Festival du film d’éducation

Evreux – décembre

http://www.festivalfilmeduc.net/

 CEMEA, Association Nationale Festival du film d’éducation  Jacques Pelissier  24, rue Marc Seguin  75883 Paris cedex 18  Tél : 01 53 26 24 24  @ : festivalfilmeduc@cemea.asso.fr

Le Festival du film d’Éducation, c’est d’abord un festival de cinéma  ! Autour de l’Éducation, des films, des débats, des initiatives lycéennes‚ rassemblent la communauté éducative‚ les réalisateurs‚ les spectateurs… sur un regard soucieux de l’avenir de l’Éducation.

Quand l’Éducation s’occupe de cinéma, elle participe à la construction de jeunes citoyens critiques face à toutes les images, dans lesquelles ils sont Immergés. Quand le cinéma s’occupe d’éducation, il participe à la construction d’une société humaine plus intelligente et solidaire.

Christian Gautellier, Directeur du festival

Films dans la base

  • Like dolls, I’ll rise

    Nora Philippe, 2018

    200 cents poupées noires artisanales venues des États-Unis tissent un film poétique et politique qui donne la parole, d’un siècle l’autre, aux combats des femmes afro-américaines.

  • Champ de bataille

    Edie Laconi, 2016

    Au Centre parental d’Hérouville Saint-Clair (Normandie), on apprend à devenir une bonne mère, à intégrer les normes d’une parentalité idéale. Pléthore d’assistantes sociales, d’éducatrices et de psychologues distribuent conseils, avertissements, bonnes et mauvaises notes. Menacées de voir leurs enfants placés en famille d’accueil, deux mères à peine sorties de l’adolescence et dépourvues de tout repère social affrontent comme elles peuvent les rigueurs de ce huis clos.

  • Anaïs s’en va-t-en guerre

    Marion Gervais, 2014

    Anaïs a 24 ans. Elle vit seule dans une petite maison au milieu d’un champ en Bretagne. Celle que rien n’arrête est portée par son rêve de toujours : celui de devenir agricultrice et de faire pousser des plantes aromatiques et médicinales.

  • Examen d’État

    Dieudo Hamadi, 2014

    À Kisangani, un groupe de lycéens qui n’ont pas les moyens de s’acquitter de la «  prime des professeurs  » s’organise pour préparer ensemble l’examen d’État. Ce documentaire suit ce groupe, et mêle désaffection pour la vénérable institution et nécessité pour les adolescents de décrocher malgré tout le baccalauréat congolais, dit «  examen d’État  ».

  • Iranien

    Mehran Tamadon, 2014

    Pendant trois ans j’ai cherché à convaincre des défenseurs du régime iranien de venir vivre avec moi dans une maison : comment fait-on concrètement pour vivre ensemble  ? Comment partager l’espace public iranien pour qu’il appartienne autant aux athées comme moi qu’aux religieux qui ont le monopole du pouvoir  ?

  • Garçon boucher

    Florian Geyer, 2013

    Miguel, 17 ans, tombe dans la boucherie après un échec scolaire. Au programme de son apprentissage, à l’école et en boutique, une «  rééducation  » quasi militaire : port de l’uniforme, polissage du langage, maîtrise de l’anatomie et des techniques de découpe. Miguel devra surmonter différentes épreuves pour être admis dans les ordres de la corporation. Échec ou réussite, sa métamorphose est en marche.

  • Être vivant

    Emmanuel Gras, 2013

    Description implacable de l’itinéraire d’un homme qui se retrouve à la rue. Un court-métrage à la forme saisissante.

  • COD et le coquelicot (Le)

    Jeanne Paturle, Cécile Rousset, 2013

    Dans une école primaire d’un quartier périphérique de Paris réputé difficile, où les équipes d’enseignants s’épuisent et se succèdent d’année en année, cinq jeunes maîtres sans expérience ont fait le pari de rester. Cinq ans après, ils nous parlent de leur quotidien dans ce lieu où ils tentent de construire, dans une alternance de découragement et de projets, une école comme les autres.

  • Chasse au Snark (La)

    François-Xavier Drouet, 2013

    En Belgique, le Snark accueille une trentaine d’adolescents inadaptés au système scolaire à cause de graves troubles de comportement. L’éducation non-répressive qui y est pratiquée essaie de leur faire redécouvrir la nécessité des règles de la vie collective. Entreprise qui n’est pas assurée d’être couronnée de succès. Mais les éducateurs ne se donnent jamais le droit de baisser les bras.

