justement, Raoul, le propriétaire de Biquefarre souhaite vendre ses 10 ha de terre. Ceux de Farrebique décident alors de se porter acquéreurs…

Dernier métro (Le)

François Truffaut, 1980

En 1942, alors que Paris est occupé par les Allemands, Marion Steiner a pris la direction du théâtre de Montmartre à la place de son mari, juif, qu’elle cache à l’insu de tous dans la cave du théâtre. La troupe répète une nouvelle pièce. La vie des acteurs, le monde du théâtre, le Paris de l’Occupation, sont racontés par François Truffaut dans ce film hommage qui, dans sa pirouette finale, montre l’indissociabilité de la vie et du théâtre.

Extérieur nuit

Jacques Bral, 1980

Après avoir plaqué copine et boulot, Léo s’installe chez son ami de toujours, Bony, un écrivain en manque d’inspiration. Un soir, Léo rencontre Cora, une jeune femme chauffeur de taxi qui rêve d’Amérique du Sud et qui pour cela rançonne occasionnellement ses clients…

Mur, murs

Agnès Varda, 1980

Documentaire sur les murals, les murs peints à Los Angeles. Qui les peint ? Qui les paie ? Qui les regarde ? Comment cette ville se révèle – avec ses habitants – par ses murs murmurants.

Killer of sheep

Charles Burnett, 1977

Ghetto afro-américain de Watts à Los Angeles. Stan, ouvrier mélancolique, épuisé par son emploi dans un abattoir de moutons et par ses responsabilités de père de famille, résiste à la tentation de l’argent facile, sous le regard de sa femme qui n’arrive plus à communiquer avec lui…

Fond de l’air est rouge (Le)

Chris Marker, 1977

Montage de documents pour la plupart inédits, couvrant dix années capitales de l’histoire mondiale : 1967-1977. Première partie, «  Les mains fragiles : du Vietnam à la mort du Che, Mai 68 et tout ça  ». Deuxième partie, «  Les mains coupées : du printemps de Prague au Programme commun  ».

Aile ou la cuisse (L’)

Claude Zidi, 1976

Le film traite sur le mode comique et visionnaire d’un problème naissant dans la France des années 1970 : la malbouffe due à la nourriture industrielle.

Monsieur Klein

Joseph Losey, 1976

En 1942 à Paris, sous l’occupation allemande, l’Alsacien Robert Klein fait des affaires en rachetant en-dessous de leur prix réel des objets d’art à des Juifs en difficulté. Alors qu’il reconduit jusqu’à sa porte l’un d’entre eux à qui il vient d’acheter un petit tableau du maître hollandais Adriaen van Ostade, il découvre parmi son courrier un exemplaire des Informations Juives, journal habituellement délivré sur abonnement spécial.

Italianamerican

Martin Scorsese, 1974

Dans l’appartement familial d’Elizabeth Street, Charles et Catherine Scorsese sont interviewés par leur fils  : leurs vies, celles de leurs parents siciliens, la condition d’immigrés…

Vincent, François, Paul et les autres

Claude Sautet, 1974

La référence du film choral dramatique sur fond de chronique sociale, où l’amitié reste omniprésente.

Violons du bal (Les)

Michel Drach, 1974

Le réalisateur Michel Drach raconte les problèmes inhérents à son métier : la difficulté de faire un film sur un sujet qui, d’après les producteurs, n’intéressera pas le public. En l’occurrence, il s’agit de son enfance, des visions qu’il eut et des tourments qu’il subit pendant la guerre, alors que sa famille, comme les autres juifs, connaissait l’atroce persécution que l’on sait.

1974, une partie de campagne

Raymond Depardon, 1974

Ce document d’archive retrace la campagne du candidat Valéry Giscard d’Estaing aux élections présidentielles de 1974. Une fois élu président de la République, celui-ci s’opposera à la diffusion du film jusqu’en 2002…

Muhammad Ali, the greatest

William Klein, 1974

Dix ans des manifestations sportives et des proclamations politiques de Muhammad Ali entre ses deux victoires au championnat du monde des poids lourds (1964-1974).

