On revient de loin (Opération Corréa 2)
Un film de Pierre Carles, Nina Faure
• 2016 • France • Documentaire • Prise de vue réelle • 101 mn • Couleur • Mode de production : Cinéma • VOSTF (espagnol)
• Scénario : Pierre Carles, Nina Faure • Image : Analía Torres, Juan Ignacio Davila, Thomas Loubière, Pierre Carles • Son : Analía Torres, Juan Ignacio Davila, Thomas Loubière, Pierre Carles • Montage : Matthieu Parmentier, Sandrine Romet-Lemonne
- Distributeurs :
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Les Films des Deux Rives (2, rue Lacombe, 34000 Montpellier, tél : 07 83 94 77 77, @ : filmsdesdeuxrives@yahoo.fr)Images de la culture (CNC) (291 boulevard Raspail, 75014 Paris, Tél : 01 44 34 34 40, Fax : 01 44 34 37 25, @ : idc@cnc.fr)
Le 5 juin 2015, le président équatorien Rafael Correa a envoyé à l’Assemblée nationale un projet de loi « pour la redistribution des richesses » taxant à 77,5 % les héritages supérieurs à 849 600 $. Si le projet de loi avait été adopté, les grandes fortunes ne pouvaient plus transmettre à leur enfants la majeure partie de leur patrimoine. Cette mesure visait à mettre fin aux dynasties qui accaparent le pouvoir économique et se le transmettent de génération en génération. Face à la lever de bouclier de la bourgeoisie et des médias proche de celle-ci, Correa a dû reculer.
Des mesures allant à contre-courant de celles prises ces dernières années en Europe ont vu le jour depuis 9 ans en Équateur. La politique hypervolontariste du gouvernement de Rafael Correa en matière de construction de barrages hydroélectriques devrait permettre au pays d’être autosuffisant d’ici un an en production d’électricité renouvelable. Il est possible pour les femmes au foyers de bénéficier à terme à une retraite, comme pour tous les salariés. Mais ces mesures viennent d’en haut. Elle ont été décidées par le pouvoir politique et n’ont pas été forcément réclamées par la base ni conquises à l’issue de luttes ou de mobilisations sociales. Si le gouvernement de Rafael Correa défend l’intérêt général en matière d’éducation (gratuite), de santé (pour tous), de logements (sociaux), etc, il le fait sans mobilisation populaire, sans toujours consulter les citoyens, du moins en dehors des périodes électorales.
Peut-on imposer le bonheur d’en haut ? Peut-on proposer une politique « progressiste » sans l’implication des principaux bénéficiaires ? L’enquête essaie d’apporter des éléments de réponses à ces questions.
Pierre Carles
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