Omar Amiralay

Films dans la base

Déluge au pays du Baas

Trente-trois ans après son premier court métrage, le cinéaste avoue regretter son «  erreur de jeunesse  », son ode au barrage de l’Euphrate, fierté du parti Baas au pouvoir.

Homme aux semelles d’or (L’)

Rencontre avec Rafiq Hariri, entrepreneur et milliardaire qui était le leader de l’opposition libanaise après avoir été Premier ministre.

Plat de sardines (Le)

« La première fois que j’ai entendu parler d’Israël, c’était à Beyrouth, et à propos d’un plat de sardines. J’avais 6 ans, Israël avait 2 ans. »

Il y a tant de choses encore à raconter

Quelques mois avant la mort du dramaturge syrien Saadallah Wannous, son ami Omar Amiralay lui donne la parole. Le film est un témoignage sur leur génération, celle du conflit israélo-arabe.

Par un jour de violence ordinaire, mon ami Michel Seurat…

Le 22 mai 1985, Jean-Paul Kaufman et Michel Seurat sont enlevés par le Djihad islamique sur la route de l’aéroport de Beyrouth. Seurat meurt après neuf mois de séquestration. Son ami cinéaste compose en clairs obscurs une élégie à un homme qui voulait connaître et penser l’Orient.

Ombres et lumière

Nazih Chahbandar, en 1947, installe un studio de cinéma équipé de matériels presque tous de sa fabrication. Inventif et passionné, il a produit et réalisé le premier film parlant syrien, Ombres et lumière.

Ennemi intime (L’)

Les attentats qui frappent Paris en 1985 déclenchent une vague d’hostilité aux immigrés arabes et aux musulmans de France. Douceur, ironie et implacable critique des intégrismes composent une vision enfin à échelle humaine d’une « question de société » médiatique.

Sarcophage de l’amour (Le)

Avocate, femme de ménage, actrice, jeune célibataire, des femmes d’Egypte ont pris le risque de vivre seules ou de divorcer. Le film se fait peinture des sentiments et des états intimes.

Parfum de paradis (Un)

Eté 1982, Beyrouth pendant l’invasion israélienne. Libanais et Palestiniens racontent une ville qui disparaît.

Malheur des uns… (Le)

Dans le quartier de Chiah, à Beyrouth-Ouest, deux cent cinquante mille musulmans chiites vivent dans la psychose de l’attentat aveugle. L’invivable est mis en scène en tragi-comédie de la folie collective.

Poules (Les)

Produit par la Télévision Syrienne, ce film n’a jamais été diffusé. Il s’attache à décrire une exploitation agricole encouragée par le gouvernement à l’élevage de poules. Mais ce projet de réforme agraire échoue, et ce sont les paysans qui s’emparent de la caméra pour porter leurs doléances.

Vie quotidienne dans un village syrien (La)

Le film dévoile le contraste violent entre le discours officiel sur la réforme agraire et la réalité des paysans abandonnés face aux propriétaires féodaux.

Film-essai sur le barrage de l’Euphrate

Grandeur du chantier et audace des ouvriers : dans le désert, paysans et pasteurs se battent contre la sécheresse. Le barrage, c’est l’avenir.

À l’attention de Madame le Premier ministre Benazir Bhutto

Les tentatives répétées du cinéaste pour obtenir un entretien avec Benazir Bhutto, élue premier ministre au Pakistan en 1988, restent longuement vaines. L’attente devient la matière même du film, l’occasion d’explorer les cercles du pouvoir.