Soleil vert

Richard Fleischer, 1973

New York, 2022. Les ressources naturelles sont épuisées. Seul le soleil vert, sorte de pastille, parvient à nourrir une population trop nombreuse et miséreuse. Accompagné de son fidèle ami, un policier va découvrir, au péril de sa vie, le secret de cette société malade et crépusculaire.

Grande bouffe (La)

Marco Ferreri, 1973

L’histoire de quatre hommes - un grand chef de restaurant, un magistrat, un pilote d’avion, un producteur de télévision - qui, fatigués de leurs vies ennuyeuses et de leurs désirs inassouvis, décident de s’enfermer dans une villa à Paris, vers la fin de l’automne, pour ce qu’ils appellent un «  séminaire gastronomique  » mais pour en fait se livrer à un suicide collectif en mangeant jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Voyage de la hyène (Le)

Djibril Diop Mambety, 1973

Mory et Anta s’aiment. Les deux jeunes amants partagent le même rêve, quitter Dakar pour Paris. Au moment fatidique, Anta embarque. Mory, lui, reste seul sur les quais, incapable de s’arracher à sa terre…

Scènes de marché à Chartres

Daniel Cognard, 1972

Quelques vues en couleurs sur les étals du marché de Chartres.

Charme discret de la bourgeoisie (Le)

Luis Buñuel, 1972

Des amis issus de la grande bourgeoisie et aux activités pas toujours très honnêtes s’invitent à diner régulièrement mais sont à chaque fois empêchés par des évènements saugrenus.

Jardin des Finzi-Contini (Le)

Vittorio De Sica, 1971

L’imprégnation progressive du fascisme dans les couches les plus hautes de la société provinciale italienne et l’inconscience générale qui va de pair

Petit à petit

Jean Rouch, 1971

Fable cinématographique racontant les aventures drôles et singulières de Damouré et Lam, deux hommes d’affaires de l’Afrique moderne, à la recherche de leur modèle.

Bof (Anatomie d’un livreur)

Claude Feraldo, 1971

L’histoire d’une famille prolétaire et paresseuse à l’origine de l’appellation de la ‘bof génération’.

Classe ouvrière va au paradis (La)

Elio Pétri, 1971

Un ouvrier communiste et taciturne perd un doigt dans un accident du travail et découvre a cette occasion la solidarité avec ses compagnons d’usine.

Salamandre (La)

Alain Tanner, 1971

Pierre et Paul, respectivement journaliste et écrivain, s’associent pour écrire un scénario d’après un fait divers : l’histoire d’une jeune fille accusée par son oncle d’avoir tenté de le tuer. Le procès se termine par un non-lieu. Ils décident d’aller chercher la vérité directement à la source, auprès de la jeune fille.

Chagrin et la pitié (Le) (Chronique d’une ville française sous l’occupation)

Marcel Ophüls, André Harris, 1969

Clermont-Ferrand et l’Auvergne, pendant les années 40 à 45, la guerre, la défaite, l’occupation allemande, le départ de l’occupant, la résistance triomphante, la fin de la guerre.

Il était une fois dans l’Ouest

Sergio Leone, 1968

Il était une fois dans l’Ouest est un film dont l’action se passe lors de la conquête de l’Ouest américain. Il tourne autour de la construction du chemin de fer et met en scène divers personnages représentatifs des westerns classiques pour mieux les détourner. Ainsi, le film se trouve être le point au départ improbable entre western américain et western spaghetti.

Playtime

Jacques Tati, 1967

Dix ans après Mon Oncle, revoici Monsieur Hulot, perdu dans les dédales d’un Paris ultra-moderne.

Petites marguerites (Les)

Věra Chytilová, 1966

A Prague, deux ans avant que la ville connaisse son fameux printemps, deux jeunes filles, Marie 1 et Marie 2, bousculent de leurs facéties la rigidité de la république socialiste. Les deux jeunes filles décident de prendre les détracteurs au pied de la lettre et d’apporter leur dose de chaos à un monde qui n’en avait déjà pas besoin.

Bataille d’Alger (La)

Gillo Pontecorvo, 1966

Une reconstitution de la bataille d’Alger de 1957, à l’occasion du soulèvement de la population algérienne musulmane par le FLN contre le pouvoir colonial français, et de la tentative du détachement parachutiste de l’armée française de « pacifier » le secteur.

