Visions du Réel

Nyon – avril

http://www.visionsdureel.ch/

 Place du Marché 2  CH - 1260 Nyon  SUISSE  Tél : + 41 22 365 44 55  Fax : + 41 22 365 44 50  @ : contact@visionsdureel.ch

Issu du mouvement des ciné-clubs, le Festival voit le jour en 1969. À la fin des années 70, il atteint sa première maturité. C’est à Nyon qu’il a été possible de découvrir la production des pays de l’Est, comme celles de tant d’autres horizons, sans oublier les productions suisses, qui s’imposent pour leurs qualités thématiques et esthétiques. C’est aussi à Nyon que les diverses luttes pour les indépendances trouvent un écho : des pays du tiers monde à l’émancipation de la femme, en passant par la libération sexuelle.

L’évolution du Festival se poursuit en 1995, quand une nouvelle direction est désignée. Rebaptisée dès lors « Visions du Réel », la manifestation s’impose très vite comme l’un des plus importants rendez-vous cinéma, aussi bien en Suisse que sur le plan international.

Au côté d’une programmation qui favorise la rencontre et le dialogue entre toutes les formes du cinéma du réel (expérimental, essais, journaux intimes, films de famille, grands reportages, enquêtes historiques, récits épiques ou fragmentaires), des rendez-vous tels les Ateliers qui accueillent des grands noms du cinéma (Arnaud des Pallières, Kevin Jerome Everson, Eyal Sivan, Laila Pakalnina, Johan van der Keuken, Robert Kramer, Alexandre Sokourov, Robert Frank, Raymond Depardon, Frederick Wiseman ou Jay Rosenblatt) sont devenus incontournables. De plus, la production d’un pays est mise à l’honneur chaque année dans la section Focus.

Les sections compétitives du Festival sont la Compétition internationale (courts, longs et moyens métrages), la compétition Helvétique, État d’esprit et Premiers Pas. Les premiers films sont mis en valeur par le prix Regard Neuf.

(source : site web du festival)

Films dans la base

  • Ghost Fair Trade

    Laurence Bovin, Cheikh Ndiaye, 2022

  • Chant des vivants (Le)

    Cécile Allegra, 2022

    Dans l’Aveyron, la journaliste Cécile Allegra a créé un atelier pour permettre à des migrants d’évoquer en chanson les souffrances endurées pendant leur périple. Elle tire de ces sessions thérapeutiques un documentaire bouleversant.

  • Children of the Mist

    Hà Lệ Diễm, 2021

    Dans ce premier film, la réalisatrice explore le monde de l’enfance et le confronte à la tradition hmong qui veut que les filles se marient à un très jeune âge, évènement souvent précédé par le controversé “kidnapping de la mariée”.

  • Ostrov - L’île perdue

    Laurent Stoop, Svetlana Rodina, 2021

    Sur une île désertique de mer Caspienne, une poignée d’habitants vit sans route, ni électricité, ni emploi, délaissée de l’État russe depuis la chute de l’Union soviétique. Dans cette atmosphère dystopique se tisse le portrait d’une famille forcée de s’imaginer un avenir au milieu de ruines ou de se tourner vers l’extérieur, vers la Russie et son actualité.

  • Huile et le fer (L’)

    Pierre Schlesser, 2021

    À travers la figure de son père décédé dans un accident de travail, Pierre Schlesser évoque son enfance dans un village de l’Est de la France. Ce film pudique, au lyrisme discret, est un véritable acte de foi dans la capacité du cinéma à rendre justice aux siens, ceux dont les corps ont été dévorés par la malédiction du labeur quotidien. 

  • A ultima floresta

    Luiz Bolognesi, Davi Kopenawa, 2021

    Au Brésil, le territoire des Yanomami est menacé par les chercheurs d’or. Davi Kopenawa, chaman et chef de la communauté ainsi que co-auteur du film, se bat pour préserver ces terres pour les générations futures. Tourné dans une jungle luxuriante où mythe et réalité se confondent, A ultima floresta est une véritable leçon sur le sens de la résistance.

  • The Filmmaker’s House

    Marc Isaacs, 2020

    Lorsque le cinéaste apprend que son prochain film doit comporter du crime, du sexe ou des célébrités pour être financé, il prend les choses en main et commence un tournage chez lui, avec un casting de personnages liés à sa propre vie.