  • Miniyamba

    Luc Perez, 2013

    Un film d’animation qui raconte les efforts d’un chanteur de blues Malien quittant son Afrique natale pour l’Europe.

  • Année des lucioles (L’)

    Chantal Briet, 2013

    Comment se confronter à la création artistique quand on a 18 ans ? Dans le cadre d’une “préparation aux écoles d’art“, 4 jeunes vont expérimenter durant une année les multiples pratiques de l’art contemporain. Chaque jour, ils s’interrogent sur le sens de leur création, de leur vie, et de la voie qu’ils veulent tracer. Ce documentaire suit leur parcours.

  • Blanche là-bas, noire ici

    Diane Dègles, 2013

    Blanche Là-bas, Noire Ici nous dit l’obstination de l’Histoire à se répéter. Dans la violence du colon sur le colonisé, dans la violence faite aux femmes jusque dans leurs corps, dans la violence des silences familiaux, l’Histoire et les histoires couvrent les êtres de silence et les condamnent à l’errance. Entre Madagascar et la Normandie, de 1895 à nos jours, il est de ces films qui soulèvent le voile de la honte par la parole entre femmes, pour qu’une mémoire collective soit enfin possible.

  • Grandir (Ô heureux jours !)

    Dominique Cabrera, 2013

    pendant sept ans, Dominique Cabrera a filmé sa famille. Elle a cherché à filmer ce qu’est une famille, ce qui se transmet dans sa famille depuis les ressemblances et les prénoms jusqu’aux insomnies et à la bonne cuisine. Ô heureux jours se déploie dans le temps mais aussi dans l’espace. Entre la France, les États-Unis où vit un de ses frères et l’Algérie où elle a été avec sa sœur chercher les traces du passé.

  • Triangle des ondes (Le)

    Valérie Deschênes, 2012

    Regards sur des radios citoyennes en Normandie, en Guinée-Bissau et en Argentine, à la lumière d’Ester & Moïse, deux personnages qui ont en commun une double culture, la passion de la radio, l’engagement, la militance pour une société plus juste, plus équitable…

  • Syrie, journaux intimes de la révolution

    Carine Lefebvre-Quennell, Caroline Donati, Amer Abdel-Haqq, Majid Abdel- Nour, Joudi Chourbaji, Oussama Chourbaji, 2012

    Des Syriens filment leurs vies bouleversées et nous parlent. L’exaltation des débuts, l’espoir, les destructions, la mort, l’indifférence du monde. La folie meurtrière du régime d’un côté, les radicaux fanatiques de l’autre. Aucun d’entre eux n’aurait pu imaginer l’horreur à laquelle ils sont aujourd’hui confrontés. Depuis 2012, ce web-documentaire les accompagne dans leur combat pour la démocratie.

  • Desnudos (Los) (Série Notre corps est une arme)

    Clarisse Hahn, 2012

    Des paysans mexicains sans terre originaires de l’État de Veracruz inventent une nouvelle forme de lutte en utilisant leur corps comme un lieu de résistance politique et sociale : ils manifesteront entièrement nus dans les rues de la ville de Mexico, deux fois par jours, jusqu’à obtenir gain de cause. Les femmes sont aux premiers rangs.

  • César doit mourir

    Paolo Taviani, Vittorio Taviani, 2012

    Des détenus italiens, tous condamnées à une longue peine, joue la pièce de Skakespeare Jules César. L’art devient leur seul moyen d’accéder à le liberté.

  • Ladies’Turn. Le Défi d’un tournoi de foot féminin au Sénégal

    Hélène Harder, 2012

    Organiser un tournoi de football féminin, investir le terrain en bravant tabous et préjugés, tel est le défi de l’association sénégalaise «  Ladies’ Turn  ». À travers le suspense de la compétition et les différents parcours des personnages apparaît une société africaine et musulmane en pleine mutation.

  • Tinghir-Jérusalem, les échos de Mellah

    Kamal Hachkar, 2012

    De retour au Maroc le réalisateur cherche à comprendre ce que sont devenus les juifs, berbères comme lui, qui habitaient son village natal… Tinghir. Pour mieux approcher ce phénomène du départ, le réalisateur est allé à la rencontre de ces juifs marocains qui ont décidé de vivre en Israël.

  • Langue de Zahra (La)

    Fatima Sissani, 2011

    La réalisatrice filme sa mère, et, à travers elle, pose un regard sur la langue Kabyle. Cette langue, c’est l’ultime bagage que des milliers d’émigrants kabyles ont emporté avec eux… Une langue pour se construire un ailleurs qui ne soit pas que l’exil.