Combat avec l’ange  : Armand Gatti (Le)

Jean-Claude Bergeret, 1965

Tout en se promenant sur les bords de Seine, Armand Gatti, interviewé par Jean-Claude Bergeret, évoque ses conceptions de la vie. Puis, interview de Gatti par lui-même où il développe la thématique du «  combat avec l’ange  », c’est-à-dire la lutte pour la prise de conscience, qu’il a exploité dans deux de ses films, «  L’Enclos  » et «  El Otro Cristobal  ».

Yoyo

Pierre Étaix, 1965

Un riche petit garcon s’ennuie, seul et entoure de ses domestiques, jusqu’au jour ou passe un cirque. Il reconnait dans l’ecuyere la jeune fille qu’il aime en secret.

Tontons flingueurs (Les)

Georges Lautner, 1963

Sur son lit de mort, le Mexicain fait promettre à son ami d’enfance, Fernand Naudin, de veiller sur ses intérêts et sa fille Patricia. Fernand découvre alors qu’il se trouve à la tête d’affaires louches dont les anciens dirigeants entendent bien s’emparer. Mais, flanqué d’un curieux notaire et d’un garde du corps, Fernand impose d’emblée sa loi.

Soupirant (Le)

Pierre Étaix, 1963

Un jeune chercheur solitaire, obéissant à une suggestion de son père, décide soudain de se marier. Avec qui ? Il se lance dans une aventure aux pièges multiples et jette son dévolu sur une idole inatteignable. Sans regarder tout près de lui.

Main basse sur la ville

Francesco Rosi, 1963

Sous l’impulsion de l’entrepreneur Nottola, la municipalité de Naples transforme des terrains agricoles en terrains constructibles. Les spéculateurs construisent sans précaution et le chantier provoque l’écroulement d’une maison ancienne et des morts. Ce drame ayant lieu peu avant les élections municipales, les débats font rage dans la majorité qui cherche à évincer Nottola tandis que l’opposition, menée par le conseiller communiste De Vita, pousse à la création d’une commission d’enquête.

Lawrence d’Arabie

David Lean, 1963

Le destin hors du commun de l’officier britannique T. E. Lawrence, qui mena la révolte arabe contre l’oppresseur turc au cours de la Premiere Guerre mondiale.

West Side Story

Jerome Robbins, Robert Wise, 1961

Deux bandes rivales s’opposent dans le West Side à New York. D’un côté, les Jets, américains blancs, de l’autre, les Sharks, portoricains. Les choses s’enveniment lorsqu’un ami de Riff, le chef des Jets, tombe amoureux de Maria, une portoricaine… Adaptation d’un spectacle théâtral librement inspiré de «  Roméo et Juliette  », le film est un témoin privilégié du mal-être d’une génération d’apatrides.

Jaguar

Jean Rouch, 1961

Le berger Lam, Illo le pêcheur et Damouré l’écrivain public décident de se rendre à Accra pour y trouver fortune car, au Niger, la coutume veut que les jeunes gens s’expatrient le temps de réunir le montant de la dot indispensable à leur mariage.

Zazie dans le métro

Louis Malle, 1960

La découverte de Paris par une petite provinciale, qui veut absolument prendre le métro.

Petit soldat (Le)

Jean-Luc Godard, 1960

Dans ce premier film politique, Jean-Luc Godard raconte le cauchemar de Bruno Forestier, petit tueur à la solde de l’OAS, qui, tout à coup et sans raison apparente, hésite à honorer un contrat.

La dolce vita

Federico Fellini, 1960

Le chroniqueur Marcello fait le tour des lieux a scandale pour alimenter les potins d’un journal a fort tirage.

Déjà s’envole la fleur maigre

Paul Meyer, 1960

La chronique d’un jour ordinaire dans une communauté d’ouvriers mineurs du Hainaut. Alors qu’en Belgique les mines ferment les unes après les autres, des familles de travailleurs italiens continuent d’émigrer dans le Borinage.