  • Nous la mangerons, c’est la moindre des choses

    Elsa Maury, 2020

    Nathalie, bergère dans le Piémont cévenol, apprend à tuer ses bêtes. Le film suit les gestes d’une éleveuse qui aime et qui mange ses moutons avec attention.

  • Quand les tomates rencontrent Wagner

    Marianna Economou, 2019

    Elias, petit village d’agriculteurs dans le centre de la Grèce, se meurt. Face à cette situation, deux cousins font équipe avec les grand-mères du village pour planter les graines de tomates qu’elles perpétuent depuis des siècles et parviennent à exporter aux quatre coins du monde leurs petits pots de tomates biologiques.

  • Funérailles d’État

    Sergeï Loznitsa, 2019

    Le cinéaste ukrainien Sergei Loznitsa donne à contempler la nature du totalitarisme avec ce montage fascinant d’archives de l’enterrement de Staline, en 1953.

  • Village (Le)

    Claire Simon, 2019

    À la recherche d’un modèle économique, qu’ils rêvent de fruits, de vin ou de cinéma, les habitants de Lussas, petit village d’Ardèche, sont les acteurs d’une course poursuite. Il s’agit, dans un monde très actuel qui conjugue mondialisation, internet et développement durable, de vivre selon ses idées. On y crée une télé, on y étudie et produit, on y diffuse du cinéma documentaire, on y cultive des fruits, on y fabrique du vin, toutes ces choses que l’on aime et que l’on veut continuer à faire au mieux… Cela sera-t-il possible  ?

  • Heures heureuses (Les)

    Martine Deyres, 2019

    Entre 1939 et 1945, plus de 40 000 internés sont morts dans les hôpitaux psychiatriques français. Un seul lieu échappe à cette hécatombe, l’asile d’un village isolé du centre de la France : Saint-Alban-sur-Limagnole. Soignants, religieuses et malades travaillent durant ces années noires côte-à-côte à la survie de tous pour tous, avec la complicité des villageois. À partir de cette période fondatrice, le film explore la façon dont la lutte contre l’oppresseur allemand se transforme, au fil des années, en lutte contre toute forme d’oppression et d’enfermement.

  • Goût de l’espoir (Le)

    Laura Coppens, 2019

    Les ouvriers d’une usine de thé autogérée décident d’aller à contre-courant et d’appliquer leurs propres règles. Mais comment prévoir, travailler et survivre dans l’univers impitoyable de la concurrence et du profit  ?

  • Heimat is a space in time

    Thomas Heise, 2019

    Thomas Heise évoque son histoire familiale au travers les bouleversements de l’Allemagne du XXe siècle. Le film sillonne le paysage allemand pour en restituer son essence intime. Dans le contexte d’un pays autrefois divisé, puis réunifié, la narration de l’histoire de la famille du cinéaste s’apparente à une recherche de références géographiques et topographiques. Toute l’histoire de l’Allemagne est retracée à travers la perspective d’un pays, la RDA, qui n’existe plus. Un essai historique puissant et un tour de force cinématographique unique.

  • Nofinofy

    Michael Andrianaly, 2019

    Quand son salon de coiffure est démoli par la municipalité, Roméo doit trouver un nouveau lieu. Il s’installe dans une bicoque délabrée, mais rêve d’ouvrir un jour un salon digne d’un vrai coiffeur. Dans ce nouveau lieu de travail, la vie s’écoule lentement, comme avant, mais Roméo en a assez d’attendre, bien qu’il ne puisse pas y faire grand-chose. Un regard intime et attentif sur la vie quotidienne malgache posé par Michaël Andrianaly, qui capture les nuances invisibles d’un homme qui se bat pour sa dignité.

  • Like dolls, I’ll rise

    Nora Philippe, 2018

    200 cents poupées noires artisanales venues des États-Unis tissent un film poétique et politique qui donne la parole, d’un siècle l’autre, aux combats des femmes afro-américaines.

  • De cendres et de braises

    Manon Ott, 2018

    Portrait poétique et politique d’une banlieue ouvrière en mutation, ce documentaire nous invite à écouter les paroles des habitants des cités des Mureaux, près de l’usine Renault-Flins. Qu’elles soient douces, révoltées ou chantées, au pied des tours de la cité, à l’entrée de l’usine ou à côté d’un feu, celles-ci nous font traverser la nuit jusqu’à ce qu’un nouveau jour se lève sur d’autres lendemains possibles.

