Fespakistes (Les)

Un film de Eric Münch, François Kotlarski

 2001  France  Documentaire  Prise de vue réelle  52 mn  Couleur  Mode de production : Télévision  VF

Producteurs :
Distributeurs :

Pour une projection non commerciale du film, consulter la page sur les diffuseurs spécialisés

Dernière mise à jour : 23 novembre 2016

Producteurs, comédiens, cinéastes, documentaristes… une cinquantaine de personnalités témoignent à l’occasion des éditions 1999 et 2001 du Fespaco, le Festival panafricain de cinéma et de télévision à Ouagadougou au Burkina Faso. Remarquablement portraiturés par François Kotlarski et Eric Münch, tous livrent leur vision de ce cinéma du continent noir, de ses enjeux humains et politiques, de ses difficultés et de sa soif de liberté.

« C’est un combat, lance un cinéaste, l’essentiel est que je ne tombe pas. » Kaya Touba, Issa Traore, Adama Drabo, Totcha Balin, Mark Nekaïtar, Nasser Ktari viennent du Cameroun, de Tunisie, du Sénégal, de Côte d’Ivoire… ou de Bruxelles et de Paris. Ils scénarisent, réalisent, produisent. Ils font et sont le cinéma africain, le « plus difficile à faire au monde », dit l’un. C’est pourquoi, « la passion lui est essentielle », renchérit une réalisatrice d’Afrique du Sud. Le Fespaco réunit tous les métiers d’un cinéma – fictions et documentaires - qui souffre de manque de moyens sur tout le continent, d’absence de circuits de distribution et de production, et particulièrement d’indépendance. « Faire un film en Afrique ? Une gageure ! » lâche un réalisateur. Art métissé, « négropolitain » car en majorité produit en France, ce cinéma s’inscrit pourtant dans la tradition ancestrale des griots. Comme toute forme d’expression, il semble devenu ici le dernier rempart contre les dérives des dirigeants.

Le film dans la Base cinéma & société

Chemins d’accès :
La création artistique sous toutes ses formes
XXIe siècle in L’Histoire, territoire de la mémoire ?