Affiche du film © Premières lignes télévision

Formation professionnelle : le grand détournement (Cash investigation)

Un film de Benoît Bringer

 2014  France  Documentaire d’information ou reportage d’investigation  Prise de vue réelle  90 mn  Couleur  Mode de production : Télévision

 Scénario : Benoit Bringer  Image : Charles Baget, Benoît Bringer, Pedro Brito da Fonseca, Pierre Chautard, Alexandra Colineau, Bertrand Follet, Yvon Le Gall, Jérôme Pavlovsky, Jean-Baptiste Renaud, Anatole Toulouzan, Jean-Pierre Vesperini, Jérôme Weisselberg  Montage : Bruno Maruani, Mathieu Goasguen

Producteur :

Pour une projection non commerciale du film, consulter la page sur les diffuseurs spécialisés

Dernière mise à jour : 27 mars 2015

Et si, à l’heure de la crise, il existait en France, une caisse remplie de milliards d’euros d’argent public dans laquelle tout le monde pourrait piocher sans aucun contrôle ? C’est ce que Benoît Bringer a découvert en enquêtant pendant 9 mois sur la Formation Professionnelle. Chaque année, la France dépense 26 milliards d’euros pour former ses salariés et ses chômeurs. Mais, une partie de ces sommes sont gaspillées ou, pire, détournées.

Cette enquête révèle notamment une escroquerie de grande ampleur au cœur d’une grande enseigne de jardinage. Des millions d’euros destinés à former les salariés de cette entreprise se sont évanouis dans la nature. Cash Investigation surprend aussi une organisation patronale et un parti politique le doigt dans le pot de confiture… Et la rédaction a même réussi à se faire financer un stage de formation totalement bidon.

L’efficacité du système de formation est contestée par de nombreux experts. Dans un rapport de 2007, le Cour des Comptes dénonce une gabegie à grande échelle. Début 2012, elle adresse une lettre au Ministre du Travail pour déplorer l’inefficacité du dispositif de contrôle des fonds. Au niveau national, le nombre d’agent de l’Etat chargés de veiller à la bonne affectation de ces milliards d’euros est totalement insuffisant !

D’autant que le système est d’une complexité effrayante. Le dispositif est une « usine à gaz » où l’opacité règne et l’argent fuit de toute part. La formation professionnelle, c’est 82 000 établissements de formation enregistrés en 2013, une jungle, dans laquelle on trouve un grand nombre d’organismes de qualité déplorable, voire tout simplement « bidon ». Plus préoccupant, certains d’entre eux présenteraient de graves dérives sectaires.

La situation est particulièrement préoccupante puisque 13% seulement des fonds de la formation bénéficient aux chômeurs.

(source : Premières lignes télévision)

Le film dans la Base cinéma & société

Chemin d’accès :
D’hier à aujourd’hui, questionner le travail