  • À l’infini

    Edmond Carrère, 2017

    Dans une la Maison d’Accueil Spécialisée en Dordogne, une équipe de soignants accueille des personnes atteintes de déficiences mentales incurables. Dans cet univers clos, hors du monde, les mêmes gestes, les mêmes paroles, les mêmes histoires se répètent à l’infini.

  • Soliloque des muets (Le)

    Stéphane Roland, 2017

    En Indonésie, les anciens prisonniers politiques du Nouvel Ordre de Suharto sont muselés depuis 50 ans par un système d’oppression toujours actif malgré la démocratie. A travers un tribunal populaire symbolique organisé à La Haye, ainsi qu’un voyage dans l’archipel à leur rencontre, les victimes du régime s’expriment enfin sur leur terrible vécu. C’est alors l’un des plus importants crimes contre l’humanité du XXème siècle qui se dévoile.

  • Remnants (The)

    Riccardo Russo, Paolo Barberi, 2017

    Entre 1964 et 1973, pendant la guerre du Vietnam, l’armée de l’air américaine a largué plus de deux millions de tonnes de bombes sur le Laos au cours de 580 000 missions, en faisant le pays le plus lourdement bombardé de l’histoire, alors qu’il n’a officiellement pris part à aucune guerre. Quarante ans plus tard la vie des gens reste marquée par l’omniprésence de ces restes de guerre, que l’on retrouve dans les champs cultivés, dans les villages et même dans les villes.

  • BE’ JAM BE et cela n’aura pas de fin

    Caroline Parietti, Cyprien Ponson, 2017

    Au Sarawak, « ceux de l’amont des rivières » sont les premiers touchés par la destruction massive des forêts. Les Penan, naguère nomades, sont dans le cœur du cyclone : comment continuer à vivre quand le paysage qui donne sens à l’existence disparaît ? Le film, traversé par le chant de ceux qui se refusent à abdiquer, raconte l’intime entremêlement de la vie douce à la lutte qui fait rage à l’ombre des grands arbres.

  • Liberté (La). Casabianda prison « ouverte »

    Guillaume Massart, 2017

    Dans la plaine orientale corse, Casabianda est un centre de détention très singulier, au sein d’un vaste domaine agricole : à la place des barreaux, des murailles ou des miradors, les arbres, le ciel et la mer…

  • Fureur de voir (La)

    Manuel von Stürler, 2017

    Un film documentaire qui se lance à corps perdu dans une quête sur ce que signifie la perception visuelle.

  • Taste of Cement

    Ziad Kalthoum, 2017

    Le jour, des réfugiés syriens reconstruisent un gratte-ciel détruit par la guerre. La nuit, contraint par le couvre-feu, ils retournent en pensées vers les vieux démons du conflit syrien. Les sons des machines qu’ils construisent au Liban se confondent avec ceux des bombardements en Syrie.

  • No place for tears

    Reyan Tuvi, 2017

    La ville kurde de Kobane, dans la région du Rojava située à la frontière de la Turquie, a subi le siège des milices de Daesh, une conséquence des ravages causés par la guerre en Syrie. Après quatre mois de combats sans relâche, Kobane a été reprise par les forces kurdes de l’YPG (acronyme dont la traduction signifie les Unités de protection du peuple). Au cœur des combats, de nombreuses personnes ont trouvé refuge en Turquie, de l’autre côté de la frontière, où les gens, horrifiés par la guerre qui se déroule sous leurs yeux, ont entrepris de forger des liens de solidarité avec ceux qui ont fui Kobane.

  • Burning out. Dans le ventre de l’hôpital

    Jérôme Le Maire, 2016

    Quatorze salles et plus de 80 opérations par jour. C’est à l’hôpital Saint-Louis, l’un des plus grands établissements de santé de Paris, que le réalisateur a posé sa caméra. Après deux ans passés dans les couloirs et dans le bloc opératoire, il signe un documentaire qui dénonce les conditions de travail souvent extrêmes des soignants.

  • Saison du silence (La)

    Tizian Büchi, 2016

    Le film raconte l’histoire de Max, un paysan du Haut Jura. Il vit dans une ferme isolée, à La Côte-aux-Fées. C’est l’hiver, la neige et les éléments s’emparent peu à peu du quotidien des hommes et des bêtes. Le temps s’étire, et ouvre une brèche à l’imaginaire.

