WIP (Wallonie image production)

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 Pôle Image de Liège - Bâtiment T  Rue de Mulhouse, 36  B 4020 Liège  BELGIQUE  Tél : +32 4 340 10 40  Fax : +32 4 340 10 41  @ : info@wip.be

Créé en 1982, WALLONIE IMAGE PRODUCTION est un atelier destiné à développer la production de documentaires, dans la tradition et la diversité de l’école documentaire belge.

WIP assure une mission de service public en Wallonie, en aidant les projets de documentaires de création et de films expérimentaux de créateurs audiovisuels, qu’ils soient débutants ou confirmés. Wallonie Image Production a ainsi co-produit plus de 200 films et vidéos sous forme d’une participation financière ou d’apport en matériel.

Mais WIP effectue également un travail de promotion des réalisations, par l’impression de fiches techniques, l’édition d’un catalogue, l’organisation de projections publiques, de contacts avec la presse. Aussi chaque année, plusieurs dizaines de films sont sélectionnés par plus de 50 festivals à travers le monde.

WIP assure un travail permanent de commercialisation des produits, et participe aux grands marchés mondiaux des télévisions générant ainsi des recettes qui sont réinvesties dans la co-production. L’activité de WIP est basée sur la collaboration constante avec de nombreuses maisons de production et des chaînes de télévision belges et étrangères, et plus particulièrement la RTBF.

L’originalité de la mission de WIP réside dans l’investissement de fonds publics dans les films de création afin de générer en Wallonie une activité audiovisuelle de qualité. Cette formule d’atelier unique en Europe a fait ses preuves et est reconnue internationalement. Son efficacité réside dans la qualité du regard des auteurs.

Films dans la base

  • Ceux qui restent

    Anne Schiltz, Charlotte Grégoire, 2019

    Mâlăncrav, un village en Roumanie aujourd’hui. Nombreux sont ses habitants qui partent vers l’Europe de l’Ouest pour des emplois précaires et de courte durée, dans l’espoir d’une vie meilleure au village. Ces allers-retours continus affectent la vie de toutes les familles. A travers le paysage intime de ceux qui font vivre le village, le film raconte l’histoire de Natalia, Alina, Andrei, Ioan et Niculae. Des femmes combatives et désabusées, des jeunes encore insouciants et les derniers bergers s’accrochant à leurs terres et leur troupeau.

  • Amour rêvé (Un)

    Arthur Gillet, 2018

    Enfant, Arthur est fasciné par l’histoire d’amour idyllique de ses grands-parents : une belle Congolaise mariée à un colon belge. Mais peu de temps après le décès de sa grand-mère, le jeune réalisateur découvre des archives familiales qui bousculent ses souvenirs d’enfance.

  • El Espiritu de la colmena

    Charles de Ville, 2018

    Au milieu des montagnes mexicaines, dans le village de Duva-Yoo, vit une petite communauté. Sa croissance démographique est rapide et l’immigration, évidemment clandestine, d’une partie de ses habitants vers les Etats-Unis joue un rôle important, mais sournois, dans son développement. Le documentaire explore le rapport qu’entretient cette communauté mexicaine avec les USA, et porte une réflexion sur les sujets de l’immigration et du travail.

  • Congo Lucha

    Marlène Rabaud, 2018

    Les militants de La Lucha sont nés dans la guerre de l’Est du Congo. Même s’ils font face à une répression toujours plus violente, les jeunes de La Lucha sont déterminés à changer leur pays. Ils refusent la résignation et luttent pacifiquement, par des actions sur le terrain, pour le départ du Président Kabila qui empêche la tenue des élections. C’est un moment-clef de l’histoire tumultueuse du Congo.

  • Chez Jolie coiffure

    Rosine Mbakam, 2018

    Après avoir fuit le Liban où elle était réduite en quasi esclavage, Sabine, orginaire du Cameroun s’installe dans le quartier Matongé à Bruxelles, où elle est gérante d’un salon de coiffure, en attendant que sa situation se régularise. Dans ce salon de 8m2, Sabine et les autres coiffeuses s’organisent et s’entraident pour faire face à la clandestinité.

