Cinémathèque de Toulouse
http://www.lacinemathequedetoulouse.com
• 69 rue du Taur • BP 88024 • 31080 Toulouse cedex 6 • Tél. 05 62 30 30 10 • Fax 05 62 30 30 12
Elle dispose de deux salles de projection, d’une bibliothèque et d’une salle d’exposition dans le centre-ville, 69 rue du Taur.
En septembre 2004, le Centre de conservation et de recherche a été ouvert à Balma : il a pour mission de conserver et d’archiver les films (30 000 copies) et documents liés au cinéma (environ 50 000 affiches, près de 500 000 photos…). C’est à la Cinémathèque de Toulouse que sont conservées les négatifs originaux de La Grande Illusion de Jean Renoir qui furent perdus à Berlin durant la Seconde Guerre mondiale avant d’être retrouvés en URSS en 1958 et restitués en 1960.
Films dans la base
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Atiq Rahimi, 2005
Rien ne bouge ou presque. Nous sommes en Afghanistan. Le vieil homme va annoncer à son fils qui travaille à la mine, le père du petit, qu’au village tous sont morts sous un bombardement.
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Virgil Widrich, 2003
Montage, collage, découpage, trucage… un cinéma de quartier
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Agnès Varda, 2002
Ce qui est arrivé après la sortie du film ‘Les glaneurs et la glaneuse’…
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Voyage avec Martin Scorsese à travers le cinéma américain (Un)
Martin Scorsese, 2001
Toute la compétence et la passion de Martin Scorsese pour nous faire (re)découvrir la magie des grands classiques du cinéma italien : De Sica, Rosselini, Fellini, Visconti, Antonioni…un documentaire à voir et à revoir.
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Danis Tanovic, 2000
Durant la guerre de Bosnie, en 1993, Tchiki et Nino, deux soldats ennemis, l’un bosniaque et l’autre serbe, échouent dans un no man’s land d’où ils ne peuvent sortir, étant sous le feu des deux camps. Les deux hommes essaient de trouver une solution à leur problème, en utilisant les Casques Bleus français de la FORPRONU, bien que ces derniers n’aient pas l’aval de leurs supérieurs. Les médias s’en mêlent, transformant un simple fait divers en un show médiatique international.
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Delphine Seyrig, portrait d’une comète
Jacqueline Veuve, 2000
À travers ce portrait, Jacqueline Veuve a voulu rendre hommage à Delphine Seyrig, évoquant non seulement la comédienne mythique mais aussi la féministe acharnée et finalement l’amie.
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Agnès Varda, 2000
Agnès Varda rencontre ceux qui, pour vivre, ramassent ou récupèrent les « restes » des autres : déchets de fin de marchés, objets abandonnés sur les trottoirs…Ceux qu’elle appelle les glaneurs de notre temps.
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Laurent Cantet, 1999
Écrit et tourné avec des amateurs (chômeurs, cadres et syndicalistes), filmé dans une usine en activité, Ressources humaines pose une question centrale : comment trouver sa place dans un monde du travail en pleine recomposition ?
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Jean-Marie Barbe, 1999
En août 1998 à Lussas, dans le cadre des Etats généraux du film documentaire, Jean-Louis Comolli, Michel Samson et Jean-Marie Barbe ont réuni une quinzaine de documentaristes pour aborder la question de la représentation du Front national. Moments choisis de ces rencontres.
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Jean-Luc Godard, 1999
Citant, juxtaposant, triturant, célébrant le 7e art comme une synthèse des six autres, Godard refait le XXe en un vertigineux rébus.
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Johan Van der Keuken, 1998
Ma soeur Yoke, de 2 ans et demi mon aînée, est morte d’un cancer le 8 août 1997. Huit jours avant sa mort, ma femme Noshka et moi avions eu une longue conversation avec elle que j’ai filmée avec une caméra vidéo digitale.
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Cinéma, une histoire de plans (Le)
Alain Bergala, 1998
Cette série est une approche vivante de cent ans de cinéma à travers la notion de plan.
