Affiche du film © D. Cabrera

Je ne lâcherai pas ta main

Un film de Dominique Cabrera

 2022  France  Documentaire  Prise de vue réelle  9 min  Couleur  Mode de production : Auto-production  VF

 Scénario : Dominique Cabrera

 Participants : avec l’aide de Manuel Frésil, Emanuelle Bidou, Victor Sicard, Charlotte Pouch, Allan Mauduit, Nathalier Raoul, Edmée Doroszlaï, Jean-Pierre Méchin, Michalel Hädener, Sara Olaciregui, Galatée Politis, Philippe Martins, Nicolas Cantin, June Cantin, Marc Daquin, Corentin Loterie, Mustafa Saglam, Sunay Cagabey.

Pour une projection non commerciale du film, consulter la page sur les diffuseurs spécialisés

Dernière mise à jour : 30 août 2022

En raison des politiques migratoires, depuis 30 ans, au moins 349 personnes ont péri à la frontière franco-britannique. Entre le 1er janvier 2005 et le 1er février 2022, plus de 45 000 personnes ont perdu la vie aux frontières de l’Europe. Cette estimation est la plus basse. Chaque jour des personnes disparaissent sans aucun témoin.

Le 24 novembre 2021, une embarcation qui tentait de rejoindre l’Angleterre a fait naufrage dans la Manche. 27 exilés au moins se sont noyés ou ont disparu. Il n’y a eu que deux survivants. Ce film, à partir du témoignage de l’une de ces deux personnes, leur rend hommage. Il dure 8 minutes. Il a été fait bénévolement. Il est destiné à être fourni gratuitement aux cinémas et aux associations qui en feront la demande.

Note d’intention de la réalisatrice

« J’ai été comme beaucoup très touchée par le naufrage dans la Manche le 24 novembre des exilés en route pour l’Angleterre où 27 personnes au moins sont mortes noyées. J’ai lu des extraits du témoignage d’un des survivants dans les journaux. L’ entretien en un seul plan au média Kurde Rudaw, diffusé sur internet m’a frappée au point de me donner l’élan de mettre en branle un projet de film. Un jeune homme de vingt ans racontait très simplement ce qui s’était passé. Son récit nous faisait vivre concrètement la nuit ou l’eau est entrée dans le canot, où les appels au secours n’ont pas été entendus et où ses compagnons se sont laissés couler. Je voyais ce texte lu par monsieur et madame tout-le-monde comme si les visages des lecteurs et ceux des noyés se superposaient, les voix des uns et des autres se relayaient dessinant par le cinéma une commune humanité. Manière d’être concrètement témoins. »

Pour découvrir ce film

Vidéo à voir en ligne :
Film en intégralité
Plus d’informations sur le film :
Interview de Dominique Cabrera
mailo.com@Contact pour diffuser le film : jenelacheraipastamain@mailo.com

Le film dans la Base cinéma & société

Chemins d’accès :
Droit d’asile in Que chacun·e devienne « l’obligé·e du monde »
Réfugiés in Que chacun·e devienne « l’obligé·e du monde »
Migrations in Que chacun·e devienne « l’obligé·e du monde »
Être au monde, vivre avec ses semblables