  • Foreign Affairs

    Pasha Rafiy, 2016

    Jean Asselborn, Ministre des affaires étrangères du Luxembourg, essaye de faire entendre la voix de son pays dans le concert des grandes nations, au travers des crises qui menacent l’équilibre et la paix du monde. Ce documentaire nous plonge au cœur de la diplomatie mondiale et dans le quotidien de ce ministre…

  • Gülistan, terre de roses

    Zaynê Akyol, 2016

    Dans les montagnes et le désert du Kurdistan, les guérilleras kurdes du PKK nous dévoilent leur quotidien. Ces femmes révolutionnaires combattant Daech (l’État islamique) nous révèlent, sans détour, leurs réflexions et leurs idéaux. Elles nous offrent une immersion intimiste dans leur univers.

  • Un Paese di Calabria

    Shu Aiello, Catherine Catella, 2016

    À Riace, une ville calabraise vidée par l’émigration, est née une utopie. Riace a décidé d’accueillir les migrants débarquant sur les côtes italiennes.Aujourd’hui, les maisons abandonnées sont à nouveau habitées, et la ville est revenue à la vie.

  • Belle de nuit

    Marie-Ève De Grave, 2016

    «  Dites bien que je suis peintre, écrivain et putain révolutionnaire  ! " ainsi se définit Grisélidis Réal. S’immergeant au cœur des écrits de cette scandaleuse femme publique, le film retrace le parcours intime et fulgurant d’une femme hors norme. Images fictionnelles, dessins, photographies, entretiens et archives documentaires s’entrelacent pour tisser le portrait pluriel d’une magnifique rebelle en quête permanente de liberté et d’appartenance. Une vie en train de s’écrire qui dévoile un magnifique écrivain.

  • Nuit s’achève (La)

    Cyril Leuthy, 2015

    Ce documentaire est le récit de multiples tentatives de réconciliation… Un fils qui cherche son père. Un père qui retrouve son enfance. Un amant qui découvre un grand-père kabyle. Et l’Algérie, celle d’hier et d’aujourd’hui… D’une Lorraine hivernale aux confins des Aurès, dans une approche documentaire où souffle avec force le vent de la fiction, le film trace plusieurs lignes, oscillant entre intime et collectif et cherchant à capter l’épaisseur de la vie.

  • Magna Graecia / Europa Impari

    Erwan Kerzanet, Anita Lamanna, 2015

    Ce documentaire est un portrait de l’Europe en temps de récession économique, sociale et culturelle. La Calabre (Italie du Sud) fut jadis le berceau de notre modernité, la «  Grande Grèce  », elle a aujourd’hui le caractère d’une marge. Le film est un portrait en cinq tableaux de conversations interrogeant cinq valeurs importantes de notre démocratie : les femmes, l’immigration, le racisme, la police et la justice.

  • A Morte Diária

    Daniel Lentini, 2015

    Un journal en images pour découvrir l’état du Minas Gerais qui peu à peu semble perdre son essence et ne pas savoir s’adapter au progrès.

  • Trêve

    Myriam El Hajj, 2015

    Riad et ses amis, anciens combattants de la guerre civile, ne vivent plus qu’à travers la passion des fusils et des parties de chasse. En faisant leur portrait, Myriam El Hajj tente de remonter aux origines de la violence. Pour comprendre comment sa génération pourra sortir du cercle vicieux de la guerre.

  • Coming of age

    Teboho Edkins, 2015

    Pendant deux ans, Teboho Edkins observe quatre adolescents grandir dans les montagnes du Lesotho, en Afrique australe. Les portes de l’âge adulte s’ouvrent et se referment. Certains quittent l’école de leur village pour garder des moutons et ne feront jamais rien d’autre. Et ceux qui partent pour l’école secondaire ne reviendront peut-être pas. L’été de la jeunesse prend vite fin.

