1974 : la Révolution des œillets

Films dans la base

48

Susana De Sousa Dias, 2009

Les 48 ans de la dictature de Salazar sur le Portugal et ses colonies à travers des archives photos des opposants arrêtés et torturés

Nous, ouvrières de la Sogantal

Nadejda Tilhou, 2008

En 1974, dans un Portugal libéré de sa dictature, les ouvrières de la Sogantal exigèrent d’autres conditions de travail. Aujourd’hui, l’usine a disparu, la lutte et celles qui l’ont menées semblent oubliée.

Deux histoires de prison

Ginette Lavigne, 2004

Au Portugal le jour même du renversement du régime fasciste par les militaires, la population s’est rassemblée devant les prisons et a exigé et obtenu la libération de tous les prisonniers politiques. Cette victoire populaire a marqué réellement la fin du fascisme et le début d’une nouvelle ère. Diana Andringa et Maria Jose Campos racontent les mois qu’elles ont passé comme prisonnières politiques à la prison de Caxias.

Nuit du coup d’état - Lisbonne, avril 74 (La)

Ginette Lavigne, 2001

Le 25 avril 1974, la Révolution des Oeillets met fin au Portugal à la plus vieille dictature d’Europe. Le film est le récit de l’organisateur de ce coup d’Etat, Otelo de Carvalho, de la nuit du 25 avril.

Photo déchirée, chronique d’une émigration clandestine (La)

José Vieira, 2001

Au début des années soixante, des milliers de portugais débarquent clandestinement en France. Trente ans après, le cinéaste part à la recherche des histoires de son enfance et enquête pour comprendre la genèse de cette émigration sans précédent qui fut appelée le « plébiscite par les pieds » contre Salazar.

Capitaines d’avril

Maria de Medeiros, 2000

Au Portugal, dans la nuit du 24 au 25 Avril 1974, la radio diffuse une chanson interdite : «  Grândola  ». Il pourrait s’agir de l’insoumission d’un journaliste rebelle  ; c’est en fait le signal programmé d’un coup d’état militaire qui changera la face de ce petit pays et le destin d’immenses territoires en Afrique. Au son de la voix du poète José Afonso, les troupes insurgées prennent les casernes. À trois heures du matin elles marcheront sur Lisbonne. Peu après le triste putsch militaire au Chili, la Révolution Portugaise se distingue par le caractère aventureux, mais aussi pacifique et lyrique de son déroulement.

Republica, journal du peuple

Ginette Lavigne, 1998

Portugal, 1975. Depuis un an, la « révolution des Œillets » fait rêver. Au nom du pouvoir populaire, usines, terres et maisons sont occupées. En mai 1975, c’est un quotidien socialiste, le journal « Republica », qui est occupé par la commission des travailleurs.

Bon peuple portugais

Rui Simões, 1981

Le film tente de retracer l’histoire du Portugal, du 25 avril 1974 au 25 novembre 1975, à travers les ressentis de l’équipe de tournage dont les membres militants étaient totalement engagés dans le mouvement révolutionnaire en cours.

Maïs vert

Sornaga Zelenka, 1975

Les paysans portugais au temps de la campagne de dynamisation culturelle du M.F.A. (Mouvement des Forces Armées). « Il ne s’agissait pas pour nous de faire un film pour une organisation politique, mais de communiquer une série d’expériences importantes et de contribuer à l’ouverture d’un débat sur le Portugal. »

Portugal, 25 avril 1974

Jacques Comets, 1974

Images de la « Révolution des œillets ». Le mouvement des Forces Armées du Portugal et le Parti Communiste Portugais ont confié à UNICITÉ l’ensemble des documents tournés entre la chute de Caetano le 25 avril et le 1er mai 1974. A partir de ce matériel, Unicité a réalisé un film présenté pour la première fois à Paris, au meeting de soutien au peuple portugais le 20 juin. Ce film a été largement diffusé depuis, en direction des organisations démocratiques ainsi que de l’immigration portugaise en France.