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Johan Van der Keuken, 1996
Le cinéaste appréhende la diversité de la capitale ainsi que l’existence simultanée des différents mondes qu’elle abrite avec un effort constant d’explorer l’inconnu et de redécouvrir le familier
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Aki Kaurismäki, 1996
Juha, propriétaire et fermier qui, malgré l’opposition de sa mère, élève la jeune et pauvre Marja et l’épouse. Une histoire d’amour à trois…
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Robert Guédiguian, 1994
Ode à Marseille à travers l’histoire de quelques personnages du quartier de l’Estaque qui se réunissent tous les soirs dans un cabaret, « le Perroquet bleu ».
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Jean-Louis Comolli, 1994
Cet hommage à Georges Delerue est composé de témoignages de réalisateurs qui ont choisi sa musique pour leurs films, et d’extraits du « Mépris », « Tirez sur le pianiste », « Les Deux Anglaises et le continent », « Love »…
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Raymond Depardon, 1994
Dans le dépôt de la préfecture de Police au Palais de Justice, Raymond Depardon filme l’itinéraire procédural de plusieurs personnes prises en flagrant délit, notamment leur audition par un substitut du procureur.
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Bernard Mantelli, 1993
Dernier volet d’une collection autour de Serge Daney : Ce que dit Daney sur le rapport cinéma-télévision, puis sur la télévision, est l’objet-même de ce film.
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Chris Marker, 1993
En hommage au cinéaste Alexandre Ivanovitch Medvedkine, mort en 1989, Chris Marker écrit six lettres, à titre posthume, pour rattraper le temps perdu…
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Agnès Varda, 1992
En 1992, la Ville a fait une grande fête pour célébrer les 25 ans des Demoiselles. Le souvenir du bonheur, c’est peut-être encore du bonheur.
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Dominique Dubosc, 1992
Le réalisateur de cette ‘visite à Jonas Mekas’, dans une démarche mimétique de celle du grand documentariste, livre des notes et fragments de leurs rencontres entre 1991 et 1992 à New York.
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Bernard Mantelli, 1991
Rencontre avec Serge Daney portée par le désir d’écouter celui qui reste pour nous l’un des rares encore, à savoir éclairer les images et les sons avec lesquels nous avons vécu (cinéma), vivons (télévision) et vivront (les machines).
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Raymond Depardon, 1987
Tourné au service des urgences psychiatriques de l’Hôtel-Dieu à Paris, il filme des personnages du quotidien dans leurs demandes, leurs drames et leurs souffrances grâce à un dispositif d’une rigueur absolue.
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Johan Van der Keuken, 1986
New-York, Genève, Hong-Kong, Amsterdam sont des plaques tournantes de l’économie mondiale. L’argent y circule et tandis que la pauvreté est omniprésente dans les rues de New-York, la richesse est bien protégée derrière les façades propres de Genève.
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Claude Lanzmann, 1985
Un documentaire constitué exclusivement de témoignages de survivants, de témoins et de complices de l’holocauste, qui mettent au jour l’implacable logique de l’horreur.
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Raymond Depardon, 1983
« Faits divers » est un reportage en direct, sans commentaire, sur les activités quotidiennes des gardiens de la paix du commissariat du 5e arrondissement de Paris.
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Johan Van der Keuken, 1981
30 avril 1980, Amsterdam. Le jour de la fête du couronnement, l’occupation d’un immeuble par des squatters provoque une confrontation avec la police. Puis le film part en voyage vers le Sud. Paris, la Drôme, les Alpes, Rome, le Caire jusqu’en Haute-Égypte.
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Jean-Pierre Gallèpe, 1980
En 1979, à la demande de la municipalité, Jean-Pierre Gallèpe filme de jeunes adolescents d’Aulnay-sous-Bois dans leurs différents lieux de vie – la cité de la Rose des Vents, la maison de la jeunesse, le conservatoire de musique… Il réalise six court-métrages dans lesquels il interroge leurs quotidiens, puis réalise, à partir de ce matériau, À force, on s’habitue, sous-titré, en opposition, La Belle Vie.
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Johan Van der Keuken, 1978
La Waddenzee, Mer des Terres humides, est une région naturelle unique, zone côtière des Pays-Bas, d’Allemagne et du Danemark qui, selon les marées, est tantôt mer, tantôt terre. Johan van der Keuken filme cette « jungle plate », sa faune, sa flore et ses habitants. Leur vie a été bouleversée par les développements économiques, techniques et industriels de la région.
