Affiche du film © S. Dvortsevoy

Jour du pain (Le) (Chlebnyy den)

Un film de Sergeï Dvortsevoy

 1998  Russie  Documentaire  Prise de vue réelle  55 mn  Couleur  Mode de production : Auto-production  VOSTF (russe)

 Scénario : Sergeï Dvortsevoy  Image : Alisher Khamidkhodjaev  Son : V. Orel  Montage : Sergeï Dvortsevoy

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Dernière mise à jour : 11 octobre 2023

Dans un village russe isolé, à une centaine de kilomètres de Saint-Pétersbourg. À l’époque du blocus de Léningrad (septembre 1941 – janvier 1944), ce village, posiolok N°3, était connu sous le nom du « village des travailleurs de la tourbe » car il fournissait à la ville assiégée, par le lac Ladoga, la tourbe qui servait de combustible.

Aujourd’hui, alors que tout est recouvert par la neige, un train s’arrête une fois par semaine pour livrer du pain aux habitants. Mais les traverses se sont usées et le train ne peut plus atteindre le village. Il s’arrête à la gare de Jikharevo, à plusieurs kilomètres de là et les vieux habitants n’ont pas d’autre choix que de pousser eux-mêmes le wagon…

« Alors qu’il n’y a que dix-sept plans dans Le Jour du pain, certains très longs, ce fut mon film le plus difficile à monter. C’était comme faire de la sculpture à partir de très grosses pierres, que l’on ne peut pas couper ou casser. Chaque pierre était très dense en énergie, très belle et devait rester entière. » - Sergeï Dvortsevoy aux Rencontres du cinéma documentaire de 2007.

L’avis de Tënk

« La séquence magistrale d’ouverture du film démontre toute la force du temps au cinéma, celle d’une suspension et d’un suspense, d’une attente, d’une interrogation, précisément ce qui intéresse Sergey Dvortsevoy. Son sens de la durée est toujours au service d’un récit concentré dans chaque séquence, observation d’une grande acuité, celle de son attention aux mondes perdus, oubliés de tous. Pas de films sans animaux dans son cinéma documentaire, pour souligner leur proximité et ce qui nous relie à eux. Ici, les conditions de vie extrêmes, avec les tensions qu’elles engendrent et la solidarité qu’elles nécessitent. » - Christophe Postic et Pascale Paulat (co-directeurs artistiques du festival des États généraux du documentaire à Lussas)

Pour découvrir ce film

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