Affiche du film © Météore Films

Rivière (La)

Un film de Dominique Marchais

 2023  France  Documentaire d’information ou reportage d’investigation  Prise de vue réelle  104 mn  Couleur  Mode de production : Cinéma  VF

 Scénario : Dominique Marchais  Image : Martin Roux  Son : Mikaël Kandelman, Guillaume Valleix  Montage : Camille Lotteau

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Dernière mise à jour : 24 janvier 2024

Entre Pyrénées et Atlantique coulent des rivières puissantes qu’on appelle les gaves.

Les champs de maïs les assoiffent, les barrages bloquent la circulation du saumon. L’activité humaine bouleverse le cycle de l’eau et la biodiversité de la rivière. Des hommes et des femmes tendent leur regard curieux et amoureux vers ce monde fascinant fait de beauté et de désastre.

Note d’intention du réalisateur

« J’ai commencé à filmer les rivières avec La ligne de partage des eaux et, depuis, je ne cesse de les filmer. Comme objet paysager d’abord, puis comme objet politique, et je me suis intéressé à ce qui se passe dedans, dans l’eau : les poissons, les insectes, leur circulation, leur habitat. Pourquoi les poissons se reproduisaient-ils à Sauveterre, et pourquoi maintenant leur faut-il remonter 50 km plus haut, à Oloron ? Qu’est-ce qui a changé ? Les rivières me fascinent, leur cheminement un peu secret, leurs connexions avec les nappes, les mystères qui entourent leurs sources, les résurgences, le fait qu’elles soient parfois cachées, comme le gave d’Oloron, profondément incisé et invisible depuis les champs qui le bordent.[…]J’ai d’abord appelé le film La ligne claire, avec cette idée de la rivière comme ligne de sens, qui rend tout intelligible : l’aménagement du territoire, la biodiversité et les flux hydriques. Puis je me suis aperçu que ce n’était pas du tout une ligne, et que ce qu’elle racontait était tout sauf clair ! […] Le film est donc une contribution à une déconstruction de la catégorie « rivière ». Il montre qu’elle n’est que la partie visible du réseau hydrographique, une partie d’un tout qui nous échappe, d’un réseau qui se poursuit souterrainement et, pourquoi pas, dans l’atmosphère. […]

Le film est aussi une adresse à cette jeunesse pro-climat : intéressez-vous au bassin versant, aux acteurs qui sont déjà là, depuis longtemps, qui font un travail indispensable. Je parle des associations de défense de l’environnement qui œuvrent au niveau local – qui empêchent la mise en place d’une nouvelle gravière, la disparition d’une zone humide. Toutes ces petites choses qui ne font jamais l’objet d’attention des grands médias. […] Puisse le film donner à voir leur compagnonnage secret, les aider à prendre conscience de la communauté à laquelle ils appartiennent, et donner envie à d’autres de la rejoindre, afin que cette minorité soit fière d’avoir raison parmi les fous et parle d’une voix de plus en plus consciente d’elle-même, ferme et puissante. »

Prix Jean-Vigo 2023

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