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Jean Rouch, 1972
Tourné à la frontière du Niger et du Mali, au « pays de nulle part », au pays du désert et de la brousse, où vivent les Gaos, chasseurs de lion à l’arc. Les chasseurs Songhay , une caste héréditaire, ont seuls le droit de tuer le lion
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Ingmar Bergman, 1972
L’agonie d’une femme veillée par ses deux soeurs et sa servante.
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Jean Rouch, 1971
Fable cinématographique racontant les aventures drôles et singulières de Damouré et Lam, deux hommes d’affaires de l’Afrique moderne, à la recherche de leur modèle.
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François Truffaut, 1970
Antoine Doinel est marié. Il a en effet épousé Christine, la jeune fille qu’il courtisait dans ‘Baisers volés’.
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Stanley Kubrick, 1968
A l’aube de l’Humanité, dans le désert africain, une tribu de primates subit les assauts répétés d’une bande rivale, qui lui dispute un point d’eau. La découverte d’un monolithe noir inspire au chef des singes assiégés un geste inédit et décisif. Brandissant un os, il passe à l’attaque et massacre ses adversaires. Le premier instrument est né.
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François Truffaut, 1968
Réformé, Antoine s’empresse d’aller revoir Christine, une jeune fille qu’il aime d’un amour presque sans espoir. Avec l’aide chaleureuse des parents de la jeune fille, il décide de trouver du travail. Tout d’abord veilleur de nuit, il est très vite engagé dans une agence de détectives… Une galerie de portraits piochés dans la France des années soixante.
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Jean-Luc Godard, 1967
À la veille de mai 68, la société de consommation débouche sur une série d’embouteillages et d’accidents.
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Johan Van der Keuken, 1966
Au cours du tournage de l’enfant aveugle, Johan Van der Keuken remarque Herman Slobbe auquel il consacre un deuxième film.
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Jean Rouch, 1965
De 1957 à 1964, il suit les chasseurs Gao de la région de Yatakala et le film retrace les épisodes de cette chasse où technique et magie sont intimement liées.
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Johan Van der Keuken, 1965
1965, Amsterdam traverse une grave crise du logement. Accueilli dans de minuscules appartements que partagent des familles nombreuses, le cinéaste se livre à une description minutieuse de « l’espace habitable ».
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Johan Van der Keuken, Ed van der Elsken, 1965
Beppie a dix ans. C’est une vraie gamine d’Amsterdam, qui raconte au cinéaste ce dont est fait sa vie quotidienne et ce qui la préoccupe : la vie, la mort, la télévision, l’amour, l’argent…
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Johan Van der Keuken, 1964
Quelle perception a un enfant aveugle de la réalité ? Le cinéaste a passé deux mois dans une institution spécialisée aux Pays-Bas pour répondre à cette question.
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François Truffaut, 1962
1912, deux amis inséparables s’éprennent de la même femme. Truffaut adapte le roman d’Henri-Pierre Roché pour réaliser cet hymne à l’amour. Ce film a soufflé les premiers airs de liberté de ces « années 68 ».
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Jean Rouch, 1961
Le berger Lam, Illo le pêcheur et Damouré l’écrivain public décident de se rendre à Accra pour y trouver fortune car, au Niger, la coutume veut que les jeunes gens s’expatrient le temps de réunir le montant de la dot indispensable à leur mariage.
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Federico Fellini, 1960
Le chroniqueur Marcello fait le tour des lieux a scandale pour alimenter les potins d’un journal a fort tirage.
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Jean-Luc Godard, 1960
L’itinéraire d’un jeune délinquant qui, après avoir volé une voiture et tué un policier, est traqué par la police…
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Johan Van der Keuken, 1960
Un poème lyrique sur Paris filmé à l’aube sur une musique de Derry Hall.
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Alain Resnais, 1959
En août 1957, à Hiroshima, une actrice française termine un film sur la paix. Elle s’éprend d’un architecte japonais le dernier jour du tournage. Ils ont vingt-quatre heures devant eux pour vivre cette passion fulgurante.
