Felipe, la tête haute

Un film de Christian Deloeuil

 2003  France  Documentaire  Prise de vue réelle  52 mn  Noir & Blanc  Mode de production : Télévision  VF

 Image : Christian Deloeuil, Mauricio Martinez-Cavard, Richard Prost, Selim Zouaui  Son : Philipe Fabbri, Jean-Christophe Girard  Montage : Lysiane Le Mercier

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Dernière mise à jour : 20 juin 2012

Felipe, La tête haute, ou l’odysée d’un jeune résistant au fascisme, de la guerre d’Espagne au camp de la mort de Mauthausen.

« J’étais espagnol. J’avais le sentiment de défendre mon pays et la République qui avait ses droits et sa légitimité. C’était une question d’idéal. J’étais de gauche, et je le suis resté. Par ici, il n’y en a pas mal qui sont partis dans les brigades, notamment des polonais. On a pris un bateau à Marseille, on a débarqué à Alicante. C’était la première fois que je mettais le pied sur la terre natale de mes parents. Nous avons ensuite atterri à Albacete, base des Brigades internationales. J’ai été intégré au premier bataillon Edgard André dans la brigade Thaelman. Beaucoup d’Allemands avaient fui le fascisme dans leur pays. Le premier accrochage avec les nationalistes ont eu lieu aux portes de Madrid, au parc de la Moncloa. Jusqu’en janvier 1937, nous avons participé à toutes les batailles pour la défense de la ville. Ils voulaient à tout prix entrer dans Madrid, mais nous on disait : « No pasaran !  » .  »

Felipe Martinez

Felipe, né en France en 1916. En 1936, à l’appel de la Pasionaria : « Espagnols de tous pays, venez défendre votre patrie !  » , il rejoint Les Brigades Internationales. En 1941, il participe à la grève des mineurs français contre l’occupant nazi. Le 13 septembre, il est dénoncé et emprisonné comme otage politique à Valencienne, puis il est déporté au camp de concentration de Mauthausen (Autriche), où huit mille Républicains espagnols ont été exterminés.

Le film dans la Base cinéma & société

Chemin d’accès :
Discrimination in Que chacun·e devienne « l’obligé·e du monde »
Fil de l’histoire :
Guerre d’Espagne