Nadia El Fani

Nadia EL FANI est née en 1960, d’un père tunisien et d’une mère française, son père est un militant et l’un des premiers cadres de la Tunisie indépendante.

Elle débute comme stagiaire à la réalisation en 1982 et participe au tournage de nombreux films au poste d’assistante à la réalisation, notamment avec Roman Polanski, Nouri Bouzid, Romain Goupil, Franco Zeffirelli…

En 1990 elle réalise son premier court métrage, Pour le plaisir et crée à Tunis sa propre société de Production Z’Yeux Noirs Movies. Elle réalise en 1992 Fifty-fifty mon amour, en 1993 Tanitez-moi, en 1998 Tant qu’il y aura de la pelloche.

Très proche des groupes de femmes militantes Nadia EL FANI a réalisé Femmes Leaders du Maghreb en 1993. En 1996 elle coproduit un long-métrage documentaire de la Canadienne Louise Carré Mon Coeur est Témoin série de portraits de femmes dans les pays Musulmans. Par ailleurs elle a réalisé de nombreux films publicitaires et institutionnels.

Nadia El Fani s’installe à Paris en 2002 (elle y réside depuis) pour le montage de son premier long métrage de fiction Bedwin Hacker, dont elle est également productrice. Le film a obtenu le prix du Meilleur film Maghrébin au festival de Mons en Belgique, une mention spéciale au Grand Prix du festival de films de Vues d’Afrique à Montréal, et élu Best of the Festival à Sarasota Films Festival aux USA en Février 2004.

En 2005 elle participe à Paris La Métisse, série de courts métrages, réalisés par des réalisateurs étrangers vivants à Paris, son film Unissez-vous, il n’est jamais trop tard ! avec Anémone, se déroule dans le cimetière du Père Lachaise.

En 2008 elle achève un film documentaire de long métrage Ouled Lénine autour de son père, qui fut l’un des dirigeants du Parti Communiste en Tunisie après l’indépendance. (Mention spéciale au Festival de Bruxelles en 2009)

Laïcité, Inch’Allah ! était projeté à Cannes le 18 Mai 2011, après avoir fait la clôture de DOC à Tunis le 24 Avril. Le film s’intitulait à l’époque Ni Allah, ni maître !

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