Affiche du film © La 25e heure

Paris Stalingrad

Un film de Hind Meddeb, Thim Naccache

 2019  France  Documentaire  Prise de vue réelle  88 min  Couleur  Mode de production : Cinéma  VOSTF (français)

 Scénario : Hind Meddeb, Thim Naccache  Image : Hind Meddeb, Thim Naccache  Son : Damien Tronchot  Montage : Sophie Pouleau  Musique originale : Bachar Mar Khalife

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Dernière mise à jour : 14 décembre 2022

Ce film est un portrait de Paris vu par Souleymane, 18 ans, réfugié du Darfour. Arrivé en France après un périple traumatisant de cinq longues années, la « ville lumière » dont il avait rêvé, loin de répondre à ses attentes, lui inflige de nouvelles épreuves. A la dureté des situations, répond sa poésie douce-amère.

En suivant Souleymane, le film retrace le parcours des migrants dans Paris : les campements de rue, les interminables files d’attente devant les administrations, les descentes de police et la mobilisation des habitants du quartier pour venir en aide aux réfugiés. La caméra témoigne d’une métamorphose d’une ville et nous montre l’émergence de nouvelles frontières intérieures : des kilomètres de grillages pour rendre inaccessibles les allées sous le pont du métro aérien, des pierres pour empêcher les migrants de s’allonger, des rondes de vigiles pour les déloger.

Extraits de la note de soutien de la Ligue des droits de l’Homme

En regard des scènes de cinéma direct qui enregistrent les interventions brutales de la police, l’incompréhension souvent désespérée des exilés et parfois leur révolte, les déambulations de Souleymane, les moments chaleureux qu’il passe avec ses amis, ses poèmes d’une grande force et finesse, sont des respirations essentielles, des instants privilégiés où éclatent le courage de ces réfugiés, leur lucidité, leur incroyable force vitale. Imaginez : alors qu’ils attendent qu’un bus les conduise dans un centre d’accueil, un ami de Souleymane se met à déclamer des vers d’Al Saddiq, poète soudanais… D’une voix douce, Hind Meddeb intervient parfois, pour donner des informations, structurer le récit. Et une magnifique chanson de Bachar Mar-Khalifé accompagne le générique de fin.

Si ce très beau et très fort documentaire dénonce la violence que vivent les réfugiés, il est surtout un superbe hommage à leur énergie, leur endurance, à « leur vie sans répit… où il faut constamment être prêt à tout recommencer », à leurs rêves et à la poésie.

Pour découvrir ce film

À télécharger :
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Bande-annonce
Extraits du film
Plus d’informations sur le film :
La Ligue des droits de l’Homme soutient le film : lire la note de soutien

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