  • Enfants d’Hampaté Bâ (Les)

    Emmanuelle Villard, 2011

    À travers les souvenirs personnels du slammeur peul Souleymane Diamanka et la destinée de sa famille, c’est d’un multiculturalisme qu’on explore. Entre tradition et modernité, héritages et acquisitions, un film sur l’identité et ses multiples visages.

  • Bonheur… Terre promise (Le)

    Laurent Hasse, 2011

    L’idée de départ est simple : elle consiste à effectuer une traversée de la France, seul et à pied, avec pour tout bagage une caméra. Une seule et même notion habite et motive l’expédition du réalisateur : une réflexion sur le bonheur et le sens de la vie.

  • Zones d’ombre

    Mika Gianotti, 2011

    Sur fond de procès filmés, la justice criminelle en pensée et en mouvement à travers le personnage d’un président d’Assises à la recherche de la justice.

  • Mort de Danton (La)

    Alice Diop, 2011

    Steve a décidé de devenir acteur. Pendant trois ans, il a suivi l’enseignement délivré au Cours Simon. Steve vit en Seine-Saint-Denis, dans un quartier populaire, il est noir et il rêve de tenir le rôle de Danton…

  • Sur la planche

    Leïla Kilani, 2011

    La «  Planche  » du titre est multiple, elle est tremplin, plongeoir ou planche à requins. C’est l’histoire d’une fraternité en danger, l’histoire d’un quatuor : celle de quatre filles en course, faite d’amour, de choix, de destins fracassés. Elles sont les personnages d’un film noir sous les auspices conflictuels du rêve du mondialisme.

  • Carpes remontent le fleuve avec courage et persévérance (Les)

    Florence Mary, 2011

    Le journal intime d’un couple de femmes confrontées à leur désir d’enfant…

  • Ce n’est qu’un début

    Pierre Barougier, Jean-Pierre Pozzi, 2010

    Ils s’appellent Azouaou, Abderhamène, Louise, Shana, Kyria ou Yanis, ils ont entre 3 ans et 4 ans quand ils commencent à discuter librement et tous ensemble de l’amour, la liberté, l’autorité, la différence, l’intelligence…

  • Roses noires (Les)

    Hélène Milano, 2010

    La réalisatrice rencontre des jeunes filles beurres ou noires dans les banlieues, les questionnant sur la manière de vivre leur féminité au sein de la cité.

  • Parures pour dames

    Nathalie Joyeux, 2010

    En saris ou en jeans, décolletées ou voilées, douze femmes participent à « l’atelier de la désobéissance » proposé par la créatrice de mode Sakina M’sa.

  • Au nom du père, de tous, du ciel

    Marie Violaine Brincard, 2009

    D’avril à juillet 1994 au Rwanda, quelques Hutus résistent à la terreur génocidaire et décident d’accueillir et de sauver des Tutsis. Aujourd’hui malgré des tentatives symboliques de reconnaissance, ils sont toujours marginalisés.

  • École nomade (L’)

    Michel Debats, 2008

    En Sibérie orientale, des clans evenk, soucieux de préserver leur culture, aidés par l’anthropologue française Alexandra Lavrillier, ont mis en place un école nomade, homologuée par le ministère de l’Éducation russe. Outre un cursus scolaire classique, les enfants y étudient la culture, l’histoire et la langue evenk, mais surtout y apprennent la forêt et la vie nomade, l’objectif étant de leur donner les éléments pour qu’ils puissent assimiler modernité et tradition. L’école nomade est une belle réponse à ce défi.

  • Chine est encore loin (La)

    Malek Bensmail, 2008

    Le 1er novembre 1954, près de Ghassira, un petit village perdu dans les Aurès, un couple d’instituteurs français et un caïd algérien sont les premières victimes civiles d’une guerre de sept ans qui mènera à l’indépendance de l’Algérie. Plus de cinquante ans après, Malek Bensmaïl revient dans ce village

  • D’une seule voix

    Xavier de Lauzanne, 2008

    Préparation de la tournée, concerts (scène & coulisses) et vie des musiciens pendant la tournée. Filmé en France, en Israël et dans les Territoires palestiniens.

  • A nos amours

    Maurice Pialat, 1983

    A quinze ans, Suzanne découvre avec lucidité et une certaine amertume que ce qu’elle aime faire avec les hommes, c’est l’amour et rien d’autre. Le reste ne serait-il qu’ennuie ou illusion ?