Aquarela

Aquarela est un voyage extraordinaire à travers la beauté fascinante et le pouvoir brut de l’eau. Filmé à quatre-vingt-seize images par seconde, le film est une expérience viscérale au cours de laquelle nous nous retrouvons face à la force et la volonté capricieuses de l’élément le plus précieux de la Terre. Des eaux glacées précaires du lac Baïkal en Russie à l’ouragan Irma dévastant Miami, en passant par l’impériale chute du Salto Ángel au Vénézuéla, l’eau est la protagoniste principale du film. Elle y apparaît dans toute sa splendeur, à l’heure du dérèglement climatique.

Note d’intention du réalisateur

« Quand j’ai été approché pour la réalisation d’un film sur l’eau, j’ai en fait refusé. J’ai vu plusieurs dizaines de films sur l’eau au cours des dernières années, et ce sont surtout des gens qui ne parlent que d’eau - de l’importance de l’eau, de la politique de l’eau, du manque d’eau, du changement climatique et de l’eau. Mais dans ces films, on ne voit pas vraiment l’eau, on ne la voit pas suffisamment bien. Si le but était de faire un autre film sur l’eau, alors non, cela ne m’intéressait pas. Mais si l’eau parlait d’elle-même pendant 90 minutes, si elle pouvait être notre acteur principal, alors cela m’intéressait.

Quand un réalisateur de fiction cherche un acteur, il espère trouver un comédien aux multiples facettes qui pourra jouer différentes émotions. Celui qui passera successivement du rôle du méchant à celui du gentil. […] Je me suis demandé : “Quel serait le sujet idéal pour le documentariste que je suis ? Quel sujet me permettrait de montrer ces registres d’émotion ?“ et j’ai réalisé que c’était l’eau. La mer peut être calme, et meurtrière l’instant d’après.
Avec Aquarela,je voulais filmer toutes les émotions possibles qui peuvent être vécues au contact de l’eau, des émotions belles, mais aussi des émotions troublantes d’extase et d’inspiration, de destruction et de dévastation humaine. »