Déjeuner sur l’herbe (Le)

Jean Renoir, 1959

Le professeur Alexis est un fringant biologiste, apôtre de la fécondation artificielle grâce à laquelle il veut améliorer la race humaine. Un projet de mariage arrangé avec une responsable allemande de mouvements de jeunesse doit propulser sa candidature à la présidence de l’Europe. Seulement, au cours d’un pique-nique en pleine nature, il fait la connaissance de Nénette, une fille de la campagne, qui se met à sa disposition comme sujet d’expériences puisque, justement, elle n’est pas tellement portée sur les hommes.

Mort aux trousses (La)

Alfred Hitchcock, 1959

Roger Thornhill, publiciste, est pris dans le hall de son hôtel pour un certain Kaplan, un espion. Deux hommes tentent de le tuer et quand il retrouve l’un de ses agresseurs, celui-ci est assassiné devant ses yeux. Pris pour un meurtrier, il est obligé de fuir vers Chicago…

Paris la belle

Jacques Prévert, 1959

Une rêverie des frères Prévert sur la beauté du Paris d’hier.

Hiroshima mon amour

Alain Resnais, 1959

En août 1957, à Hiroshima, une actrice française termine un film sur la paix. Elle s’éprend d’un architecte japonais le dernier jour du tournage. Ils ont vingt-quatre heures devant eux pour vivre cette passion fulgurante.

Gestes du repas (Les)

Luc de Heusch, 1958

Ce film ethnographique satirique nous renvoie l’image de l’homme qui mange, un regard aigu sur la Belgique. Le thème général de l’enquête est la description des gestes du repas.

Chant du styrène (Le)

Alain Resnais, 1957

Sur commande des usines Péchiney, Alain Resnais réalise une enquête poétique sur les origines du plastique. De l’objet fini à la matière première, en passant par les étapes de la fabrication, Le Chant du styrène défait malicieusement le mythe industriel.

Mon oncle

Jacques Tati, 1957

Hulot, qui habite une pittoresque maison d’un quartier populaire, vient de temps en temps distraire son neveu qui s’ennuie dans la villa ultra-moderne de ses parents.

Moi, un noir

Jean Rouch, 1957

Jean Rouch demande à quatre Nigériens de mettre en scène leur propre vie. Ils s’installent à Treichville, banlieue d’Abidjan, chef-lieu de la Côte d’Ivoire. Comme nombre de leurs compatriotes, ils sont tentés par les promesses qu’offre la ville… Amère aventure pour ceux qui abandonnent leur village et se heurtent à une civilisation mécanisée.

Ballon rouge (Le)

Albert Lamorisse, 1956

C’est l’histoire d’un petit garçon et d’un ballon magique. Dans le Paris des années 50, un petit garçon libère un ballon accroché à un réverbère. À la surprise des habitants du quartier, suscitant la convoitise des autres enfants, le ballon rouge va le suivre partout dans les rues de la capitale…

Toute la mémoire du monde

Alain Resnais, 1956

Pour cette découverte de la Bibliothèque nationale, Alain Resnais a choisi de faire systématiquement explorer les lieux par la caméra, dans de grands mouvements lents et amples que la musique de Maurice Jarre soutient d’un ostinato grave et profond.

Nuit du chasseur ( La)

Charles Laughton, 1955

Régulièrement cité dans les classements des plus grands chefs-d’oeuvre cinématographiques, La Nuit du chasseur est l’unique film réalisé par l’acteur Charles Laughton. Dans une atmosphère remplie de visions obscures, deux enfants sont traqués par un ange exterminateur.

Gens sans importance (Des)

Henri Verneuil, 1955

Jean Viard, conducteur de poids lourds sur la ligne Paris-Bordeaux, tombe amoureux d’une jeune serveuse d’un relai routier. L’affaire tourne mal…

Fenêtre sur cour

Alfred Hitchcock, 1955

Un reporter immobilisé par un plâtre observe de sa fenêtre les allées et venues de ses voisins. Le comportement bizarre d’un représentant de commerce l’intrigue à un point tel qu’il le croit meurtrier de sa femme. Fantasme ou réalité ?

Nuit et brouillard

Alain Resnais, 1955

Réalisé en 1955, le célèbre film d’Alain Resnais Nuit et Brouillard est resté le documentaire de référence sur la déportation. A l’aide de documents d’archives, il retrace le lent calvaire des déportés.