  • Au bonheur des dames ?

    Agnès Lejeune, Gaëlle Hardy, 2018

    Portraits de «  femmes de ménage  » comme on le dit encore trop souvent, ce chant choral inédit dessine le contour de la condition de ces femmes courageuses et lumineuses qui font le pari d’écrire une nouvelle page de leur travail.

  • A leak in paradise

    David Leloup, 2015

    Rudolf Elmer a fait trembler le système bancaire suisse en publiant sur Wikileaks des listes de clients ayant un compte dans un de ces paradis fiscaux appelé l’île Cayman. Le secret bancaire vacille et risque de ne plus être qu’un souvenir lointain. Un voyage inouï dans le monde de la finance internationale au côté d’un homme qui a affronté seul et peut-être malgré lui, le monde bancaire suisse.

  • Après nous ne restera que la terre brûlée

    Delphine Fedoroff, 2014

    En avril 1986, l’homme est confronté à l’une des plus grandes catastrophes écologiques : une explosion nucléaire d’une ampleur inégalée. Un village et ses habitants refusent l’intégration dans une zone d’exclusion. Ils persistent à vivre sur leurs terres, à travers leurs rites et leurs histoires.

  • Welcome to Fukushima

    Alain de Halleux, 2013

    Durant deux ans, Alain de Halleux a suivi les habitants de Minamisoma, une petite ville située à 20 km de la centrale nucléaire. Entre révolte et résignation, ils s’interrogent : faut-il partir ou rester sur place, vivre avec la contamination et la peur de l’avenir  ?

  • Héros sans visage

    Mary Jimenez, 2012

    Documentaire sur trois moments d’une « guerre pour survivre » de groupes de migrants à Bruxelles, à Liège, et à la frontière tunisienne.

  • Geste ordinaire (Le)

    Maxime Coton, 2011

    Portrait d’un homme discret, d’un ouvrier, père du réalisateur. Histoire d’une transmission inachevée, le film nous plonge dans l’usine, au cœur d’une réconciliation, au plus près des gestes quotidiens.

  • Rockerill, le passage du feu

    Yves Mora, 2011

    Le film est un voyage qui, à travers un groupe d’artistes, plongeant dans leurs racines, décrypte les richesses humaines de toute une région.

  • Manu, une histoire de M.E.C.

    Vincent Deveux, 2010

    L’histoire de Manu, capitaine des M.E.C., une équipe de football en fauteuil qu’il entend bien conduire vers la gloire. Souffrant de myopathie, il n’en est pas moins un sportif de haut niveau qui fera tout pour réaliser son rêve et tenir la promesse faite à l’un de ses coéquipiers décédé…

  • Voie des autres (La)

    Fabrice Osinski, 2010

    Douze jeunes belges traversent la Laponie à pied et en traîneaux. Une aventure dans le froid extrême, et un laboratoire social : quatre sont « normaux », de scolarité et de familles stables ; quatre autres sont placés en foyer à Bruxelles et enfin, quatre sont handicapés physiques ou trisomiques.

  • Fritkot

    Manuel Poutte, 2010

    Portrait d’une friterie de quartier menacée de disparition. Petit théâtre de la société belge contemporaine

  • D’un instant à l’autre

    Jara Malevez, 2010

    Ce documentaire suit 7 nouveaux-nés et leurs parents pendant les premières minutes après la naissance.

  • Gai savoir (Le)

    Stéphane Xhroüet, 2010

    Septembre 2008, dans une ferme des Ardennes s’ouvre une nouvelle école : Pédagogie Nomade. Élèves et professeurs veulent créer et expérimenter un contexte pédagogique radicalement neuf. Dès le départ, projets et rêves de liberté fusionnent… mais ici tout est à construire au propre comme au figuré… « Et toi que fais-tu de ta liberté ? »

  • D’un mur l’autre

    Patric Jean, 2008

    Du nord au sud, Patric Jean part avec humour et tendresse à la rencontre d’hommes et de femmes qui ont migré des quatre coins du monde et qui composent cette nouvelle société, y participant avec énergie et générosité.

