Repos du fakir (Le)

Un film de Gilles Paté, Stéphane Argillet

 2003  France  Documentaire  Prise de vue réelle  6 min  Couleur

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Dernière mise à jour : 2 avril 2009

Le Repos du Fakir esquisse une typologie de mobiliers urbains anti-sans-abri à Paris. La gestion technocratique de l’espace public considère les corps comme des objets qui gènent la régulation des flux. Les citoyens sont infantilisés, agressés par ces dispositifs anti-ergonomiques. L’espace est dégradant / dégradé. Aujourd’hui, l’espace public cesse d’être un espace partagé. Il incarne les violences des pouvoirs.

« Le mobilier urbain est la partie visible d’un urbanisme hygiéniste qui modèle nos comportements dans les espaces dits publics. On ne peut plus se regrouper nulle part. On ne peut plus se reposer sur les bancs : ils glissent. Il en est de même des espaces collectifs des facultés construites après 68 : pas de rassemblement, pas de réunion ( fac de Tolbiac, paris 13ème).Cet urbanisme refoule les zonards, les sans abris, les jeunes vers des lieux moins contrôlés, hors du centre de Paris ville -monument obsédée par l’image figée, « propre » qu’elle veut donner d’elle même. »

Gille Paté in EXISTENCE (le journal de l’Apeis (Association pour l’emploi, l’information et la solidarité), novembre 2003)

Le film dans la Base cinéma & société

Chemins d’accès :
Que chacun·e devienne « l’obligé·e du monde »
La ville in Habiter le monde, découvrir le monde et sa diversité culturelle
Projeté dans le festival :
Festival de cinéma d’Attac - Images mouvementées (Paris)