  • Capture (La)

    Geoffrey Lachassagne, 2015

    Le réalisateur sut Pierre Bergounioux, l’un des écrivains français majeurs de notre temps. Ensemble, à la demande du réalisateur, ils se rendent sur le plateau de Millevaches, où Pierre Bergounioux essaye de capturer des insectes… La caméra guette les mots et les gestes de l’écrivain…

  • Volta a terra

    João Pedro Plácido, 2014

    Ce documentaire raconte l’histoire d’une communauté en voie de disparition : celle de paysans qui pratiquent l’agriculture de subsistance dans un hameau montagnard du nord du Portugal, déserté du fait de l’immigration. Entre l’évocation du passé et celle de leur avenir incertain, les 49 habitants nous font traverser quatre saisons, depuis la jachère hivernale jusqu’à l’arrivée des fils prodigues au mois d’août.

  • Gangbé !

    Arnaud Robert, 2014

    Ce documentaire décrit les aventures d’un groupe de musique béninois - l’irrésistible Gangbé Brass Band - sur la route de Lagos, pour jouer au Shrine, un club symbolique de l’Afrobeat, créé par le légendaire Fela Kuti. Un voyage en Afrique contemporaine qui se réinvente à chaque morceau d’improvisation.

  • Suspendu à la nuit

    Éva Tourrent, 2014

    Chaque nuit d’hiver, Guillaume parcourt les pistes et la montagne pour redonner forme à la neige. Seul dans la cabine, il fait corps avec sa machine dans un équilibre fait d’allers et venues, sans cesse répétés. Ce documentaire suit ses nuits…

  • Eugène Gabana le pétrolier

    Camille Plagnet, Jeanne Delafosse, 2014

    Chronique de la débrouille, manuel de survie au Burkina-Faso, ce documentaire raconte une certaine jeunesse pauvre aujourd’hui à Ouagadougou, à travers le quotidien d’Eugène, petit «  affaire man  » de quartier, qui tente de se faire une vie entre petites embrouilles et grande débrouille.

  • Place for everyone (A)

    Angelos Rallis, Ulrich Gössl, 2014

    Environ un million de Rwandais furent tués durant le génocide contre les Tutsis en 1994. Depuis deux décennies, les survivants vivent à nouveau ensemble. Ce documentaire pose un regard sur la manière dont la jeune génération vit le fragile processus de réconciliation d’une société traumatisée.

  • Mutso l’arrière-pays

    Corinne Sullivan, 2014

    Dans les montagnes de Khevsureti en Géorgie, autour du village perché de Mutso, dernier poste avant la frontière tchétchène, se dessine un mythe collectif, un arrière-pays façonné de rêves et de mots.

  • Thulé Tuvalu

    Matthias Von Gunten, 2014

    Deux lieux situés aux antipodes : Thulé, au Groenland, qui fait face à l’inéluctable fonte des calottes glaciaires, et Tuvalu, minuscule île-État polynésienne, confrontée à l’élévation du niveau de la mer qui en résulte. Un montage parallèle calibré met en relief leur destin commun dans ce documentaire.

  • Je suis le peuple

    Anna Roussillon, 2014

    En janvier 2011 en Égypte les manifestations anti-gouvernementales rassemblent des dizaines de milliers de personnes dans les rues du Caire, tandis que les villageois des campagnes du Sud suivent les évènements de la Place Tahrir via leurs écrans de télévision et les journaux. Du renversement de Moubarak à l’élection de Mohamed Morsi, le film suit ces bouleversements politiques du point de vue d’un village de la vallée de Louxor. Entre espoirs et déceptions, le changement se fait attendre.

  • Home sweet home

    Nadine Naous, 2014

    A la suite des difficultés financières de son père, directeur d’une école progressiste dans la banlieue sud de Beyrouth zone d’influence du Hezbollah, la réalisatrice retourne au Liban. En famille, les discussions fréquentes et souvent drôles, sont animées. A partir de ces confrontations se dessinent l’histoire récente du pays et la façon dont les changements politiques ont irréversiblement transformé la société.

  • Iranien

    Mehran Tamadon, 2014

    Pendant trois ans j’ai cherché à convaincre des défenseurs du régime iranien de venir vivre avec moi dans une maison : comment fait-on concrètement pour vivre ensemble  ? Comment partager l’espace public iranien pour qu’il appartienne autant aux athées comme moi qu’aux religieux qui ont le monopole du pouvoir  ?