  • Champ sacré

    Sonia Pastecchia, 2007

    Émigrer implique de faire un deuil, celui du territoire qui nous a vu naître et qui, une fois quitté, devient dans nos souvenirs un lieu sacré auquel on se rattache. Dans les années 50, les parents de la réalisatrice ont quitté leur village natal d’Esanatoglia dans les Marches en Italie pour partir travailler en Belgique. Depuis une trentaine d’années, de nouveaux migrants venus d’Europe et du monde entier viennent travailler dans cette région italienne redevenue prospère et certains s’installent au village. Au départ d’une trajectoire familiale, un récit polyphonique se tisse pour faire ressortir la parole vraie de ce processus de deuil et de renaissance qui peu à peu transforme profondément notre identité.

  • Part du chat (La)

    Jérémy Hamers, 2006

    Carmo do Rio Verde, au Brésil, est un village qui vit de l’exploitation de la canne à sucre. Une entreprise y gère toute la fabrication d’alcool, possède ou loue tous les champs, et mobilise 2000 ouvriers, dont 1200 saisonniers recrutés par « El gato », « le Chat »

  • Rwanda, les collines parlent

    Bernard Bellefroid, 2005

    Onze ans après le génocide, ce film accompagne survivants et bourreaux avant et après les premiers procès populaires Gacaca où ils se retrouvent face à face.

  • Enfants du Borinage (Les)

    Patric Jean, 1999

    En 1933, Henri Storck et Joris Ivens réalisaient Misère au Borinage, véritable pavé dans la mare de la paix sociale chère à la bourgeoisie d’alors. Soixante-cinq ans plus tard, Patric Jean revient sur les lieux du tournage de Storck et Ivens.

  • Devinière (La)

    Benoît Dervaux, 1999

    Le 18 février 1976, La Devinière, un lieu de psychothérapie institutionnelle, ouvrait ses portes à dix-neuf enfants réputés incurables, refusés par tous… Le mot asile reprend son sens, un espace sans grille ni chimie, où l’on donne le droit de vivre avec sa folie…

  • Tableau avec chutes

    Claudio Pazienza, 1997

    Voyage dans un tableau de Pieter Brueghel ‘Paysage avec la chute d’Icare’ peint vers 1555 quelque part en Belgique.

  • Gigi, Monica et Bianca

    Benoît Dervaux, Yasmina Abdellaoui, 1996

    L’histoire d’amour de deux adolescents, Gigi et Monica, livrés à eux-mêmes dans les rues de Bucarest.

  • Gosses de Rio

    Thierry Michel, 1990

    Rio de Janeiro. Des enfants de la rue, abandonnés à eux-mêmes. La mendicité, le vol, la drogue, mais aussi l’amitié et l’entraide. Pour Luis, dit «  le Rat  », le maître mot est «  manger  »  ; pour Luciano, dit «  China  », la seule morale survivre. Le film les a suivis un mois dans tous les instants de leur vie, du quotidien le plus dérisoire au moment le plus tragique.

  • Ronde de nuit

    Jean-Claude Riga, 1984

    Entre le coucher du soleil et le lever du jour, les hommes de la pause de nuit vivent au rythme lourd de la combustion du coke. Le four à coke, c’est un peu le ventre de l’usine sidérurgique. Autour de lui, les hommes travaillent, sommeillent… s’activent à nouveau. Des images volées à l’oubli dans un lieu où le rapport archaïque entre l’homme et les éléments existe encore aujourd’hui.

  • Chant de la fleur (Le)

    Jacques Dochamps, 201

    Un chant ancestral sauvera-t-il l’Amazonie ? Menacé par l’industrie du pétrole, le peuple Kichwa du Sarayaku mène un continuel combat pour survivre. Inspirés par une musique chamanique ancestrale, ils se lancent dans un incroyable défi de portée universelle : La frontière de la vie.