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Jean Rouch, 1957
Jean Rouch demande à quatre Nigériens de mettre en scène leur propre vie. Ils s’installent à Treichville, banlieue d’Abidjan, chef-lieu de la Côte d’Ivoire. Comme nombre de leurs compatriotes, ils sont tentés par les promesses qu’offre la ville… Amère aventure pour ceux qui abandonnent leur village et se heurtent à une civilisation mécanisée.
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Jean Rouch, 1956
La pêche et le culte de la mer à Shama (Ghana).
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Roberto Rossellini, 1948
Berlin, l’été 1945, juste après la capitulation allemande. La famille Kohler est obligée de partager avec quatre autres locataires un appartement beaucoup trop petit. Edmund qui a tout juste douze ans est confronté à la dure réalité de la vie. Il comprend vite la misère de sa famille et lui vient en aide en gagnant de l’argent à n’importe quel prix !
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Georges Rouquier, 1945
La chronique d’une famille de paysans aveyronnais au rythme des quatre saisons.
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Électrification de la Terre (L’)
Joris Ivens, 1940
Les changements apportés par l’électrification d’une zone rurale à travers le portrait d’une famille d’agriculteurs de l’Ohio.
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Joris Ivens, 1939
Documentaire sur la résistance du chinois contre l’invasion japonaise et l’occupation de Manchuria. Le chinois avait regroupé les forces contre cet ennemi commun.
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Jean Renoir, 1939
Christine, La femme du marquis de la Chesnaye a invité en Sologne son amoureux Octave et son ami Jurieu qui vient de battre le record de la traversée de l’Atlantique en avion.
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Jean Renoir, 1937
Souvent cité parmi les films les plus importants du vingtième siècle, La Grande Illusion est le symbole d’un cinéma universel et pacifiste. À travers les aventures du lieutenant Maréchal, le soldat mécano immortalisé par Jean Gabin, c’est l’amitié naturelle entre des personnages très différents et contre tout système qui est ici racontée. Ni film historique, ni vraiment film de guerre, l’œuvre de Renoir saisit les hommes dans leur complexité individuelle, hors de toute appartenance aux nations, fussent-elles en guerre.
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Joris Ivens, 1937
Le film de Joris Ivens se déroule sur deux plans : d’une part la guerre et d’autre part, les paysans qui font tout pour assurer ces récoltes qui permettront aux Madrilènes de manger, aux combattants de continuer la lutte.
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Joris Ivens, 1933
Un nouveau montage du film tourne en 1930 : « Zuiderzee » plus concentré, insistant plus sur la dimension sociale et politique.
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Joris Ivens, Henri Storck, 1933
Documentaire militant qui explore longuement la misère des mineurs, la sauvagerie de l’exploitation ouvrière au Borinage en cette époque, les conditions de vie difficiles des ouvriers de la houille, leurs maladies physiques…
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Komsomol ou Le chant des héros
Joris Ivens, 1932
Ce film, entièrement tourné à la gloire des travailleurs de l’Union Soviétique, nous montre la construction d’un haut fourneau dans une région quasiment désertique.
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Joris Ivens, 1931
« Philips Radio », baptisé « Symphonie industrielle » par les Français, est à la fois un éloge au progrès technologique et une démonstration de la monotonie du travail à la chaîne.
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Josef von Sternberg, 1929
Un professeur très autoritaire sombre dans la déchéance en succombant à la passion dévastatrice qu’il éprouve pour une chanteuse de cabaret…
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Joris Ivens, Mannus Franken, 1929
Amsterdam, un ciel qui se couvre, le vent, les premières gouttes de pluie dans les canaux. La caméra est alerte et vivante.
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Luis Buñuel, 1929
Le chef-d’œuvre du cinéma surréaliste. Un énigmatique cadavre exquis, radical et provocant, fruit de la rencontre entre deux génies : Dali et Buñuel. Tout commence sur un balcon ou un homme aiguise un rasoir… La suite est une serie de metamorphoses surrealistes.
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Joris Ivens, 1928
Etudes de mouvements filmés dans les rues de Paris.
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Joris Ivens, 1928
Un pont ; quelque part en Hollande. En fait, pas n’importe quel pont ; certainement une construction récente de l’époque, filmée sous tous ses angles, sous toutes ses coutures…
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Flèche ardente (La) / hutte (La)
Joris Ivens, 1912
Mon premier film, c’est une histoire d’indiens, évidemment.