  • Clé de la chambre à lessive (La)

    Floriane Devigne, Fred Florey, 2013

    Dans l’immeuble du 85 rue de Genève à Lausanne, la clé de la chambre à lessive est bien plus qu’une simple clé servant à ouvrir la porte de la buanderie collective. La rencontre entre ce symbole d’une mentalité respectueuse de l’ordre bien helvétique et les locataires placés dans des appartements de secours par le service social de la ville ne va pas de soi. Pour faire régner l’ordre et la propreté, le propriétaire engage Claudina, une nouvelle «  dame lessive  ».

  • Hustlers (Les)

    Egome Amah, 2013

    Ekoué, Leon, Blacky et Zorro vivent à Katanga, le bidonville des pêcheurs du port de Lomé au Togo. Toujours ensemble, ils se font appeler les «  Hustlers  ». À quarante ans passés, tous veulent s’en sortir, en finir avec cette vie faite de petits boulots durs et épuisants, de menus larcins et de moments d’oubli dans l’alcool ou la drogue. Le film raconte leur lutte, le quotidien de ces hommes qui vivent sur un fil, entre survivre et sombrer.

  • Vers le ciel

    Kiri Lluch Dalena, 2013

    C’est l’histoire d’un frère et d’une soeur de onze et huit ans, survivants d’un cyclone meurtrier à Iligan sur l’île de Mindanao en décembre 2011.

  • El Gort

    Hamza Ouni, 2013

    Deux Tunisiens tentent de survivre en travaillant dans le commerce du foin. Sans aucune alternative entre chômage et exploitation, les rêves d’une jeunesse insouciante se transforment vite en désespoir.

  • Comme des lions de pierre à l’entrée de la nuit

    Olivier Zuchuat, 2012

    Entre 1947 et 1951, plus de 80 000 hommes, femmes et enfants grecs ont été internés sur l’îlot de Makronissos (Grèce) dans des camps de rééducation destinés à lutter «  contre l’expansion du communisme  ». Parmi ces déportés se trouvaient de nombreux écrivains et poètes, dont Yannis Ritsos et Tassos Livaditis. Malgré les privations et les tortures, ces exilés sont parvenus à écrire des poèmes qui décrivent leur (sur)vie dans cet univers concentrationnaire. Ces textes, pour certains enterrés dans le sol du camp, ont été retrouvés. «  Comme des lions de pierre à l’entrée de la nuit  » mêle ces écrits poétiques avec des discours de rééducation politique qui étaient diffusés en permanence dans les haut-parleurs des camps. De longs travellings, tels des mouvements hypnotiques, arpentent les ruines des camps et “se heurtent” aux archives photographiques. Un essai filmé qui ranime la mémoire de ruines oubliées et d’une bataille perdue.

  • Prison (Série Notre corps est une arme)

    Clarisse Hahn, 2012

    Deux jeunes femmes ont utilisé leur propre corps comme arme de guerre, en participant à une grève de la faim dans les prisons turques en l’an 2000. Cette grève de la faim a été réprimée de manière sanglante par l’armée.

  • Lois de Mathieu (Les)

    Marc Schmidt, 2012

    Marc Schmidt a choisi de filmer Matthew, un ami d’enfance atteint d’autisme. À cause de sa maladie, Matthew se livre un combat intérieur pour tenter de mettre un peu d’ordre dans le chaos qui l’entoure. Mené avec des règles qu’il fixe lui-même, son combat quotidien a des conséquences désastreuses

  • Âge adulte (L’)

    Eve Duchemin, 2012

    Femme de ménage, serveuse, apprentie strip-teaseuse sur le Vieux Port de Marseille, Sabrina décide de reprendre ses études pour avoir une vie «  stable  ». Personne ne pourra lui dire que 20 ans est le plus bel âge de la vie.

  • What a fuck am i doing on this battlefield

    Nicolas Peltier, Julien Fezans, 2012

    Ce film tente de rendre compte de l’univers sombre et torturé du musicien Matt Elliott, également connu pour ses travaux au sein de la formation Third Eye Foundation. C’est au travers de ses expériences humaines et musicales, que nous découvrons un homme révolté et lucide, en constante observation, qui n’est pas effrayé de donner ses opinions sur notre société contemporaine.

  • Facebook de mon père (Le)

    Erige Sehiri, 2012

    Erige Sehiri part à la rencontre de son père. Il semble que la révolution tunisienne et Facebook l’aient métamorphosé, peut-être même définitivement éloigné. Au point d’avoir quitté la France pour Kesra, son village d’origine. À travers le portrait de son père, la réalisatrice dresse un constat sur le déracinement et l’addiction aux réseaux sociaux.

