Festival images de la diversité et de l’égalité - FIDEL

Cinéma le Luxor et Confluences – décembre

http://www.lefidel.com/

 14 rue de la Paix  95370 Montigny-lès-Cormeilles  @ : mehdilall@free.fr

Un rendez-vous annuel rassemblant le public et les professionnels autour de tout ce qui concerne l’actualité de la diversité, de l’altérité, de l’égalité, des discriminations, des expériences singulières, des histoires de vie et d’exil, des itinéraires d’hier et d’aujourd’hui de nos concitoyens d’ici et d’ailleurs.

La France est riche d’une histoire plurielle qui touche autant aux populations qui y vivent qu’à l’histoire des territoires qui la constituent. C’est un pays multiculturel dont un grand-parent sur quatre est d’origine étrangère.

L’objectif de cette manifestation culturelle est de créer un rendez vous autour de la projection de films et de documentaires sur le thème de la diversité : un événement emblématique, structurant autour de lui un large public, chaînes de télévision, producteurs, artistes, pouvoirs publics, entreprises privées, autour de la question de la diversité et de la production artistique et audiovisuelle.

Films dans la base

  • 10949 femmes

    Nassima Guessoum, 2014

    À Alger, Nassima Hablal, héroïne oubliée de la Révolution algérienne, raconte son histoire de femme dans la guerre, sa lutte pour une Algérie indépendante.

  • Retour d’Ataï (Le)

    Mehdi Lallaoui, 2014

    En 1878 éclate en Nouvelle-Calédonie la grande insurrection kanak dont l’un des principaux instigateurs était le grand chef Ataï. Ce dernier fut tué en septembre 1878 et sa tête envoyée en France dans un bocal de formol avec celle de son «  sorcier  ». En juillet 2011, le crâne d’Ataï est «  retrouvé  ». Ce film retrace l’histoire tant d’Ataï que du périple de son crâne jusqu’à sa restitution en Nouvelle-Calédonie le 29 août 2014.

  • Perdus entre deux rives, les chibanis oubliés

    Rachid Oujdi, 2014

    Ils s’appellent Abdallah, Ahmou, Mohamed, Ramdane, Salah, Sebti, Tahar. Ils sont venus d’Algérie, entre 1951 et 1971, seuls, pour travailler en France. Ils prévoyaient, un jour, de repartir au pays. Les années se sont écoulées, ils sont maintenant retraités. Ils sont toujours là. Ils ont migré d’une rive à l’autre de la méditerranée sans mesurer vraiment la rupture que cela allait provoquer. Pas complètement d’ici, plus vraiment de là-bas…

  • Poilus venus d’ailleurs (Les)

    Mehdi Lallaoui, 2014

    Ce document restitue à l’aide d’archives audiovisuelles, l’histoire et le rôle majeur des dizaines de milliers de coloniaux issus de l"Empire et de volontaires étrangers venus combattre sous le drapeau français en 1914-1918.

  • Cour de Babel (La)

    Julie Bertuccelli, 2013

    La réalisatrice suit le quotidien d’une classe d’accueil d’un collège parisien : 24 élèves, 24 nationalités… Dans ce petit théâtre du monde s’expriment l’innocence, l’énergie et les contradictions de ces adolescents qui, animés par le même désir de changer de vie et de vivre ensemble, bouleversent nos idées reçues et nous font croire en l’avenir…

  • Blanche là-bas, noire ici

    Diane Dègles, 2013

    Blanche Là-bas, Noire Ici nous dit l’obstination de l’Histoire à se répéter. Dans la violence du colon sur le colonisé, dans la violence faite aux femmes jusque dans leurs corps, dans la violence des silences familiaux, l’Histoire et les histoires couvrent les êtres de silence et les condamnent à l’errance. Entre Madagascar et la Normandie, de 1895 à nos jours, il est de ces films qui soulèvent le voile de la honte par la parole entre femmes, pour qu’une mémoire collective soit enfin possible.

  • Terrain (Le)

    Bijan Anquetil, 2013

    Le réalisateur a suivi la vie quotidienne de familles roms à Saint-Denis : la recherche de matériau pour la construction de leurs logements, l’arrivée de nouvelles familles, l’attente d’un terrain donné par la mairie…

  • Bois d’Arcy

    Mehdi Benallal, 2012

    Mehdi Benallal revient pour filmer à Bois d’Arcy, où il a vécu une partie de son enfance. Dans cette zone filmée comme stérile, où seul le ciel ménage des ouvertures, il lui a fallu, fils d’Algérien, endurer un racisme ordinaire dont de menus signaux marquent, encore aujourd’hui, les murs, le mobilier urbain.

  • Rengaine

    Rachid Djaïdani, 2012

    Paris, aujourd’hui. Dorcy, jeune noir chrétien veut épouser Sabrina, une jeune maghrébine. Cela serait si simple si Sabrina n’avait pas quarante frères et que ce mariage plein d’insouciance ne venait cristalliser un tabou encore bien ancré dans les mentalités de ces deux communautés : pas de mariage entre entre Noirs et Arabes. Slimane le grand frère, gardien des traditions, va s’opposer par tous les moyens à cette union…

  • Rite, la folle et moi (Le)

    Gentille Assih Menguizani, 2012

    L’Akpéma est un rituel, en pays Kabié (au nord du Togo), au cours duquel les femmes âgées apprennent aux jeunes filles comment devenir des femmes dignes et mûres. Au cours de son initiation, Gentille apprend des secrets sur l’histoire de sa grand-mère. Elle comprend aussi pourquoi son père la maltraitait. Aujourd’hui, choisie comme marraine pour l’Akpéma de sa petite sœur, il lui revient de transmettre à celle-ci cette histoire qu’elle a portée en elle, comme une femme porte un bébé en son sein.

