Affiche du film © Memento Films

Conspiration du Caire (La)

Un film de Tarik Saleh

 2022  Suède, France  Fiction  Prise de vue réelle  120 mn  Couleur  Mode de production : Cinéma  VOSTF (arabe)

 Scénario : Tarik Saleh  Image : Pierre Aïm  Son : Fredrik Jonsäter, Pontus Borg  Montage : Theis Schmidt  Musique originale : Krister Linder

 Distribution artistique : Tawfeek Barhom (Adam), Fares Fares (Ibrahim), Mohammad Bakri (Général Al Sakran), Makram J. Khoury (le cheikh aveugle), Mehdi Dehbi (Zizo)

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Distributeur :

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Dernière mise à jour : 11 janvier 2023

Adam, simple fils de pêcheur, intègre la prestigieuse université Al-Azhar du Caire, épicentre du pouvoir de l’islam sunnite. C’est aussi un lieu où le passé et l’avenir se croisent. Le jour de la rentrée, le Grand Imam à la tête de l’institution meurt soudainement. Adam se retrouve alors au cœur d’une lutte de pouvoir implacable entre les élites religieuse et politique du pays.

Prix du scénario au Festival de Cannes 2022

L’intention du réalisateur

 »Il s’agit d’une histoire sur le pouvoir et sur l’autorité, pas spécifiquement à propos de l’islam, parce que l’islam, au fond, est comme tout autre système. Qu’il s’agisse d’un système politique ou religieux, il est composé de lois qui régissent tout mais qui peuvent aussi être facilement modifiées et transgressées par ceux qui ont le pouvoir, afin de satisfaire leurs propres intérêts, voire renforcer leur pouvoir. C’est quelque chose qui m’intéresse énormément, un thème qui revient dans tous mes films, et qui découle, sans doute, de mes propres problèmes avec l’autorité. […]

{Mon film n’est pas une critique de l’islam. Il ne s’agit pas d’exposer je ne sais

quelle face sombre de cette religion mais plutôt de comprendre le pouvoir que représente le savoir – que ce soit en tant que force qui libère l’individu ou qui l’emprisonne. Je comprends parfaitement que les musulmans se méfient des représentations de leur religion en Occident. J’ai moi-même grandi entouré de préjugés malveillants et de tentatives de nous dépeindre comme des monstres. Néanmoins, je ne pense pas que l’islam ait besoin d’être défendu. Je n’ai jamais vu de film sur l’islam qui soit simplement un film - il y a toujours un avis, pour ou contre… Je voulais un film sans jugement ni œillères. J’ai toujours été fasciné par l’université Al-Azhar et son histoire. Je veux emmener le public en voyage.} »

Pour découvrir ce film

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