Affiche du film © Théâtre du Temple

Cinquième victime (La) (When the City Sleeps)

Un film de Fritz Lang

 1956  Fiction  Prise de vue réelle  100 mn  Noir & Blanc  Mode de production : Cinéma  VOSTF (anglais)

 Scénario : Casey Robinson  Adapté de : « The Bloody Spur » de Charles Einstein  Image : Ernest Laszlo  Montage : Gene Fowler Jr.  Musique originale : Herschel Burke Gilbert

 Distribution artistique : Dana Andrews (Edward Mobley), Rhonda Fleming (Dorothy Kyne), George Sanders (Mark Loving), Howard Duff (Le lieutenant Burt Kaufman)

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Dernière mise à jour : 24 avril 2024

Une série de meurtres sexuels terrifie New York. Le criminel est surnommé «le tueur au rouge à lèvres». Le jeune Walter Kyne vient d’hériter de son père, Amos Kyne, grand magnat de la presse, l’un des quotidiens les plus importants de la ville, The Sentinel. Il propose une sorte de concours à quatre de ses reporters qui le méprisent cordialement : celui qui découvrira le meurtrier décrochera un poste d’éditorialiste.

Considéré par Lang comme l’un de ses films les plus aboutis, La Cinquième victime est un film complexe où le suspense policier se double d’un propos politique très amer.

L’avis de Télérama

« Ce film sous-estimé n’a pourtant rien à envier aux précédents Fritz Lang, dans sa vision de la société où l’apparente civilité cache un monde en décomposition. Au sommet d’un empire médiatique new-yorkais, l’héritier, conscient de son incompétence, sème la division pour asseoir son pouvoir.[…] Tous abandonnent leur dignité et leurs machinations permettent à Fritz Lang de lancer de nombreuses intrigues secondaires, qu’il orchestre avec expertise en dépit des invraisemblances du scénario. Le cinéaste s’amuse avec les figures imposées du genre (le rédacteur en chef à gros cigare, le reporter alcoolique, les coursiers qui s’affolent). Il excelle aussi à mettre en scène les bureaux de la rédaction avec leurs cloisons de verre, où toute forme d’intimité est proscrite, et où tout le monde est observé et jugé. Entre la lumière et les ténèbres, la légèreté et le drame, le cynisme et l’humanisme, Lang, pour qui la société américaine se fondait sur la compétition et le crime, magnifie à nouveau la complexité de l’existence. »

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