Hiroshima

Hideo Sekigawa, 1953

Le film retrace les horreurs de la bombe atomique qui a explosé à Hiroshima le 6 août 1945. C’est l’un des premiers films à avoir évoqué la dévastation causée par la bombe atomique, à partir de témoignages écrits de survivants.

Crin-Blanc

Albert Lamorisse, 1953

Crin-Blanc est un magnifique étalon, chef d’un troupeau de chevaux sauvages, trop fier pour se laisser dompter par les hommes. Seul Folco, un petit pêcheur, réussira à l’apprivoiser. Une profonde amitié va naître entre l’enfant et le cheval. Ensemble, ils partiront à la conquête d’une liberté que les hommes leur refusent…

Vacances de Mr Hulot (Les)

Jacques Tati, 1953

Au volant de sa vieille voiture, monsieur Hulot débarque dans une paisible station balnéaire bretonne. À peine passée la porte de l’Hôtel de la Plage, où séjournent la plupart des vacanciers du coin, il accumule catastrophe sur catastrophe.

Homme au complet blanc (L’)

Alexander Mackendrick, 1952

Sidney Stratton, rinceur de tubes à essai dans le laboratoire d’une fabrique de textile, travaille secrètement à la création d’un nouveau tissu insalissable et inusable. Il finit par réussir, mais la commercialisation de ce textile révolutionnaire sonnerait le glas de l’industrie textile.

Salaire de la peur (Le)

Henri-Georges Clouzot, 1951

Quatre hommes s’engagent à transporter en camion une importante cargaison de nitroglycérine en suivant un trajet particulièrement chaotique.

Homme marche dans la ville (Un)

Marcel Pagliero, 1950

Après la guerre, des bâtiments bombardés sont visibles partout au Havre. Madeleine, marié à Laurent, un docker du Havre qui la bat, réussit à séduire Jean, un camarade de son mari. Mais Laurent apprend qu’il est trompé et part à la recherche de son camarade. Il est retrouvé assassiné.

Troisième homme (Le)

Carol Reed, 1949

Sur invitation de Harry Lime, son ancien ami d’études, Holly Martins, auteur de romans de western, arrive à Vienne. À peine arrivé, il a juste le temps d’assister aux obsèques de son ami, prétendument tué dans un accident de voiture. Dans cette Vienne de l’après Seconde Guerre mondiale encore en ruine et divisée en différents secteurs d’occupation alliés, Harry Lime aurait participé activement à la vente de médicaments contrefaits — la pénicilline — sur le marché noir. Troublé, Holly Martins va mener son enquête.

Jour de fête

Jacques Tati, 1949

Des forains s’installent dans un calme village. Parmi les attractions se trouve un cinéma ambulant où le facteur découvre un film documentaire sur ses collègues américains. Il décide alors de se lancer dans une tournée à « l’americaine ».

Roi et l’oiseau (Le)

Paul Grimault, 1948

Le roi Charles V et III font-huit-et-huit-font-seize règne en tyran sur le royaume de Takycardie. Seul un oiseau osera l’affronter. Le roi est amoureux d’une bergère qui orne un tableau de sa chambre royale, mais elle est déjà éprise d’un ramoneur.

Au coeur de l’orage

Jean-Paul Le chanois, 1948

Composé de tournages authentiques et de séquences reconstituées en Avril 1945,ce film centré sur les maquis du Vercors,montre l’organisation et le développement de la résistance française ;il dénonce la politique vichyste et fait un historique de la guerre et de l’occupation.

Dame de Shanghaï (La)

Orson Welles, 1947

Le marin Michael O’Hara vole au secours d’Elsa Bannister, aux prises avec des malfaiteurs. Le lendemain, le mari de celle-ci embauche le matelot sur son yacht pour une croisière. Une idylle naît entre Michael et Elsa, surprise par Grisby, l’associé de Bannister. Celui-ci veut conclure avec le jeune marin un étrange marché…

Rome ville ouverte

Roberto Rossellini, 1946

Rome, hiver 1944. Un ingénieur communiste, Giorgio Manfredi, tente d’échapper aux Allemands qui occupent la ville. Il se réfugie chez un ami dont la fiancée, Pina, le met en contact avec le curé de la paroisse Don Pietro. Mais la maîtresse de Manfredi va tous les dénoncer aux Allemands. Un imposant et important chef d’oeuvre de l’histoire du cinéma, film phare du néo-réalisme italien.

