Profession : conchylicultrice

Un film de Carole Roussopoulos, Claude Vauclare

 1984  France  Documentaire  Prise de vue réelle  34 min  Couleur

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Dernière mise à jour : 16 décembre 2009

Des conchylicultrices du bassin de Marennes-Oléron (Charente-Maritime) témoignent de leurs conditions de vie et de travail : difficultés de la profession, répartition des tâches entre hommes et femmes, avantages de la codétention, création d’une association pour cesser leur isolement et améliorer leur statut. Interviews et scènes de travail en mer et à la « cabane » contribuent à dresser un portrait émouvant de femmes courageuses et énergiques.

Embarquement au petit jour, conditions météorologiques souvent difficiles, manutention lourde, tâches répétitives de tri et d’emballage, solitude et fatigue… le métier de conchylicultrice est une profession particulièrement dure pour les femmes. Après le décès de son mari, Ginette est devenue chef d’exploitation, par goût du métier. Elle n’en demeure pas moins une exception, qui force l’admiration de ses collègues de l’Association professionnelle des conchylicultrices de Marennes-Oléron. Sa belle-sœur, Pierrette, assure qu’elle ne pourrait pas en faire autant. Maguy, salariée par ses parents et concessionnaire de parcs, espère se mettre à son compte avec son mari. C’est ce qu’a fait Denise, codétentrice des parcs à huître qu’elle exploite. Elle milite en faveur de la codétention qui apporte une protection à la femme en cas de divorce ou de décès de l’époux : « À partir du moment où la femme a les mêmes responsabilités et fait le même travail, elle doit avoir les mêmes droits. »

Le film dans la Base cinéma & société

Chemins d’accès :
« On ne naît pas femme, on le devient ! »
Les gestes du travail in D’hier à aujourd’hui, questionner le travail
Projeté dans le festival :
Festival Filmer le travail (Poitiers)