  • Chebabs de Yarmouk (Les)

    Axel Salvatori-Sinz, 2012

    À Yarmouk en Syrie, camp de réfugiés palestiniens, les Chebabs sont un petit groupe de garçons et de filles qui se connaissent depuis l’adolescence. Aujourd’hui, ils ont une véritable soif de vivre et d’absolu, mais sont confrontés à des réalités complexes.

  • Silence radio

    Valéry Rosier, 2012

    Portrait tendre et décalé d’une région rurale et de ses habitants à travers celui d’une radio locale qui leur apporte une énergie nouvelle, un soleil nostalgique. Ou comment une radio picarde gérée par des bénévoles crée un fort et indispensable lien social.

  • Yamo

    Rami Nihawi, 2011

    Après dix ans d’absence, le cinéaste revient auprès de sa famille au Liban. Son père est parti mais il y retrouve ses frères, sa sœur et sa mère. Il filme surtout Nawal, sa mère, une femme qui a vécu tous les événements terribles ayant touché le pays. À travers son histoire, le cinéaste cherche à retrouver son identité.

  • Libraire de Belfast (Le)

    Allessanda Celesia, 2011

    Ce film dresse des portraits originaux, à Belfast, ville meurtrie par trois décennies de «  troubles  » inter-communautaires. Au cœur de ces portraits, celui de John Clancy, libraire sans librairie…

  • Nénette

    Nicolas Philibert, 2010

    Nénette, orang-outan pensionnaire à la ménagerie du Jardin des Plantes depuis 1972, a plus d’ancienneté que n’importe quel membre du personnel. Vedette incontestée des lieux, elle voit, chaque jour, des centaines de visiteurs défiler devant sa cage…

  • Prince et son image (Le)

    Hugues Le Paige, 2010

    Quand on filme un homme de pouvoir dans la proximité et la durée, qui est le véritable metteur en scène du film  ?

  • Champ sacré

    Sonia Pastecchia, 2007

    Émigrer implique de faire un deuil, celui du territoire qui nous a vu naître et qui, une fois quitté, devient dans nos souvenirs un lieu sacré auquel on se rattache. Dans les années 50, les parents de la réalisatrice ont quitté leur village natal d’Esanatoglia dans les Marches en Italie pour partir travailler en Belgique. Depuis une trentaine d’années, de nouveaux migrants venus d’Europe et du monde entier viennent travailler dans cette région italienne redevenue prospère et certains s’installent au village. Au départ d’une trajectoire familiale, un récit polyphonique se tisse pour faire ressortir la parole vraie de ce processus de deuil et de renaissance qui peu à peu transforme profondément notre identité.

  • Sous le ciel lumineux de son pays natal

    Franssou Prenant, 2001

    Trois Libanaises, l’une juive, l’autre musulmane et la dernière chrétienne, évoquent en voix off leur jeunesse, leurs rêves, leurs engagements, leurs luttes, leur exil et leur retour à Beyrouth. Jamais on ne les verra. Leurs témoignages s’enlacent, se complètent, s’enrichissent, formant un tableau indirect mais précieux des terribles années de guerre qui ont endeuillé le pays.

  • Bonne nouvelle

    Vincent Dieutre, 2001

    Dans le quartier du boulevard Bonne-nouvelle, plusieurs histoires se nouent ou se dénouent.

  • Eux et moi. Un ethnologue en Papouasie occidentale

    Stéphane Breton, 2001

    Stéphane Breton, ethnologue, se rend régulièrement chez les Wodani, en Nouvelle Guinée, depuis sept ans pour apprendre leur langue et leurs coutumes. Peu à peu les Wodani se sont accoutumés à sa présence et à ses questions, fort bizarres, mais ses intentions leur demeurent obscures.

  • Bonne conduite (La). Cinq Histoires d’auto-école

    Jean-Stéphane Bron, 1999

    Un documentaire construit autour de cinq tandems confinés dans une voiture d’auto-école, traitée comme un studio de cinéma embarqué où se déploient les ressorts de la comédie humaine.

  • Général Idi Amin Dada : autoportrait

    Barbet Schroeder, 1974

    Faux film de propagande à la gloire du dictateur ougandais Amin Dada, ce documentaire nous fait pénétrer au cœur de la machine totalitaire.