Enfants du paradis (Les)

Marcel Carné, 1945

Paris sous Louis-Philippe. « Boulevard du Crime », parmi les acteurs et les bateleurs, l’amour et la mort jouent la comédie. C’est d’ici que part la ronde capricieuse du destin qui contrarie toujours l’amour de la belle Garance et du mime Debureau. Autour d’eux, d’autres destins se jouent : celui de Nathalie, amoureuse de Debureau, et de Frédérick, amoureux de Garance…

Farrebique (ou les 4 saisons)

Georges Rouquier, 1945

La chronique d’une famille de paysans aveyronnais au rythme des quatre saisons.

Corbeau (Le)

Henri-Georges Clouzot, 1943

Les habitants d’une petite ville française reçoivent des lettres anonymes et inquiétantes signées “Le corbeau”. L’enquête menée par la préfecture piétine…

Goupi mains rouges

Jacques Becker, 1943

Les Goupi, au nombre de douze, habitent un coin de Charente. Par un jeu d’alliances, ils ont réussi à s’emparer de la quasi-totalité du village. Chaque membre du groupe est défini par un surnom et doit sacrifier à la mission du clan, celle de l’argent. Jusqu’au jour où l’un d’entre eux s’empare du magot que tous convoitent… Un grand classique du cinéma français, réalisé pendant l’Occupation.

Citizen Kane

Orson Welles, 1941

A la mort du milliardaire Charles Foster Kane, un grand magnat de la presse, Thompson, un reporter, enquête sur sa vie. Les contacts qu’il prend avec ses proches lui font découvrir un personnage gigantesque, mégalomane, égoïste et solitaire.

Raisins de la colère (Les)

John Ford, 1940

Ce film fort raconte l’histoire de la famille Joad, lors de la Grande dépression américaine marquée par les séquelles de la crise économique et le Dust Bowl dans le sud du pays. Il raconte la vie des Américains poussés sur les routes et plongés dans la misère pendant la crise économique de 1929 lorsqu’ils sont chassés de leurs terres par les banques qui prennent possession de leurs biens fonciers.

Dictateur (Le)

Charles Chaplin, 1939

Dans le ghetto juif vit un petit barbier qui ressemble énormément à Adenoid Hynkel, le dictateur de Tomania qui a décidé l’extermination du peuple juif. Au cours d’une rafle, le barbier est arrêté en compagnie de Schultz, un farouche adversaire d’Hynkel…

Règle du jeu (La)

Jean Renoir, 1939

Christine, La femme du marquis de la Chesnaye a invité en Sologne son amoureux Octave et son ami Jurieu qui vient de battre le record de la traversée de l’Atlantique en avion.

Impossible Monsieur Bébé (L’)

Howard Hawks, 1938

Quiproquos en cascade entre un paléontologue et une jeune femme fortunée. Celle-ci, excentrique, veut attirer l’attention du scientifique alors que « Bébé », léopard apprivoisé, se trouve remplacé par un autre, sauvage, qui provoque des catastrophes.

Grande illusion (La)

Jean Renoir, 1937

Souvent cité parmi les films les plus importants du vingtième siècle, La Grande Illusion est le symbole d’un cinéma universel et pacifiste. À travers les aventures du lieutenant Maréchal, le soldat mécano immortalisé par Jean Gabin, c’est l’amitié naturelle entre des personnages très différents et contre tout système qui est ici racontée. Ni film historique, ni vraiment film de guerre, l’œuvre de Renoir saisit les hommes dans leur complexité individuelle, hors de toute appartenance aux nations, fussent-elles en guerre.

A l’angle du monde

Michael Powell, 1937

Les habitants d’une petite île des Hébrides au large de l’Ecosse, assaillis par de multiples difficultés, envisagent d’abandonner les lieux pour chercher une vie meilleure sur le continent.

Partie de campagne (Une)

Jean Renoir, 1936

La fulgurante idylle d’un séduisant canotier et d’Henriette Dufour, fille d’un quincaillier parisien, venu un dimanche, en famille, déjeuner sur l’herbe.

