Beau joueur

Un film de Delphine Gleize

 2019  France  Documentaire  Prise de vue réelle  95 min  Couleur  Mode de production : Cinéma  VF

 Scénario : Delphine Gleize  Image : Delphine Gleize  Son : Delphine Gleize, Ludovic Escallier, Emmanuel Croset  Montage : Catherine Zins  Musique originale : Eric Neveux et Ilyess Bentayeb

 Participants : Les joueurs et le staff de l’Aviron Bayonnais Rugby Pro de la saison 2016/2017 du Top 14.

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Dernière mise à jour : 4 octobre 2023

Convaincue que le club, qui vient tout juste d’intégrer l’élite du rugby français, échappera à la relégation, la réalisatrice a filmé pendant sept mois ce collectif porté à bout de bras par Vincent Etcheto, entraîneur réputé pour son caractère bien trempé. Mais le miracle ne vient pas et l’Aviron enchaîne défaite sur défaite. Les corps s’épuisent, les esprits doutent… et l’espoir d’un maintien dans le Top 14 s’éloigne peu à peu. Unis face à la débâcle, les joueurs veulent croire à une ultime remontada.

Beau joueur est à la fois le roman d’un dépit amoureux et la chanson d’une reconquête. Une équipe de sportifs qui perd est une équipe qui, un jour, a gagné. Et une équipe de rugby descendue en ProD2 qui a conquis un an plus tard la liste convoitée du Top 14 est une équipe qui s’est réappropriée, avec un sens de l’abnégation, une folie présumée, une sorte de Graal fragile. C’est un groupe qui entame la saison qui s’annonce en armée victorieuse, adoubé par un public dont la ferveur est réputée inégalable. Ainsi, l’Aviron Bayonnais réentre en Top 14 sur les chapeaux de roue, emmené par un coach singulier, Vincent Etcheto. La lutte est rude, et l’Aviron est au bas du classement au mois d’octobre 2016. Le maintien au Top 14 devient le maître mot. Une obsession.

L’avis du comité documentaire de CINA

« Le grand intérêt de ce documentaire n’est pas dans l’encensement mais au contraire dans l’accompagnement de défaites successives après des heures de gloire : on voit des gros costauds cabossés, physiquement et moralement, soumis aux lois de l’arène, de la notoriété. On souffre avec eux, on s’attendrit devant leur regard de gamin catastrophé devant l’échec annoncé, on a mal pour eux, on voudrait tant qu’ils gagnent… Il y a la beauté des corps, des visages, la solennité des préparatifs avant les matchs, l’amitié, les embrassades. La réalisatrice a su capter tout cela, les musiques accompagnent parfaitement les moments d’allégresse ou de désespoir. »

Sélection des Rencontres cinéma & société 2022

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Chemins d’accès :
Être au monde, vivre avec ses semblables
Habiter son corps in Être au monde, vivre avec ses semblables
Fil de l’histoire :
Paris 2024. Avant et après, l’héritage fort du sport
Projeté dans le festival :
Rencontres cinéma et société (Tulle)