Pas vu, pas pris

Un film de Pierre Carles

 1998  France  Documentaire  Prise de vue réelle  85 mn  Couleur  Mode de production : Cinéma  VF

 Scénario : Pierre Carles  Image : Stéphane Bion, Pierre Bourgeois, Philippe Lespinasse, Pierre Carles, Eric Maizy, Igor Ochronowicz  Son : Stéphane Bion, Pierre Bourgeois, Pierre Carles, Philippe Lespinasse, Eric Maizy, Igor Ochronowicz  Montage : Gilles Bour, Fabrice Ferrari, Yves Froment, Bernard Sasia

Producteurs :
CP productions (9 Rue du jeu de ballon, 34 000 Montpellier, Tél : 04 67 02 47 33, Fax : 04 67 63 81 24, @ : contact[AROBASE]cp-productions.fr)
Listen productions (35 rue de la Mare à l’âne, 93100 Montreuil sous Bois, Tél : 01 55 86 01 10)
Distributeur :
Listen productions (35 rue de la Mare à l’âne, 93100 Montreuil sous Bois, Tél : 01 55 86 01 10)

Pas vu, pas pris part d’un sujet tourné deux ans plus tôt, commandé puis interdit d’antenne par Canal + et intitulé « Pas vu à la télé ». Bernard Benyamin, Henri de Virieux, Patrick de Carolis, Anne Sinclair, Charles Villeneuve (entre autres) défilent devant la caméra candide de Pierre Carles, pour une fois sujets d’une enquête qui concerne leur profession. Après avoir proclamé qu’il n’y a pas de sujet tabou à la télé, ceux-ci découvrent un document piraté montrant Étienne Mougeotte et François Léotard en discussion d’affaire au sujet des destinées de TF1. Question posée : auraient-ils accepté de diffuser ce document et si non, pourquoi ? L’enquête elle-même est objectivement décapante : tout peut-être dit à la télévision, sauf une chose, la connivence de plus en plus étroite des journalistes et du pouvoir politique.

Pierre Carles nous livre une réflexion acerbe sur l’étendue de ce « quatrième pouvoir » que sont devenus les médias, et sur les compromissions de ceux qui en sont les maîtres.

Note d’intention du réalisateur

« J’ai retourné contre la télévision des méthodes, y compris des formes et des procédés de montage, qui sont ceux de la télévision, et une efficacité narrative qui est celle de la télévision. […] C’était vraiment un objet de télévision que je renvoyais à la télé, et ça leur a été relativement insupportable. Si j’avais fait un documentaire militant au sens traditionnel du terme, ou identifié comme militant, ils s’en foutaient. Tandis que là, le fait que ce soit rigolo, que les gens rient en salle, que ce soit efficace d’un point de vue narratif, selon les critères d’efficacité qui sont ceux de la télévision, ça les a énervés, c’est comme si on faisait une pub contre la publicité. »

Pour découvrir ce film

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