Temps modernes (Les)

Charles Chaplin, 1936

Les Temps modernes marque la dernière apparition de Charlot, le Petit Homme qui avait apporté une gloire mondiale à Charles Chaplin, et qui reste le personnage de fiction le plus universellement reconnu de l’histoire.

Au pays du bien manger et du bien boire

, 1935

Dans les années trente, le développement du chemin de fer met à la portée des voyageurs les richesses culinaires des régions françaises.

Five o’clock tea

Roger Thomas, 1935

Par un bel après-midi d’été sur les coteaux du Cher, la famille Thomas se réunit autour d’un goûter en plein air : une grande tarte et de juteuses grappes de raisins. Difficile d’être plus souriants, difficile d’être plus heureux…

Toni

Jean Renoir, 1935

Tiré de faits réels et tourné sur les lieux-mêmes du fait divers, avec des acteurs et figurants locaux, ce film est considéré comme l’instigateur du cinéma néoréaliste, en particulier italien.

Crime de Monsieur Lange (Le)

Jean Renoir, 1935

Première rencontre de Jean Renoir et de Jacques Prévert et aussi avec l’équipe des comédiens du groupe Octobre, ce film reflète d’une façon prémonitoire les préoccupations du Front populaire.

Atalante (L’)

Jean Vigo, 1934

L’Atalante est en rupture totale avec la majeure partie du cinéma français des années trente, cinéma de prose dur et réaliste, parfois cynique. Fragile et souvent balbutiant, L’Atalante n’est au contraire que poésie, traversée de quelques éclairs surréalistes.

Bonheur (Le)

Alexandre Medvedkine, 1934

Le bonheur, c’est l’histoire d’un paysan naïf à la recherche du bonheur, qui finit par le trouver, après bien des vicissitudes, en rejoignant un kolkhoze. Film muet mythique, au ton comique chaplinesque, Le Bonheur a été salué lors de sa sortie par les plus grands maîtres.

À nous la liberté

René Clair, 1931

Emile et Louis cherchent à s’évader de prison. Louis réussit et devient le patron d’une usine de phonographes. Emile est libéré et se retrouve employé dans l’usine de son ancien compagnon, quittant ainsi les chaînes pour la chaîne. Les deux anciens camarades se retrouvent.

Les Lumières de la ville

Charles Chaplin, 1931

En errant dans la ville, un vagabond rencontre une jeune fleuriste aveugle qui, par une suite de quiproquos, le prend pour un riche promeneur. Epris de la jeune femme, Charlot se met en tête de réunir les fonds pour guérir l’infirmité de la jeune fleuriste…

Terre (La)

Alexandre Dovjenko, 1929

Réduit à sa trame, La Terre raconte la collectivisation de la terre ukrainienne à travers le destin d’un jeune communiste. Un chef-d’oeuvre du cinéma russe.

Chien andalou (Un)

Luis Buñuel, 1929

Le chef-d’œuvre du cinéma surréaliste. Un énigmatique cadavre exquis, radical et provocant, fruit de la rencontre entre deux génies : Dali et Buñuel. Tout commence sur un balcon ou un homme aiguise un rasoir… La suite est une serie de metamorphoses surrealistes.

Métropolis

Fritz Lang, 1927

Des ouvriers travaillent dans les souterrains d’une fabuleuse métropole de l’an 2026. Ils assurent le bonheur des nantis qui vivent dans les jardins suspendus de la ville. Un androïde mène les ouvriers vers la révolte.

Octobre

Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, 1927

Petrograd, octobre 1917 : les Bolcheviks prennent le pouvoir. 10 jours qui ébranlèrent le monde. Commandé pour le 10ème anniversaire de la révolution bolchévique, «  Octobre  » fait partie des films classiques de la propagande soviétique …

Rien que les heures

Alberto Cavalcanti, 1926

Entre documentaire et fiction, un hommage à Paris, son foisonnement, ses petits métiers, sa circulation…

Cuirassé Potemkine (Le)

Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, 1925

La mutinerie de l’équipage du Potemkine pendant la Révolution de 1905.. Le massacre sur l’escalier d’Odessa reste gravé dans toutes les mémoires. Un chef-d’oeuvre incontournable.

