Mémoire de sauvageons

Un film de Thierry De Lestrade, Sylvie Gilman

 2002  France  Documentaire  Prise de vue réelle  51 mn  Couleur  Mode de production : Télévision  VF

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Dernière mise à jour : 19 mai 2008

C’était en 1950, autant dire à des années lumières. Un foyer est créé à Vitry sur Seine, un foyer de semi liberté pour accueillir 20 à 30 mineurs. Des jeunes placés par décision du juge. Jeunes en danger, ou jeunes caractériels, ayant commis des actes de délinquance. Des sauvageons dirait-on aujourd’hui.

Très vite, le foyer de Vitry, par sa philosophie, ses méthodes, va devenir un centre à part. Sous l’impulsion de son directeur Joe Finder, il se veut un lieu d’épanouissement et de liberté, à l’opposé des centres fermés de l’époque.

Stanislas Tomkiewicz, psychiatre à la renommée internationale y viendra travailler pendant 23 ans ; soutien actif et engagé au nom d’une certaine vision de l’homme : un jeune agressif est d’abord un jeune qui souffre. Il faut donc l’aider à se réconcilier avec lui-même grâce à des moyens d’expression comme le dessin, la photo, le sociodrame…grâce aussi à la psychothérapie.

Plus tard arrive le cinéma. Les jeunes écrivent des histoires, se filment. Images rares d’une expérience unique et périlleuse. Pendant 30 ans , plus de 300 jeunes sont passés par Vitry. C’est leur histoire que nous racontons. L’histoire de mal partis qui arrivent quelque part.

Le film dans la Base cinéma & société

Chemins d’accès :
XXe siècle in L’Histoire, territoire de la mémoire ?
Sois jeune et tais-toi !
Projeté dans le festival :
Traces de vies (Vic Le comte)