  • Comme si nous attrapions un cobra

    Hala Al Abdalla, 2012

    Comme si nous attrapions un cobra dessine le paysage des aspirations démocratiques des peuples du monde arabe en pleins bouleversements révolutionnaires en s’appuyant sur la parole et l’art des caricaturistes. La liberté d’expression est l’aspiration la plus visible de cette lame de fond, le dessin de presse l’incarne par sa distance critique et son humour.

  • Identité nationale (L’)

    Valérie Osouf, 2012

    Étranger, Délinquant : ces deux termes seraient-ils devenus synonymes  ? Contrairement à l’effet d’annonce de Nicolas Sarkozy en 2003, la double peine existe toujours. L’identité nationale est construit autour d’une parole rarement entendue : celle d’anciens détenus étrangers ayant été condamnés à l’expulsion après la prison. Avons-nous franchi le seuil de la xénophobie d’État  ? Porté par des témoignages rares et forts et des analyses fines, L’Identité Nationale nous invite à questionner les fondements de notre propre identité française et à redéfinir notre position de citoyen.

  • Moudjahida et le parachutiste (La)

    Mehdi Lallaoui, 2012

    Rencontre de deux témoignages atypiques de la guerre d’Algérie. D’un coté une farouche combattante pour l’indépendance de son pays, une femme d’un courage extraordinaire subissant avec ses proches les pires exactions de l’armée française, de l’autre un soldat d’ « élite », parachutiste bardé de décorations qui avoue ses remords d’avoir commis des actes cruels et irréparables sous les ordres d’officiers qui gardaient les mains propres en tolérant, voire encourageant, le pire.

  • Mbëkk mi, le souffle de l’océan

    Sophie Bachelier, 2012

    Mbëkk mi… Deux mots wolof qui évoquent l’émigration clandestine. L’expression claque telles ces pirogues qui se cognent aux vagues de l’océan et se fracassent souvent au bout de leur errance. Mais Mbëkk mi, c’est avant tout le refus de se résigner aux coups meurtriers du destin. Si ces jeunes Sénégalais dans la force de l’âge affrontent mille périls, c’est dans l’espoir d’une vie meilleure. Que se passe-t-il de l’autre côté du désastre  ?

  • Brûleurs

    Farid Bentoumi, 2011

    Armé d’une caméra amateur, Amine, un jeune Algérien, filme les traces de son voyage vers l’Eldorado.

  • Mollement un samedi matin

    Sofia Djama, 2011

    Un soir, Myassa est victime d’un violeur qui bande mou. Rentrée chez elle, une fois de plus, la plomberie est défaillante et elle ne peut pas se doucher. Le lendemain, Myassa a deux priorités : porter plainte et trouver un plombier. Mais la revoilà face à son violeur…

  • Les Algériens de Marseille

    Mehdi Lallaoui, 2011

    Marseille ville carrefour a été depuis des siècles une porte pour les immigrants.

  • Comment recadrer un hors-la-loi en tirant sur un fil

    Lamine Ammar-Khodja, 2010

    Un Algérien dyslexique rencontre un manouche sur un banc bleu, une Algérienne dans un champ vert, un Allemand ou un Turc au milieu de ruines. Au lieu d’un film sur l’identité, il comprend « lis ton idée ». Non loin, traîne le débat sur l’identité nationale.

  • Larmes de l’émigration (les)

    Alassane Diago, 2009

    Le réalisateur, Alassane Diago, raconte l’histoire de sa mère qui attend son mari, parti il y a plus de vingt ans. Il raconte aussi l’histoire de sa sœur qui attend son mari depuis cinq ans. Et celle de sa nièce qui ne connaît pas son père…

  • Marche des beurs, la marche pour l’égalité (La)

    Fouad Chergui, 2008

    Vingt-cinq ans après la Marche pour l’égalité et contre le racisme, Fouad Chergui de l’association CLAP de Villeurbanne, décide de tourner un documentaire sur cette marche historique.

  • Sénégalaises et la Sénégauloise (Les)

    Alice Diop, 2007

    Alice Diop est née en France, de parents sénégalais. En passant un mois au Sénégal, munie d’une petite caméra, elle filme la vie quotidienne et dresse le portrait de trois femmes de sa famille.

  • Thé au harem d’Archimède (Le)

    Mehdi Charef, 1984

    Dans une cité dortoir morose de la banlieue parisienne, le quotidien de jeunes qui sombrent peu à peu dans la petite délinquance.

  • Minguettes 1983 - Paix sociale ou pacification?

    Mogniss Abdallah, 1983

    Le film a été tourné au cœur des événements du printemps et de l’été 1983 aux Minguettes, dans la banlieue lyonnaise. Événements qui donneront naissance à la Marche pour l’égalité et contre le racisme, accueillie à Paris le 3 décembre 1983 par près de 100 000 personnes scandant à l’unisson : « Égalité des droits, justice pour tous !".