Fabrication du chocolat (La)

Max Dianville, 1924

La grande consommation de chocolat explique l’apparition d’usines où le modernisme a dû composer avec l’hygiène.

Croisière du Navigator (La)

Buster Keaton, Donald Crisp, 1924

Les aventures d’une jeune milliardaire et sa promise sur un bateau à la dérive…

Dernier des hommes (Le)

Friedrich Wilhelm Murnau, 1924

L’histoire de la déchéance du portier d’un grand hotel de Berlin. Loin d’être le film expressionniste allemand le plus connu, « Le dernier des hommes » en est pourtant considéré par les historiens comme un des meilleurs du genre. Film muet, il présente la singularité de ne comporter aucun intertitre.

Nanouk l’esquimau

Robert J. Flaherty, 1922

La vie des Esquimaux dans le Grand Nord canadien. Ce film reste dans l’histoire du cinéma comme l’invention du genre documentaire.

Trois lumières (Les)

Fritz Lang, 1921

La Mort raconte trois histoires d’amour à une femme qui veut sauver l’homme qu’elle aime.

Lavez-vous les mains avant chaque repas

Jean Comandon, 1918

Il est important de se laver les mains avant chaque repas car elles se salissent en touchant les objets du quotidien.

Maudite soit la guerre

Alfred Machin, 1914

Réalisé à la veille de la guerre de 1914, le film conte, dans le cadre d’une guerre entre deux puissances imaginaires, la rivalité de deux aviateurs

Noce en Bretagne (Une)

, 1908

Un mariage traditionnel en Bretagne.Un mariage traditionnel en Bretagne.

Femme collante (La)

Alice Guy, 1906

À la Poste, une femme utilise la langue de sa bonne pour humecter ses timbres. Un client qui les observe avidement, ne peut s’empêcher d’embrasser la soubrette et se retrouve collé à celle-ci. Un garçon les sépare avec des ciseaux mais la moustache du monsieur a adhéré à la bouche de la bonne.

Matelas épileptique (Le)

Alice Guy, 1906

Dans une chambre à coucher, une vieille femme se plaint de l’état de son matelas auprès de son mari. Le couple décide de le faire réparer par une cardeuse. Alors que celle-ci s’accorde une pause au café du coin, un ivrogne avise le matelas et décide d’y faire sa sieste. La femme revient et termine son travail mais en rapportant le matelas à ses propriétaires elle constate que l’objet est retors…

Repas fantastique (Le)

Georges Méliès, 1900

Un gentilhomme se fait servir à déjeuner mais celui-ci tourne au cauchemar.

Repas annamite

, 1900

Dans une maison, deux Indochinois assis en tailleur mangent avec des baguettes.

Repas d’indiens

, 1896

A Popotla, au pied de l’arbre de la Noche Triste, des Indiens sont assis en cercle, certains d’entre eux mangent.

Sortie d’usine (I, II, III)

Auguste Lumière, Louis Lumière, 1895

Considéré comme le premier film de l’histoire du cinéma, il montre des ouvriers sortant de l’usine.

Vie est belle (La)

Franck Capra, 946

Un soir de Noël, George Bailey, au bord de la faillite, songe au suicide. Clarence, ange de seconde classe, est dépêché sur terre pour l’en empêcher…

Marché de Sainte-Maure-de-Touraine (Le)

Jean Rousselot

Sur une musique de fête foraine, un instituteur cinéaste filme en couleurs l’animation du marché de cette petite commune de Touraine.

George Stevens : a filmmaker’s journey

George Jr. Stevens, 1984-1985

Un portrait du réalisateur George Stevens par son fils.

Ceux de chez nous

Sacha Guitry, 1915 (1954)

A sa table de travail, entouré par sa collection d’œuvres d’art, Sacha Guitry présente et commente les images qu’il a tournées dans les années 1914-1915. Ce sont de courtes séquences qui représentent Auguste Rodin, Edmond Rostand, Edgar Degas, Claude Monet, Sarah Bernhardt, maître Henri-Robert, Camille Saint-Saëns, Octave Mirbeau, Anatole France, Antoine, Auguste Renoir, Lucien Guitry.